26/04/2013
Le village d'Hanga Roa
Trois moaï sont dressés près de l'un des deux (tout) petits ports d'Hanga Roa ; ce sont en général les premiers que découvrent les touristes qui font dès leur arrivée un tour dans le village.
A l'arrière plan, le stade de foot...
(Hanga Roa, avril 2013)
On pourrait ergoter, cherchant à qualifier Hanga Roa de ville ou de village !
Côté infrastructure, la petite localité a tout d'une grande : hôtels et restaurants, Maison du Gouverneur, pharmacies, loueurs de véhicules ou bibliothèque. Elle a aussi son église, son musée et son bureau de poste ; plus inhabituel, un hôpital et un aéroport international (off course !)
Pour le reste, et c'est plutôt là de l'ordre du ressenti, je garderai personellement l'impression d'avoir passé cette petite semaine d'avril dans un village, fût-il étendu ; une poignée de rues, des maisons basses, une circulation raisonnable et (vraiment) beaucoup de verdure.
Il est amusant, par ailleurs, d'entendre certains avancer un chiffre quant à la population de Rapa Nui, que ce soit durant le Moyen-Age ou au 17ème siècle, alors qu'il m'a été impossible de savoir exactement combien d'habitants compte l'île aujourd'hui ! Je dirais donc entre 3500 et 5000 (fourchette large), dont plus de 90% dans la municipalité d'Hanga Roa.
Toujours au village, quelques "piscines naturelles" sommairement amménagées...
La forte houle, qui empêchent souvent les rares bateaux d'accoster, fait paradoxalement la joie des surfers !
(Hanga Roa, avril 2013)
Toutes les dépenses mises bout à bout, la destination n'est assurément pas bon marché. Malgré tout, les prix me semblent raisonnables à qui sait le rester, raisonnable ! Le billet d'avion n'est pas donné, mais 650 euros pour 6 heures de vol, faut voir !
On trouve des hôtels (ou cabanas) à partir de 40 ou 50 euros, les voyageurs les plus modestes pouvant même camper... Il y a aussi bien sûr, comme dans tout ces lieux d'exception, un ou deux hôtels 25 étoiles, où l'on peut aisément dépenser jusqu'à 2500 euros par nuit (comme par exemple à deux, pension complète -tout de même !-, et en février, lors du très couru Festival Tapati !).
J'ai loué un 4x4 pour moins de 50 euros par jour, ce qui me semble également raisonnable. C'est pour tout les produits frais (et donc aussi les restaurants) que cela fait le plus mal, sachant que pratiquement tout arrive par avion...
Pour ce qui est de l'avion justement ! : LAN est la seule compagnie qui dessert l'île à raison, en moyenne, d'un avion par jour en provenance de Santiago ou de Papeete. Une anecdote : en 1986, les Américains ont financé l'agrandissement de la piste (qui est aussi longue qu'à Marignane) afin d'être en mesure d'y poser en urgence une navette spatiale.
Depuis le très "polynésien" cimetière de l'Ile, on découvre d'un côté le village et de l'autre les moaï du complexe de Tahai.
En haut à droite, on aperçoit la silhouette du moaï de l'Ahu Ko Te Riku, le seul de l'île à qui l'on a redonné la vue !
Ci dessous : L'aéroport (en rouge) et le village d'Hanga Roa ; un peu plus au nord, le complexe de Tahai (en blanc) que vous découvrirez dans le prochain post...
(Hanga Roa, avril 2013)
00:12 Publié dans Chili, En dehors de l'Argentine, Ile de Pâques, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Que c'est magnifique !
Écrit par : Maryse | 26/04/2013
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