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11/12/2014

Un papier dans le "Trait-d'Union"

Un album virtuel : le blog photographique de "Pat' l'Expat'"



Cela fait 21 ans que Patrick vit à l'étranger. Expatrié depuis 1993, l'homme a parcouru dans sa vie une quantité impressionnante de pays. "Ce n'est pas pour rien que mes amis me surnomment Pat' l'Expat' !".

Son premier blog, Patrick l'a commencé en 2005. "A l'époque, ça commençait tout juste cette mode des blogs". L'objectif était de partager ce qu'il vivait loin de France avec sa famille et ses amis, mais aussi de permettre aux gens qui n'ont pas la possibilité de voyager de découvrir le monde. "Au début, c'était vraiment un gros investissement, et puis c'est devenu une habitude". Après "Pat' l'Expat' au Caire" et "Pat' l'Expat' à Paname", c'est en 2012, à Buenos Aires que le blogueur a entamé un nouveau récit de son expatriation sur http://buenosaires.blogspirit.com/. Aujourd'hui, les blogs de Patrick comptent près de 1000 articles, et pas moins de 10 000 photos. "Toutes les photos sont de moi". Parti du principe qu'une bonne illustration vaut parfois bien mieux qu'un long texte, le blog de "Pat' l'Expat'" c'est avant tout une multitude de photos de la capitale argentine, mais aussi de plus loin sur le continent sud-américain.

"Même si ça partait d'un hobby, c'est devenu un vrai travail journalistique pour moi". Ses blogs ont déjà été récompensés plusieurs fois : nommé "expat blog" en janvier 2008 pour son blog "Pat' l'Expat' au Caire", il a encore été mis en avant dernièrement sur www.geo.fr pour une de ses publications sur la Patagonie argentine. Pour Patrick, bloguer, c´est offrir du vécu, mais également garder des souvenirs, comme un album virtuel de tous ces territoires qu'il a traversé. "La prochaine étape, c'est l’Antarctique en février". Des souvenirs en plus pour Patrick, qui a bien l'intention de finir sa vie à l'étranger.

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09/12/2014

Première Milonga de l'Ambassade de France

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(Carlos Gardel, Ambassade de France, 8 décembre 2014)

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En cette année de célébration du voyage que fit le Général de Gaulle en Amérique du Sud en 1964, de nombreuses festivités avaient été programmée à Buenos Aires, dont une très belle exposition au Palais San Martin au mois d'octobre dernier.

Hier, c'est L'Ambassade de France qui organisait sa première milonga (le terme peut aussi bien signifier le lieu que l’événement). L'occasion d'apprendre quelques rudiments de tango durant une petite heure d'apprentissage avant de laisser bien volontiers la place a des amateurs plus qu'éclairés !

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(Ambassade de France, 8 décembre 2014)

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(Ambassade de France, 8 décembre 2014)

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Quelques professionnels étaient également présents, ceux par exemple qui nous ont offert la "classe de débutant" en début de soirée...

03/12/2014

La Route des 7 lacs

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(Route des 7 Lacs, octobre 2014)

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(Route des 7 Lacs, octobre 2014)

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J'ai passé la Nuit à Bariloche chez l'ami d'un ami (merci Miguel et Daniel) et je me tâte quant à la suite du programme ! La journée s'annonce correcte (c'est a dire couverte mais sans pluie), bien meilleure en tout cas que ce qui est annoncé pour les deux jours a venir! 

Je sens que je vais être vite "bloqué" par le mauvais temps et il me faut trouver un point de chute où faire le dos rond et patiemment attendre un peu de soleil.

J'opte donc pour la petite ville de San Martin de los Andes (je trouve Bariloche trop "grande") que je vais rallier en parcourant l'incontournable et magnifique Route des 7 lacs. Cette dernière, longue de 190 km, traverse des forêts et les vallées tout un longeant quelques magnifiques lacs.

Sur presque toute la première moitié du voyage, on découvre les côtes déchiquetées et tentaculaires du lac Nahuel Huapi, aussi grand et profond que le Léman ! Ce lac se trouve à une altitude de 768 mètres et les sommets alentour culminent, eux, à une moyenne de 2500 mètres.

Passé Villa La Angostura, viennent alors les autres lacs, Corentoso, Espejo, Escondido, Traful, Villarino, Falkner et Machonico jusqu'au Lago Lacar où se niche San Martin de Los Andes.

Si on prend en compte les lacs Hermoso et Meliquina qui se trouvent à quelques kilomètres de la route, c'est donc au total au moins dix lacs qui s'offrent au visiteur. 

Nahuel Huapi signifie en langue Mapuche "île jaguar" ou bien "île tigre", on ne sait pas trop (le tigre d'eau est en effet le nom que les indiens donnaient à la loutre du Chili).

C'est également le nom d'un immense Parc national (plus grand que le département des Côtes d'Armor), qui s'étend sur 150 km le long de la frontière avec le Chili.

C'est l'incontournable "Perito" Moreno qui est à l'origine (suite à un legs de 75km² fait à l'état en 1903) de la création de ce qui devenait en 1916 le premier parc naturel d'Argentine.

C'est sur cette terre tant aimée, qu'il fut l'un des premiers blancs à découvrir et à étudier (dès 1876), qu'aujourd'hui il repose ; une modeste tombe sur la petite et discrète île Centinela. 

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La presque totalité de la route est aujourd'hui goudronnée, et seul une vingtaine de kilomètres réserve encore quelques surprises !

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(Route des 7 Lacs, octobre 2014)

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30/11/2014

C'est moi qui ai la plus grande !

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Projet de construction de l'édifice le plus haut d'Amérique latine sur l'Ile Demarchi à Buenos Aires.

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Symbolisme -dans le texte- : "l'édifice est une synthèse morphologique, comme une abstraction géométrique représentant (la forme) le pays".

La Terre de Feu fait office de gare et les Malouines d'arène publique (symboliquement, bien sûr !).

Certains ont vite comparé le projet à une piste de skate-board géante, ou bien encore, pour rester dans le domaine symbolique, à une représentation de la courbe exponentielle de l'inflation :)

Plus prosaïquement, l'édifice est destiné en grande partie à la création d'un "pôle audiovisuel" (chaînes de télévision, production, etc..) qui sera coiffé d'un hôtel qu'on imagine "de luxe" sur les 13 derniers étages...

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Dans la série "il faut bien occuper le peuple", La présidente Kirchner a ressorti de son chapeau le 9 septembre dernier un projet quelque peu en déshérence depuis 2012 : rien de moins que la construction d'un gratte-ciel qui serait, à terme, le plus haut d'Amérique latine.

Une manière de flatter l'égo national d'une partie de ses concitoyens, ou de se prendre une volée de bois vert par les autres ! Car évidemment, ceux qui déteste Cristina sont vent debout contre ce qui semble n'être encore apparemment (?) qu'un projet.

D'ailleurs c'est assez surprenant : quand on fait des recherches sur Internet, les centaines de papiers sur le sujet datent du 9 septembre (ou des 3 jours suivant), alors que la propagande bien rodée battait son plein ; aucune trace ensuite d'un article concernant la pose de la première pierre pourtant prévue le 17 octobre...

Faut dire qu'en ce moment la Présidente (quand elle n'est pas à l'hôpital!) est titillée par les juges sur la gestion pour le moins "opaque" de son parc hôtelier d'El Calafate, tout comme d'ailleurs est titillée (par d'autres juges) l'entreprise Riva en charge du projet de la future méga-tour.

Ajoutez à ce climat politique typiquement argentin une situation économique nationale jour après jour plus désastreuse ainsi qu'une guéguerre "état-ville-province" quant aux prérogatives sur ces terrains à bâtir, les 300 mètres de la "Gran Torre" de Santiago du Chili (l'actuelle plus grande tour du continent) ont encore quelques belles saisons devant eux...

A suivre...

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Comme on ne prête qu'aux riches, l'Alvear Tower sera elle, cette fois avec certitude, la plus haute tour d'argentine (et accessoirement le plus haut édifice résidentiel d'Amérique du Sud), et ce à partir de 2016.

Financée exclusivement par des capitaux privés, le gratte-ciel actuellement en construction culminera à 235 mètres de hauteur et sera destiné à une clientèle plus que fortunée, pouvant s'offrir des pied-à-terre jusqu'à 500 m² !

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L'Alvear Tower dominera Puerto Madero dès 2016.

Si vous êtes intéressé, dépêchez-vous, car tout est déjà presque vendu !

Of course, toutes les photos sont du Net.

27/11/2014

Blog du jour sur Géo

Blog du jour sur GEO.fr ! (cliquez ici)

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COOL :)

Au fil du Rio Limay

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(Rio Limay, octobre 2014)

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De nombreuses fermes piscicoles élèvent d'énormes et succulentes truites...

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Allez ! C'est parti pour 430 km d'une très jolie route sans encombre...

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Les Andes, au loin...

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En ce quatrième jours de voyage, je ne pouvais rêver d'un meilleur fil conducteur !

Le Rio Limay, long de 500 km commence en effet sa course à Bariloche et la termine à Neuquén ; je vais quant à moi "remonter" la rivière dans le sens inverse...

Le Rio Limay (dont le débit est plus ou moins comparable à celui de la Loire) n'est pas un fleuve ordinaire, car il se transforme sur environ la moitié de son cours en une série d'impressionnantes retenues d'eau large parfois de plusieurs kilomètres.

Pour en arriver là, pas moins de cinq barrages hydrauliques on été construits, qui produisent annuellement un total de 12,5 milliards de kilowattheures.

Le Rio Limay est aussi renommé pour accueillir l'unique usine d'eau lourde d'Amérique du Sud. Elle se trouve à Arroyito, à environ 60 km à l'ouest de Neuquén.

C'est à Neuquén justement que le Rio Limay termine sa course, officiellement en tout cas. Car c'est aussi là qu'il rencontre là une autre rivière, le Rio Neuquén, avec laquelle il va désormais former, et ce sur les 500 km qui mènent jusqu'à la côte atlantique, le fameux Rio Negro.

Enfin, et pour finir, le Rio Limay sert également de frontière naturelle entre les provinces de Neuquén et de Rio negro...

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A mi-chemin de mon petit voyage, je traverse la localité de Piedra Aguila (3 500h), reconnaissable à son "monument" perché en haut d'une colline. C'est un haut lieu du tourisme régional, spécialement réputé pour la pêche sportive...

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On découvre les superbes paysages de la Valle Encantado (dont les formations rocheuses caractéristiques sont d'origine volcanique) à une cinquantaine de kilomètres avant Bariloche.

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(Valle Encantado, octobre 2014)

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L'imposant Lac Nahuel Huapi (avec au fond la Ville de San Carlos de Bariloche), dont le Rio Limay est l'émissaire...

24/11/2014

Les fériés argentins : aujourd'hui , le Jour de la Souveraineté Nationale

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Monument commémoratif de la Bataille de "la Vuelta de Obligado",
sur la rive ouest du Paraná, à environ 180 km au nord de Buenos Aires.

 

Ce lundi est le 15e jour férié de l'année..., et il en aura encore trois autres a venir d'ici le nouvel an !

Cela pourrait paraître un peu indécent vu de l'extérieur, mais quand on sait que les Argentins n'ont droit, pour la plupart d'entre eux, qu'à 14 jours de congés payés par an, cela semble beaucoup plus raisonnable.

Les nouveaux jours fériés ajoutés au calendrier chaque année sont "amovibles" et donc accolés au week-end le plus proche pour former un pont que les autorités dénomme judicieusement "puentes turisticos" (les ponts touristiques).

Cette année deux jours fériés sans aucune référence sociale ou historique, ont d'ailleurs été adopté par décret. Il s'agit de 2 vendredis, qui ajoutés aux fériés "inamovibles" vont offrir à chaque Argentin deux long week-end de quatre jours.

Tout cela est bien entendu organisé pour que les travailleurs, en tout cas ceux qui le peuvent, se transforment en touristes et partent découvrir le pays en dépensant leur pesos (ce qui serait absolument inconcevable en seulement deux jours vu la taille du territoire !).

Mais ces ponts ne sont pas toujours qu'une partie de plaisir : le parc hôtelier et les routes sont pris d'assaut et le coût des billet (avion et autre) s'envole, c'est le cas de le dire...

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Le billet de 20 pesos argentin, à l’effigie du Général Rosas,
commémore la bataille de la "Vuelta de Obligado"

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Le Jour de la Souveraineté Nationale commémore paradoxalement une défaite militaire survenue le 20 novembre 1845 et connue sous le nom de "Vuelta de Obligado"

Les Français et les Anglais, pour une fois unis, désiraient impunément circuler sur les Rios de la Plata, Uruguay et Paraná sans avoir a reconnaître la souveraineté de l'Argentine.

Le (très) controversé Général Rosa, gouverneur de Buenos Aires, avait donc fait installer sur un bras du Paraná 20 chaloupes reliées par trois lourdes chaînes afin de bloquer littéralement le passage. Ce barrage était défendu par 5 batteries de canon, un navire et quelques 2 000 hommes armés.

La coalition franco-anglaise, forte de 11 navires (dont certains à vapeur et en métal) était largement mieux équipée et surtout mieux armée : elle lamina le front argentin en une petite journée.

Cependant, l'incroyable détermination des Argentins et leur vaillance au combat impressionnèrent les européens qui finirent, après quand même quatre années de blocus, par signer deux traités (les Anglais en 1849 et les Français en 1850) reconnaissant une fois pour toute la totale souveraineté de l'Argentine sur ses fleuves.

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La station de métro parisienne Obligado au début du siècle dernier.

Depuis 2011 elle est doté d'un nouvel habillage tout entier dédié à l'Argentine (ici l'église de l'Estancia Santa Catalina qui se trouve à 200 km au sud de Cordóba)

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Pour la petite histoire, le métro parisien ouvrait en septembre 1900, sur la ligne 1, la station "Obligado". Cette dernière portait tout simplement le nom de la rue voisine qui célébrait la victoire franco-anglaise. 

Suite à une visite d'Evita en 1947, la rue et la station changèrent de nom pour devenir "Argentine". C'était une façon de faire table rase du passé mais surtout de remercier les Argentins de l'aide généreuse apportée après-guerre dans la reconstruction et la reconstitutions des stocks de nourriture.

(NB : toutes les photos sont du Net)

22/11/2014

Sur la route de Neuquèn

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(Zapala, octobre 2014)

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Au lieu-dit "Primeros Pinos"

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En ce troisième jour, le soleil semble être de la partie, pour le moins au-dessus de Zapala. Je décide donc de me diriger vers le Lac et la ville d'Aluminé, une bonne centaine de kilomètres plus à l'ouest.

Le vent est aussi violent que la veille et les nuages au loin chapeautent la chaîne montagneuse. A mi-chemin, aux abords du lieu-dit "Primeros Pinos" ("les premiers pins", ces araucarias centenaires), les choses se compliquent presque instantanément. Je me retrouve vite sur une route partiellement enneigée, sans aucun équipement (ni d’ailleurs l'habitude), et je n'ai bien sûr pas la moindre idée de ce qui se trouve plus avant.

Dans ma grande sagesse (sic), j'opte pour le repli stratégique, ce qui devient vite une routine en Argentine !

Je rebrousse chemin jusqu'à Zapala, et comme il est hors de question que j'y passe une troisième nuit, je file droit sur Neuquén (cette fois tout à l'est), la capitale de la Province éponyme. Je précise qu'évidemment Neuquèn n'avait jamais fait partie de mon programme initial !

Je traverse en route Cutral Có, la troisième ville de la Province (avec seulement 36 000 h), qui est en train de devenir l'un des centres du nouvel eldorado argentin. En effet, des forages menés depuis les années 2010 ont révélé une immense étendue de réserves d'hydrocarbures non conventionnels (oui, ça veut bien dire "de schiste" !) qui se trouvent dans les sous-sols de la région.

On parle là de milliards de barils qui pourraient rendre à l'Argentine son indépendance énergétique et, il est vrai, un peu moins des conséquences à terme, probablement désastreuses, sur l'environnement...

Est-ce prémonitoire ?, cette exceptionnelle réserve d'hydrocarbures porte le doux nom de "Vaca Muerta" (la vache morte).

Il y a bien quelques communautés Mapuches (descendantes des populations autochtones décimées à la fin du 19e siecle durant la très contestée "Conquête du Désert") qui manifestent leur désapprobation, mais cela n'aura bien sûr aucun effet face aux contingences économico-politiques du pays.

Arrivé à Neuquèn, je galére pour trouver une chambre : il y avait eu un déluge la veille à Buenos Aires et les aéroports de la capitale, en partie sous les eaux, avaient perturbés l'ensemble du trafic national...

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Les pollutions ne sont pas exclusivement dues aux forages de schiste : ici aussi (aux abords de Zapala) les sacs plastiques font des ravages...

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Le terminal de la ligne Général Roca : fondée dans les années 10, nationalisée dans les années 40 et abandonnée dans les années 90...

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L'impressionnante statue du Christ à Cutral-Có ; c'est en fait la seule chose à voir et ça tombe bien, car elle se trouve au bord de la Nationale 22 !

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On découvre des puits de pétrole (mais aussi de gaz) par milliers dans la région. Il sont facilement reconnaissables sur Google Earth, comme autant de tristes (mais nécessaires?) constellations...

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La "Casa de Gobierno" (1929) de la province de Neuquèn, que j’aperçois depuis la fenêtre de mon hôtel.

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Ci-dessous l’incontournable statue du Général San Martin, Avenida Argentina.

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Neuquén devient la 10e capitale de Province que je découvre !

Son intérêt historique reste plus que limité (elle n'est fondée qu'en 1904 et devient immédiatement capitale de province, en lieu et place de Chos Malal). Elle ne ressemble donc à aucune des capitales provinciales "classiques" et quatre fois centenaires comme, par exemple, Salta, Jujuy ou Córdoba.

Deux axes structurent la ville. Un nord-sud, le bien nommé Avenida Argentina et l'autre est-ouest qui est "porté" par la ligne de chemin de fer désaffectée. 

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La Cathédrale Maria Auxiliadora de Almagro (1950)

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La "estación" désaféctée de Neuquèn

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(Neuquèn, octobre 2014)

20/11/2014

De Zapala à Zapala (via Caviahue-Copahue)

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(octobre 2014)

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(Entre Zapala et Copahue, Province de Neuquén, octobre 2014)

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On trouve la formation rocheuse de "Riscos Bayos" ("les rochers escarpés de couleur baie" dans le texte) 25 km avant d'arriver à Caviahue. De nombreuses ouvertures naturelles laissent place à de petits autels...

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En ce deuxième jour je quitte sans tristesse Zapala qui, bien qu'elle soit la troisième ville de la province de Neuquén (avec environ 43 000 habitants), ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable ! Il faut dire qu'à part son Musée Olsacher (minéralogie et de paléontologie) et ses deux casinos, il n'y pas vraiment grand chose à y faire...

Je ne sais pas encore que j'y retournerai le soir même !

Pour le moment, je trace la route qui mène jusqu'au fameux volcan Copahue, à 150 km de là.

Le vent est incroyablement déchaîné, et plus j'approche de mon but, plus le temps se dégrade. Arrivé à Caviahue, un village qui accueille en saison une station de ski, je dois cette fois faire face à une pluie violente et glacée.

C'est donc vraiment sceptique que je fais les derniers kilomètres jusqu'à Copahue et son célèbre volcan qui fait régulièrement parlé de lui même si sa dernière éruption majeure date de l'été 2012-2013. Je suis assez étonné de découvrir un village fantôme ; même si nous ne sommes pas à la bonne saison (ni celle de l'hiver, ni celle de l'été) l'endroit est totalement désert, au point que je n'ai pas vu âme qui vive durant les 30 ou 40 minutes de ma visite.

Devant une telle désolation, ajoutée au temps plus que capricieux, je n'ai plus qu'a rebrousser chemin. Ayant décidé de ne pas m'attarder non plus à Caviahue, je me décide tout simplement pour un repli stratégique à... Zapala !

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(Entre Zapala et Copahue, Patagonie, octobre 2014)

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Les maisons mais également les hôtels de Caviahue semblent un peu fait de bric et de broc, sans aucune harmonie ; pratiquement aucune rue n'est goudronnée...

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Le Lago Copahue est formé par deux "lobes" de quatre à cinq kilomètres de long. 

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On trouve sur les berges un nombre impressionnant d'aucarias, , un arbre endémique de cette région des Andes à cheval entre le Chili et l'Argentine ; certains spécimens sont vieux de plus de 1000 ans !

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Avant même d'arriver à Copahue, les relents de souffre sont de plus en plus prégnants ; une odeur d'œuf pourri. Je suis à n'en pas douter qu'à quelques centaines de mètres du fameux volcan culminant à 2997 mètres d'altitude, mais l'épaisse couche nuageuse m'empêche pourtant de le situer. 

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Les bassins d'eau bouillonnante, les margelles des piscines, les vestiaires : tout semble dans un total abandon et dans un état déplorable : j'imagine difficilement le lieu réaménagé avant la saison d'été qui arrive...

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Partout alentours d'autres bassins ainsi que des fumerolles qui s'échappent de la montagne.

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(Entre Zapala et Copahue, Patagonie, octobre 2014)

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16/11/2014

La Marcha del Orgullo 2014

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(Buenos Aires, 15 novembre 2014)

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Malgré un cadre législatif des plus avancés au monde (les Argentins ont par exemple la possibilité de changer de genre simplement en en faisant la demande), l'IVG reste, elle, totalement pénalisée !

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(Buenos Aires, 15 novembre 2014)

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C'est sous un beau soleil que s'est déroulé ce samedi 15 novembre la 28e Marche des Fiertés de Buenos Aires, de son vrai nom "La Marcha del Orgullo LGBTIQ" (marche de la fierté LGBT + Intersexuel et Queer).

Comme chaque année, les festivités ont commencé à 15h Plaza de Mayo où, durant trois heures, des milliers de participants ont convergé avant le départ du défilé prévu à 18h ; l'occasion d'écouter des concerts, de se renseigner autour des nombreux stands, d'avaler un choripan ou descendre ses premières canettes de Quilmes !

Comme chaque année aussi, le départ a pris du retard, et les premiers chars ont quitté la Plaza de Mayo vers 19h, direction le Congrés (Congresso), à 1300 mètres de là en ligne droite (c'est court je sais : le parcours traditionnel à Paris fait 6km !!!).

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(Buenos Aires, 15 novembre 2014)

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(Buenos Aires, 15 novembre 2014)

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C'est la "Communauté Catholique gay" (Dieu a créé les gays pour faire un Monde meilleur) qui ouvrait la marche.

Une croix, une Vierge et un Christ en tête de cortège, une démonstration difficilement imaginable de l'autre côté de l'Atlantique !

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16:30 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)

13/11/2014

Dans le Nord-Ouest de la vaste Patagonie

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(Patagonie, octobre 2014)

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On se trouve ici à (environ) mi-chemin de la fameuse Ruta 40 qui traverse l'Argentine sur 5000 km, du nord au sud, de la frontière bolivienne jusqu'au Détroit de Magellan...

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La route reliant San Carlos de Bariloche à la capitale provinciale, Neuquén, longe le Rio Limay. De nombreux ouvrages hydrauliques on été installés sur le fleuve, le transformant en une immense retenue d'eau longue de plus de 100km !

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Patagonie.JPGLa Patagonie est si vaste que, lorsqu'on l'évoque (que l'on soit d'ailleurs ou non déjà passé dans le coin), il y a matière à la décrire à l'aune de ses propres réminiscences... voir de ses rêves.

Car la Patagonie a mille visages : des forêts tempérées, des prairies, des savanes et des brousses, des montagnes, des glaciers (côtiers ou de vallée), des volcans, des prairies de broussailles, des vallées fertiles, des littoraux (baignés par le Pacifique ou par l'Atlantique), mais encore des tas de fjords, d'îles, de bras de mer et de détroits...

Quand je vous dit qu'elle est vaste : avec environ 1 400 000 km² partagés entre l'argentine (surtout) et le Chili (un peu), la Patagonie est grande comme la France, l'Espagne et l'Allemagne réunies, et pour une population de seulement 4,3 millions d'habitants !

La patagonie "argentine" représente plus d'1/3 du territoire national !

C'est le Rio Colorado qui marque sa limite nord en Argentine et l'île de Chiloe côté chilien (en rouge sur la carte).

Dans les quelques posts qui suivront, c'est ce "nord-ouest" que vous allez découvrir...

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En ce premier après-midi, après avoir récupéré ma voiture de location à l'aéroport de Bariloche, je me décide pour remonter plus au nord : d'après les prévisions météo ce n'est que pluie et neige dans la montagne et je ne me sens pas prêt à affronter les éléments.

Je me contenterais pour le moment de faire connaissance avec les fameuses bourrasques patagoniennes qui ne me laissent aucun répit, tout en traçant mon chemin sur la Ruta 40 jusqu'à la petite ville de Zapala, à 400 km de là.

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(Sur la route de Zapala, octobre 2014)

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09/11/2014

De retour de Bariloche...

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Pour vous donner une idée, il y a environ 500 km à vol d'oiseau entre Caviahue et El Bolson

 

Autant vous le dire tout de suite, je n'avais pas choisi la bonne semaine pour ces vacances printanières ; juste la faute à pas de chance !

Capturebbbx.JPGCar si le soleil brille joyeusement aujourd'hui (9 novembre) sur l'ensemble du pays, c'était vraiment tout le contraire il y a une bonne dizaine de jours : plusieurs provinces subissaient un incroyable déluge de pluie. De nombreuses villes autour de Buenos Aires étaient sous les eaux, certaines ayant reçu en un jour les précipitations d'un mois entier.

Du côté des Andes, où je me trouvais, cette pluie se transformait plutôt en neige au fur à mesure que les températures chutaient !

J'ai donc passé les premiers jours à tenter de m'éloigner de ce temps pluvieux, neigeux et venteux en cherchant le soleil un peu plus à l'est, à l'intérieur des terres ; j’adaptais mon programme au jour le jour en fonction des prévisions peu fiables des services météo, eux aussi apparemment déboussolés...

Le mauvais temps ayant fini par me rattraper, j'arrêtais la voiture, posais l'appareil photo et "profitais" durant deux (très) longues journées des joies de la lecture au fond d'un lit, dans une douillette petite "hosteria" à San Martin de los Andes !

A la toute fin du séjour, il y eu de fait une nette amélioration et même carrément une très belle journée, ce qui a à peine suffit pour ne pas me voir quitter Bariloche tout dépité.

Mais comme disait Gabriel de Lautrec (1867-1938) : "Il vaut mieux encore du mauvais temps que pas de temps du tout !"

NB : En rouge sur la carte, les milliers de kilomètres parcourus depuis deux ans...

27/10/2014

Le blog fait une pause...

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Le blog fait une pause d'une quinzaine de jours ; je m'en retourne promener...

Profitez-en pour aller découvrir sur mon précédent blog,  pat l'expat à paname , un peu de l'esprit de :

Cuba, de l' Ouzbékistan, du Swalbard, de la Birmanie, du Pérou, du Laos ... et bien d'autres choses encore !

Avec 1200 articles et plus de 9 000 photos, vous n'aurez vraiment pas le temps de vous ennuyer :)

A bientôt !

25/10/2014

Le Musée d'Art hispano-américain

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(Museo de Arte hispanoamericano, octobre 2014)

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El Palacio Noel, 1422 calle Suipacha

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Quel meilleur écrin pouvait-on imaginer pour abriter la collection d'Isaac Fernandez Blanco que cette maison néocoloniale construite par l'architecte Martín Noel. Ce dernier était l'un des promoteurs d'un courant "néo-hispanique", en réaction frontale au néoclassicisme français régnant sans partage sur l'architecture portègne de l'époque.

C'est en 1920 qu'il construit ce petit "palacio", dans un style inspiré de l'architecture andalouse (mâtinée d’influence péruvienne et arabe), pour y installer sa famille ainsi que celle de son frère Carlos, intendant de Buenos Aires.

Ils n'occuperont semble-t-il pas très longtemps cette maison, puisque elle est rachetée par la ville en 1936 et transformée en musée dès l'année suivante.

C'est en 1910 qu'Isaac Fernandez Blanco, riche mécène, ouvre au public une partie de sa maison de la calle Irigoyen, afin d'y présenter sa propre collection : ce sera le premier musée privé d'Argentine!

Cette collection s'enrichit au fil des ans de nouveaux achats ainsi que de nombreux dons au point qu'Isaac Fernandez Blanco doive définitivement quitter les lieux en 1920. Sa maison devient alors un musée à part entière avant d'être cédée à la municipalité deux ans plus tard.

En 1947, cette collection est définitivement transférée au Palacio Noel de la calle Suipacha. 

Ce musée nous permet de découvrir une multitude de facettes de l'art colonial (bien souvent religieux) mais aussi de la vie quotidienne des colons jusqu'au tournant du 19e siècle.

Un bien joli musée en somme, un peu hors des circuits touristiques classiques...

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De nombreuses (et réussies) reconstitutions d'intérieurs.

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Magnifique collection de peignes en écailles

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(Museo de Arte hispanoamericano, octobre 2014)

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23/10/2014

Parati, la belle oubliée

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(Parati, État de Rio, septembre 2014)

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Tout au long de la route qui mène de Rio à Parati (environ 260 km), le voyageur découvre une succession de baies et de plages plus magnifiques les unes que les autres : C'est la fameuse Costa Verde !

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Le vieille ville est pavée de grosses pierres provenant d'Europe : ces dernières servaient de ballast aux galions qui faisaient à vide la traversée depuis le Portugal avant de repartir chargés de toutes les richesses qu'offrait le Brésil : or, sucre, café, bois précieux, épices, etc...

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(Parati, État de Rio, septembre 2014)

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L’église Notre-Dame "dos Remedios" (du remède) était réservée à la bourgeoisie.

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(Parati, État de Rio, septembre 2014)

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Si Parati peut paraitre pour certains un brin trop restaurée, elle reste néanmoins un  remarquable témoignage de ce qu'était une ville brésilienne florissante au 18e siècle.

La ville est fondée en 1667, à un moment où l'on commence enfin à découvrir de l'or au Brésil !

Jusqu'à présent (et depuis d'ailleurs le début de la colonisation), les échanges avec l’Europe sont toujours largement dominés par le commerce du sucre !

San Salvador de Bahia, la capitale du pays, se trouve à plus de mille kilomètres de là et Parati, pour des raisons purement logistique, va vite devenir l'épicentre de ce nouveau négoce : l'or arrive à dos de mule des régions voisines (surtout celle du Minas Gerais) avant d'être embarqué sur des galions qui filent avec la manne providentielle jusqu'au Portugal. En effet, les caisses du royaumes sont vides et l'économie est plutôt exsangue après des années de guerre contre l'Espagne et les Pays-Bas.

La ville à cette époque est assez "secrète", surtout peuplée de militaires qui veillent au grain !

Mais patatras, en 1763, Rio de Janeiro devient la nouvelle capitale du Brésil ! Dans un besoin très pragmatique, les autorités cherchent à se rapprocher au plus près de ces régions aurifères qui s'avèrent, de plus, riches en mines de pierres précieuses.

La "route de l'or" est modifiée : exit Parati, bonjour Rio.

La cité accuse le coup mais fini par se relever : après le cycle de la canne a sucre et celui de l'or (et des pierres précieuses), voici venu (vers 1800) celui du café. Parati s'enrichit de nouveau allègrement, sans savoir que ce sursaut sera de courte durée : le chemin de fer, construit en 1870 entre Rio et Sao Paulo, lui apporte le coup de grâce et elle fini par perdre tout intérêt économico-stratégique !

La ville "disparait" alors littéralement du paysage en seulement quelques années, au point qu'il faudra attendre presque cent ans (dans les années 1950) pour qu'une route goudronnée la relie de nouveau au monde "civilisé".

L'état de conservation exceptionnel où se trouve Parati n'est que le fruit de cette très longue léthargie ; comme si la ville avait été figée dans le temps.

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Au bout de la rue, l'église Notre-Dame de Rosario, dans laquelle les esclaves priait un saint noir.

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(Parati, État de Rio, septembre 2014)

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(Parati, État de Rio, septembre 2014)

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Les bateaux colorées attendent désespérément le touriste, mais ce n'est vraiment pas encore la saison d'aller se baigner !

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Un petit pont, au centre de la vieille ville, enjambe le Rio Perequê-Açú qui part se jeter dans la baie.

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Une conception très ingénieuse des quais permet à la mer de s'engouffrer dans les rues lors des marées... et d'en assurer ainsi le nettoyage !

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A l'est, une adorable petite plage borde Parati

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L'église Notre-Dame "das Dores" (des douleurs), avec vue sur la mer : c'est là que se retrouvait l'aristocratie.

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D'abord conçues sans étage, certaines maisons furent surélevées au 18e siècle et agrémentées de balcons en fer forgé.

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On trouve dans les épiceries des centaines de variétés de "cachaça", cet alcool de canne à sucre qui fait la fierté des Brésiliens.

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Comme personne n'est oublié, voici enfin Santa Rita, l'église réservée aux mulâtres...

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Pour clore ce petit séjour, j'avais prévu d'aller un après-midi à la plage de Trindade, à une vingtaine de kilomètres de Parati : où l'on se rend vite compte qu'une plage paradisiaque sans soleil l'est tout de suite beaucoup moins !

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(Plage de Trindade, septembre 2014)

18/10/2014

Les aléas du voyage...

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(Centre de rétention, Alep, Syrie, 2007)

 

Je ne sais pas si c'est parce qu'en ce moment je fini de trier mes photos du Brésil, ou bien que je prépare un prochain petit trip à Bariloche, ou bien encore d'avoir ce matin, à travers divers blogs de voyageurs, découvert les mésaventures de quelques uns d'entre eux, mais je me suis rendu compte à quel point j'étais "intensément soulagé", à l'issue de chacun de mes voyages , d'enfin retrouver mon réconfortant home sweet home.

Je dois pourtant reconnaître que j'ai rarement eu de gros ennuis, au regard des nombreux pays traversés ces 35 dernières années.

Le souvenir le plus flippant que je garde en mémoire est survenu alors que je faisais, tranquille, un petit tour de Syrie en sac à dos, au mois d'août 2007 ; je le relate dans cet article de mon blog "pat l'expat au Caire"...

C'était il a 7 ans... ce me semble aujourd'hui une éternité :

Séjour à l'ombre en pays chaud (l'expérience inédite!)

17:39 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)

17/10/2014

Le premier satellite géostationaire argentin vient d'étre lancé !

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Le SAC D, un satellite argentin, lancé en 2011

Ce premier satellite géostationnaire, entièrement fabriqué en Argentine (pas loin de Bariloche), vient d'être lancé avec succès, ce jeudi 16 octobre (18h44 heure de Buenos Aires), depuis la base de Kourou par une fusée Ariane V.

C'est un événement historique pour l’Argentine qui entre maintenant dans le club très fermé des pays fabriquant ce type de satellite avec la Chine, les États-Unis, l’Europe, l’Inde, Israël, le Japon et la Russie.

Il a été construit et testé en Argentine par les entreprises publiques Invap et Arsat, avec la collaboration des groupes Thales et EADS.

Le satellite argentin ArSat 1 est le premier d’une série de 3 satellites de télécommunication programmés pour être lancé jusqu'en 2017.

Ce satellite géostationnaire sera placé à 36000m d’altitude et assurera pendant 15 ans des services de télécommunications (internet, télévision et data) pour l’Argentine et les pays limitrophes Chili, Uruguay et Paraguay

J'ai dû rajouté "géostationnaire" au titre de mon post au lendemain de sa parution, car contrairement à ce que nous présentait l'excellent plan de com de la Présidente, repris en chœur par l'ensemble de la presse nationale, et qui sous-entendait que c'était là le premier satellite lancé par l'Argentine), il s'élevait des voix dès le lendemain pour rappeler que 8 autres satellites (non "géostationnaires" ceux là) avaient été lancés par l'Argentine depuis 1990.

Ou comment les politiques ont le don de tirer les couvertures à eux !

14/10/2014

MACBA et MAMBA sont sur un bateau...

... et les deux tombent à l'eau !

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(Le MAMBA et le MACBA, Avenida San Juan, Buenos Aires, octobre 2014)

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L'exposition temporaire "El círulo caminaba tranquilo" (au MAMBA) est étonnante, surtout de par son installation : les œuvres sont suspendues à une cimaise qui cours en courbe au plafond, dans une grande pièce aux arrêtes invisibles. Le dos de ces tableaux flottants sont blancs, ce qui ajoute à ce sentiment de perte de repères, et où le visiteur devient une partie de ce tout...

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Cela fait deux ans que j'hésitais à pousser les portes d'un musée que j'avais remarqué à moins de 200 mètres de la Plaza Dorrego, haut lieu du tourisme portègne, tout en bas de la Calle Defensa à San Telmo.

Deux ans, car les musées de Buenos Aires réservant parfois quelques surprises, on n'est jamais vraiment pressé !

Je fut d’abord étonné de découvrir qu'il s'agissait en fait de deux musées côte-à-côte : le MAMBA et le MACBA ; un musée d'art moderne accolé a un musée d'art contemporain : il avait déjà comme un loup !

Ayant poussé les "deux" portes", je sais à présent que l'un des deux musées, le MAMBA (Musée d'Art Moderne de la ville de Buenos Aires) est géré par la municipalité et présente, entre autres, une petite collection permanente , et l'autre, le MACBA (Musée d'Art Contemporain de Buenos Aires) n'est, en définitive, qu'un lieu d’exposition qui fonctionne avec des fonds privés, et où se succèdent des artistes invités.

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(MAMBA, octobre 2014)

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Emporté par la créativité ambiante, j'ai réalisé cette (très intéressante :)  photo de l'escalier de service !

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Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas été transporté par ce que j'ai découvert, même si le MAMBA tire son épingle du jeux grâce à son exposition temporaire "El círulo caminaba tranquilo", plus d'ailleurs pour la mise en scène des œuvres présentées que par ces dernières...

Au MACBA, pour le double du prix du musée voisin, il fallait se contenter de trois vidéo-installations "muy especiales", chacune sur un niveau, et au dernier étage d'une trentaine d’œuvres du franco-chilien Contreras-Burnet.

J'étais d'autant plus déconcerté que leur site internet respectif n’étant pas vraiment très clairs, ils vous laissent imaginer (comme ici au MACBA), une conséquente collection permanente...

Pour faire bref, je vous conseille donc de ne vous y rendre (cela vaut pour les deux musées) uniquement si une exposition temporaire vous a explicitement été recommandée.

Au milieu de l'été, si la température devient étouffante, ce peut toutefois devenir une judicieuse destination  : vous serez au frais, au calme et dans un large espace, peu indisposé que vous serez par les trois ou quatre autres visiteurs...

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Au MACBA : l'expo Contreras-Burnet, ainsi que l'une des trois vidéo-instalations de l'Israélien Gilad Ratman.

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(MAMBA et MACBA, Buenos Aires, octobre 2014)

12/10/2014

Le Corcovado et son emblématique Christ Rédempteur

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Un petit train à crémaillère mène les voyageurs, sur 3,8 km, de la station Corcovado (qui se trouve dans le quartier de Cosme Velho) jusqu'au sommet du... Corcovado, quelques centaines de mètres plus haut.

La ligne a été ouverte en 1884, soit près de 50 ans avant même l’inauguration de la statue du Christ Rédempteur ! Elle sera également, en 1910, le premier "chemin de fer" du pays a être électrifié.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, il y a également une route qui conduit jusqu'au sommet...

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On aperçoit sur les photos les rails dentés dans lesquels viennent s'accrocher les roues motrices, crantées elles aussi. Les trois rames en service (plus une en réserve), sont composées de seulement deux voitures. Elles sont de fabrication suisse et datent de 1980.

Il faut compter environ 20 minutes pour arriver au sommet ; comme le débit de cette ligne est de fait assez faible (540 passagers à l'heure), l'attente peut être parfois interminable à la station Corcovado !

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En sortant de la station, à l'arrivée, c'est d'abord le dos du Christ que l'on aperçoit.

Des escaliers mécaniques (ainsi que des ascenseurs) ont remplacé en 2003 l'une des deux volées de 230 marches qui menaient originellement au monument...

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(Le Christ Rédempteur, septembre 2014)

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Une visite au Christ Rédempteur de Rio (o Cristo redentor), le monument le plus emblématique et le plus visité du Brésil, commence par un choix cornélien : si l'on décide de s'y rendre par une belle matinée, on découvrira le visage du Christ baigné de soleil... mais la ville de Rio et le Pain de Sucre seront malheureusement à contre-jour ; l'après-midi, ce sera bien évidement le contraire.

Si le temps est pourri, cela alors importe peu, et il est même possible que vous n'aperceviez même pas la tête du Messie :)

Privilégiant la vue depuis le sommet, j'ai donc choisi la seconde option !

Le Corcovado, avec ses 710 mètres, est le morro le plus haut de Rio de Janeiro (que de "O"!). Il s'appela un temps "Pinacle de la tentation" (pinacula da tentaçao), du nom d'un épisode biblique,  puis prit celui de Corcovado, qui signifie plus prosaïquement "bossu" en portugais.

C'est en 1921 que (re)germa l'idée de construire un monument pour coiffer ce sommet déjà très couru à l'époque pour son extraordinaire vue. L'idée était de réaliser la statue à l'occasion du centenaire de l'indépendance du Brésil (1821-1824), mais devant l'ampleur du projet finalement choisi, il faudra attendre encore dix ans avant l'inauguration !

La paternité du monument agite encore aujourd'hui les descendants pour une évidente question de royalties : il se vend chaque année des centaines de milliers de figurines et au moins 130 municipalités au Brésil ont sur une place ou à un coin de rue leur "Christ Rédempteur", copie conforme si ce n'est pour la taille.

Si cette œuvre monumentale est à l'évidence un ouvrage collectif, dont la construction fut confiée à l'ingénieur Brésilien  Heitor da Silva Costa, il ne fait absolument aucun doute que c'est le Français Paul Landowski qui "inventa" cette statue géante, en dessina les ébauches et confectionna, en France, une première maquette de quatre mètres de haut. C'est également dans ses ateliers de Boulogne-Billancourt qu'il façonna en taille réelle la tête et les main du Christ, qui furent ensuite transportées jusqu'à Rio. 

C'est également un autre français (le célèbre ingénieur Albert Caquot) qui fut chargé de réaliser en béton armé la structure de la statue (équivalente à la hauteur d'un immeuble de 12 étages!), dont l'armature avait d'ailleurs été initialement envisagée en métal !

Afin de résister aux intempéries, on a recouvert le monument de plaques et de mosaïques en stéatite (plus communément appelée saponite ou pierre à savon). Cette roche, abondante dans le proche État du Minas Gerais, est en effet à la fois souple à travailler mais résistante au chocs et aux températures extrêmes. Lors de la dernière rénovation de grande ampleur (en 2010), 60 000 de ces petites pierres taillées en triangle ont été utilisées...

Les travaux commencèrent en 1926 et la statue fut inaugurée le 12 octobre 1931, il y a tout juste 83 ans aujourd'hui :)

Pour ce qui est des chiffres, je m'en remets à Wikipédia : "la statue mesure 38 mètres de haut (dont 30 pour le Christ et 8 pour le piédestal, qui occupe une aire de 100 m2). Sa masse est de 1 145 tonnes, la masse approximative de la tête est de 30 tonnes et celle de chaque main de 8 tonnes. La tête mesure 3,75 m, chaque main 3,20 m, la largeur de la tunique est de 8,50 m. L'envergure entre les deux mains est de 28 mètres".

 

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On aperçoit le long du bras des paratonnerres qui recouvrent d'ailleurs également la tête du christ. Cela n'empêche pourtant pas la statue de recevoir régulièrement son lot d'éclairs destructeurs, comme en janvier dernier, ou deux doigts avaient été touchés !

Il faut dire qu'a plus de 700 mètres de haut et au milieu de la plus grande forêt urbaine du monde, le Christ est une cible idéale !

 

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Depuis le promontoire, sous le regard du Christ, on découvre la merveilleuse baie de Guanabara.

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Au milieu de cette baie, la star incontestée : le fameux Pão de Açúcar, qui fut un temps pressenti, lui aussi, comme un éventuel hôte de l'impressionnante statue !

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La Lagune Rodrigo de Freitas est reliée à l'océan par un petit canal qui sépare les quartiers d'Ipanema et Leblon. 

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A droite de l’Hippodrome de Rio s'étendent les 137 hectares du Jardim Botânico, fondé en 1808 par l'Empereur João IV de Portugal.

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(Le Christ Rédempteur, septembre 2014)

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Au loin, les quartiers de Centro et Lapa.

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A la gauche du Christ, on aperçoit le fameux stade du Maracanã, dont il n'était pas vraiment au programme que je le visitasse !

Inauguré pour la Coupe du Monde de Football de 1950 (ou l'Uruguay battu en finale le Brésil), le stade a vu cet été la victoire de l'Allemagne ; il accueillera en août 2016 les prochains Jeux Olympiques d'été, qui seront aussi les premiers à être organisé sur le continent Sud-américain...

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De tout côté, on découvre également de nombreuses favellas...

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Des immeubles, à Lagoa, se reflètent dans l'eau de la lagune.

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(Le Christ Rédempteur, septembre 2014)

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Ce à quoi ressemblent les milliers de mosaïques qui recouvrent le monument...

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Comme j'étais à contre-jour, j'ai fait appel à la technique pour réaliser ce portrait très "années 30" !

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Dans les huit mètres du socle se cache une petite chapelle consacrée à Nossa Senhora Aparecida, et où se pratiquent régulièrement des célébrations de mariages et de baptêmes.

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Le Pão de Açúcar

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Pour terminer ce long post, une rafraichissante et bienvenue caïpirinha devant la plus incroyable vue de Rio de Janeiro...

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(Corcovado, septembre 2014)

07/10/2014

Les plages d'Ipanema et de Copacabana

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(La plage de Copacabana, Rio de Janeiro, septembre 2014)

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 Au début des années 1970, le célèbre paysagiste brésilien Burle Marx réinterprète un style de pavage (la chaussée portugaise) inventée à Lisbonne au milieu du 19e siècle et qui s'est ensuite propagée dans tous les coins de l'Empire. Il réalisa entre autres la superbe "frise" de Copacabana, qui borde sans discontinuer la plage sur quatre kilomètres de long... 

Comme on peut le voir sur l'image Google Earth ci-dessous, ce pavage au multiples formes investi également les trottoirs au pied des immeubles, ainsi que les terre-pleins centraux.

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(Copacabana, Rio, septembre 2014)

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Le Copacabana Palace, construit en 1923 (et dont Mistinguett fut la vedette du bal d'ouverture) est l'un des hôtels les plus luxueux de la ville. Il fut également le premier palace d'Amérique du sud.

Je ne suis pas sûr que les clients soient en ce moment ravis d'avoir face à leur suite, pour laquelle ils ont déboursé 700 à 1000 euros la nuit, ce pavillon (photos du bas) en guise de "vue sur mer et plage" !

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Le "Musée de l'Image et du Son" (du cabinet Scofidio + Renfro) devait ouvrir ses portes en 2011 !

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Au nord de la plage, quelques barques de pêcheur dont la présence semblent un brin saugrenue !

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Au sud, à l'a-pic du promontoire rocheux, des pêcheurs tentent leur chance...

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Le soleil se couche (assez tôt) derrière les grands buildings de l'Avenue Atlântica et la lumière sur la plage se fait alors rasante...

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Rio, c'est à la fois le Carnaval, le Pain de Sucre, le Corcovado, mais également bien sûr ces fameuses plages, dont Copacabana et Ipanema, réputées surtout du fait qu'elles sont "dans" la ville, celle qu'arpente le touriste. Elles font intrinsèquement partie de l'identité carioca.

Car pour ce qui est des plages, Rio n'en manque pas : elles s’étendent en effet sur des dizaines de kilomètres, à l'est et à l'ouest de la ville, et bien souvent dans un environnement un peu plus... sauvage.

Les plages de Copacabana et d'Ipanema (du nom des quartiers qu'elles bordent) font chacune environ 4 kilomètres de long sur, bien souvent, plus de 100 mètres de large. Elle sont fréquentées tout au long de la journée, mais plus encore bien entendu les fins de semaines.

L'histoire raconte qu'un moine bénédictin naufragé au large des côtes en 1754 fini par s'échouer sur une plage où, comme il l'avait promis, il construisit une petite chapelle en l'honneur de la fameuse Vierge Noire de Copacabana, la petite ville de Bolivie au sud du Lac Titicaca...

Le nom d'Ipanema vient lui du Guarani et signifie "mauvaises eaux" ; une appellation fort sage car la plage est en effet réputée pour ses vagues et ses courants assez forts. Ipanema est aussi le berceau de la bossa nova, inventée par João Gilberto. Rappelez-vous la fameuse "Girl from Ipanema", avec Stan Getz au saxo !

Le bord de mer, que ce soit le long de l'Avenue Atlântica (à Copacabana) ou Vieira Souto et Moreira (à Ipanema et Leblon), est constellé de petits bars (on en compte environ un tous les 100 ou 200 cents mètres) où il est bien agréable de venir siroter un jus de noix de coco verte ou une caïpirinha !

 

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A la tombée du jour, je m'offre une caïpirinha face à la plage.

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Depuis ma chambre d'hôtel (à travers des vitres teintés : grosse déception!), je découvre Copacabana évoluer à chaque heure de la journée...

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Des clubs viennent s'entraîner...

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La longue avenue est piétonne tous les dimanche.

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La nuit tombe et Copacabana s'illumine...

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Depuis le toit de l'hôtel Arena

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Au loin le "Christ" veille sur la ville, de jour comme de nuit...

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Une terrasse "avec piscine privée" qui doit valoir des millions !

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A peine plus grande, celle de l'hôtel !

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Le Corcovado, depuis la terrasse

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La rue Otaviano, longue de 600 mètres, sépare les plages de Copacabana d'Ipanema.

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Sur Ipanema, c'est un nouveau motif de dallage qui prend la relève et borde les 3,8 km de la plage ; il y a en fait trois plages différentes (Arpoador, Ipanema et Leblon), mais je vous assure que pour les avoir parcouru tout du long, c'est bien le même banc de sable !

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Comme sur Copacabana, la plage est rythmée par ses "postes de police numérotés", ses bars en terrasse et ses agrès proposés gratuitement aux plus sportifs...

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Au loin, le célèbre morro des "deux frères"(Dois Irmãos) et la petite plage de Vidigal au pied de l'imposant Sheraton.

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A gauche, la favela de Vidigal, et tout au fond la Piedra de Gávea, fameuse paréidolie.

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Quoi de mieux que l'eau (ou le jus) d'une noix de coco verte pour se désaltérer après des heures de marches ! A 1,60 euros, il ne faudrait surtout pas se gêner !

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(Ipanema, Rio, septembre 2014)

01/10/2014

L'Escalier de Jorge Selarón

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(Escadaria Selarón, Rio de Janeiro, septembre 2014)

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Sur la page "conseils aux voyageurs" du Ministère des Affaires Étrangères, on peut lire ces recommandations à propos des quartiers de Lapa et de Santa Teresa : "très nombreux vols et agressions, parfois à main armée. Ne pas s’éloigner des rues passantes et animées. S’y rendre et en repartir en taxi. Signalement de vols en haut de l’escalier de Selarón".

Ce qui évidemment donne évidemment l'envie d'y courir !

Quand on sait que le "créateur" de cette œuvre étonnante, Jorge Selarón, fut découvert mort un matin de janvier 2013, sur ces mêmes marches qui lui valent aujourd'hui sa renommée, on hésite encore a aller lui rendre un dernier hommage...

J'y suis pourtant allé, et comme je n'étais pas vraiment seul, je m'y suis plutôt senti en sécurité.

Jorge était Chilien. Il avait débarqué à Rio en 1983 sans connaître un mot de portugais. Artiste pour le moins bohème, il vivait dans une petite maison donnant sur cet escalier...

Il semble que c'est à l'occasion (ou juste avant?) de la coupe du monde 1994 (où le Brésil gagna son 4e titre) que l'idée lui vint de décorer de faïence les 250 marches qui passaient devant chez lui et menaient à Santa Teresa. Certains disent qu'il s'était lancé dans ce projet depuis 1990.

Pendant vingt ans, il insèrera dans le ciment des fragments d’azulejos de toutes les couleurs, certains venant, au fil des ans, des quatre coins du monde. Il finira d'ailleurs par devenir lui-même céramiste et fabriquer ses propres motifs...

A 65 ans, il a fini sur "ses" marches ; meurtre ou suicide, on ne connaitra sans doute jamais la vérité... L'artiste fou est parti en laissant derrière lui cette œuvre singulière et touchante, classée monument historique depuis 2005.

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Sur les milliers de portraits que des touristes passant par là on fait de lui (il a vécu 30 ans dans sa petite maison au bord des marches), Jorge tire presque toujours la langue ; comme un pied de nez aux convenances... et à l'éternité.

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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28/09/2014

Street View débarque enfin en Argentine !

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L'Ambassade de France

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La Boca

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L'Obélisque et le "Puente de la Mujer"

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J'en ai rêvé, ils l'ont fait...

Je dois vous avouez que je suis accro ; depuis déjà bientôt dix ans !

Accro à cette chose extraordinaire qui s’appelle Google Earth, et qui est pour moi, avec Wikipédia (quoiqu'en pensent certains) l'un des deux outils les plus extraordinaires du Web.

Je ne compte pas le nombre d'heures où, au lieu de jouer à des jeux ridicules ou regarder des séries insipides, j'ai parcouru les routes du monde entier, soit dans le cadre de la préparation d'un voyage ou bien encore pour retrouver des sites visités par le passé.

Google Earth, c'était déjà bien, mais avec Google Street View, ça prend vraiment une toute autre dimension.

Cela fait maintenant un an (ils avaient commencé fin septembre 2013) que les véhicules de Google, (des voitures, des vélos et même aussi parfois des randonneurs avec juste un sac à dos), sillonnaient la capitale et le pays tout entier !

Au final, ce sont pour le moment plus de 100 localités d'Argentine (toutes les grandes villes bien sûr mais aussi de plus petites, très touristiques), ainsi que des milliers de kilomètres de routes et de pistes, d'Ushuaïa à La Quiaca, que l'ont peut à présent découvrir grâce à cette étonnante compilation d'images.

Bon, je vous laisse, j'ai encore beaucoup de voyages qui m'attendent !

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Le port d'Ushuaïa, d'où je devrais embarquer pour l'Antarctique en février prochain...

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Ushuaïa

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Sur la route du Pont de l'Inca

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La vallée de "La Cueva de las Manos"

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La Polvorilla, viaduc perché à 4220 mètres et dernier arrêt du "Train des nuages"

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Salinas Grandes

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Purmamarca

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Quant à Buenos Aires en 3D sur Google Earth , c'est encore loin d'être parfait, mais cela vous donne une très bonne idée d'à quoi ressemble la mégapole...

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27/09/2014

Les quartiers historiques et d'affaires de Rio : Centro et Lapa

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Cet obélisque (du 19e siècle!) se trouve tout au bout de l'Avenue Rio Branco, l'axe principal du quartier "Centro". Au-delà, en bordure de l'Anse de Gloria, on trouve l'aéroport Santos Dumont,  le Musée d'Art Moderne (MAM), ou bien encore le Mémorial de la Seconde guerre mondiale dont on aperçoit (à droite de l'image) le monument le plus haut.

Au fond, le Pain de Sucre...

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Le métro de Rio (41km, 2 lignes et 35 stations) est l'un des moyens les plus pratiques pour se rendre depuis Copacabana ou Ipanema jusqu'au centre-ville.

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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L'église Notre-Dame de Candelária, datant de 1775, est l'une des plus luxueuse de Rio. Contrairement à la tradition portugaise (où le bois prévaut), elle est généreusement décorée de marbre polychrome.

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Le Palais (Paço) Impérial, édifié à l'origine (en 1743) pour être la Résidence du Gouverneur, abrita le Roi du Portugal et sa cour à partir de 1808...

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C'est dans l'ancienne cathédrale N.S do Carmo de Antiga Sé (1761), de pur style baroque portugais, que fut couronné en 1822 Pedro Ier, le premier roi du Brésil...

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Le Palácio Tiradentes (1926) a abrité le Congrès du Brésil jusqu’à 1960, date à laquelle la capitale fut transférée à Brasília. C'est aujourd'hui la Chambre des députés de l’État de Rio.

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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A peine à 500 mètres de la longue et moderne Avenue Rio Branco, on trouve l'étonnant Cabinet Royal de Lecture. Inaugurée en 1887, cette superbe bibliothèque accueille 35 000 livres anciens, dont de rares manuscrits du 16e.

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Tant la façade que l'intérieur de l'édifice (de style manuélin) sont surprenant !

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Si l'on tient bien compte des recommandations des guides, des sites internets et autre dépliant touristique, il ne fait pas bon de découvrir le centre-ville de Rio dès la tombée de la nuit, ni d'ailleurs tout au long du weekend !

De quoi un peu plomber l'ambiance... et interférer évidemment sur le ressenti de la visite.

Je n'ai pourtant, en toute honnêteté,  pas trouvé beaucoup de charme à l'ancienne capitale, tout au moins en son centre-ville, qui ne dépasse pas en surface les 2km². Il y a bien sûr ci et là quelques églises ou édifices intéressants, ainsi que de charmantes rues bordées de constructions "coloniales" colorées, mais le tout est souvent malheureusement noyé au milieu d'immeubles modernes sans charme aucun.

Il ne s'agit pas d'un centre-ville où les gens aiment à venir flâner, mais seulement pour vaquer à leurs obligations...

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L'avenue Rio Branco

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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La Cathédrale Presbytérienne de Rio

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Sur un petit monticule, face à la station de métro Carioca, s'élève l'église et le couvent Saint Antoine ainsi que l'Eglise Saint François "de Penitência". Cette dernière, peut-être l'une des plus richement décorée du Brésil, était malheureusement fermée.

Les différentes constructions sur cette butte datent du tout début du 17e siècle.

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L'intérieur de l'église Saint Antoine

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Le "Teatro Municipal", inspiré de l'Opéra Garnier, date de 1909

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L’église Saint-François-de-Paul

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"L'aqueduto da Carioca" ou "Arcos da Lapa" relie sur 270 mètres les quartiers de Lapa et de Santa Teresa. Cet ancien aqueduc, dont la construction remonte à 1750 (il transportait alors l'eau de la rivière Carioca jusqu’au centre-ville), fut modifié en 1896 pour pouvoir supporter le Bonde (ou Bondinho), un tramway qui faisait la fierté de Rio.

Malheureusement, suite à un accident mortel en 2011, cette ligne pittoresque a été fermée et n’est toujours pas à ce jour ré-ouverte....

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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Au milieu d'un entrelacs de grande avenues (qui ont de l'allure et dont les trottoirs sont pavés comme souvent à Rio) apparait l'étrange Cathédrale Métropolitaine Saint Sébastien.

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Construite entre 1964 et 1976, l'édifice se présente comme un immense cône "vide" en béton, d'un diamètre de 96 mètres et d'une hauteur de 86 mètres !

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Cette impressionnante cathédrale peut contenir jusqu'à 20 000 fidèles...

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

25/09/2014

Dakar 2015 : le parcours est dévoilé

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Renouant avec la tradition des trois premières éditions du Dakar (en Amérique du Sud) de 2009, 2010 et 2011, Buenos Aires sera de nouveau le théâtre à la fois du départ (le 4 janvier) mais également de l'arrivée (le 17 janvier) du fameux rallye dans sa version 2015...

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(Uyuni, 2014)

23/09/2014

Le Pain de Sucre (Pão de Açúcar) de Rio de Janeiro

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Le Pain de Sucre, depuis la plage de Botafogo

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Un premier téléphérique vous transporte au sommet du Morro da Urca, à 217 mètres de hauteur ; il est possible de faire cette ascension à pied, depuis un sentier qui part de la petite plage de Vermelha. 

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La baie et la plage de Botafogo depuis le "morro"(colline) de Urca

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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La plage de Vermelha

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Au premier plan, le quartier et la petite plage d'Urca.

Au fond, les plages de Botafogo (à gauche) et de Flamengo (à droite)

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Les avions en approche de l'aéroport Santos Dumont passent bien en-dessous du Pain de Sucre...

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Quand on évoque Rio de Janeiro à quelqu'un qui n'y a jamais mis les pieds, seul généralement quatre noms viennent à l'esprit : le Pain de Sucre, le Corcovado (sur lequel est perchée la statue du Christ Rédempteur) et les plages d'Ipanema et de Copacabana !

_0001315.jpgCe sera donc une grande partie de mon programme pour ces 3, 4 jours passés chez les Cariocas, nom que l'on donne au habitants de cette ville qui fut la capitale du pays jusqu'en 1960, date à laquelle le pouvoir fut transféré à Brasília...

Le Mont du Pain de Sucre, ou tout simplement Pain de Sucre ("Pão de Açúcar" en portugais) est un bloc monolithique de granit qui s’élève à 396 mètres de hauteur à l'entrée de la Baie de Guanabara.

L'origine de son nom n'est pas arrêtée, même si sa forme ressemble évidemment au pains de sucre que l'on a obtenu durant des siècle grâce à des moules en bois (photo ci-contre). Les indigènes le nommait en langue tupi-guarani "Pau-nh-acuqua", que nous pourrions traduire par "grande colline". Enfin, au 16e siècle, come le prouve cette carte, cette peninsule qui était alors une île proche du rivage porte le nom de "pot de beurre" ! A chacun maintenant de faire son choix... 

Rio-France-Antarctique.jpgLe premier téléphérique fut achevé en 1912 ; c'est alors le premier du pays et le troisième au monde! Les premières cabines, construite partiellement en bois resteront en service jusqu'en 1972. La troisième génération de cabines sera mise en place en 2009...

Si l'on a qu'une seule occasion de monter au Pain de sucre, je pense que tôt le matin reste la meilleure solution (on a le soleil dans le dos, peu de touriste, et donc pas trop d'attente) et les vues sur la ville sont magnifiques.

Il reste aussi bien sûr aussi la solution de s'y rendre en fin de journée, quand Rio commence à s'illuminer...

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Un second téléphérique mène du Morro d'Urca au Pain de Sucre.

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Au loin, la plage de Copacabana

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A six kilomètres (à vol d'oiseau!) de là, du haut de son piton de 710 mètres de haut, le fameux "Christ Rédempteur" nous surveille !

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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Cinq kilomètres toujours, mais cette fois plus au nord, on découvre les buildings du "Centro".

Étrangement, depuis le Pain de Sucre, les immeubles de bureaux se trouvant derrière la Cathédrale Saint-Sébastien (l'espèce de cheminée conique !) forment comme une croix !!!

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Le ouistiti commun est un habitué des lieux. Il ne faut évidemment pas le nourrir, ce dont les guides se fichent bien, le pourboire des touristes passant avant tout...

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Ce sont ces ouistitis espiègles, aux faux airs de gremlins et spécialistes de Capoeira (un art martial afro-brésilien), qui apparaissent dans les dessins animés "Rio" et "Rio 2"...

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Au loin, une favela à flanc de colline...

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Et toujours Copacabana !

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

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Le Musée des Sciences de la Terre sur l'Avenue Pasteur qui mène vers le quartier de Botafogo.

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Le petit port de pêche d'Urca

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Le Corcovado s'élève derrière la plage de Botafogo

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Comme un peu partout en bord de mer, des agrès sont à la disposition (gratuite) des plus sportifs !

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Le téléphérique entre le "Morro da Urca" et le "Pão de Açúcar".

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(Rio de Janeiro, septembre 2014)

20/09/2014

Journées du patrimoine 2014 à l'Ambassade de France à Buenos Aires

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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La façade sur la rue Cerrito

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La façade sur la rue Arroyo

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Plaza Cataluña

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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La foule était (très) nombreuse à se presser ce samedi aux abords de l'Ambassade de France à Buenos Aires, en ce premier jour des "journées du Patrimoine" !

C'était l’occasion idéale pour les Porteños d'à la fois visiter l'Ambassade de France (qui ouvrait ses portes après plus d'un an de très importants travaux), mais également de se régaler avec tous les stands qui proposaient une multitude de délicieuses gourmandises.

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A consommer sur place.... ou a emporter !

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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Les chanteurs se succédaient sur la scène....

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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Ce n'est qu'après plusieurs heures d'attente que les plus patients ont enfin pu pénétrer dans l'Ambassade de France !

La visite, qui se faisait par petits groupes accompagnés par des guides de Buenos Aires, permettait de découvrir les six salons de réception du premier étage (le reste du bâtiment étant dévolu au travail des personnels de l'Ambassade)...

Le Palacio Ortiz Basualdo, conçu en 1912 par l'architecte Français Paul Pater fut livré en 1918. En 1939, le palais devint propriété de la France qui y installa alors son Ambassade...

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La visite commence dans le vestibule au remarquable revêtement de marbre !

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L'escalier d'honneur mène au premier étage dans le hall qui dessert toutes les salles de réception...

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... à commencer par le jardin d'hiver.

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Puis nous découvrons la salle-à-manger, inspirée du baroque anglais...

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La table est dressée comme à l'occasion des nombreuses réceptions que donne l’Ambassadeur.

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Puis vient le "Salon chinois" ou "Salon de musique"

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La splendide "Salle de bal", ou "Salon d'Honneur", ou "Salon Doré", est de style "plutôt" Louis XV.

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Le "fumoir" ou "salle de billard", toute en boiserie, est dans un style anglais Tudor. L'impressionnante cheminée en marbre polychrome donne le ton...

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La visite se termine enfin par la petite bibliothèque de style "gothique anglais"

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(Samedi 20 septembre 2014)

15/09/2014

Rio, l'unique capitale européenne hors d'Europe (de 1808 à 1821)

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(Le Palais Impérial, Rio de Janeiro, septembre 2014)

 

Rio de Janeiro à de particulier qu'elle fut la seule et unique capitale européenne... hors d'Europe.

En effet, chassée par les troupes napoléoniennes en 1807, la cour se réfugie dès 1808 à Rio de Janeiro et fait de cette ville la nouvelle capitale du "Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves". Elle le restera jusqu'en 1821, soit bien après la chute de Napoléon en 1815 .

En 1821, face aux crises qui secouent le Portugal, le Roi Jean VI est contraint de retourner en Europe. Il laisse alors les clés du Brésil au Prince régent, son fils Pierre.

Ce dernier, devant la montée des mouvements révolutionnaires et la menace des troupes coloniales, doit choisir entre la loyauté à son père et les intérêts du Brésil : il opte pour l'indépendance.

Pierre Ier devient en 1822 le premier empereur du Brésil...

14/09/2014

Rio (Henriville), capitale de la France Antarctique

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Bon, je l'admet, le titre de ce post est provocateur et un brin réducteur !

Mais si la France Antarctique n'avait pas été un échec, Rio de Janeiro s'appellerait peut-être aujourd'hui Henriville, et on parlerait français dans tout le Brésil !

***

La Baie de Guanabara, bien que découverte en 1502 par des marins Portugais, était avant tout un territoire contrôlé par les indiens Tamoyos, faisant parti d'un ensemble plus vaste de tribus Tupi (ou Tupinambas).

Ces derniers étaient loin d'êtres des anges (guerriers hors pair mais aussi cannibales à leurs heures) et les Portugais se contentèrent longtemps de seulement longer les côtes et d'y faire un peu de commerce.

Ce début de 16e siècle est pour le moins tourmenté : les Espagnols et les Portugais, qui possèdent les flottes les plus puissantes, se sont partagés unilatéralement le Nouveau Monde en 1494 (le fameux traité de Tordesillas!), et avec la bénédiction du Pape !

Les Français, Les Anglais ou bien encore les Hollandais se voient alors refuser tout droit sur ces nouvelles terres !

François Ier, qui ne digère pas les termes de ce traité, envoie dès 1523 plusieurs expéditions sur les côtes brésiliennes. En 1555, avec l'appui d'Henri II (et de sa favorite, Diane de Poitier), le vice-amiral de Villagagnon quitte la France pour aller fonder la France Antarctique. Il choisit la baie de Guanabara et y construit le Fort Coligny (sur une île qui abrite désormais l’École Navale et qui jouxte l’aéroport national Santos Dumont, construit sur des terres gagnées sur la mer).

Puis Villagagnon s’attelle, dès 1556, à l'installation de sa petite colonie, forte d'environ 600 Français, sur la terre ferme, aux alentours de l'actuelle Plage de Flamengo.

Il la baptise alors "Henriville", nom quelle portera quelques années avant de devenir... Rio de Janeiro!

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La plage de Flamengo, aux abords de laquelle fut fondée Henriville. A moins de 2km de là, à droite de l'aéroport Santos Dumont, on trouve la petite île de Villagagnon ou avait été édifié le Fort Coligny.

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Si les Français semblent mieux s'y prendre avec les populations indigènes que ne le faisaient les Portugais, c'est la religion qui, une fois de plus, va apporté son gros grain de sable : Villagagnon accepte en effet sans rechigner la venue de nouveaux colons d'obédience calviniste. Il ne sait pas encore que ceux-ci cherchent en fait de nouvelles terres pour y installer les protestants en exil.

Villagagnon ne désire pas rompre avec le catholicisme et la situation dégénère vite entre les deux obédiences. Ce sont là parmi les prémices des guerres de religions qui vont déchirées la France (et l'Europe) pendant près de 40 ans !

En moins de quatre ans, la toute jeune colonie s’effondre avant d'être finalement anéanti en 1560 par la marine portugaise.

C'en est définitivement terminé des rêves d'une France Antarctique...

Cette conquête "manquée" est la trame du fameux roman Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin, prix Goncourt en 2001.

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Afin de mieux comprendre les quelques posts qui suivront, voici une carte de la ville indiquant les principales "attractions" de Rio :

En bleu, de gauche à droite : Le Pain de Sucre, Le Centro et Lapa (la vieille ville en quelque sorte), Le Corcovado (et la statue du Christ Rédempteur), le stade Maracanã, le Jardin Botanique et la Forêt de Tijuca.

En rouge, les quartiers plus "modernes", dont chacun donne son nom à la plage qui le borde (dont les deux plus fameuses sont Copacabana et Ipanema).

11/09/2014

Au Brésil, entre Rio et Paraty

Je suis pour quelques jours au Brésil ; quelques posts dès mon retour...

pat lexpat

(Rio de Janeiro, septembre 2014)

06/09/2014

La Plata, une ancienne ville nouvelle

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(La Cathédrale de l'Immaculée-Conception, La Plata, août 2014)

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Construite à partir de 1884 et inaugurée en 1932 (pour le 50e anniversaire de la fondation de la ville), la Cathédrale de l'Immaculée-Conception ne s'est vue dotée de ses deux tours qu'en 1999 !

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La cathédrale, de style néogothique, mesure 120 mètres de long sur 76 mètres de large ; avec ses tours qui culminent à 112 mètres, c'est le plus haut édifice religieux d'Argentine (et accessoirement l'un des quinze ou vingt plus haut du monde !)

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C'est également la seule cathédrale néogothique au monde qui se présente avec des briques apparentes (on estime leur nombre à 12 millions!)

En réalité, il était prévu de la recouvrir entièrement de pierre, mais le poids final aurait alors menacé toute la structure... 

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La nef de la cathédrale est la 18e plus haute du monde. Avec 37,5 mètres, elle se situe six mètres en dessous des deux autres cathédrales dont se sont inspirés ses bâtisseurs,  celles de Cologne et d'Amiens.

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(Cathédrale de l'Immaculée Conception, La plata, août 2014)

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Les vitraux de la rosace (180m² et 25 000 pièces !) ont été mis en place en 1998.

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La "Torre de Jesús" abrite un ascenseur vitré qui mène à 63 mètres au-dessus du sol.

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A gauche : une vue de La Plata sur Google Earth ; à droite, le plan de la ville.

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En 1880, la ville de Buenos Aires proclame son "indépendance" du reste de la Province, un statut de totale autonomie qu'elle assume encore de nos jours.

Cette "Province de Buenos Aires", aujourd'hui la plus grande, la plus peuplée et la plus riche d'Argentine se cherche alors une nouvelle capitale : ce sera La Plata.

Cette ville, totalement nouvelle, surgira en quelques années près d'Ensenada, une bourgade au bord du Rio de la Plata, à juste une heure de bus au sud de Buenos Aires !

Les plans, dessinés par Pierre (Pedro) Benoit, sont pour l'époque d'une incroyable modernité : La ville est un carré parfait de 5 km de côté, doté de nombreuses diagonales. Les principales intersections de ces rues (toutes ici numérotées) accueillent les espaces verts !

Le cœur de la ville est occupé par la large Place Moreno sur laquelle se font face le Palacio Municipal et la cathédrale, le joyau de la ville.

On découvre la plupart des grands bâtiments officiels (construit à la fin du 19e) le long des deux kilomètres qui sépare la Cathédrale du "Paseo del Bosque" (bois) de La Plata.

Le grand parc (qui était déjà inclus dans le plan originel de la ville) abrite le jardin zoologique, le stade Juan Zerillo, l'Observatoire et le fameux Musée de La Plata...

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Le Palacio Municipal vu du haut de la "Torre de Jesús". Une carte au sol commémore la Guerre des Malouines de 1982.

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Le Palacio Municipal est sans nul doute le bâtiment administratif le plus étonnant de La Plata. Construit à partir de 1883, il est d'un style "néo-renaissance allemand" très original.

Il semble que l'intérieur de l'édifice (qui se visite malheureusement uniquement en semaine) soit tout aussi extraordinaire, avec des influences française, Italienne, Grecque et allemande ; de nombreux éléments décoratifs proviennent d'Europe, comme par exemple les sols en chêne qui sont slovènes !

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L’Othello de Verdi fut la première œuvre jouée en 1890 dans le "Teatro Argentino".

Le théâtre originel, réduit en cendre en 1977 (un incendie probablement criminel) fut remplacé 20 ans plus tard par ce bâtiment plus... contemporain.

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L'incontournable statue du "Libertador" San Martin, sur la place éponyme, avec en arrière plan le Palais de la "Legislatura" de la Province de Buenos Aires. De l'autre côté de la place se trouve la "Casa de Gobierno", ainsi que la Résidence du Gouverneur...

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La "Casa de Gobierno"

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En bordure du "Bosque de La Plata" on trouve le "Ministerio de la Seguridad" (ci-dessus) ainsi que l'étonnante Casa Curutchet (ci-dessous) que l'on doit à Le Corbusier.

C'est l'une des deux uniques créations de l'architecte franco-suisse sur le continent américain.

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Le Musée de La Plata était une partie inhérente au projet initial de la cité ; au même titre que la cathédrale.

Construit à partir de 1884, il ouvre ses portes au public dès 1888. Francisco Moreno (plus connu sous le sobriquet Perito (l'expert) Moreno est à l'origine de la majeure partie des collections du musée qu'il a rassemblé en explorant inlassablement l'Argentine à partir de 1872. C'est à lui qu'on doit entre autre la "découverte" du Fitz Roy ou du Lago Argentino

Il faut noter que Moreno apprécia moyennement que ses donations fussent "délocalisées" de Buenos Aires jusqu'à la Plata (suite aux changements institutionnels) et renonça alors à sa charge de directeur.

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(Le Muséo de la Plata, août 2014)

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Ce Musée des sciences naturelles est le plus complet d'Argentine. Il est ici question de géologie, de biologie, de zoologie, d'entomologie, de botanique, d’ethnologie, d'anthropologie, d'archéologie, etc..., que l'on découvre à travers une petite partie des 3 millions d'objets que comptent les collections.

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Statuaire polychrome datant des Missions Jésuites des 17e 18e siècles.

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Éléments d'architecture égyptien rapportés suite à une mission franco-argentine (de 1961-1963) sur le site d'Aksha qui allait bientôt être recouvert par les eaux du Lac Nasser.

Ce sont les seuls vestiges de ce type en Amérique du Sud

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Une étonnante reconstitution de la "Porte du Soleil" de Tihuanaco", que j'ai eu la chance d'admirer en 2009 ! Cette salle abrite également une impressionnante collection de poteries précolombiennes.

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(L’amphithéâtre depuis le lac, août 2014)

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