15/09/2013
Iruya
En haut des cols, on passe de la province de Jujuy à celle de Salta.
En cette fin d'hiver, les rios sont à sec et la végétation exsangue.
Le village d'Iruya (prononcer "iroucha"), accroché à la montagne, tel qu'on le découvre après deux petites heures de piste.
Les rues sont pavées et en (très) forte pente.
Sur la place principale, en ce jour de fête patronale, se tenait le marché. Les stands proposaient principalement des vêtements, des chaussures et de la quincaillerie, ainsi que quelques spécialités pour se restaurer. Un marché réellement local, où rien n'etait destiné au touriste !
(Iruya, août 2013)
(Iruya, août 2013)
L'église est pratiquement le seul édifice un peu "élaboré" du village...
A voir la façon dont les villageois sont habillés, on pense bien sûr plus volontiers à la Bolivie qu'à l'Argentine !
On trouve, à environ 30 km de Humahuaca, l'embranchement qui mène au village d'Iruya.
Fini l'excellente "ruta 9" et place maintenant, sur une bonne cinquantaine de kilomètres, à une piste un peu trash qui serpente entre les cols, à 4000 mètres d'altitude.
Arrivé à Iruya, un pueblo d'environ mille âmes, la piste s'arrête... définitivement. C'est dire si l'on est un peu au bout du monde !
Des bus viennent pourtant jusqu'ici. Il semble que la localité sache très bien se vendre (une pub Guiness, tournée il y a quelques années y est peut-être pour quelque chose) ; quoiqu'il en soit, les touristes sont de plus en plus nombreux à venir découvrir ce village sans réellement grand intérêt, mais idéalement perdu dans sa vallée, toute minérale.
En ce week-end de fête patronale, j'ai même ramé pour trouver une chambre d'hôtel !
Les origines d'Iruya remontent officiellement à 1753, même si l'on sait que le coin était déjà habité dès le 17ème siècle. La zone est soumise à de régulière secousses sismiques dont la dernière, de magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter, eu lieu en 2010.
Le lit des rivières, recouverts depuis des mois de poussière, paraissent gris et ternes. Pourtant, il suffit d'un peu d'eau pour alors découvrir une incroyable palette de couleurs.
Des perruches, que je ne m'attendais pas vraiment à trouver par ici !
Les promenades autour d'Iruya, à pied ou à cheval, sont variées, la plus classique étant le petit trek qui mène à San Isidro, un "pueblito" distant d'environ sept kilomètres. Si les véhicules tout-terrain peuvent éventuellement suivre le lit de la rivière durant la saison sèche, il leur est toutefois impossible d’accéder jusqu'au village...
(San Isidro, août 2013)
Seuls les ânes et les chevaux circulent dans les quelques rues du village.
(San Isidro, août 2013)
Tri de "papas"
Sur le chemin du retour, de nombreuses vigognes...
Si le ciel est bleu et le soleil impitoyable, il ne faut pas oublier qu'en cette saison, les températures descendent allègrement, la nuit, en dessous de zéro !
(Août 2013)
04:48 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.