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17/04/2015

L'impayable nouveau billet de 50 pesos

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Sur un fond de pointe sud du continent américain se détache clairement la carte des Malouines (ou Malvinas ou Falklands, c'est selon!). On peut noter en bas à droite la carte de la Péninsule Antarctique, revendiquée par l'Argentine (mais également par le Royaume-Uni et par le Chili, soit juste un rêve!) ; à l'opposé, un phare représente (d'après les communicateurs) la vision pacifique (sic) de cette revendication...

 

Présenté en fanfare par la Présidente en avril 2014, à l'occasion du 32e anniversaire du déclenchement de la Guerre des Malouines, un nouveau billet de 50 pesos entre (tout) doucement ce mois-ci dans la vie quotidienne des Argentins....

Cette nouvelle coupure, cible des réseaux sociaux déchaînés, a évidemment deux bonnes raisons de faire sourire : son thème d'une part, et sa valeur faciale d'autre part.

Le thème d'abord, tout dédié à cette fameuse Guerre des Malouines qui opposa en avril 1982 la junte militaire argentine (l'agresseur) à la Dame de fer qui porta depuis ce jour là bien son nom. Il en résulta plus de 900 morts, une junte à la dérive et une seconde réélection servie sur un plateau pour Margaret !

A moins de sept mois de l'élection présidentielle (à laquelle Cristina ne participera pas, et ce n'est faute d'avoir essayé!), la ficelle de la "souveraineté nationale" devient vite une grosse corde éculée...

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Cristina Fernández de Kirchner, en avril 2014...

 

Mais peut-être que le pire se trouve dans le choix de la valeur faciale du billet. Déjà qu'en 2012 Madame Fernández de Kirchner nous avait fait l'honneur d'un plutôt joli mais surprenant nouveau billet de 100 pesos, elle réitère l'exercice, mais cette fois-ci avec une coupure de 50 pesos (soit environ 5 euros, au taux officiel).

Alors que la plupart des prix ont doublé ces deux dernières années (l'inflation annuelle est en effet de 20 à 45% -selon le chiffre de la police ou celui des organisateurs!-), une implacable logique voulait que tout nouveau billet fût de 200, voir 500 pesos.

Mais non !, le gouvernement ne le voit pas de cette œil (inflation, quelle inflation?) et les deux billets de 100 pesos, d'une valeur donc d'environ dix euros (soit le prix d'un kilo de filet de porc), resteront encore malheureusement pour les prochains mois les plus "grosses" coupures en circulation dans le pays...

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Au revers du billet de 50 pesos, on découvre le Gaucho Antonio Rivero, qui serait le premier à s'être opposé, dès 1833, à l'ennemi britannique. Sous le cheval apparait le cimetière Charles Darwin (présentement aux Malouines) où sont enterrés 123 corps d'argentins (ou 237 selon les sources), victimes de cette guerre.

Sous le "50", on devine aussi la silhouette du croiseur Belgrano, torpillé par la flotte britannique : 323 soldats argentins périront lors du naufrage, soit près de la moitié des pertes argentines de ce conflit... 

11/12/2014

Un papier dans le "Trait-d'Union"

Un album virtuel : le blog photographique de "Pat' l'Expat'"



Cela fait 21 ans que Patrick vit à l'étranger. Expatrié depuis 1993, l'homme a parcouru dans sa vie une quantité impressionnante de pays. "Ce n'est pas pour rien que mes amis me surnomment Pat' l'Expat' !".

Son premier blog, Patrick l'a commencé en 2005. "A l'époque, ça commençait tout juste cette mode des blogs". L'objectif était de partager ce qu'il vivait loin de France avec sa famille et ses amis, mais aussi de permettre aux gens qui n'ont pas la possibilité de voyager de découvrir le monde. "Au début, c'était vraiment un gros investissement, et puis c'est devenu une habitude". Après "Pat' l'Expat' au Caire" et "Pat' l'Expat' à Paname", c'est en 2012, à Buenos Aires que le blogueur a entamé un nouveau récit de son expatriation sur http://buenosaires.blogspirit.com/. Aujourd'hui, les blogs de Patrick comptent près de 1000 articles, et pas moins de 10 000 photos. "Toutes les photos sont de moi". Parti du principe qu'une bonne illustration vaut parfois bien mieux qu'un long texte, le blog de "Pat' l'Expat'" c'est avant tout une multitude de photos de la capitale argentine, mais aussi de plus loin sur le continent sud-américain.

"Même si ça partait d'un hobby, c'est devenu un vrai travail journalistique pour moi". Ses blogs ont déjà été récompensés plusieurs fois : nommé "expat blog" en janvier 2008 pour son blog "Pat' l'Expat' au Caire", il a encore été mis en avant dernièrement sur www.geo.fr pour une de ses publications sur la Patagonie argentine. Pour Patrick, bloguer, c´est offrir du vécu, mais également garder des souvenirs, comme un album virtuel de tous ces territoires qu'il a traversé. "La prochaine étape, c'est l’Antarctique en février". Des souvenirs en plus pour Patrick, qui a bien l'intention de finir sa vie à l'étranger.

Ce papier dans le "Trait-d'Union" sur Facebook

02:46 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (0)

18/06/2014

Ce qui arrive quand on ne paie pas ses dettes

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(Villa à Buenos Aires / © Enrique Marcarian / Reuters)

Prospère au début du XXe siècle, l'Argentine n'en finit pas de décliner. Reportage dans ce pays qui expérimenté la faillite...

Voir l'article du journal Le Point  daté du 18 juin 2014

27/12/2013

Attaque de piranhas à Rosario !

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(Photo Pat l'expat, Pérou 2009)


Article de presse sur LeFigaro.fr :

L'attaque est survenue mercredi sur une plage de Rosario, ville qui accueillera le départ du prochain Dakar. Une petite fille de sept ans a dû être amputée d'un doigt.

Soixante personnes ont été blessées mercredi par des piranhas sur une plage au bord du fleuve Parana, en Argentine, dont une fillette âgée de 7 ans qui a dû être amputée d'un doigt. L'incident est survenu mercredi près de Rosario, ville d'un million d'habitants qui accueille la semaine prochaine le départ du Dakar, alors que les Argentins se précipitaient vers les points d'eau pour mieux supporter les températures caniculaires de l'été austral...

La suite de l'article sur LeFigaro.fr

21/12/2013

L'Argentine, habituel lieu de transit, se met à produire de la cocaïne

Article de presse sur l'Express.fr

L'Argentine passait jusqu'ici pour un lieu de transit de la drogue produite dans la cordillère des Andes, mais des laboratoires de production de cocaïne fleurissent depuis peu dans le pays et alarment la société.

L'Argentine, habituel lieu de transit, se met à produire de la cocaïne

"Ca a commencé il y a deux ans, mais cette année, on a intercepté des chargements plus volumineux et plus nombreux. L'Argentine s'est convertie en producteur. Nous avons détecté des laboratoires à divers endroits", avertit le juge fédéral José Luis Villada, basé à Salta, province du nord argentin, frontalière de la Bolivie, 3e producteur mondial de cocaïne, derrière la Colombie et le Pérou. 

D'après le magistrat, le fait que les précurseurs chimiques nécessaires à la transformation de la cocaïne soient produits localement rend attractif le territoire argentin.  

"Il y a des +cuisines+ (laboratoires, ndlr) partout dans le pays et même à Puerto Madero, à Canitas et San Isidro, dit un ex-policier fédéral en nommant des quartiers huppés de la capitale. Qui va aller les chercher là-bas' La drogue ne fait pas que passer par l'Argentine". 

La suite de l'article sur l'Express.fr