Soixante personnes ont été blessées mercredi par des piranhas sur une plage au bord du fleuve Parana, en Argentine, dont une fillette âgée de 7 ans qui a dû être amputée d'un doigt. L'incident est survenu mercredi près de Rosario, ville d'un million d'habitants qui accueille la semaine prochaine le départ du Dakar, alors que les Argentins se précipitaient vers les points d'eau pour mieux supporter les températures caniculaires de l'été austral...
La suite de l'article sur LeFigaro.fr08/04/2014
De Villa Unión à San Agustin del Valle Fértil (jour 6)
(Villa Unión, 13 mars 2014)
La saison des vendanges touche à sa fin et les grappes sur les ceps se font rares...
Ma petite Clio qui s'est pendant dix jours parfaitement comportée !
Journée plutôt calme. J'avais décidé de visiter le Parc Ischigualasto avant de me diriger vers San Agustin del Valle Fértil, soit 200 kilomètres environ. La journée, commencée sous un soleil radieux, finissait sous un ciel chargé qui annonçait les orages de la nuit...
Je passait aussi en quelques kilomètres d'une vallée extrêmement aride à une autre qui ne porte pas son nom tout à fait par hasard !
(San Agustin del Valle Fértil, 13 mars 2014)
Le lac de retenue de San Agustin
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05/04/2014
Le Parc d'Ischigualasto (la Vallée de la Lune)
(Parc d'Ischigualasto, 13 mars 2014)
Ischigualasto : la moitié des blogs et des guides affirment que ce nom signifie " terre sans vie". L'autre moitié des blogs et des guides (ainsi que wikipedia) opte pour " le lieu où se pose la lune"... ce qui vous l'avouerez n'a vraiment rien à voir !
Ce mot est pourtant censé venir du Quechua, une langue encore vivante, et je n'en connais toujours pas avec certitude l'origine !
Juste avant d'arriver au parc, deux maras traversent (paisiblement) la route. Ce sont les premiers que je vois ailleurs qu'au zoo de Buenos Aires !
Le premier arrêt est pour nous présenter le site et nous rappeler les consignes (faites pas ci, faites pas ça !). On a même la chance contempler sous un rocher les uniques fossiles (de plantes)...de la matinée !
(Parc d'Ischigualasto, 13 mars 2014)
Le second arrêt sera pour la fameuse "Vallée de la Lune", l'autre nom donné au parc provincial ; c'est évidemment plus facile à retenir que "Ischigualasto" !
Et rebelote : pendant cette troisième (et dernière) visite "encadrée" de la semaine, j'ai de nouveau rongé mon frein et tempéré ma frustration !
Mais heureusement, comme pour le Cañon de Talampaya et la Laguna Brava, il me restait le paysage, assez extraordinaire pour me sauver la mise...
Avant d'écrire un article, je me promène souvent sur le net, pour, avant tout, recouper des informations qui me semblent approximatives ou même parfois carrément farfelues. Ce que j'ai découvert sur les blogs à propos de ce parc fut assez navrant, dans le sens ou tout le monde dit exactement la même chose et montre exactement les mêmes images !
Ceci pour la bonne raison que tout le monde a fait, au mètre près, le même parcours (d'ailleurs aussi peut-être avec le même guide !). Vous ne trouverez donc rien de bien original dans ce post !
La visite se fait en convoi de voitures particulières qui cheminent à la queue leu-leu, avec en prime la poussière de celui qui vous précède (nous étions ce jeudi-là, en basse saison, 13 voitures et environ 32 touristes !). Cinq arrêts sont prévus sur les vingt premiers kilomètres, puis il faut refaire la même distance pour retourner jusqu'à l'entrée du parc (il y a une seconde piste, mais elle n'était pas praticable ce jour là).
Les arrêts durent entre 15 et 20 minutes et le "tour" complet environ 3 heures.
Sincèrement, je n'ai pas trop aimé la visite, ou plutôt devrais-je dire la "façon" dont elle est organisée...
Et puis nous vendre à tout bout de champ que l'endroit est juste exceptionnel ; qu'on y trouve (ou a trouvé) des centaines de squelettes de dinosaures ayant vécu sur des périodes couvrant plusieurs millions d'années ; que c'est une incroyable et unique (au monde!) réserve fossilifère ; pour en fin de compte ne nous montrer qu'une unique et petite fougère de cinq centimètres de long, c'est vous l'avouerez un brin frustrant !
On découvre au troisième arrêt les fameuses "boules". Là encore je suis dans l'expectative : certains disent qu'il y en a des centaines à travers le parc, d'autres qu'elles sont toutes rassemblées ici afin de les protéger des vols ! Allez savoir...
Quant à leur origine, on lit aussi un peu n'importe quoi, comme par exemple ICI : "elles se sont formées dans les montagnes et sont descendues dans la plaine". Ben oui, genre elles ont roulé jusqu'en bas avec le temps... C'est passablement idiot, mais en définitive assez joli :)
Et à ceux qui ânonnent en boucle que c'est le seul endroit au monde où l'on trouve ce type de bouboule, qu'ils aillent jeter un coup d'oeil par ICI. J'ajouterais enfin que j'en possède d'ailleurs une de ce genre, mais que la mienne vient du désert... lybique !
(Parc d'Ischigualasto, 13 mars 2014)
Ça, c'est le "sous-marin (sic), au quatrième arrêt !
On aperçoit souvent à Ischigalasto des renards gris d'Argentine (Lycalopex griseus). Ces derniers, habitués au va-et-vient quotidien des voitures, viennent en quête de quelque nourriture abandonnée par le visiteur...
(Parc d'Ischigualasto, 13 mars 2014)
Et enfin "le champignon" (mon dieu que c'est original!) au cinquième et dernier arrêt...
(Parc d'Ischigualasto, 13 mars 2014)
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31/03/2014
La Laguna Brava (jour 5)
(La Laguna Brava, 12 mars 2014)
Quelques kilomètres après Vinchina, on traverse la "précordillère", reconnaissable à ces strates dressées presque à la verticale.
Sur la gauche, la route passe au pied de l'étrange "Pyramide", une formation rocheuse naturelle (je sais, ça parait énorme, mais c'est vraiment naturel !)
(Laguna Brava, 12 mars 2014)
Les Vigognes et les Guanacos font partie de la même famille des camélidés. Comme sur cette photo, on trouve parfois une horde des uns pâturant près de celle des autres (ici, les vigognes sont au premier plan, et les guanacos juste derrière). Ils ne sont par contre pas du même "genre" et ne se "mélangent" donc jamais...
La vigogne est à la fois plus petite et plus fine. Quand au guanaco, on le reconnait avant tout à son museau, son visage et ses oreilles qui sont d'un gris noirâtre.
La Laguna Brava se trouve à environ 200 kilomètres au nord de Villa Unión. Une route asphaltée mène d'abord au village de Vinchina (où se trouve l'entrée du parc provincial), avant de laisser place à une piste sinueuse jusqu'à la laguna. On passe alors assez vite de 1 200 à plus de 4 200 mètres...
Je dois avouer que si je devais garder un seul souvenir de ce périple de 10 jours, je choisirais cette ballade jusqu'à la laguna ; je précise bien la "ballade", car plus encore que la lagune saline elle-même, ce sont les montagnes qui la précèdent sur les vingt derniers kilomètres qui méritent surtout le détour : les formes sont douces, toutes en courbes, et le camaïeu tendre, pastel et souvent clair des teintes est juste extraordinaire !
La laguna, longue d'une petite vingtaine de kilomètres (sur un à trois de largeur), est bien évidemment de toute beauté, surtout depuis ses berges colorées d'où l'on admire de nombreuses espèces de flamants.
Au loin, le Volcan Veladero, qui culmine à 6436 mètres !
Quelques geysers plutôt "inactifs"...
(Laguna Brava, 12 mars 2014)
Un flamant des Andes
Je prenais quelques clichés quand j'ai aperçu un renard approchant dans ma direction (il est au centre de l'image ci-dessus). J'ai vite compris qu'il était plus intéressé par le petit troupeau paisible de vigognes à ma gauche que par mon réflex, et que son but était probablement de semer la zizanie dans le harpail pour ensuite s'attaquer plus facilement au jeune le plus faible.
Mais il n'en aura pas l'occasion : en une fraction de seconde, celui que je suppute être le mâle dominant s'est littéralement jeté sur le goupil déconfit et l'a poursuivi sur plusieurs centaines de mètres devant son harem ébaubi !
Une dizaine de refuges furent construits dans les années 1870 dans la vallée afin d'abriter les gauchos qui menait du bétail d'Argentine au Chili. Celui-ci, qui surplombe le lac, à ceci de particulier qu'il abrite la tombe d'un Chilien mort ici de froid en 1964.
Comme pour la visite de Talampaya la veille, je n’étais de nouveau, malheureusement, pas maître de l'organisation.
Si il est possible de se rendre jusqu'à la lagune avec son propre véhicule, on ne peut de toute façon entrer dans le parc sans être accompagné d'un guide habilité. J'avais donc trouvé, via mon hôtel, un chauffeur-guide et son 4X4 ; le prix annoncé était de 500 pesos si il trouvait d'autres pigeons touristes intéressés ! (auquel il fallait ajouter 40 pesos pour l'entrée sur le parc).
L'excursion en tant que telle fut carrément naze, en dépit des merveilles qui nous entouraient. Dans la montée magnifique qui nous menait à la Lagune, Emilio (le guide-chauffeur) a à chaque fois, sous divers prétextes, refusé de s’arrêter, que ce soit pour admirer la vue ou bien prendre une photo.
Il nous disait que nous le ferions au retour, ce qui s'est évidemment avéré un pieux mensonge...
Le premier et unique stop fut au bord de la lagune, près du seul autre 4x4 à des kilomètres à la ronde. Au bout de 20 ou 30 minutes, prêt à repartir, il nous proposa de nous emmener de l'autre coté de la lagune ; c'était parait-il encore plus joli là-bas ! Mais pour ce petit plus, il nous demanderait 100 pesos de supplément à chacun ! Ce n'était ni plus ni moins du racket, contraint que nous étions à lui dire oui ! Nous n'étions pas venu de si loin pour rien !
Emilio a donc fait 15km de plus (j'ai vérifié avec Google Earth) avant de se garer de l'autre côté de la lagune ... de nouveau près de la voiture de son pote. Deuxième arrêt !
Le troisième et dernier arrêt fut près d'un refuge, en redescendant vers Vinchina, et bien évidemment près du sempiternel 4x4 ; cette fois pour grignoter nos sandwichs.
Si je vous raconte cela, ce n'est pas pour me plaindre (même si j'étais prêt à étrangler cette espèce d'enfoiré), j'en ai vu d'autre, mais prévenir de futurs voyageur afin qu'ils prennent les devants...
J'ai tout de même réussi à faire des photos depuis la voiture, et en sauver quelques unes....
(Laguna Brava, 12 mars 2014)
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30/03/2014
De La Rioja à Villa Unión (jour 4)
(La Cathédrale San Nicolás de Bari, La Rioja, 11 mars 2014)
La Rioja
Cela peut bien évidemment paraître anecdotique, mais cette photo prise depuis la chambre de mon hôtel résume assez bien une partie du quotidien de nombreux Argentins.
Si, à Buenos Aires, on les voit faire la queue surtout pour prendre le bus, c'est en province par contre, et à de multiples reprises (quelque soit d'ailleurs la taille de la cité) que je les ai vu attendre en de longues files dès potron-minet afin d’accéder à divers services tel que la banque, la sécu, ou bien encore le Corréo argentino !
De La Rioja, je redescends plein sud vers Patquia (je ne sais pas encore que je serai obligé d'y repasser une troisième fois !). Je prends à l'ouest en direction des parcs de Talampaya et d'Ischigalasto qui en fait n'en font qu'un. Je passe devant l'entrée de ce dernier (que je visiterai dans deux jours) et remonte plein nord vers la toute petite ville de Villa Unón, à environ 130 kilomètres de là.
La route est plutôt jolie (je commence à connaître) et le temps absolument magnifique...
(11 mars 2014)
L'entrée du Parc de Talampaya. Il faut compter encore une cinquantaine de kilomètres avant d'arriver au fameux
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28/03/2014
Le Cañon de Talampaya
(Cañon de Talampaya, 11 mars 2014)
Au centre d'accueil des visiteurs, un petit sentier aménagé présente une quinzaine de restitutions de dinosaures. C'est pas vraiment intéressant, mais ça tue une dizaine de minutes en attendant son "tour" !
L'entrée du Cañon
Il est difficile de dissocier le parc de Talampaya de celui d'Ischigualasto.
D'abord parce qu’ils sont d'un seul tenant (seulement traversés par la frontière séparant les provinces de la Rioja et de San Juan) et surtout parce que les 2750km² de ces deux parcs furent classés Patrimoine mondial de l'Unesco en 2000 en raison de leur totale interdépendance : à eux deux, il renferment l'ensemble fossilifère et géologique le plus complet au monde concernant la période du Trias (ou Triasique).
Le Trias, qui a duré une cinquantaine de millions d'années (entre -252 et -201), a vu proliférer les dinosaures et naître les mammifères. Pendant ce temps, la Pangée entamait sa lente dislocation qui se poursuit encore aujourd'hui...
Si je ne souhaite en aucun cas dissuader les éventuels touristes, je dois reconnaître que malgré la beauté du site, j'ai quelque peu été déçu.
Plusieurs raison à cela, à commencer par la quasi "privatisation" du parc estampillé "Unesco", qui laisse en définitive très peu de liberté au visiteur : les excursions (obligatoires) sont totalement encadrées (il ne faut pas s'éloigner du camion!), et à un prix que je trouve excessif (entre 250 et 300 pesos + le droit d'entrée sur le parc !) au regard de la prestation offerte.
La "ballade" se résume en fait à un circuit de trois stop dans le petit canyon (qui fait moins de trois kilomètres de long), puis un quatrième et dernier arrêt pour découvrir quelques formations rocheuses, baptisées de sobriquets à l'attention du touriste : le champignon, le totem, le moine, etc...
Une bien courte visite en somme !
Une autre remarque : on vous vend les deux parcs comme étant d'incroyables réservoirs de fossiles triasiques, alors que le seul que nous verrons (à Ischigualasto) sera celui d'une petite fougère de 5 cm de long !
Mais sans doute ma plus grande frustration fut de n'avoir que cette unique alternative, et ne malheureusement pouvoir découvrir qu'une infime partie de ce grand parc.
Un guanaco passe par là...
Certaines parois du canyon atteignent les 150 mètres de hauteur !
(Cañon de Talampaya, 11 mars 2014)
Tout au long de la visite, on découvre les nombreuses formes qu'a engendrée l'érosion au fil des millénaires.
Des hommes ont évidemment très vite reconnus le caractère unique du lieu et y ont laissé des traces. Malheureusement, aucune datation réaliste ne peut aujourd'hui être avancée quant à ces pétroglyphes...
Mortiers aménagés à même roc.
Comme dans tous ces parcs "minéraux", on nomme les roches d'après leur forme (approximative) : Le totem, le champignon, le moine, etc...
(Parque de Talampaya, 11 mars 2014)
00:25 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2014
De Catarmarca à La Rioja (jour 3)
La Cathédrale Basilique Nuestra Señora del Valle à San Fernando del Valle de Catamarca.
(10 mars 2014)
La Maison du Gouvernement
Temple et couvent de San Francisco
San Fernando de Catamarca
Suite au violent orage de la veille, je m'étais "réfugié" à Catamarca, ce qui n'était pas du tout prévu au programme.
Au petit matin, je visite rapidement la ville qui n'a (je commence à avoir l'habitude) rien de bien original : la plupart des bâtiments intéressants se trouvent sur la place centrale qui mesure 130 mètres de côté, se nomme invariablement "25 de Mayo" (25 mai 1810, date de la Révolution), "Independencia" ou "9 de Julio" (9 juillet 1816, date de l'indépendance). Tout aussi invariablement, il trône une fois sur deux en son centre une statue équestre du "Libertador", le Général San martin !
Après cette rapide visite, je reprends la route, en direction de Villa Unión, à environ 420 km de là.
Après avoir traversé de très jolies vallées, patatras !, je me trouve bloqué à 70km de ma destination : la route est coupée. C'est pourtant là que commence la fameuse "Cuesta Miranda", une des plus jolie côte d'Argentine !
Demandant au préposé comment je dois m'y prendre pour atteindre Villa Unión, ce dernier me conseille, sans affectation aucune, de passer par Patquía, à 170 km de là. Vu qu'il faudra y ajouter les 200 km qui mènent à ma destination finale, ce n'est rien de moins qu'un détour de 370 km qu'il me propose là. De toute façon, c'est ça ou rien...
Fataliste, je me dirige donc vers Patquía pour au moins dans un premier temps (vu que l'heure tourne) y passer la nuit. Mais nouvelle déception : ce gros point noir sur ma carte s'avère être en fait un trou perdu, et après la visite du seul hôtel (carrément miteux), je décide de pousser 70 km de plus jusqu'à La Rioja, la capitale de la province éponyme, afin d'y trouver le gîte. Une nouvelle étape qui n'était pas, elle non plus, prévu au programme !
J'y trouve un hôtel tout près de la place centrale qui, tout comme celle de ce matin, fait 130 mètres de côté et se nomme "25 de Mayo". Comme celle de matin, on y trouve la cathédrale, la Maison du Gouvernement, et en son centre l'incontournable statue équestre du Général San Martin !
Entre Villa Mazán et Aímogasta, route 60
L'église de San Blas de las Sauces (les saules), fondée en 1732.
Un repère d'ufologue ?
(10 mars 2014)
La fameuse "Ruta 40". 3900km plus au sud s'ouvre le Détroit de Magellan !
Les contreforts de la Sierra Famatina dont le plus haut sommet, le "Cerro General Belgrano" culmine à 6250 mètres.
A 70 km de Villa Unión, ces montagnes toutes d'ocres annoncent la Cuesta Miranda... que je ne verrais jamais !
Le Saint patron de La Rioja, Saint Nicolas de Bari, accueille discrètement le voyageur !
Sur la Place du 25 Mai, nous retrouvons la Maison du Gouvernement...
... la Cathédrale San Nicolás de Bari,
... et la statue équestre du Libertador !
(10 mars 2014)
00:32 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2014
De Tafi del Valle à San Fernando del Valle de Catamarca (jour 2)
Au bout du Lac : Tafi del Valle...
(09 mars 2014)
El Mollar, où l'on peut visiter le Parc des Menhirs
Tafi del Valle se situe au bord du lac artificiel de La Angostura, à quelques 50 km des Ruines de Quilmes, que j'avais découvert en octobre dernier. Si je tenais à revenir dans cette petite vallée, c’était cette fois pour visiter le Parc des Menhirs à 'El Mollar, un village qui se trouve de l'autre côté du lac...
Nous étions dimanche matin, et évidemment le "musée à ciel ouvert" n'ouvrait qu'à 14h. Une habitante, devant mon désarroi m'a gentiment indiqué comment faire le mur !
Après cette rapide visite j'ai repris ma route vers sud...
Depuis Conception, je prends la route en direction de la Sierra del Aconquija. Je traverse d'abord une forêt tropicale humide, typique de cette région dans laquelle se situe le parc national de "Los Alisos".
Nous sommes à environ 2000 mètres d'altitude...
La Cuesta del Clavillo
(09 mars 2014)
Après ce col, je me retrouve dans une vallée cette fois très "alpine".
Je suis passé également de la Province de Tucumán à celle de Catamarca.
Après une cinquantaine de kilomètres dans cette verte vallée, s'annonce une incroyable dépression.
C'est la que commence la Cuesta de la Chilca, une des plus impressionnante côte j'ai eu l'occasion de pratiquer !
Comme souvent, ces côtes incroyables sont en "ripio", ce qui signifie non goudronnées
La Cuesta de la Chilca
A l'approche de Pomán, le ciel se couvre.
Je ne sais pas encore que je vais essuyer le pire orage de grêle de ma vie ; au point de modifier mon trajet et trouver le gîte à Catamarca
Je suis accueilli à Catamarca par des torrents de boue qui dévalent les rues...
(Catamarca, 9 mars 2014)
02:20 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2014
Le Parc des Menhirs à El Mollar
(Parc des Menhirs, El Mollar, 9 mars 2014)
On trouve le Parc des Menhirs à El Mollar, l'une des deux localités qui bordent le lac artificiel de La Angostura. C'est comme un petit parc-musée, dans lequel on a regroupé près d'une centaine de monolithes retrouvés ici et là dans la région, afin d'empêcher qu'ils ne soient volés ou endommagés.
Ces menhirs aux motifs humains, animaux ou simplement géométriques (peut-être étaient-ils également ornés de plumes et autres matériaux) ont malheureusement perdu beaucoup de leur intérêt archéologique puisque peu d'études ont été faite dans leur environnement d'origine, et qu'il est donc aujourd'hui bien difficile de connaître avec précision les circonstances de leur érection.
Il paraît cependant évident que leur symbolisme premier ait eu trait à des cultes de la fertilité et/ou de la fécondité, le tout mêlé probablement d'un peu de magie, de mysticisme ou d'astrologie.
Les spécialistes (dont le premier fut l'Argentin Juan Bautista Ambrossetti, en 1897) qui ont étudié ces mégalithes de parfois plus de trois mètres de hauteur pour un poids de plusieurs tonnes restent encore très vague sur leur datation qui pourrait être comprise entre 1000 et... 10 000 ans !
Avec certains menhirs, la symbolique phallique ne fait guère de doute...
(Parc des Menhirs, El Mollar, 9 mars 2014)
18:46 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2014
De Tucuman à Tafi del Valle (jour 1)
La Cathédrale de San Miguel de Tucumán
(08 mars 2014)
La Place de l'Indépendance et ci-dessous la "Federación Economica"
Cette première étape fut très courte. Je récupérais mon véhicule de location à l'aéroport de San Miguel de Tucuman en milieu d'après-midi, avant de visiter un peu la ville et me diriger vers Tafi del Valle, via Monteros, à une bonne centaine de kilomètres de là.
La province de Tucuman, dont San Miguel est la capitale, est la fois la plus petite des 23 provinces argentines, mais également celle où la densité de population est la plus élevée. Elle a été crée en 1564...
L'Eglise Notre-Dame de la Merced
La Maison du Gouvernement
L'Eglise San Francisco
Le ciel est bien chargé quand j'arrive, tard, à Tafi del Valle...
(08 mars 2014)
22:38 Publié dans Economie, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2014
Débriefing
Avant de vous présenter, dans une série de posts chronologiques (ou thématiques), ce petit périple qui m'a mené de Tucuman à Mendoza, je tenais à vous faire part de quelques généralités.
J'ai parcouru en 10 jours plus de 3600 km, dont 800 ou 900 pour les seules déviations ! Il faut dire que lorsque suite à de violents orages des pans entiers de route disparaissent, on a pas vraiment le choix.
Je pense que ces quelques photos parlent d'elles même !
Ce projet de voyage m'a parfois paru un peu fou : ces longues heures au volant d'une petite Clio, sans rencontrer âme qui vive à des dizaines de kilomètres à la ronde, furent quelquefois un peu flippantes ; je me suis parfois dit que face à un pépin, je me sentirais très vite plutôt seul ; d'un autre côté, c'est un peu pour retrouver ces sensations que je m'étais lancé !
Toute proportion gardée, je me prenais parfois pour un marin en solitaire... en version super confortable !
Par ailleurs, chaque fois que je croisais des cyclistes au long cours, exténués, réalisant des voyages de plusieurs centaines (voire milliers) de kilomètres, je me disais que ma situation était par trop facile et que c'était évidemment eux les véritables héros de la route...
(Quelque part dans La Rioja, mars 2014)
Une bonne chose à savoir quand on projette ce type de périple, c'est d'éviter de louer une voiture dans une ville pour ensuite la rendre dans une autre : le coût de "l'abandon" fera généralement doubler la facture ! Quand à l'option "kilométrage illimité", elle s'impose de fait !
Malgré quelques incidents de parcours, il faut pourtant reconnaître que les routes sont de bonne qualité dans l'ensemble. De plus, les contrôles routiers étant inexistants (tout comme les radars), on peux raisonnablement (si les conditions le permettent, bien sûr !) se déplacer à 120 ou 130 kilomètres-heure.
Les routes étaient bien souvent désertes et j'en déduis donc que les Argentins voyagent rarement de cette manière (il faut dire qu'avec 14 jours de congés par an, il n'ont pas vraiment de temps à perdre !).
Les touristes "étrangers" sont eux déjà bien occupés à découvrir les spots "obligés", à savoir Buenos Aires, le NOA, Les Chutes d'Iguazú, Mendoza (et ses vignes), Cordoba, la régions des Septs Lacs (autours de Bariloche), la Péninsule Valdès (et ses baleines), Calafate et El Chalten (pour le Fitz Roy et le Perito Moreno) et bien évidemment Ushuaïa et la Terre de Feu.
L'offre touristique est évidemment proportionnelle au nombre de ces visiteurs, et j'ai parfois galéré pour trouver des hôtels sympathiques où passer la nuit. Seules quelques rares petites localités (Tafi Del Valle, Uspallata, Villa Union ou Villa San Agustin) proposent un choix raisonnable d’hébergements, mais bien souvent, c'est sur la capitale de la province qu'il faut alors se rabattre !
Je vous avouerais enfin que les nombreuses villes (grandes ou petites) et les innombrables villages traversés ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable et que j'ai souvent regretté le charme, malgré leur décrépitudes, de quelques jolies localités plus au nord !
(Quelque part dans La Rioja, mars 2014)
"Avant de traverser, vérifiez la hauteur de l'eau" !
23:07 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2014
Un road trip, de Tucuman à Mendoza
Déjà 18 mois sont passés depuis que j'ai foulé pour la première fois le sol argentin. J'ai depuis fait la plupart des visites touristiques "classiques" : Le Perito Moreno et El Chalten, les Chutes d'Iguazú, Le Nord-Ouest argentin (NOA) (de La Quiaca à Cafayate), et pour finir la Péninsule Valdés...
(Les découvertes d'Ushuaïa et de l’Antarctique sont, elles, déjà programmées pour février 2015 !)
Le voyage que j'entreprends demain est cette fois bien différent : j'ai en effet choisi de suivre (peu ou prou) la fameuse "Route 40", afin de rallier, seul et en voiture de tourisme, les villes de San Miguel de Tucumán et Mendoza.
Si le trajet à vol d'oiseau est d'un peu moins de 800 km, c'est au moins le double et plus certainement le triple que je m'apprête à parcourir dans les 10 prochains jours ; tout dépendra évidemment du chemin emprunté (côtes improbables, pistes ou déserts rocheux) et bien sûr de la clémence du ciel !
Ce n'est pas moins de six provinces que je vais donc en partie traverser (Tucuman, Catamarca, La Rioja, San Juan, San Luis et Mendoza) sans avoir préalablement décidé précisément ni ce que je visiterai ni où je dormirai !
Un vrai road trip à l'ancienne, quoi !
Rendez-vous donc dans une dizaine de jours :)
23:54 Publié dans De Tucuman à Mendoza, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)
04/03/2014
La Basilique Notre-Dame de Luján
(Luján, février 2014)
La "Virgen de Luján", sur la croix de fer qui surmonte la flèche gauche de la basilique, veille à 106 mètres au-dessus de la ville.
(Luján, février 2014)
Pour aller à Luján (prononcer "lourrán"), qui se trouve à 70km à l'ouest de la capitale, il faut compter environ deux heures en bus (le 57) depuis la Plaza Italia ; la ville de 80 000 habitants est aussi la capitale du "partido" (arrondissement) éponyme, l'un des 135 composant la "Province de Buenos Aires".
Du temps de la Vice-royauté, Luján était une étape importante du "Camino Réal", cette route "royale" qui menait de Buenos Aires jusqu'aux plateaux du Haut-Pérou (l'actuelle Bolivie) ; la ville possède donc à ce titre un assez riche passé que l'on peut d'ailleurs découvrir au musée historique situé dans l'ancien cabildo (et qui est aussi en passant le plus important d'Argentine).
Cependant, c'est bien à sa fameuse basilique que Luján doit depuis plus d'un siècle son incroyable renommée, qui fait se déplacer chaque année les fidèles par centaines de milliers. Il faut dire que le sanctuaire abrite la très vénérée Vierge de Luján, sainte patronne de l’Argentine, du Paraguay et de l'Uruguay !
Le Cabildo (1772) et la Maison du Vice-roi (1803) abritent le musée historique de Luján.
(Luján, février 2014)
La construction de l'église, de style néogothique, a commencé en 1889 et ne s'est achevé qu'en 1935. Son architecte principal, Uldèric Courtois, était Français, et de nombreux éléments du sanctuaire ont également été acheminés depuis la France, comme par exemple la rosace centrale large de 10 mètres, les vitraux (de Gustave Pierre Dagrand à Bordeaux), l'orgue du facteur Cavaillé-Coll, les calices en émail et argent, jusqu'à la petite couronne en or de la Vierge...
L'imposant édifice mesure 104 mètres de longueur et 68,5 mètres de large au niveau du transept. Les croix de fer qui surmontent les deux flèches culminent à 106 mètres au dessus de la ville. Une longue et large avenue bordée de boutiques précède l'édifice et en renforce la solennité. Le portique central de la basilique est dédié à l'Argentine, celui de l'ouest à l'Uruguay et celui de l'est au Paraguay.
Si ce n'est en 1930 que la petite statuette en terre cuite provenant du brésil est déclarée patronne des trois pays, cela fait déjà déjà 300 ans que la Vierge est vénérée (le miracle - ou la légende, selon le point de vue - qui accompagne l'histoire de l'icône s'est déroulé en 1630 !) ; elle a donc connu bien d'autres sanctuaires (parfois très modestes) avant d'être finalement placée au centre du maître-autel de la basilique.
Pour la petite histoire, notez que l'on déclara également la Vierge de Luján patronne des routes en 1944, de la Police fédérale en en 1946 et des chemins de fer en 1948 ! Une autre époque...
(Luján, février 2014)
Nuestra Señora de Luján
Les vitraux de la Maison Dagrand à Bordeaux, et la grande rosace centrale réalisée elle aussi en France.
(Luján, février 2014)
La crypte de la basilique abrite des représentations de vierges mariales venant du monde entier. La France est représentée (en partie) par celles de Lourdes et du Puy.
On y présente également le "trésor", dont la petite couronne en or (l'originale) de la Vierge.
Des dizaines de boutiques de souvenirs (très) kitsch occupent les galeries latérales qui mènent au sanctuaire.
(Luján, février 2014)
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26/02/2014
Le Cimetière de Chacarita (et la tombe de Carlos Gardel)
(Tombe de Carlos Gardel, Cimetière de Chacarita, février 2014)
L'entrée du Cimetière
(Cimetière de Chacarita, février 2014)
Le Cimetière de Chacarita (ou de La Chacarita) est, avec la "réserve écologique", l'un des rares espaces de la capitale vraiment reposant (et ce ne sont pas les habitants des lieux qui me contrediront !).
Il y a bien sûr également le grand ensemble que forment autours des "Bois de Palermo" le Parc zoologique, le Jardin japonais, la Roseraie, le Jardin botanique, etc...
Mais si chacun de ces parcs a un réel intérêt, il n'est cependant pas toujours évident d'y trouver le calme, ou devrais-je dire le silence : en cause les grandes avenues qui les longent ou les traversent, la proximité de l'aéroport national, sans compter bien sûr les centaines de badauds !
A Chacarita, le calme règne, vraiment, et il y a même des chances que vous y soyez le seul touriste le jour de votre visite !
Couvrant 95 hectares, ce cimetière est de loin le plus grand des trois que compte la capitale : il y a aussi celui de San José de Flores, quatre fois plus petit (25 ha) et celui de Recoleta (5,5 ha) dont la renommée est donc inversement proportionnelle à la surface !
Pour vous donner une petite idée, le Père-Lachaise, à Paris, fait 48 ha....
En 1871, une violente épidémie de fièvre jaune décime la population de Buenos Aires. La ville va perdre en quelques mois plus de 10% de sa population (entre 15 000 et 20 000 personnes selon les chiffres). Les cimetières de la capitale affichent déjà complet et le voisinage est étonnamment peu enclins à voir débarquer de si douteux trépassés !
La municipalité décide alors de créer un nouveau cimetière, un peu plus loin à l'ouest, dans une zone plus connue sous le nom de "las chacras de los Jesuitas" (chacra désignant en quechua une ferme ou un bâtiment agricole). Cela donnera son nom à La Chacarita...
Ce premier cimetière, officiellement fermé en 1875, continuera pourtant de fonctionner jusqu'en 1887, date à laquelle est créé, à quelques centaines de mètres, le "Cimetière de l'ouest". Après quelques années, ce dernier finira par reprendre l'ancien nom "Chacarita", qui est par ailleurs également celui de ce quartier.
Pour le touriste de passage, la seule "personnalité" renommée à reposer à Recoleta, c'est Evita Peron. Pour le même touriste, ce sera donc ici Carlos Gardel. De nombreuses gloires Argentines sont bien évidemment présentes dans les allées de Chacarita, mais elles restent peu connues des étrangers !
Pas de chance, le Che est enterré à Cuba et Borges à Genève !
Le cimetière s'organise autour de trois espaces : dés l'entrée, de larges avenues bordées de caveaux et autres sépultures assez classiques, de la fin du 19ème au début du 20ème, comme on les rencontre a Recoleta.
Au centre, le columbarium, qui occupe un immense espace en sous-sol. il est constitué par des dizaines de galeries sur deux niveaux, toutes interconnectées.
Enfin, plus à l'ouest, un cimetière plus "traditionnel", avec ses tombes toutes simples, gazonnées et fleuries, marquées souvent que d'une simple croix de bois...
Le columbarium de Chacarita
La sépulture la plus fameuse de Chacarita, celle de Carlos Gardel : né à Toulouse en 1890, naturalisé Argentin, il décèdera dans un accident d'avion en Colombie en 1935.
Le cimetière compte également depuis 1892 deux secteurs privés, destinés aux communautés protestantes, allemande et Britannique.
Dans un coin du cimetière, quelques artistes fameux du monde du tango, comme Osvaldo Pugliese, Aníbal Troilo, ou bien encore Agustin Magaldi, semblent avoir été rassemblés pour un dernier boeuf...
Evita, inhumée à Recoleta, a tout de même droit ici à un cénotaphe...
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16/02/2014
Le Delta du Paraná, aux portes de Tigre
Club de régates "La Marina"
Si l'on trouve quelques rares bâtisses hors normes, comme par exemple ici une construction début 19ème aujourd'hui transformée en musée consacré à l'art argentin des 19ème et 20ème siècle, la plupart des maisons du delta sont construites en bois et sur pilotis...
Le Rio Paraná (troisième réseau hydrographique du monde), après une course de près de 4000 km commencée au cœur du Brésil, se jette dans le Rio de La Plata en de multiples affluents...
En jaune le Rio Uruguay, qui se jette lui aussi dans l'estuaire de La Plata, fait office de frontière entre l'Argentine et l'Uruguay.
Je vous avais proposé l'an dernier, à la même époque, un petit article sur la ville de Tigre qui se situe à environ 25km au nord-ouest du centre de Buenos Aires (il faut compter une heure à partir de la gare de Retiro, le train n'étant pas particulièrement vif !).
Je complète aujourd'hui cet article en vous offrant une promenade ensoleillée au cœur du Delta du Paraná, que beaucoup de visiteurs découvrent justement à partir de la ville de Tigre, idéalement équipée pour la navigation "touristique".
Vu la taille du Delta "inférieur" (environ 100 km de long et 50 km de large), c'est évidemment qu'une infime partie de ce dernier que l'on découvre à chacune de ses sorties en bateau. Des centaines de "rios" navigables serpentent en tout sens, chacun bordés par des habitations particulières (il y en aurait environ 5000 dans tout le delta !), des clubs divers ou bien encore des hôtels et des restaurants aux terrasses invitant à la farniente...
De nombreux habitants ont, eux, choisis de définitivement s'installer sur une des îles, vivant généralement de production maraîchère.
Le Delta est évidemment très prisé des Porteños, surtout en fin de semaine. Ils y viennent passer la journée et parfois d'aileurs un peu plus. Toutes les activités sont permises, de la sportive sortie en kayak, en passant par le Jet Ski, jusqu'à une traversée plus cool en catamaran qui mènera à la frontière uruguayenne !
Si le bateau traditionnel du Delta reste la "lancha" toute en bois (qui fait souvent office de bus ou de taxi), on rencontre également de nombreuses autres embarcations, de la plus simple à la plus chic, type voiliers et hors-bord, voire (plus rarement) quelques yachts carrément "bling-bling".
Des pontons, toujours des pontons...
La "lancha", l'embarcation traditionnelle
L'étonnante "casa" de l'ancien Président Domingo Sarmiento date de 1855.
La petite villégiature (aujourd'hui transformée en musée historique) a été totalement recouverte d'une protection vitrée en 1996...
On croise parfois le long des rios quelques "épiceries", fixes ou mobiles...
Le point d'orgue d'une journée réussie dans le delta : le déjeuner !
Une jolie terrasse ensoleillée, la quiétude du bord de l'eau, une excellente viande grillée à la parilla et la bouteille de son vin préféré (en l’occurrence ici un Torrontès de Cafayate), qu'attendre de plus !
Delta du Paraná, février 2014
18:29 Publié dans Buenos Aires, Sorties, WE | Lien permanent | Commentaires (1)
12/02/2014
Téléphoner en Argentine
Il n'est pas toujours très simple de s'y retrouver lorsque l'on souhaite téléphoner en Argentine ! Je vous rappelle donc les principes de base :
- Le code international pour appeler l'Argentine est le 00 54 (ou +54)
- On trouve ensuite un indicatif régional (ou interurbain) à 2,3 ou 4 chiffres (souvent indiqué avec un 0 devant) : c'est par exemple le 011 pour Buenos Aires, et le 02901 pour Ushuaïa.
En règle général, plus la localité est petite, plus le numéro est long !
- Puis vient le numéro à proprement parlé, généralement à 6, 7 ou 8 chiffres (pour les portables, le numéro est précédé du 15)
1) Téléphoner en Argentine depuis l’étranger (ou depuis l'Argentine mais avec un portable français)
a) appeler un fixe argentin
Pour appeler un numéro fixe argentin depuis l'étranger, composez le 00 54 + [indicatif régional (sans le 0)] + [numéro de téléphone à 6, 7 ou 8 chiffres]
Exemple pour le Consulat Général de France à Buenos Aires : 00 54 11 4515 6900
b) appeler un portable argentin
Lorsque l'on appelle un portable argentin depuis l'étranger, il faut ajouter un 9 entre l'indicatif international et l'indicatif interurbain (sans le 0), et ne pas composer le 15 qui précède le numéro de portable !
Soit : 00 54 + 9 + [indicatif régional (sans le 0)] + [numéro de portable à 6, 7 ou 8 chiffres]
Exemple : pour un numéro de portable 15 XX XX XX XX situé à Buenos Aires, il faut composer le 00 54 9 11 XX XX XX XX
2) Téléphoner localement :
a) s'il s'agit d'un appel dans la même province (donc l'indicatif interurbain ne diffère pas) :
D’un portable vers un portable : [numéro] (le 15 ainsi que l'indicatif sont facultatifs)
D’un portable vers un fixe : [numéro] (l'indicatif est facultatif)
D’un fixe vers un portable : 15 + [numéro] (le 15 est obligatoire)
D’un fixe vers un fixe : [numéro]
b) s'il s'agit d'un appel d'une province à une autre (donc l'indicatif interurbain est différent) :
D’un portable vers un portable : [indicatif précédé du 0] + [numéro] (le 15 est facultatif)
D’un portable vers un fixe [indicatif précédé du 0] + [numéro]
D’un fixe vers un portable : [indicatif précédé du 0] + 15 + [numéro] (le 15 est obligatoire)
D’un fixe vers un fixe : [indicatif précédé du 0] + [numéro]
Je n'ai plus qu'a vous souhaiter bonne chance :)
En prime, voici tous les indicatifs argentins classés par nom de ville :
Prefijo |
Localidad |
2345 | 25 DE MAYO (PROV. BUENOS AIRES) |
2902 | 28 DE NOVIEMBRE |
2317 | 9 DE JULIO (PROV. BUENOS AIRES) |
3469 | ACEBAL |
3585 | ADELIA MARIA |
3865 | AGUILARES |
3827 | AIMOGASTA |
3438 | ALCARAZ |
3465 | ALCORTA |
2225 | ALEJANDRO KORN |
2941 | ALLEN |
3571 | ALMAFUERTE (PROV. CORDOBA) |
3547 | ALTA GRACIA |
3892 | AMAICHA DEL VALLE |
11 | AMBA |
2337 | AMERICA |
3844 | AÑATUYA |
3835 | ANDALGALA |
3827 | ANILLACO |
3758 | APOSTOLES |
3543 | ARGÜELLO |
2478 | ARRECIFES |
2353 | ARRIBEÑOS |
3576 | ARROYITO (PROV. CORDOBA) |
3402 | ARROYO SECO |
3491 | ARRUFO |
2353 | ASCENCION |
2296 | AYACUCHO |
2281 | AZUL |
291 | BAHIA BLANCA |
2266 | BALCARCE |
353 | BALLESTEROS |
3563 | BALNEARIA |
3857 | BANDERA |
3329 | BARADERO |
3466 | BARRANCAS (PROV. SANTA FE) |
2648 | BARREAL |
3722 | BARRIO LOS PESCADORES |
3534 | BELL VILLE |
2292 | BENITO JUAREZ |
3741 | BERNARDO DE IRIGOYEN |
2925 | BERNASCONI |
2314 | BOLIVAR |
3387 | BOUCHARD |
3438 | BOVRIL |
2342 | BRAGADO |
2658 | BUENA ESPERANZA |
3894 | BURRUYACU |
3781 | CAA CATI |
3868 | CAFAYATE |
297 | CALETA OLIVIA |
2335 | CALEUFU |
2648 | CALINGASTA |
3489 | CAMPANA |
3846 | CAMPO GALLO |
3471 | CAÑADA DE GOMEZ |
3463 | CANALS |
3752 | CANDELARIA (PROV. MISIONES) |
2651 | CANDELARIA (PROV. SAN LUIS) |
2226 | CAÑUELAS |
2323 | CAPILLA DEL SEÑOR |
2478 | CAPITAN SARMIENTO |
341 | CARCARAÑA |
2936 | CARHUE |
2254 | CARILO |
2395 | CARLOS CASARES |
2274 | CARLOS SPEGAZZINI |
2357 | CARLOS TEJEDOR |
2273 | CARMEN DE ARECO |
2929 | CASBAS |
3464 | CASILDA |
2245 | CASTELLI |
3833 | CATAMARCA |
264 | CAUCETE |
3491 | CERES |
2352 | CHACABUCO |
3582 | CHAJAN |
3456 | CHAJARI |
3826 | CHAMICAL |
3721 | CHARADAI |
3731 | CHARATA |
2241 | CHASCOMUS |
3821 | CHEPES |
3825 | CHILECITO |
2346 | CHIVILCOY |
2946 | CHOELE CHOEL |
2948 | CHOS MALAL |
299 | CINCO SALTOS |
2982 | CLAROMECO |
3718 | CLORINDA |
2473 | COLON (PROV. BUENOS AIRES) |
3447 | COLON (PROV. ENTRE RIOS) |
2333 | COLONIA BARON |
3722 | COLONIA BENITEZ |
3716 | COMANDANTE FONTANA |
2962 | COMANDANTE LUIS PIEDRA BUENA |
2291 | COMANDANTE N. OTAMENDI |
297 | COMODORO RIVADAVIA |
3865 | CONCEPCION (PROV. TUCUMAN) |
3442 | CONCEPCION DEL URUGUAY |
345 | CONCORDIA |
351 | CORDOBA |
342 | CORONDA |
2223 | CORONEL BRANDSEN |
2921 | CORONEL DORREGO |
3582 | CORONEL MOLDES (PROV. CORDOBA) |
2922 | CORONEL PRINGLES |
2926 | CORONEL SUAREZ |
2265 | CORONEL VIDAL |
3468 | CORRAL DE BUSTOS |
3783 | CORRIENTES |
3541 | COSQUIN |
3467 | CRUZ ALTA |
3549 | CRUZ DEL EJE |
3774 | CURUZU CUATIA |
299 | CUTRAL CO |
2316 | DAIREAUX |
2924 | DARREGUEIRA |
3521 | DEAN FUNES |
2626 | DESAGUADERO |
2245 | DOLORES (PROV. BUENOS AIRES) |
2317 | DUDIGNAC |
2334 | EDUARDO CASTEX |
2902 | EL CALAFATE |
3783 | EL SOMBRERO |
3401 | EL TREBOL |
3751 | ELDORADO |
2335 | EMBAJADOR MARTINI |
3488 | ESCOBAR |
3496 | ESPERANZA (PROV. SANTA FE) |
2945 | ESQUEL |
3454 | FEDERAL |
3465 | FIRMAT |
3717 | FORMOSA |
2337 | FORTIN OLAVARRIA |
3854 | FRIAS |
3404 | GALVEZ |
3752 | GARUPA |
2952 | GENERAL ACHA |
2344 | GENERAL ALVEAR (PROV. BUENOS AIRES) |
2625 | GENERAL ALVEAR (PROV. MENDOZA) |
2353 | GENERAL ARENALES |
2243 | GENERAL BELGRANO |
2245 | GENERAL CONESA (PROV. BUENOS AIRES) |
2931 | GENERAL CONESA (PROV. RIO NEGRO) |
358 | GENERAL DEHEZA |
2268 | GENERAL GUIDO |
3725 | GENERAL JOSE DE SAN MARTIN |
2286 | GENERAL LAMADRID |
2267 | GENERAL MADARIAGA |
3711 | GENERAL MOSCONI |
2302 | GENERAL PICO |
2356 | GENERAL PINTO |
2265 | GENERAL PIRAN |
2941 | GENERAL ROCA (PROV. RIO NEGRO) |
237 | GENERAL RODRIGUEZ |
3388 | GENERAL VILLEGAS |
2224 | GLEW |
3498 | GOBERNADOR CRESPO |
2202 | GONZALEZ CATAN |
3777 | GOYA |
3444 | GUALEGUAY |
3446 | GUALEGUAYCHU |
2929 | GUAMINI |
2224 | GUERNICA |
2933 | HUANGUELEN SUR |
2336 | HUINCA RENANCO |
3887 | HUMAHUACA |
3716 | IBARRETA |
3711 | INGENIERO GUILLERMO N. JUAREZ |
2940 | INGENIERO JACOBACCI |
2335 | INGENIERO LUIGGI |
3467 | INRIVILLE |
3786 | ITUZAINGO |
2647 | JACHAL |
3525 | JESUS MARIA |
3877 | JOAQUIN V. GONZALEZ |
2320 | JOSE C. PAZ |
2354 | JUAN B. ALBERDI |
2229 | JUAN MARIA GUTIERREZ |
2264 | JUAN N. FERNANDEZ |
2362 | JUNIN (PROV. BUENOS AIRES) |
2972 | JUNIN DE LOS ANDES |
3584 | LA CARLOTA |
2623 | LA DORMIDA |
2264 | LA DULCE |
3548 | LA FALDA |
3437 | LA PAZ (PROV. ENTRE RIOS) |
2626 | LA PAZ (PROV. MENDOZA) |
221 | LA PLATA |
3575 | LA PUERTA (PROV. CORDOBA) |
3885 | LA QUIACA |
3822 | LA RIOJA |
2655 | LA TOMA |
3385 | LABOULAYE |
3783 | LAGUNA BRAVA |
3891 | LAMADRID |
2285 | LAPRIDA |
2268 | LAS ARMAS |
2244 | LAS FLORES (PROV. BUENOS AIRES) |
3877 | LAS LAJITAS |
3715 | LAS LOMITAS |
3482 | LAS TOSCAS (PROV. SANTA FE) |
3533 | LAS VARILLAS |
3754 | LEANDRO N. ALEM (PROV. MISIONES) |
3472 | LEONES |
2242 | LEZAMA |
220 | LIBERTAD |
3886 | LIBERTADOR GENERAL SAN MARTIN |
2355 | LINCOLN |
3497 | LLAMBI CAMPBELL |
2261 | LOBERIA |
2227 | LOBOS |
2948 | LONCOPUE |
3327 | LOPEZ CAMELO |
2322 | LOS CARDALES |
3547 | LOS MOLINOS (PROV. CORDOBA) |
2358 | LOS TOLDOS (PROV. BUENOS AIRES) |
2323 | LUJAN (PROV. BUENOS AIRES) |
261 | LUJAN DE CUYO |
2953 | MACACHIN |
3734 | MACHAGAI |
3476 | MACIEL |
2221 | MAGDALENA |
2268 | MAIPU (PROV. BUENOS AIRES) |
261 | MAIPU (PROV. MENDOZA) |
2627 | MALARGÜE |
2257 | MAR DE AJO |
223 | MAR DEL PLATA |
3472 | MARCOS JUAREZ |
220 | MARCOS PAZ |
3722 | MARGARITA BELEN |
2927 | MEDANOS (PROV. BUENOS AIRES) |
261 | MENDOZA |
2324 | MERCEDES (PROV. BUENOS AIRES) |
3773 | MERCEDES (PROV. CORRIENTES) |
2657 | MERCEDES (PROV. SAN LUIS) |
220 | MERLO (PROV. BUENOS AIRES) |
2656 | MERLO (PROV. SAN LUIS) |
3876 | METAN |
2291 | MIRAMAR (PROV. BUENOS AIRES) |
3409 | MOISES VILLE |
3717 | MOJON DE FIERRO |
2271 | MONTE |
3775 | MONTE CASEROS |
2921 | MONTE HERMOSO |
3841 | MONTE QUEMADO |
3891 | MONTEAGUDO |
3863 | MONTEROS |
237 | MORENO |
3562 | MORTEROS |
2656 | NASCHEL |
2272 | NAVARRO |
2262 | NECOCHEA |
299 | NEUQUEN |
3435 | NOGOYA |
3825 | NONOGASTA |
2343 | NORBERTO DE LA RIESTRA |
3861 | NUEVA ESPERANZA |
2342 | O' BRIEN |
3755 | OBERA |
3856 | OJO DE AGUA (PROV. SANTIAGO DEL ESTERO) |
2284 | OLAVARRIA |
3532 | OLIVA |
3572 | ONCATIVO |
3878 | ORAN |
2982 | ORENSE |
343 | PARANA |
3772 | PASO DE LOS LIBRES |
2928 | PEDRO LURO |
2396 | PEHUAJO |
2477 | PERGAMINO |
2963 | PERITO MORENO |
2923 | PIGÜE |
2242 | PILA |
2322 | PILAR (PROV. BUENOS AIRES) |
2254 | PINAMAR |
223 | PLAYA CHAPADMALAL |
3752 | POSADAS |
3734 | PRESIDENCIA DE LA PLAZA |
3732 | PRESIDENCIA ROQUE SAENZ PEÑA |
3722 | PUERTO BASTIANI |
297 | PUERTO DESEADO |
3757 | PUERTO IGUAZU |
2965 | PUERTO MADRYN |
3743 | PUERTO RICO |
2962 | PUERTO SANTA CRUZ |
3722 | PUERTO TIROL |
2932 | PUNTA ALTA |
2333 | QUEMU QUEMU |
3843 | QUIMILI |
2651 | QUINES |
2317 | QUIROGA |
2475 | RAFAEL OBLIGADO |
3492 | RAFAELA |
3407 | RAMALLO |
3869 | RANCHILLOS |
3861 | RAPELLI |
2297 | RAUCH |
2965 | RAWSON (PROV. CHUBUT) |
2331 | REALICO |
3482 | RECONQUISTA |
3832 | RECREO (PROV. CATAMARCA) |
3722 | RESISTENCIA |
3783 | RIACHUELO |
3543 | RIO CEBALLOS |
2931 | RIO COLORADO (PROV. RIO NEGRO) |
358 | RIO CUARTO |
2966 | RIO GALLEGOS |
2964 | RIO GRANDE (PROV. TIERRA DEL FUEGO) |
2903 | RIO MAYO |
3574 | RIO PRIMERO |
3572 | RIO SEGUNDO |
3571 | RIO TERCERO |
2902 | RIO TURBIO |
2935 | RIVERA |
2475 | ROJAS |
341 | ROSARIO |
3445 | ROSARIO DEL TALA |
3382 | RUFINO |
3782 | SALADAS |
2344 | SALADILLO (PROV. BUENOS AIRES) |
2393 | SALAZAR |
2394 | SALLIQUELO |
3542 | SALSACATE |
387 | SALTA |
2474 | SALTO |
3582 | SAMPACHO |
2646 | SAN AGUSTIN DEL VALLE FERTIL |
2325 | SAN ANDRES DE GILES |
2326 | SAN ANTONIO DE ARECO |
2934 | SAN ANTONIO OESTE |
2257 | SAN BERNARDO (PROV. BUENOS AIRES) |
3404 | SAN CARLOS CENTRO |
0294 | SAN CARLOS DE BARILOCHE |
2252 | SAN CLEMENTE DEL TUYU |
3408 | SAN CRISTOBAL |
3564 | SAN FRANCISCO (PROV. CORDOBA) |
3522 | SAN FRANCISCO DEL CHAÑAR |
3754 | SAN JAVIER (PROV. MISIONES) |
3405 | SAN JAVIER (PROV. SANTA FE) |
3406 | SAN JORGE (PROV. SANTA FE) |
3458 | SAN JOSE DE FELICIANO |
264 | SAN JUAN |
2962 | SAN JULIAN |
3498 | SAN JUSTO (PROV. SANTA FE) |
3476 | SAN LORENZO (PROV. SANTA FE) |
2652 | SAN LUIS (PROV. SAN LUIS) |
3783 | SAN LUIS DEL PALMAR |
2261 | SAN MANUEL (PROV. BUENOS AIRES) |
2623 | SAN MARTIN (PROV. MENDOZA) |
264 | SAN MARTIN (PROV. SAN JUAN) |
2972 | SAN MARTIN DE LOS ANDES |
381 | SAN MIGUEL DE TUCUMAN |
3461 | SAN NICOLAS |
3329 | SAN PEDRO (PROV. BUENOS AIRES) |
3884 | SAN PEDRO (PROV. JUJUY) |
2627 | SAN RAFAEL (PROV. MENDOZA) |
388 | SAN SALVADOR DE JUJUY |
2225 | SAN VICENTE (PROV. BUENOS AIRES) |
3783 | SANTA ANA (PROV. CORRIENTES) |
223 | SANTA CLARA DEL MAR |
342 | SANTA FE |
3838 | SANTA MARIA (PROV. CATAMARCA) |
2954 | SANTA ROSA (PROV. LA PAMPA) |
3546 | SANTA ROSA DE CALAMUCHITA |
3460 | SANTA TERESA (PROV. SANTA FE) |
2246 | SANTA TERESITA |
385 | SANTIAGO DEL ESTERO |
3756 | SANTO TOME |
2934 | SIERRA GRANDE |
2324 | SUIPACHA |
3856 | SUMAMPA |
3493 | SUNCHALES |
3855 | SUNCHO CORRAL |
3867 | TAFI DEL VALLE |
2293 | TANDIL |
2283 | TAPALQUE |
3875 | TARTAGAL (PROV. SALTA) |
3858 | TERMAS DE RIO HONDO |
2656 | TILISARAO |
3837 | TINOGASTA |
3846 | TINTINA |
3471 | TORTUGAS |
3862 | TRANCAS |
3576 | TRANSITO |
2965 | TRELEW |
2392 | TRENQUE LAUQUEN |
2983 | TRES ARROYOS |
2394 | TRES LOMAS |
2622 | TUNUYAN |
3543 | UNQUILLO |
2901 | USHUAIA |
2624 | USPALLATA |
2354 | VEDIA |
3462 | VENADO TUERTO |
3483 | VERA |
2221 | VERONICA |
3436 | VICTORIA |
2338 | VICTORICA |
3583 | VICUÑA MACKENNA |
2920 | VIEDMA |
3735 | VILLA ANGELA |
2625 | VILLA ATUEL |
3541 | VILLA CARLOS PAZ |
3400 | VILLA CONSTITUCION |
3522 | VILLA DE MARIA DE RIO SECO |
3573 | VILLA DEL ROSARIO (PROV. CORDOBA) |
3524 | VILLA DEL TOTORAL |
3544 | VILLA DOLORES |
2255 | VILLA GESELL |
2336 | VILLA HUIDOBRO |
2925 | VILLA IRIS |
2944 | VILLA LA ANGOSTURA |
353 | VILLA MARIA |
2941 | VILLA REGINA |
3845 | VILLA SAN MARTIN |
3455 | VILLAGUAY |
2928 | VILLALONGA |
2265 | VIVORATA |
2333 | WINIFREDA |
2942 | ZAPALA |
3487 | ZARATE |
08:46 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2014
Petite balade à Colonia de Sacramento, en Uruguay...
Colonia de Sacramento, février 2014
Pour un post (beaucoup) plus complet, voir celui de février 2013 !!!!
03:12 Publié dans En dehors de l'Argentine, Uruguay, Voyages, WE | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2014
Petite balade au MNBA (le Musée National des Beaux-Arts)
Rodin, "Le Baiser", 1890
"La Nymphe surprise", Manet, 1861
Van Gogh, "Le moulin de la Galette", 1886
Degas, "Danseuse debout", 1877
Degas, "Danseuses jaunes et roses", 1898
Museo Nacional de Bellas Artes, Février 2014
Deux très jolies toiles de 1898 de 'Espagnol Joaquín Sorolla
Museo Nacional de Bellas Artes, Février 2014
03:46 Publié dans Buenos Aires, Culture et tradition | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2014
L'Exode Jujeño
(San Salvador de Jujuy, 23 août 2013)
(San Salvador de Jujuy, 23 août 2013)
Dans la petite série de posts relatant mon voyage dans le nord-ouest argentin (NOA) en août dernier, j'avais décidé de passer sous silence mon dernier jour de voyage, celui qui me conduisit de la Quebrada de Humahuaca à San Salvador de Jujuy, d'où je devais reprendre l'avion.
Deux raisons à cela : d'abord la météo, avec un ciel bas, lourd et chargé, sans un coin de ciel bleu (comme je ne les aime décidément pas), tout à l'opposé des dix jours précédents qui avaient été exceptionnels ; ensuite les espoirs que je mettais dans ma prochaine escapade à San Antonio de Areco, pour y découvrir une des facettes "gaucho" de l'Argentine.
Areco fut une vraie déception, et il n'est sans doute pas trop tard aujourd'hui pour vous proposer quelques photos de ce fameux 23 août 2013.
Cette date est sans doute la plus importante du calendrier jujeño ; durant la semaine qui précède, toutes les villes et tous les villages organisent des festivités qui célèbrent le fameux exode de 1812 : des défilés de chars et en costumes traditionnels (comme j'ai pu le découvrir à Abra Pampa) ou encore la reconstitution de villages miniatures auxquels on mets le feu avant "le grand départ" (comme ici à Santa Catalina).
Le 23 août à Jujuy, c'est un peu la cerise sur le gâteau : plusieurs milliers de cavaliers convergent vers la capitale de la province pour venir y affirmer leur histoire, leurs racines, et avant tout porter haut et fort les couleurs de leur village.
Ce fameux exode de 1812 fut mené par le Général Belgrano, héros national et accessoirement "inventeur" du drapeau argentin.
A la tête des troupes indépendantistes, il dut faire face à l'armée loyaliste qui arrivait par le nord (à la frontière de l'actuelle Bolivie). En sous-nombre, il fit le choix radical d'une politique de la terre brulée : la population (avec ou sans son consentement évidemment !) fut prié de plier bagage, emportant l'essentiel avant de tout brûler, maisons, récoltes, etc...
Ce choix douloureux s'avéra payant, et les indépendantistes reprirent la main dans la région.
(San Salvador de Jujuy, 23 août 2013)
(San Salvador de Jujuy, 23 août 2013)
18:26 Publié dans Culture et tradition, Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
09/01/2014
La Manzana de las Luces
La façade "gothique allemand" de l'église San Ignacio
L'emplacement de la "Manzana de las Luces" sur un plan de 1746. Il y est inscrit : "Maison des Jésuites"
Plan de situation aujourd'hui
La rue Adolfo Alsina et l'église San Ignacio. Ci dessous, le monument au Président Roca.
La "manzana" (ou "cuadra") désigne, dans la plupart des pays hispanophones, le pâté de maison régulier qui forme avec d'autres un plan de cité en damier.
Ce mode d'urbanisme, que l'on retrouve dans de nombreux pays et sur tout les continents fut systématiquement employé par les colonisateurs espagnol dès le 16ème siècle.
Le "cuadra" qui nous intéresse aujourd'hui, la fameuse "Manzana de las Luces" (l'îlot des Lumières) fut pendant plus de deux siècles le siège des pouvoirs politiques et intellectuels de la province de Buenos Aires, puis du pays, l'Argentine, qui était en train de naître. il se situe à moins de 200 mètres du Cabildo, de la Plaza Mayo et de la Casa Rosada.
A la fin du 18ème siècle, on trouvait concentré dans ce carré de 120m² de côté pas moins que : La Salle des Représentants, La Bibliothèque Nationale, les Archives générales, l'Université de Buenos Aires, les Académies des langues française et anglaise, la Banque de la province, la Chambre de Commerce, le Tribunal des comptes, le journal "La Presse", l'Académie de Dessin, etc, etc..., sans oublier bien sûr l'église San Ignacio.
Les Jésuites furent, une fois encore, des précurseurs à Buenos Aires. Arrivés à Lima en 1568, ils essaimèrent très vite sur tout le continent, s'installant sur les rives du Rio de la Plata dès 1608. C'est en 1661 qu'ils commencent à organiser cette manzana, autour bien sûr d'une église et d'un collège.
D'abord conçue en adobe, comme tous les autres bâtiments de la ville, l'église de San Ignacio sera, en 1686, le premier édifice de Buenos Aires construit presque entièrement en briques cuites ! C'est aujourd'hui l'église la plus ancienne de la capitale
La Compagnie de Jésus subit la disgrâce, avant d'être chassée, entre 1759 et 1767, de France, d'Espagne, du Portugal et toutes leurs colonies. La jeune Vice-royauté du Rio de la PLata prendra alors la suite des Jésuites et continuera à développer cette manzana qui ne prendra le nom "des lumières" qu'au début du 19ème siècle.
Malgré ce riche passé, la courte visite n'est pourtant pas bien folichonne. On découvre d'abord la Salle des Représentants (reconstituée), puis la cour principale. Ce qui doit être le clou du spectacle : d'antiques souterrains reliant au 18ème la manzana au Fort et au Cabildo, s'avère encore plus décevante, puisqu'on en découvre à peine qu'une dizaine de métres !
Pour les plus curieux, un second guide vous emmène, pour le même prix, visiter l’église de San Ignacio...
La Salle des Représentants
(Buenos Aires, janvier 2014)
Derrière l'église (en blanc) quelques vestiges de constructions en briques cuites.
(Buenos Aires, janvier 2014)
Les petits bouts de souterrains qu'on aperçoit seulement à travers les grilles...
L'église San Ignacio
01:07 Publié dans Buenos Aires, Histoire géo | Lien permanent | Commentaires (2)
28/12/2013
La Quebrada de Las Conchas
(Quebrada de Las Conchas, octobre 2013)
Plusieurs "haltes", auxquels on a trouvé un nom en fonction des formes de la roche, sont aménagés pour les visiteurs... tout compte fait pas si nombreux que ça !
Ci-dessus "l'Obelisco", et ci-dessous "Los Castillos" (les châteaux)...
C'est sans doute quelque part par ici, le 10 janvier prochain (dans l'étape entre San Miguel de Tucumán et Salta) que débouleront en vrombissant les mécaniques de centaines de concurrents du Paris-Dakar 2014, dont Rosario accueille cette année le départ. (voir le parcours).
La Quebrada de Las Conchas (ici sur la carte), et ses somptueux paysages, est l'attraction phare de tout ceux qui choisissent de parcourir les routes (surtout des pistes, en fait !) dans le voisinage de la fameuse boucle "Salta-Cachi-Cafayate-Salta".
Elle offre sur une cinquantaine de kilomètres, dès la sortie de la paisible Cafayate (en direction de Salta), une suite de vallées (Las Conchas n'est que l'une d'entre elles) dont les couleurs et les formes vous éblouiront à chaque instant.
Toutes ces photos ont été prises en fin d'après-midi (entre 16h et 19h), et je peux vous assurer que le jour suivant, au départ de Cafayate, le paysage que j'ai découvert au zénith (autour de 11h-13h) avait perdu beaucoup de cette incroyable magie ! A vous donc de voir...
Avec ce dernier post d'une année bien chargée se termine ce petit périple dans le Noroeste argentino (NOA), dont vous aurez, je l'espère, pu apprécier une partie des multiples facettes.
En ce début 2014, le boulot (eh oui, je travaille aussi :) va me laisser à priori un peu moins d'occasions de poursuivre cette passionnante découverte de l'Argentine ; mais n'ayez crainte, vous entendrez bien vite parler de moi...
Le Rio de Las Conchas (Concha signifie à la fois coquille, carapace ou écaille)
"Las Ventanas" (les fenêtres)
L'impressionnante "Gorge du Diable" (encore une !).
On aperçoit mon pote Stéphane au centre de l'image...
(Quebrada de Las Conchas, octobre 2013)
00:08 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2013
Attaque de piranhas à Rosario !
(Photo Pat l'expat, Pérou 2009)
Article de presse sur LeFigaro.fr :
L'attaque est survenue mercredi sur une plage de Rosario, ville qui accueillera le départ du prochain Dakar. Une petite fille de sept ans a dû être amputée d'un doigt.
07:25 Publié dans Actualité, Presse | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2013
Les Ruines de Quilmes
(Quilmes, octobre 2013)
En parcourant les 5km qui mènent de la Ruta 40 jusqu'au site archéologique, on devine petit à petit la partie de la cité qui part à l'assaut de l'Alto del Rey.
Autant vous l'avouer de suite, la visite de des ruines de l'ancienne cité des Quilmes ne m'a pas laissé pas un souvenir impérissable. Malgré tout, comme c'est en Argentine le seul vestige de cette taille datant de l'époque "précolombienne", il faut savoir s'en contenter...
Sans rentrer dans une polémique "culture" contre "civilisation", disons simplement que si le cône sud du continents fut habité depuis des millénaires par de nombreuses peuplades (Mapuches, Tehuelches, Guaranís et autre Diaguitas ...), aucune d'entre elles n'est parvenue à s’élever au rang de "civilisation", qui se caractérise un ensemble unifié, articulé autour de dispositifs techniques (comme les villes et les routes par exemple), juridiques ou culturels, et généralement gouverné par un état central.
Les principales civilisations sud-américaines furent celles de Caral, Tihuanaku, Chavin ; celles aussi des Nazcas, des Paracas, des Huaris et des Chimús... ; Les Incas arrivent chronologiquement en dernière position : leur immense empire s'étendait, à l'arrivée des conquistadors, de l’Équateur jusqu'au nord de l'Argentine...
(Quilmes, octobre 2013)
Mais revenons à nos Quilmes, une peuplade Diaguitas (ils en partageaient la langue), probablement venu du Chili voisin vers le 9ème siècle. Après s'être fait une place parmi les autres peuples de ces vallées calchaquies, ils arriveront à tenir tête d'abord à l'avancée inca, puis à celle des Espagnols au 16ème siècle.
En 1667, après semble-t-il 130 années d'une farouche résistance, la cité tombe aux mains des colonisateurs ; elle est rasée et les 2600 (?) survivants sont déportés (à pied) jusqu'aux rives du Rio de La Plata, à plus de 1300 kilomètres de là ; on estime aujourd'hui à seulement 400 le nombre de rescapés qui survécurent à cette marche inhumaine...
Le site fut "redécouvert" à la fin du 19ème siècle, et les premières restaurations commencèrent à la fin des années 70.
Quilmes et les terres qui l'entourent sont depuis des années au centre de revendications indigènes qui dénoncent leur spoliation pure et simple et souhaitent récupérer leur bien. Au milieu de cet imbroglio juridique, les restaurations semblent avoir été effectuées un peu à la va-vite, plus dans un but touristique (avec des retombées sonnantes et trébuchantes) que dans une démarche éminemment scientifique.
Seule une partie des trente hectares de la ville est aujourd’hui dégagée. La reconstitution des soubassements nous offre un étonnant "plan au sol" de la cité, même s'il est assez difficile de s'imaginer à quoi elle pouvait vraiment ressembler : les ressources pédagogiques (musée, dépliants, guides certifiés, etc...) et les recherches sont malheureusement réduites aujourd'hui à peau de chagrin...
Du bois de cactus, comme celui qui devait probablement servir à recouvrir les habitations...
(Quilmes, octobre 2013)
De part et d'autre de la cité, deux miradors sont positionnés sur des éperons rocheux. Ils offrent une vue imprenable à des kilomètres à la ronde : les Quilmes avait largement le temps de voir arriver leurs ennemis, puis de se réfugier dans les parties hautes de la ville...
Quand on prononce le mot "Quilmes" en Argentine, on pense bien sûr avant tout à la bière nationale. Cette dernière doit son nom à la ville où elle fut elle fut brassée pour la première fois en 1888.
La Quilmes, au même titre que la Budweiser, la Leffe, la Corona ou la Hoegaarden fait partie aujourd'hui du premier groupe brassicole du monde : Anheuser-Busch InBev.
Mais quel est donc le rapport avec nos indiens ? Eh bien la bière Quilmes est encore aujourd'hui brassée à Quilmes (à 20 km au sud de Buenos Aires), ville dans laquelle furent déportés au 17ème siècle les derniers indiens survivants du peuple... Quilmes !
A de nombreux endroit du site, on trouve ces mortiers qui servaient à l'ensemble de la communauté.
01:17 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2013
L'Argentine, habituel lieu de transit, se met à produire de la cocaïne
L'Argentine passait jusqu'ici pour un lieu de transit de la drogue produite dans la cordillère des Andes, mais des laboratoires de production de cocaïne fleurissent depuis peu dans le pays et alarment la société.
"Ca a commencé il y a deux ans, mais cette année, on a intercepté des chargements plus volumineux et plus nombreux. L'Argentine s'est convertie en producteur. Nous avons détecté des laboratoires à divers endroits", avertit le juge fédéral José Luis Villada, basé à Salta, province du nord argentin, frontalière de la Bolivie, 3e producteur mondial de cocaïne, derrière la Colombie et le Pérou.
D'après le magistrat, le fait que les précurseurs chimiques nécessaires à la transformation de la cocaïne soient produits localement rend attractif le territoire argentin.
"Il y a des +cuisines+ (laboratoires, ndlr) partout dans le pays et même à Puerto Madero, à Canitas et San Isidro, dit un ex-policier fédéral en nommant des quartiers huppés de la capitale. Qui va aller les chercher là-bas' La drogue ne fait pas que passer par l'Argentine".
09:23 Publié dans Actualité, Presse | Lien permanent | Commentaires (1)
16/12/2013
Cafayate
La vue depuis l'hôtel Killa, par ailleurs très recommandable...
(Cafayate, octobre 2013)
Cafayate semble perdue dans la vallée, large ici d'une petite dizaine de kilomètres ; seules les deux flèches de son église émergent des vignes...
Cafayate (prononcer "cafachaté") est une très jolie petite bourgade du sud de la province de Salta, presque à la frontière avec celle de Tucumán. Située à 1683 mètres d'altitude et peuplée d'environ 12 000 Cafayateños, c'est l'une des villes du nord de l'Argentine les plus réputées pour son vignoble ; entre autres cépages pousse ici le fameux "torrontès" qui donne ce vin blanc et sec reconnaissable entre tous.
Quand on découvre le circuit classique des "vallées calchaquies", Cafayate est à la fois une halte obligatoire, mais tellement recommandée !
On trouve ici quelques musées, dont bien entendu celui de "la vigne et du vin", ainsi que la sympathique église Notre-Dame du Rosaire (datant de 1885) qui a, comme semble-t-il seulement trois autres édifices religieux de tout le continent sud-américain, la particularité de posséder cinq nefs !
La quiétude de la cité invite à la détente, et c'est avec une saine paresse que l'on s'attardera à l'une des terrasses de la place centrale... après avoir bien entendu visité une (ou deux) bodega...
(Cafayate, octobre 2013)
Un bien étrange atelier d'artiste...
Partout des vignes, et encore des vignes...
(Cafayate, octobre 2013)
23:30 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2013
Monsieur Mandela
C'était l'été 1991.
Cela faisait à peine un an et demi qu'il était sorti des géôles sud-africaines, après 27 ans d'incarcération.
Madiba n'était pas encore président : il le sera trois ans plus tard, en avril 1994.
Entre 1990 et 1994, à l'invitation de Roland Dumas (et du Président de la République François Mitterrand !), Nelson Mandela séjournera deux fois au Château de la Celle Saint-Cloud, la résidence de fonction du Ministre des Affaires Etrangères, située près de Versailles.
Accompagné de membres de sa famille, il s'y reposera plusieurs semaines, accomplissant dans le même temps quelques examens de santé dans un établissement voisin...
C'est à l'occasion de l'une de ces visites que j'ai pu le côtoyer et partager un peu de son temps et de son intimité...
***
Le Château de la Celle Saint-Cloud sur WIKI
Le Château de la Celle Saint-Cloud sur le site du Ministère des Affaires Etrangères
12:32 Publié dans Actualité, Perso, Photo | Lien permanent | Commentaires (2)
02/12/2013
Pour une respiration...
Le blog fait une pause d'une quinzaine de jours.
Profitez-en pour aller découvrir sur mon précédent blog : pat l'expat un peu de
Cuba, de l'Ouzbékistan, du Spitzberg, de la Birmanie, du Pérou, ou bien encore du Laos ...
Avec 1200 articles et plus de 8000 photos, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer :)
A bientôt !
00:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2013
De Cachi à Cafayate
(De Cachi à Cafayate, octobre 2013)
Cette seconde journée de voyage nous mène de Cachi à Cafayate (prononcer "cafachaté"), soit environ 160 km de piste. Vu l'état de la fameuse "Ruta 40" sur ce tronçon, son étroitesse parfois et les petits hameaux à traverser, notre vitesse de croisière se situera quelque part entre 30 et 40 km à l'heure ; une vitesse somme toute idéale pour profiter du paysage !
Sans compter les arrêts photo et les petites balades, cette étape nous prendra une bonne demie journée...
Sur une majeure partie du trajet la route longe le Rio Calchaquí et ses enclaves fertiles. Quelquefois, on perd de vue le lit de la rivière pour alors s'engager dans de petites vallées (quebradas) arides dont la plus réputée est celle de "Las Flechas".
Nous nous arrêterons également, pour notre plus grand plaisir, dans de nombreux petits villages aux quelques centaines d'âmes, généralement en retrait de la route principale, et dont l’intérêt majeur reside bien souvent en leur église...
Le Rio Calchaquí
(De Cachi à Cafayate, octobre 2013)
Le village de Seclantas
Ici et là, on découvre les premières vignes. L’altitude se situe entre 2000 et 3000 mètres.
Si l'on rencontre dans la région de nombreuses espèces d'oiseaux, les mammifères sauvages se font, quant à eux, plutôt rares : au cours de ce petit périple de quatre jours, le seul que nous apercevrons sera un petit renard gris traversant la route devant la voiture !
L'église San Pedro de Nolasco à Molinos. Comme bien souvent dans le nord-ouest argentin, son toit est en grande partie constitué de bois de cactus...
Les cactus "candélabres" (cardones) que nous croisons par milliers sur le chemin ont en général de petites fleurs dont la couleur varie du jaune au blanc. Ce fut donc réellement une surprise de découvrir dans un village , sur le bord de la route ces fleurs impressionnantes, probablement d'une autre espèce.
L'église d'Angastaco.
C'est à partir du village que commence la fameuse Quebrada de Las Flechas, dont la structure géologique est facilement reconnaissable. Sur une petite vingtaine de kilomètres, la piste se faufile à travers les strates pliées et fracturées dont les formes en pointe de flèche ont donné son nom à la vallée.
(De Cachi à Cafayate, octobre 2013)
Quebrada de Las Flechas
En sortant de la quebrada, nous retrouvons le Rio Calchaqui dont nous n'hésitons pas à aller prendre la température...
Les vignes deviennent de plus en plus présentes aux abords de Cafayate, qui est en quelque sorte la capitale de la région viticole qui l'entoure et où la production est la plus élevée du nord du pays.
C'est ici, à plus de 1600 mètres d'altitude, que s’épanouit le fameux "torrontès", un cépage blanc aux origines incertaines (muscat d'Alexandrie + mission ?), mais qu'on ne trouve qu'en Argentine...
(De Cachi à Cafayate, octobre 2013)
16:27 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2013
Cachi, perle des vallées calchaquies
(Église de Cachi, octobre 2013)
Si le village est situé à environ 2300 mètres d'altitude, quelques montagnes alentours dépassent les 6000 !
(Cachi, octobre 2013)
Une des particularités du village est la hauteur impressionnante de certains trottoirs.
Les rues sont pavées à l'ancienne ou bien avec des autobloquants, plus récent mais discrets.
Je dois vous avouer que j'ai eu un petit coup de cœur pour Cachi.
Cette localité, riche de 2 à 3000 âmes, nous offre d'une certaine façon la vision "idéalisée" du village colonial, niché au fond d'une vallée, au bord du rio.
Cachi, d'une étonnante unicité de style, nous apparait à la fois authentique... et "vivante" !
Pour réussir ce tour de force, il a fallu avant tout mener (depuis au moins 20 ans à Cachi) une politique urbanistique des plus rigoureuses, en contrôlant tout, de la hauteur des murs jusqu'à l'écartement des portes et des fenêtres.
Il a aussi fallu que le village reçoive suffisamment de touristes pour générer des recettes, ...mais pas de trop, afin de n'y point perdre son âme.
Enfin, son enclavement, qui l'a jusqu'à aujourd'hui protégé : si l'actuelle piste en ripio devenait un jour un long et joli ruban goudronné, la quiétude légendaire de Cachi ne serait bien vite qu'un vague souvenir...
Plus au nord, j'ai rencontré des villes, comme Humahuaca ou Tilcara, qui semblaient un brin "vendues" ou "abandonnées" (c'est selon) au tourisme de masse ; mais également de petits villages vraiment charmants, comme Santa Catalina ou Yavi, malheureusement amoché et bancals d'être si pauvre.
A Cachi, on semble avoir trouvé une bonne recette ; la bonne mesure.
Le Musée Archéologique Pío Pablo Diaz se situe depuis 1972 entre les murs de cette maison à la galerie très originale. Il regroupe de nombreux vestiges patiemment collectés dans les environs, qui nous racontent plus de 10 000 ans d’histoire.
Le musée et l'église de Cachi, dont l'intérieur est plutôt sobre...
(Cachi, octobre 2013)
A cent mètres de là, derrière les frondaisons, le lit du Rio Calchaqui.
De nombreuses fenêtres ont conservées leur grilles en fer forgé d'origine.
(Cachi, octobre 2013)
02:29 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
24/11/2013
De Salta à Cachi
(Parc de Los Cardones, octobre 2013)
Ci-dessus, le "Cabildo" de Salta, qui date de 1780.
Ci-dessous, l'église de San Francisco, l'un des plus beau édifices de style néoclassique d'Argentine. Il est facilement reconnaissable à sa couleur rouge.
Salta est la capitale de la province éponyme. C'est aussi, avec ses 500 000 habitants, la plus grande ville de la région du NOA (le Nord-ouest argentin).
Elle est située à 1200 mètres d'altitude, au centre d'une vallée fertile propice à l'agriculture. Sa position géographique en fait également un lieu stratégique de communication avec la Bolivie et le Chili.
La ville, fondée par Lerma en 1582, a gardé de nombreux vestiges d'architecture coloniale.
La Cathédrale de Salta a été reconstruite au 19ème sur les fondations de la première église majeure, détruite par un tremblement de terre.
Elle jouxte le palais archiépiscopal et son balcon en bois sculpté.
Comme la région du NOA (Nord-ouest argentin) s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres, j'avais décidé de la découvrir en deux fois.
Au mois d'août, j'ai donc parcouru les routes et les pistes qui vont de San Salvador de Jujuy jusqu'à la frontière bolivienne (voir ICI).
Le mois dernier, j'ai complété ce voyage par une boucle, somme toute assez classique, au départ de Salta, passant par Cachi et Cafayate et traversant les fameuses quebradas de las Flechas et de las Conchas.
On appelle aussi cet ensemble géographique, qui couvrent une partie des provinces de Salta, de Tucumán et Catamarca, les "Vallées Calchaquies".
A l'est de la boucle (de La Poma à Cafayate) j'ai donc de nouveau emprunté la fameuse "Ruta 40". Enfin route est un bien grand mot, car sur toute cette portion, elle se transforme en une piste en "ripio" d'à peine, parfois, trois mètres de large !
La fameuse "Cuesta del Obispo" (la côte de l’Évêque) nous transporte allégrement au delà des 3000 mètres d'altitude...
Au point le plus haut de la côte, on rencontre la petite chapelle de San Rafael, patron des voyageurs...
Un peu plus loin, la "Recta Tin-Tin", une ligne droite d'onze kilomètres qui fait la fierté du coin (?)
Elle traverse une partie de l'immense "Parque de los Cardones" ; ce dernier tire son nom du "cardón", un cactus candélabre que l'on trouve ici par milliers et dont le bois est utilisé dans la région pour la confection des toitures, des portes et autres mobiliers.
L'église de Payogasta,
Six kilomètres avant le village de La Poma, on trouve "los Volcanes Gemelos" (les volcans jumeaux), ainsi qu'un sol jonché de pierres de lave...
(Octobre 2013)
La "Ruta 40"
(Octobre 2013)
19:24 Publié dans Le nord-ouest argentin (NOA), Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)
20/11/2013
El Rosedal (la roseraie de Buenos Aires)
(El Rosedal, novembre 2013)
(El Rosedal, novembre 2013)
Rosedal est un harmonieux mélange de parc à la française et de parc à l'anglaise, mâtiné d'un peu de culture hispano-mauresque.
El Rosedal s'étend sur un peu plus de trois hectares ;
l'allée centrale est, elle, longue d'environ 400 mètres.
"El Parque del Rosedal" est sans doute l'un des plus jolis parcs de Buenos Aires. En premier lieu parce que les gazons y sont vraiment magnifiques (on a pas le droit d'y mettre un pied !), et qu'en second lieu, parce qu'il abrite la plus belle roseraie de la capitale.
Le Rosedal se trouve à l'est du quartier de Palermo, pour ainsi dire au centre de l'unique "poumon vert" de la ville (en dehors de la Réserve Écologique !). Il est aussi voisin, entre autre, des Jardins Zoologique, Botanique et Japonais...
C'est en 1910 que nait l'idée d'une roseraie dans la tête du nouveau maire, Joaquín Anchorena. Il se tourne alors vers le Français Charles Thays (naturalisé argentin) qui est depuis 1891 Directeur des parcs de la ville. Ce dernier réalisera plus de 70 autres aménagement de parcs rien qu'à Buenos Aires !
C'est l'ingénieur Benito Carrasco, l'un de ses "disciples" qui se chargera de mener à bien le projet et El Rosedal est inauguré en 1914.
Quelques 80 ans plus tard, le parc ne ressemble plus à grand chose. On décide donc, en 1994, de le fermer afin d'entreprendre des travaux d'envergure. En 1996, El Rosedal, qui a enfin retrouvé son lustre, ouvre à nouveau ses grilles au public.
Il faudra patienter jusqu'en 2008 pour que les pergolas, le "Pont grec" et le Patio andalous retrouvent à leur tour une nouvelle jeunesse.
El Rosedal est aujourd'hui redevenu le parfait écrin pour accueillir cette remarquable collection d'environ 18 000 rosiers dont plusieurs centaines de variétés sont représentées...
Cocorico ;)
Le "Pont grec"
(El Rosedal, novembre 2013)
Le Patio Andalou, décoré d'azulejos, est un don de la ville de Séville ; il a été installé à Rosedal en 1929.
Près des trois-quart du parc sont bordés d'un lac artificiel que se partagent les oies, les cygnes, les canards... et les pédalos.
23:50 Publié dans Buenos Aires | Lien permanent | Commentaires (1)