28/03/2014
Le Cañon de Talampaya
(Cañon de Talampaya, 11 mars 2014)
Au centre d'accueil des visiteurs, un petit sentier aménagé présente une quinzaine de restitutions de dinosaures. C'est pas vraiment intéressant, mais ça tue une dizaine de minutes en attendant son "tour" !
L'entrée du Cañon
Il est difficile de dissocier le parc de Talampaya de celui d'Ischigualasto.
D'abord parce qu’ils sont d'un seul tenant (seulement traversés par la frontière séparant les provinces de la Rioja et de San Juan) et surtout parce que les 2750km² de ces deux parcs furent classés Patrimoine mondial de l'Unesco en 2000 en raison de leur totale interdépendance : à eux deux, il renferment l'ensemble fossilifère et géologique le plus complet au monde concernant la période du Trias (ou Triasique).
Le Trias, qui a duré une cinquantaine de millions d'années (entre -252 et -201), a vu proliférer les dinosaures et naître les mammifères. Pendant ce temps, la Pangée entamait sa lente dislocation qui se poursuit encore aujourd'hui...
Si je ne souhaite en aucun cas dissuader les éventuels touristes, je dois reconnaître que malgré la beauté du site, j'ai quelque peu été déçu.
Plusieurs raison à cela, à commencer par la quasi "privatisation" du parc estampillé "Unesco", qui laisse en définitive très peu de liberté au visiteur : les excursions (obligatoires) sont totalement encadrées (il ne faut pas s'éloigner du camion!), et à un prix que je trouve excessif (entre 250 et 300 pesos + le droit d'entrée sur le parc !) au regard de la prestation offerte.
La "ballade" se résume en fait à un circuit de trois stop dans le petit canyon (qui fait moins de trois kilomètres de long), puis un quatrième et dernier arrêt pour découvrir quelques formations rocheuses, baptisées de sobriquets à l'attention du touriste : le champignon, le totem, le moine, etc...
Une bien courte visite en somme !
Une autre remarque : on vous vend les deux parcs comme étant d'incroyables réservoirs de fossiles triasiques, alors que le seul que nous verrons (à Ischigualasto) sera celui d'une petite fougère de 5 cm de long !
Mais sans doute ma plus grande frustration fut de n'avoir que cette unique alternative, et ne malheureusement pouvoir découvrir qu'une infime partie de ce grand parc.
Un guanaco passe par là...
Certaines parois du canyon atteignent les 150 mètres de hauteur !
(Cañon de Talampaya, 11 mars 2014)
Tout au long de la visite, on découvre les nombreuses formes qu'a engendrée l'érosion au fil des millénaires.
Des hommes ont évidemment très vite reconnus le caractère unique du lieu et y ont laissé des traces. Malheureusement, aucune datation réaliste ne peut aujourd'hui être avancée quant à ces pétroglyphes...
Mortiers aménagés à même roc.
Comme dans tous ces parcs "minéraux", on nomme les roches d'après leur forme (approximative) : Le totem, le champignon, le moine, etc...
(Parque de Talampaya, 11 mars 2014)
00:25 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
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