13/01/2016
Dakar 2016, 9e étape : Belén - Belén
12 janvier ; Loeb ensablé
Cette boucle Belén - Belén n'était pas particulièrement longue (400 km dont 285 de spéciale) mais redoutable du fait que c'était en grande partie du hors piste. Devant la chaleur caniculaire (les températures sont montées jusqu'à 35/37°) les organisateurs ont préféré arrêter la course qui s'est donc terminée à mi-parcours ; ce qui n'a pas été nécessairement une bonne affaire pour tous.
Carlos Sainz, aujourd'hui déchaîné, a remporteé l'étape (sa 29e du Dakar), mais avec seulement une poignée de secondes devant les Mini de Van Loon et Hirvonen, qui prennent les 2e et 3e places. Peterhansel arrive 7e à neuf minutes des premiers. Loeb, qui s'est souvent empêtré dans les dunes, est arrivé à plus d'une heure de Sainz et perd aujourd'hui pratiquement toutes ses chances de monter cette année sur le podium.
Au général, ce sont toujours 2 Peugeot que l'on retrouve en tête (mais pour combien de temps ?) : Sainz d'abord, puis Peterhansel qui le suit à 7 minutes. La régularité d' Al-Attiyah (qui arrive 5e de l'étape) paye et lui assure ce soir la troisième place du général à seulement 14 minutes de Sainz.
Sébastien Loeb est maintenant loin derrière, à plus de deux heures des premiers !
Demain sera une étape du même acabit et beaucoup de choses peuvent encore arriver...
C'est comme hier Toby Price qui fait le meilleur temps en moto et conserve de fait la tête du général, avec 24 minutes d'avance sur le second (Svitko). Le portugais Gonçalves, qui a eu de sérieux problèmes aujourd'hui n'est toujours pas assuré de repartir demain. Le français Méo fait une jolie étape (il arrive 6e) et se classe 5 au général, à tout de même 40 minutes du premier...
Côté quad, les frères Patronelli sont de nouveau sur le podium de l'étape, mais cèdent la première place à leur compatriote Copetti. Ils restent cependant toujours sur les deux premières marches du podium, largement devant le 3e, le péruvien Hernandez, qui est 40 minutes derrière !
Catégorie camion le néerlandais De Rooy, sur Iveco, est premier au général, 27 minutes devant le russe Nikolaev, second de la compétition l'an dernier.
Depuis le début de l'épreuve, ce sont déjà 82 véhicules qui ont abandonné ! ...
Tout le monde semble en avoir bavé aujourd'hui !
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
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12/01/2016
Dakar 2016, 8e étape : Salta - Belén
11 janvier ; la Peugeot de Sébastien Loeb après les tonneaux ; à se demander comment il a pu tout de même terminer l'étape et se retrouver encore 8e au général !
On s'y attendait un peu, mais peut être pas à ce point : Sébastien Loeb a réellement beaucoup souffert aujourd'hui, à l'occasion de ces 394 km de spéciale. Entre plantage dans les dunes et surtout quelques tonneaux, il arrive ce soir pratiquement dernier de l'étape !
Ce sont bien évidemment les habitués de ce type de terrains qui en ont profité, à commencer par le vainqueur de l'an dernier, Al-attiyah sur Mini, qui rongeait son frein depuis Rosario et qui arrive premier à Belén. Les Peugeot de Sainz et Peterhansel, un moment distancées sont bien revenues dans la course et prennent les 2e et 3e places. Cyril Despres, alors très loin dans le classement général, a fait une remarquable course et prend la quatrième place de l'étape.
Résultat ce soir au général : Peterhansel 1er et 2e (Peugeot), et Al-attiyah 3e (Mini). Sébastien Loeb est 8e (mais à seulement 1 minutes des premiers) et Despres 14e.
La suprématie des Peugeot depuis le début de la course est donc mise à mal, et les Mini et les Toyota sont maintenant sur le pied de guerre !
L'australien Price, sur KTM a fait une superbe course (avec 5 minutes d'avance à l'arrivée). Il décroche la première place de l'étape, mais aussi celle du général, devant le portugais Gonçalves (Honda), second et le slovaque Svitko (KTM), troisième.
Le français Antoine Meo, vainqueur de la dernière étape, c'est un peu perdu dans ces dunes un peu nouvelles pour lui. Il arrive néanmoins 8e de l'étape et reste 6e au général moto, et bien entendu le premier français.
En quad, les stars argentines, les deux frères Patronelli ont cassé la baraque et remportent les deux premières places de l'étape... tout en confortant leur deux premières places du général. Alejandro devance son frère de 2 minutes, alors que le 3eme sur le podium, le péruvien Hernandez est à 30 minutes derrière les deux champions !
Toby Price 1er de l'étape ce soir mais également premier au général !
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
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11/01/2016
Bowie s'en va, une de mes pages se tourne...
Bowie a réellement compté pour moi, peut être même à l’excès ; un peu comme Barbara. C'étaient pourtant mes deux idoles, et au même moment, même si cela peut paraître étrange ; quelque chose comme le yin et le yang....
C'était dans les années 81 /82, j'étais en Angleterre et j'avais 18 ans.
Ce sont aussi, de fait, les deux seuls artistes que j'ai vu plusieurs fois sur scène, à chaque fois en fait qu'il me le fut possible. Elle me manque et il va me manquer...
Si j'étais idolâtre, mon camarade Jean-Luc était quant à lui carrément barré ! Il avait recouvert notre chambre, du sol au plafond, de posters, articles, calendriers, photo et pochettes de disques à la gloire de Ziggy.
Nous vivions à trois entre ces quatre murs, (les toilettes et la salle de bains étaient sur le palier...), et je travaillais dans un célèbre restaurant sans âge de Mayfair qui aujourd'hui a disparu...
Notre première chambre à Londres, 1982 (Jean-luc à droite)...
...et moi à 18 ans !
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10/01/2016
Dakar 2016, 7e étape : Uyuni - Salta
9 janvier 2016
Après deux jours passés en Bolivie, la 7e étape ramenait les pilotes en Argentine ; après avoir repassé la frontière à La Quiaca, ces derniers ont filé tout droit vers jujuy puis Salta. A cause de violents orages en début d'après-midi, et des rios qui commençaient à gonfler, la course a dû être stoppée pour les motos et pour les quads.
Les derniers concurrents arrivent enfin ce soir à Salta, et tout le monde va pouvoir profiter de cette journée de repos tant attendue. Il faudra bien ça pour récupérer et surtout revoir les mécaniques avant les trois prochaines étapes qui risquent d'être décisives.
C'est encore une Peugeot qui gagne l'étape, celle de l'espagnol Carlos Sainz, qui a bien mis à profit les petits problèmes techniques de Sébastien Loeb, qui n'arrive lui que 2e. La Mini du qatari Al-Attiyah prend la 3e place juste devant Peterhansel.
Si Peugeot peut s’enorgueillir d'avoir de nouveau trois voitures ce soir sur le podium du général, les équipes du constructeur doivent probablement aussi s’inquiéter des soucis techniques à répétition qu'ont essuyé les "2008 DKR" de Loeb, Sainz et Despres depuis le début de la course !
Quant à la performance de Sébastien Loeb qui, alors que c'est sa première participation à l'épreuve, se retrouve à mi-course sur la première marche du podium, on ne peut qu'être impressionné ! Cependant, c'est la semaine prochaine que va commencer le véritable baptême du feu du nonuple champion du monde : les trois prochaines étapes vont en effet être riches en navigation et en hors piste, et les habitués de l'épreuve (les Sainz, De Viliers, Peterhansel et autre Al-Attiyah) risquent de l'attendre de pied ferme !
Côté moto, la course est malheureusement terminé pour l'autrichien Walkner, encore 3e du général hier soir, mais qui a chuté ce matin (fracture du fémur). C'est le français Antoine Meo (quintuple champion du monde d'enduro mais dont c'est le premier Dakar) qui gagne l'étape, ...et on retrouve au général les mêmes qu'hier : Gonçalves, Price et Svitko.
Les argentins se font une fois de plus remarquer dans la catégorie quad, d'abord avec une victoire d'étape qui revient à Bonetto, mais surtout en présentant cinq quadeurs aux six premières places ! Les frères Patronelli, argentins eux aussi, conservent les deux premières places du général.
Et il y encore ce soir 50 camions dans la course... :)
50 comme le nombre de véhicules qui ont abandonné au cours de cette première semaine de course...
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
00:15 Publié dans Dakar 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2016
Dakar 2016, 6e étape : une boucle Uyuni - Uyuni
8 janvier 2016
Encore une longue journée aujourd'hui (722km dont 542 de spéciale), au cours de laquelle les coureurs ont fait le tour du Salar d'Uyuni. Pas de traversée donc de l'immense étendue de sel cette année, et pas non plus de photos somptueuses qui vont généralement avec ! Le parcours, entre 3700 et 4000 mètres d'altitude, a probablement dû de nouveau éprouver les concurrents qui devront encore attendre jusqu'à demain soir pour enfin profiter à Salta d'une journée de repos.
Sébastien Loeb a eu aujourd'hui quelques ennuis techniques (crevaison, accélérateur coincé, etc..) mais rien de bien grave. Cela à pourtant suffit pour annuler les minutes qu'il avait grappillé depuis Buenos Aires. Arrivé 4e de l'étape, il se retrouve au général juste derrière son coéquipier Peterhansel (à seulement 27 secondes !), qui est lui ce soir premier de l'étape mais aussi du général.
Pour l'équipe Peugeot, rien n'a vraiment changé, puisqu'elle a encore trois de ces "2008 DKR" sur le podium avant d'attaquer la 7e étape.
En moto, on notera que les quatre premiers de l'étape du jour sont aussi les quatre premier du général (le portugais Gonçalves, l'australien Price, l'autrichien Walkner et le slovaque Svitko : le champion 2016 serait-il parmi ceux là ? : réponse samedi en huit !
Côté quad, les argentins on fait très fort aujourd'hui, et plus particulièrement les frères Patronelli, véritables célébrités en Argentine (Alejandro a remporté les éditions 2011 et 2012 et Marco celles de 2010 et 2013, c'est dire!). Les deux frangins ont remporté l'étape du jour (Marcos premier et Alejandro second) et squattent ce soir également les deux première places du général (Alejandro premier et Marcos second).
Et puis il y a aussi les camions :) Pas moins de 42 encore en course à l'heure ou j'écris ces lignes... :)
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
22:41 Publié dans Bolivie, Dakar 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2016
Dakar 2016, 5e étape : Jujuy - Uyuni
Une étape longue (314km de liaison et 327 km de spéciale) et difficile menait aujourd'hui les concurrents de Jujuy à Uyuni (en Bolivie) avec passage de la frontière à La Quiaca (côté argentin et Villazon (côté bolivien).
Difficile parce qu'elle a proposé aux coureurs pratiquement tous les types de terrains possibles, mais surtout que l'arrivée en Bolivie correspond à des altitudes encore plus élevées : plus de la moitié de la course s'est déroulée au-dessus des 4000 mètres ! (gare au mal de crâne !).
De nouveau trois Peugeot en tête de cette étape, avec Loeb (FR), Sainz (ES) et Peterhansel (FR), et les trois mêmes au général (Sébastien Loeb restant premier). Le qatari Al-Attiya, vainqueur du Dakar 2015 et quatrième ce soir au général a un peu de souci à se faire !
En moto, Gonçalves (le second à l'arrivée l'an dernier) n'arrive que 12e de l'étape mais reste en tête du général, alors que l'australien Price (3e en 2015), qui a fait une très belle course, viens prendre la 3e place du général.
Le polonais Sonik, vainqueur en quad l'an passé, a abandonné aujourd'hui, tout comme le chilien Casale qui était en tête du général depuis le départ de Buenos Aires Les cartes sont donc pour l'heure rebattues chez les quadeurs (on peux noter qu'on trouve ce soir 4 argentins dans les dix premiers au général !).
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
23:25 Publié dans Bolivie, Dakar 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dakar 2016, 4e étape : Une boucle de Jujuy à Jujuy
Le portugais Gonçalves, premier de l'étape, mais aussi premier ce soir au général.
La spéciale de la 4e étape d'aujourd'hui se déroulait sur une large boucle de 429 km, au nord ouest de Jujuy. Les concurrents découvraient la puna et ses magnifiques paysages (comme Salinas Grandes ou Purmamarca), mais aussi pour certains les premiers maux de tête, avec un parcours en moyenne à 3500m d'altitude !
C'est Paulo Gonçalves, sur Honda, qui remporte l'étape et prend la tête du général, catégorie moto.
Côté auto c'est le français Peterhansel qui passe le premier la ligne d'arrivée, mais juste avec quelques secondes d'avance sur Carlos Sainz et Sébastien Loeb (ce dernier reste ce soir premier au général). Trois Peugeot donc ce soir sur le podium de l'étape, ce qui est de bon augure pour le constructeur qui avait réalisé l'an denier un Dakar assez médiocre !
En quad, le chilien Casale arrive troisième mais conserve son titre au général.
Bon je sais, il y a aussi les camions....
Le chilien Ignacio Casale
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
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06/01/2016
Dakar 2016, 3e étape : Termas de Rio Hondo - Jujuy
Sébastien Loeb et sa Peugeot
Dans cette 3e étape, propice à la vitesse, les concurrents se sont de nouveau dirigés plein nord, en direction de San Salvador de Jujuy (qui sera d’ailleurs demain le cadre de la 4e étape).
Une course rapide donc, mais sans véritables pièges (aucun abandon). Si un coureur s'est bien fait remarqué aujourd'hui, c'est Sébastien Loeb qui gagne sa 2e étape en deux jours et fini aujourd’hui avec 5 minutes d'avance au général.
Termas de Rio Hondo
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
00:08 Publié dans Dakar 2016 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2016
Dakar 2016, 2e étape : Villa Carlos Paz - Termas Rio Hondo
La Mini du qatari Al-Attiyah, vainqueur auto de l'an passé
Cette seconde étape (850 km dont 500 km de spéciale) menait plein nord les participants de Villa Carlos Paz (la première étape de l'an passé) et Termas Rio Honda (l'avant dernière de l'an passé !). C'était un peu le tour de chauffe, l'étape d'hier ayant été annulée, et donc peu de surprise à l'arrivée.
C'est Price, en moto (3éme du Général en 2015) qui fait le meilleur temps, alors que du côté auto, Sébastien Loeb annonce la couleur en prenant la première place, suivi d'un autre français, Peterhansel (les deux sur Peugeot).
Le Chilien Casale, vainqueur quad de l'étape et donc du général
Et les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)
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03/01/2016
Dakar 2016 : la première étape annulée
La décision d'annuler purement et simplement la première étape de cette 38e édition du Dakar (Rosario - Villa Carlos Paz) a été prise ce matin, après que de violents orages aient modifiés jusqu'à la physionomie du parcours. De plus les hélicoptères étaient dans l'impossibilité de prendre l'air afin d'assurer la sécurité de l'épreuve.
On ne peut que souhaiter que la suite de l'épreuve se passe sous de meilleurs auspices...
16:55 Publié dans Dakar 2016 | Lien permanent | Commentaires (1)
02/01/2016
Dakar 2016 : Le podium "départ" à Technopolis
Podium "départ", Technopolis, 02 janvier 2016
Ce podium 2016 avait de toute évidence moins de gueule que celui de l'an passé qui se déroulait devant la Casa Rosada et le long de la 09 de Juillet ! Il fallait déjà atteindre Technopolis, situé à une bonne dizaine de kilomètres du centre de Buenos Aires. De plus, arrivé un peu tard, j'ai raté les stars à moto, mais surtout Sébastien Loeb, passé il y avait déjà presque une heure.
Mais soyons honnêtes, vu que j'étais au carré VIP, je me suis rattrapé sur les buffets et le champagne !!! ...et surtout à l'ombre d'un soleil qui tapait vraiment très fort !
Cette première journée du Dakar était donc consacrée au "podium" de présentation de toutes les équipes (345 véhicules tout de même, et 531 concurrents !), suivi par 300 km d'asphalte jusqu'à Rosario (dont 11 petits kilomètres de spéciale afin de mettre au point la grille de départ de demain).
Car c'est en effet demain que les choses sérieuses commencent, avec une première étape qui mènera les participants de Rosario jusqu’à Villa Carlos Paz, 600 km plus à l'ouest...
Sous la tente du carré VIP...
Technopolis, 02 janvier 2016
23:03 Publié dans Actualité, Dakar 2016, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2015
Investiture du Président Mauricio Macri, 10 décembre 2015
Le Palacio San Martin étant juste à quelques dizaines de mètres de mon boulot, j'ai pu immortaliser ce moments où l'on ne voit en fait pas grand chose ! (la voiture du Président arrive à 0,40 minutes!, mais les chevaux et la foule masquent tout!).
Ce jeudi matin, le nouveau président de la République Argentine, Mauricio Macri, s'est présenté devant le Congrès pour y prêter serment.
Il s'est ensuite rendu à la Casa Rosada, via l'avenida de Mayo, pour y recevoir les "attributs du pouvoir" (l'écharpe et le bâton), des mains de Federico Pinedo, le Président provisoire du Sénat.
Cristina Kirchner, la Présidente sortante, n'avait en effet pas souhaitée, dans une attitude d'ailleurs assez minable, les lui remettre en personne, comme l'aurait voulu la tradition. Elle prenait d'ailleurs à ce moment là un vol Aérolineas Argentina (en classe touriste, juste pour nous faire tous bien rire une dernière fois!), à destination de la province de Santa Cruz.
A 14h30, le Président s'est rendu au Palacio San Martin (la vidéo), siège du Ministère des Relations Extérieures et du Culte, pour y rencontrer les présidents d'Amérique du Sud (tous présents sauf le Vénézuélien Maduro), les envoyés internationaux, ainsi que le corps diplomatique.
La journée se terminera par une grande réception au Théatre Colón...
23:40 Publié dans Actualité, Buenos Aires, Evènement, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2015
Le Palacio San Martin, ex-Palacio Anchorena
Le Palais Anchorena, racheté par l’État, devient en 1936 le siège du Ministère des Relations Extérieures et du Culte ; c'est à cette date qu'il est rebaptisé Palacio San Martin.
L'imposant porche d'entrée sur la Calle Arenales, fait face à la verdoyante Plaza San Martin.
On comprend rapidement, sur ce plan, le souhait de la commanditaire, Mercedes Castellanos de Anchorena, que soit créé trois espaces de vie indépendants distribués autour d'un large patio d'honneur.
Depuis le magnifique patio d'honneur de forme ovale, sans aucun doute la plus belle réussite de l'architecte, on accède à la galerie couverte et aux pièces de réceptions ; le deuxième étage accueille les parties privatives et le troisième, le personnel.
En ces années 1910, l'Argentine vit son âge d'or.
Depuis 1869 et la très controversée "Conquête du Désert", les surfaces cultivables ont été multipliées par 250 ! Les grandes familles aristocratiques, pour la plupart propriétaires terriens, se sont incroyablement enrichies. De magnifiques palais sont en construction à Retiro, Recoleta et Palermo : les Palacios Paz, Bosh (actuelle Résidence des États-Unis), Errazuriz (le musée des arts décoratifs), Ortiz Basualdo (l'Ambassade de France) et Anchorena, entre autres.... Ils seront tous inaugurés entre 1914 et 1924...
Puis viendra la dépression de 1929 et la crise économique argentine des années 30. Le 6 septembre 1930 le général Uriburu renverse le gouvernement constitutionnel, initiant alors une série de coups d'État et de gouvernements militaires qui se prolongera jusqu'en 1983...
Toutes ces familles qui ne peuvent plus mener grand train et qui n'auront vécues (en moyenne) qu'une vingtaine d'année dans leur somptueuse demeure se verront contraintes de les céder ; soit à l'état (Anchorena en 1936, Errazuriz en 1937, Paz en 38) ou à des ambassades étrangères (Bosh en 1929 et Ortiz Basualdo en 1939).
Mais revenons à notre Palacio Anchorena...
Mercedes Castellanos de Anchorena, héritière de l'une des familles les plus riches et plus puissante d'Argentine a déjà 65 ans quand elle soumet à un jeune architecte en vogue, Alejandro Christophersen, d'origine suédoise, son projet de future demeure ; elle souhaite s'y installer avec deux de ses fils (et leur famille), ainsi qu'avec la veuve d'un troisième et demande à cette effet un plan de trois habitations indépendantes mais reliées entre-elles.
Las, la construction de l'imposant édifice accuse du retard et n'est malheureusement pas achevé pour les fêtes du centenaire de la Révolution du 8 mai 1810. Qu'à cela ne tienne, c'est à l'occasion d'un autre centenaire, celui de l'Indépendance du 9 juillet 1816, que sera donné au palais sa fête la plus mémorable.
Mercedes a 76 ans et s'éteindra quatre ans plus tard...
Comme l'ensemble des palais de style "beaux-art" (néoclassicisme coloré d'éclectisme) édifiés à Buenos Aires durant cette décennie (et bien sûr largement inspiré par l'architecture française et par la "Ville Lumière"), tous les matériaux se doivent de provenir directement d’Europe, comme les marbres d'Italie ou les parquets de Slovénie...
En 1936, l’État argentin rachète la demeure qui devient le siège du Ministère des Relations Extérieures et du Culte. Il devient le "Palacio San Martin", du nom du généralissime "libertador", héros des indépendances sud-américaines.
Depuis 1999, et l’inauguration (juste de l'autre côté de la rue) d'un building en verre qui accueille les différents services du ministère, le palais est surtout maintenant utilisé à des fins d'apparat.
C'est à l'occasion d'une réception donnée l'an passé pour le lancement de l'exposition qui relatait le voyage de De Gaulle en 1964 (un périple qui avait conduit le Général durant trois semaines à travers 10 pays d'Amérique latine), que j'ai pu découvrir une partie de l'intérieur du palais...
En haut des marches du patio d'honneur trône un buste de San Martin.
A gauche, l'immeuble tout de verre vêtu qui accueille les services du ministère.
Vu que je travaille juste à côté (et cela depuis maintenant trois ans), j'ai dû passer des centaines de fois devant la palais ; je reste pourtant encore à chaque fois impressionné, plus d'ailleurs par la puissance et la richesse que dégage l'édifice plutôt que par son élégance ; et il m'est toujours aussi difficile de réaliser que cette "masse" architectonique n'a finalement été construite, il y a juste 100 ans, que pour accueillir une dizaine de locataires ! (hors le petit personnel, bien sûr).
21:36 Publié dans Buenos Aires, Culture et tradition, musée | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2015
Au Campo de polo...
Campo de Polo de Palermo, Novembre 2015
Né en Asie centrale il y a environ 2500 ans, chez les Scythes puis les Perses, les première formes de polo ont ensuite essaimées d'un côté vers la Chine, le Tibet et le Japon, et de l'autre vers Constantinople. C'est du Tibet d'ailleurs que nous vient son nom, "pulu" signifiant tout simplement "balle".
Loisir éminemment princier ou réservé aux troupes d'élites (c'est une préparation idéale avant la réalité du champ de bataille), le polo se pratique à partir du 9e siècle dans l'ensemble du monde arabe : on trouvera des hippodromes dédiés aussi bien au Caire en Égypte (Mamelouks) qu'à Ispahan en Perse (Shah d'Iran) ou Agra en Inde (Moghols) ; et bien sur un peu partout en Asie, comme au Japon du temps des Shoguns.
C'est en Inde, au 19e siècle, que les Britanniques "redécouvre" ce loisir qui devient rapidement un sport dont ils dictent les premières règles internationale. Une fois arrivé en Europe (principalement donc au Royaume Uni et en France) le polo traversera bien vite l'Atlantique (États-Unis et Argentine entre autre) ou l'Océan Indien jusqu'en Australie.
La première compétition internationale aura lieu en 1886 et ce sport sera aussi présent au Jeux olympiques de 1900, 1908, 1920 1924 et 1936 !
Si le polo est aujourd'hui pratiqué dans 84 pays à travers le monde, seuls 13 d'entre eux participent annuellement aux compétitions professionnelles, à commencer par l'Argentine qui a élevé le polo au rang de sport national et dont les joueurs restent les maîtres incontestés de la discipline...
Campo de Polo de Palermo, Novembre 2015
Pour faire court, les matchs se disputent sur un terrain de 275 mètres sur 145 entre deux équipes de 4 joueurs qui vont s’évertuer de marquer des "goals" en poussant, à l'aide de leur maillet, une petite balle en plastique dans les buts adverses.
les matchs sont divisés de 4 à 8 périodes (ou chukkas) de 7 minutes 30, entrecoupées de pauses de 3 minutes. Les deux arbitres qui officient sur le terrain sont bien évidemment aussi à cheval !
Les chevaux sont physiquement très sollicités et ne restent généralement pas plus d'une période (à la fois) sur le terrain ; la pause de trois minutes étant généralement l'occasion pour le cavalier de changer de monture.
Si les joueurs se protègent bien évidemment (casque et genouillères), les chevaux sont eux aussi également spécialement préparés pour les compétitions : leur crinière est intégralement tondue, leur queue est tressée et leurs canons sont protégés par des "bandes de polo".
Les trois tournois de polo les plus renommés au monde ont lieu en Argentine, dont l'Abierto de Palermo qui se déroule a cheval (si j'ose dire) entre les mois de novembre et décembre.
Le "80 goles" du 15 novembre dernier était un match d'exhibition à but caritatif (mais auquel participent les huit meilleurs cavaliers de l'année précédentes), mais aussi le premier match de la saison à Buenos Aires...
Campo de Polo de Palermo, Novembre 2015
Campo de Polo de Palermo, Novembre 2015
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22/11/2015
Mauricio Macri devient le 56e Président de la Nation Argentine !
Lors de ce second tour historique (il n'y en avait pas eu depuis plus de 30 ans!) entre les deux prétendants à la charge suprême, c'est Mauricio Macri, le "libéral", qui a finalement été élu ce dimanche 22 novembre avec 51,40 % des voix.
Il devance Daniel Scioli, (48,60 %), dauphin de la Présidente sortante, Cristina Fernández de Kirchner, et met ainsi fin à 12 ans de Kirchnérisme.
Les Argentins ont donc choisi le changement ("Cambiemos" : Changeons!) que leur promet Macri, mais aussi ouvert une porte vers un inconnu qui risque de n'être pas rose pour tout le monde.
Nul doute cependant que cette victoire de Macri est avant tout un vote "sanction", les électeurs choisissant l'alternance afin de mettre un terme au Kirchnérisme qui, malgré de nombreuses avancées sociétales, a été entachés ces dernières années d'une multitudes d'affaires (et d’égarements) en tout genre.
La passation de pouvoir aura lieu le 10 décembre prochain....
23:57 Publié dans Actualité, Evènement, Histoire géo, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2015
Le nouveau billet de 5 pesos... juste pour rire !
On avait déjà beaucoup gaussé à propos du nouveau billet de 100 pesos (celui d'Evita) que je vous présentais à la fin de l'année 2012 (voir ICI), car l'économie réelle était plutôt, à ce moment là, en attente d'un billet d'une valeur facial d'au moins 200 pesos (qui, soit dit en passant, n'existe toujours pas !).
L'inflation continuant à miner sérieusement l'économie argentine, cela n'avait pourtant pas incommoder Cristina Fernández de Kirchner de nous sortir de son chapeau au début de cette année (voir ICI) une nouvelle version du billet de 50 pesos tout à la gloire cette fois (et dans l'espoir de faire vibrer la fibre patriotique), de la revendication territoriale argentine sur les Iles Malouines.
Au crépuscule de son mandat (la Présidente quitte le puvoir dans 15 jours!), c'est maintenant au tour du billet de 5 pesos d'être relooké (une coupure, rappelons-le, qui vaut au cours officiel 50 cents d'euros, et au taux parallèle environ 30 centimes d'euros, soit 2 francs pour ceux de ma génération :)
Même ici où les cigarettes ne valent pas grand chose, il faut déjà aligné cinq de ces billets pour se les offrir !
Tout change mais rien ne change ; on a donc gardé la jolie frimousse (sic) de l'incontournable et généralissime San Martin, avec cette fois en prime au verso, trois autres de ses acolytes militaires (Bolivar, Artigas, et O'Higgins), tous héros des indépendances sud-américaines...
En résumé, un billet super "moderne", et qui ne vaut rien !
Ce nouveau billet de 5 pesos est officiellement en circulation depuis le 01 octobre 2015. Comme sur la nouvelle coupure de 100 pesos, nous retrouvons ici la signature du Vice-président (pour encore quelques jours) Amado Boudou , dont les ancêtres aveyronnais débarquèrent à Buenos aires en 1903...
15:28 Publié dans Actualité, Economie, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2015
L'Île d'O'ahu, archipel d'Hawaï
O'ahu, archipel d'Hawaï, septembre 2015
La célèbre plage de Waikiki
Honolulu est la capitale de l’État d'Hawaï
Les plages de Waikiki depuis le Hilton Waikiki Beach
Ce 26 septembre 2015, j'ai pu profiter de la grande parade annuelle de l'Aloha Festival.
Ci-dessous, le "Honolulu Mayor's Office of Culture and the Arts"
Quand on visite l'Archipel d'Hawaï, il faut savoir faire des concessions : pour pratiquement tout voir (et profiter à la fois des plages et des randos), il faudrait compter idéalement une semaine par île, soit près de deux mois de vacances !
C'est bien évidemment difficile (et je vous parle même pas du porte-monnaie) et chacun adapte donc son choix à ses envies. J'avais opté quant à moi pour une version plutôt "sportive", soit 4 îles en 15 jours. Pour mener à bien ce programme, je devais tout de même "sacrifier" l'île ou je passerais le moins de temps, ... et ce fut Oahu.
Je n'avais en effet pas spécialement envie de rester à Honolulu (où se concentre 500 000 habitants, soit un tiers de la population de tout l'archipel!) ni d'ailleurs non plus aller visiter le Mémorial de Pearl Harbour.
Je souhaitais seulement me faire une idée du quartier si réputé de Waikiki et voir aussi de plus près la fameuse statue du roi Kamehameha Ier :)
Si cette dernière s'est avérée correspondre à mon attente, le quartier de Waikiki m'a lui bien déçu : bien entendu ces plages sont plutôt sympathiques, mais pas plus (loin de là) que tant d'autres dans l'archipel, et la concentration de visiteurs y est juste ahurissante.
En fait, il n'y a que des touristes dans ce quartier totalement dépersonnalisé ; une pléiade d'hôtels, de restaurants et de magasins de luxe et aucun Hawaïen à l'Horizon, si ce n'est les tenanciers (et les employés) de tous ces commerces ô combien lucratifs...
Le Palais Iolani, construit entre 1845 et 1879, est l'ancien palais des souverains Hawaïens. Il se trouve dans le Downtown, comme la plupart des autres édifices historiques importants de la capitale.
Le Honolulu Hale est le siège de la Municipalité et du Gouvernement du Comté.
Devant la Cour Suprême de l’État se trouve la statue la plus célèbre de tout l'archipel, celle du roi Kamehameha Ier, premier souverain hawaïen.
Pour la petite histoire, elle apparait dans chacun des épisodes de Hawaï 5.0 (la version modernisée de "Hawaï police d’État" -rappelez vous : Steve McGarrett-), ou comme ici dans la bande originale de la série.
O'ahu, septembre 2015
00:59 Publié dans En dehors de l'Argentine, Hawaï, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2015
Le parcours du Dakar 2016 (The Odyssey) dévoilé !
Le Dakar 2016 se déroulera principalement en Argentine, si ce n'est une courte échappée qui mènera les concurrents jusqu'à Uyuni, en Bolivie.
Découvrez le programme des festivités... et rendez-vous le 02 janvier !
Programme du Dakar 2016 :
31/12 et 01/01 : Vérifications administratives et techniques
02/01 : Podium à Buenos Aires / Prologue / Liaison vers Bivouac "0" proche de Rosario
03/01 : Buenos Aires - Villa Carlos Paz
04/01 : Villa Carlos Paz - Termas de Rio Hondo
05/01 : Termas de Rio Hondo - Jujuy
06/01 : Jujuy - Jujuy
07/01 : Jujuy - Uyuni
08/01 : Uyuni - Uyuni
09/01 : Uyuni - Salta
10/01 : Journée de repos à Salta
11/01 : Salta - Belen
12/01 : Belen - Belen
13/01 : Belen - La Rioja
14/01 : La Rioja - San Juan
15/01 : San Juan - Villa Carlos Paz
16/01 : Villa Carlos Paz – Rosario
03:03 Publié dans Actualité, Dakar 2016, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2015
Rassemblement devant l'Ambassade de France à Buenos Aires, après les attentats du 13 novembre à Paris
01:16 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)
13/11/2015
Visite (partielle) du Congreso
El Congreso, novembre 2015
Sur ce plan, on découvre les parties du parlement bicaméral qu'il est possible de visiter : les 2 hémicycles, quatre salons et la Bibliothèque.
Le Grand Hall et sa verrière au vitrail allégorique. Un violent orage ayant fragilisé la structure, un filet de sécurité (malheureusement peu esthétique) a été tendu au niveau de la galerie du premier étage.
Au centre du Congreso, le Salon "azul" (bleu, du nom de la couleur des fauteuils !) est dominé par la coupole, étonnamment moins impressionnante vu de l'intérieur que de l'extérieur !
Les 24 figures féminines de la base mesurent tout de même près de trois mètres de hauteur !
Le câble de l'énorme lustre en bronze à lui aussi quelques problèmes, d'où cet échafaudage en vue de sa restauration...
Autant le dire tout de suite, ce fut une visite un brin décevante ; et qui de plus avait nécessité que je prenne un jour de congé, le bâtiment n'étant accessible qu'en semaine !
Décevante parce que pour diverses raisons (événement, restauration, etc...), je n'allait pas pouvoir visiter ce jour là, ni la Chambre des députés, ni la Salle des pas perdus, ni la bibliothèque, trois des pièces maitresse du bâtiment.
Douché donc dès le début, la suite n'a pas été non plus à la hauteur de mes espérance, malgré le très beau Salon Bleu défiguré toutefois par un échafaudage : l’hémicycle des sénateurs paraissait plutôt défraichi (verrière sale et peinture écaillée), et le Salon Rose sans vraiment grand intérêt.
Choisissez plutôt de visiter la Casa Rosada qui à défaut d'être exceptionnelle, est nettement plus intéressante (et en plus c'est ouvert le WE !).
Dans un coin du Salon Azul, une vitrine abrite parait-il l'original de la Constitution. Est-ce celle de 1853 ? Impossible à savoir et impossible aussi de s'approcher !
L’hémicycle du Sénat est évidemment bien plus petit que celui de la chambre basse. J'ai été un peu dépité de voir cette pagaille de fauteuil dans un lieu qui devrait symbolisé un peu plus "l'organisation" et que vient visiter chaque semaine des dizaines d'étudiants...
El Congreso, novembre 2015
Le "Salon Rose" (ou Salon "Eva Peron"), accolé à l’hémicycle du Sénat, paraît défraichi, même si la guide semble fiière de nous préciser que le revêtement des fauteuils datent de l'époque d'Evita ! Un buste de cette dernière, assez laid, trône d'ailleurs au fond de la salle...
Fin de la visite, et dernière petite visite au "Penseur" (un exemplaire issu du moule original -c'est le n°3-, réalisé du vivant de l'artiste), qui semble toujours aussi perdu au milieu de cette grande place où on l'a installé en 1907.
Gravement vandalisé en 2011, il n'a donc toujours pas retrouvé l'emplacement qui lui était promis à l'origine... tout en haut des marches du Congrès.
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08/11/2015
Marche des Fiertés 2015 à Buenos Aires
Buenos Aires, 07 novembre 2015
La "Marcha del Orgullo LGBTIQ" (page FB) a commencé comme tous les ans par un grand rassemblement Plaza de Mayo en début d'après-midi. Le cortège s'est ensuite ébranlé vers 16 heures, afin de parcourir les 2km d l'Avenida de Mayo qui mène à Congreso.
Là, un concert géant clôturait cette 31e édition...
15:58 Publié dans Actualité, Buenos Aires, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2015
La "Big Island" de l'Archipel d'Hawaï
Big Island, septembre 2015
Big Island est l'autre nom que l'on donne à l'île d'Hawaï, ceci afin d'éviter d'éventuels malentendus puisque Hawaï est également le nom de l'Archipel tout entier ! Big Island d'ailleurs porte bien son nom : elle est en effet et de loin, avec ses 10 432km², la plus grande de ses proches voisines (elle fait 5 fois la taille de Maui et 7 fois celle d'Oahu !).
Par comparaison, la superficie de la Corse est de "seulement" 8 640km² !
De par sa taille, Big Island concentre sans difficulté à elle seule toutes les caractéristiques des autres îles de l'Archipel. Cependant, du haut de ses 400 000 ans, c'est également la plus jeune, et elle se distingue donc par une activité volcanique plutôt fougueuse qui fait d'ailleurs du Kilauea l'un des volcans les plus grands et plus actif au monde (on a calculé que depuis les années 1980, l’ile s'était "agrandi" de plus de 200 ha grâce aux coulées de lave s'étant durcies au contact de l'océan...)
Big Island est également réputée pour ses observatoires au sommet du Mauna Kea (à 4200 mètres d'altitude), mais également pour son café, le kona (l'un des arabicas les plus recherchés au monde) et ses noix de macadamia.
Enfin, c'est de l’ile d'Hawaï qu'est issue l'unique dynastie royale de l'archipel (celle de Kamehameha I) et c'est sur Big Island que mourut tragiquement en 1779 le Capitaine James Cook, un an seulement après avoir découvert l'archipel...
C'est à Kapaau, tout au nord de l'île qu'est né Kamehameha Ier, le premier roi de l’archipel. On y trouve donc sa statue, parfaitement identique à celle qui trône sur King Street à Honolulu.
La Green Sand Beach, qui se situe tout au sud de l'Ile, est uniquement accessible à pied ou en 4X4.
C'est la seule plage de l'île dont le sable, qui contient de l'olivine, à la particularité de tendre vers le vert.
La Rainbow Fall, juste à la sortie de Hilo...
On découvre sur le chemin qui mène de Kailua-Kona à Volcano de nombreuses plantations de caféiers dont les premières remontent au début du 19e siècle. Il faut se rappeler que le café, originaire d’Éthiopie puis du Yémen (12e-13e siècle) ne fut introduit en Amérique qu'au 18e siècle !
Le "Devastation Trail" est l'un des chemins qui mène à la caldeira du Kalauea Iki...
"Volcanoes National Park", septembre 2015
La Caldeira du Kilauea est longue de plus de 5 kilomètres. C'est en son centre que l'on trouve le plus fameux cratère de l'île, le Puʻu ʻŌʻō, en éruption continue depuis 1983 ! Avec 52 éruptions pour le seul 20e siècle, on comprend vite pourquoi de nombreux sentiers sont fermés et qu'il est pour ainsi dire impossible d’approcher de la "bête" !
Depuis le Parc des Volcans, une route (the Chain of Craters Road) descend jusqu'à l'océan, traversant les multiples coulées de lave des dernières décennies.
Le "Thurston Lava Tube" est l'un des tunnels de lave le plus accessible du parc.
Sur environ 15 km, la route qui longe la côte est aujourd'hui fermée au public.
Trop souvent recouverte de lave, elle est maintenant réhabilitée au coup par coup et recouverte de gravillons...
Les noix de coco, apportées par l'océan, tentent de recoloniser ces espaces arides qui offrent d'ailleurs également de très jolies plages de sable noir...
23:03 Publié dans En dehors de l'Argentine, Hawaï, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
31/10/2015
Un férié un peu olé-olé
Quelque part dans la Qubrada de las Conchas, octobre 2013
La plupart des argentins doivent se contenter de seulement 14 jours de congés payés par an ; tout au moins durant les 5 premières années d'un contrat de travail. Ce quota évolue ensuite, jusqu'à 35 jours, mais dans le cas où vous restiez au même poste plus de 20 ans !!!
Cela paraît évidemment un peu obsolète et contre-productif à une époque ou la recherche d'emplois est particulièrement difficile et que l'on attend de tous une certaine "mobilité" !
Pour calmer les troupes, le gouvernement est donc particulièrement généreux en jours féries ; on en compte 17 pour 2015 dont 15 en semaine (certains jours on en effet la particularité d'être "mouvants", ce qui permet de les "arrimer" à un WE afin d'offrir des ponts de 3 ou 4 jours) ; ce qui permet d'aller visiter la famille voire, pour ceux qui en ont les moyens, d'en profiter pour découvrir le pays ou de voyager à l'étranger.
C'est ainsi que le lundi 23 novembre 2015 avait été choisi pour être le férié du "Jour de la Souveraineté Nationale". Un choix plutôt étrange puisque l'éventuelle second tour de l'élection présidentielle devait tomber le même week-end, soit le 22 novembre.
Mais voilà, depuis 1994 (et un changement de constitution), l'Argentine n'avait jamais à passer par un deuxième tour, le système electoral permettant en effet au candidat arrivé en tête d'être élu dès le premier tour s-il obtient au moins 40% des voix, avec une avance de 10% sur le candidat arrivé second.
Cela fait donc un an que de nombreux argentins se préparaient à ce long week-end, avec parfois réservations de billet d'avion, voiture, hôtel et tout le tralala.
Et patatras, pour la première fois depuis 20 ans, et contre toute attente, le candidat "kirchnériste" arrivé en tête le 22 octobre dernier n'a fait que 36,86% et le second, Mauricio Macri, 34,33%.
Il y aura donc un second tour le 22 novembre prochain et le gouvernement a signé hier en urgence un décret afin de déplacer le férié du 23 novembre au vendredi 27 novembre, soit le WE suivant....
Si cela n'a fait étrangement aucune vague dans la presse, il aurait été intéressant de savoir si Cristina Kirchner a pêché par orgueil (sûre que son poulain arriverait en tête) ou plutôt par calcul, en "déstabilisant" l'organisation du second tour.
En effet le vote étant obligatoire en Argentine, il va être compliqué pour certains de choisir entre annuler d'éventuelles vacances ou bien de rester chez soi pour aller voter ; et bien évidemment les plus défavorisés, les plus pauvres, ceux qui ne voyagent pas, ceux-là votent majoritairement pour le parti de Cristina...
Rendez vous le 22 !
17:18 Publié dans Actualité, Evènement, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/10/2015
Palermo Chico
Palermo Chico, octobre 2015
Palermo Chico (également appelé Barrio Parque) est un minuscule quartier de moins d'1 km² qui se situe de part et d'autre de l'Avenida Alcorta, à la frontière entre Recoleta et Palermo (pour faire simple je dirais entre la Flor et le Malba).
Si la partie entre Libertador et Alcorta possède de belles miasons, parcs et ambassades, elle est pourtant beaucoup moins étonnante que la dizaine de rues discrêtes entre Alcorta et les voies de chemin de fer. Là, c'est calme, luxe et volupté ; le temps semble s'y être arrêté à l'époque ou Charles Thays a dessiné ces quelques rues, probablement déjà destinées aux porteños les plus fortunés...
Palermo Chico, octobre 2015
15:08 Publié dans Buenos Aires | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2015
L'Ambassade de France à Buenos Aires (vidéo de 6 minutes en espagnol)
Vidéo réalisée par la chaîne DestinoBuenosAires.tv à l'occasion de l'ouverture au public de l'Ambassade de France lors des 32e Journées Européennes du Patrimoine, les 19 et 20 septembre 2015.
01:09 Publié dans Boulot, Buenos Aires | Lien permanent | Commentaires (1)
20/10/2015
Ile de Maui, Archipel d'Hawaï
Kihei, île de Maui, Hawaï, septembre 2015
La route "d'Hana" (au nord), offre de merveilleux paysages, même si elle semble parfois bien longue à parcourir (80km de virages et 25km/h de moyenne!) et que les points d'accès à la mer soient plutôt rares...
L'observatoire du Haleakala se situe à plus de 3000 mètres d'altitude. Quand le temps n'est pas de la partie, mieux vaut plier bagage et tenter sa chance le lendemain !
Le sabre d'argent (ahinahina, ci-dessus à gauche et ci-dessous) est une plante endémique de l'archipel d'Hawaï ; on la trouve uniquement sur les sommets volcaniques de Maui et de Big Island.
A l'instar des agaves, la floraison n'a lieu qu'une seule fois dans la vie de la plante (après parfois des dizaines d'années!) ; une fois après avoir dispersé au vent ses milliers de graines, la plante meurt...
L'île de Maui est l'une des plus visitée de l'archipel.
Seconde par la taille, c'est un concentré de ce que le touriste recherche : plages magnifiques, champs de cannes à sucre, forêts tropicales, chutes d'eau, pâturages verdoyants et bien sur l’immense caldéra du Haleakala, longue de près de 10km que l'on peut parcourir en zigzagant entre les cônes volcaniques...
Ile de Maui, septembre 2015
Il n'y a pas que des surfers à Hawaï : les vaques et le vent ravissent aussi les véliplanchistes et les kitesurfers...
Le port de Lahaina, sur la côte ouest de Maui
Une tortue verte, ou tortue franche (Chelonia mydas).
Le "shaka" est un signe utilisé couramment par les Hawaïens ; il signifie "bonjour", mais également "merci", comme je l'ai souvent constaté sur les routes !
Ile de Maui, septembre 2015
23:49 Publié dans En dehors de l'Argentine, Hawaï, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2015
"El gran arquero de San Sebastiàn"
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2015
Du haut de l'Obélisque de Buenos Aires... à 67,5 mètres de hauteur !
Musée MALBA, Buenos Aires, 17 octobre 2015
20:54 Publié dans Buenos Aires, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)
11/10/2015
L'ïle de Kauai, Archipel d'Hawaï
Kauai, Archipel d'Hawaï, septembre 2015
Waimea
Fort Élisabeth, à Waimea
C'est à l'embouchure de la rivière Waimea que Cook jeta l'ancre pour la première fois dans l'archipel. C'était le 20 janvier 1778. Le choix devait être judicieux puisque c'est également là que les russes construiront le Fort Élisabeth entre 1815 et 1817. Il est aujourd’hui en ruine, tout comme les deux autres qu'ils édifieront partiellement plus au nord, vers Hanalei.
On trouve des tikis en bois ici et là, généralement sur les heiau, ces anciennes enceintes religieuses qui furent abandonnées au début du 19e siècle devant l'avancé du protestantisme.
Le phare de Kilauea
Le phoque moine d’Hawaï (Monachus schauinslandi) est endémique de l'archipel. C'est par ailleurs la seule des 18 espèces de phoque à vivre sous les tropiques. Chassée jusqu'à la fin du 19e siècle, elle était à la limite de l'extinction. On estime actuellement sa population à environ 1200 individus.
Le Canyon de Waimea
Si l'Ile de Kauai recèle de nombreux atouts, c'est avant tout le Canyon de Waimea et la côte de Napali qui attirent avant tout les voyageurs.
Je n'ai malheureusement pas vraiment profiter de la sublime Côte de Napali à cause d'une météo particulièrement capricieuse (j'en apercevrais néanmoins un petit bout depuis le haut du Canyon Waimea -ci dessous-). C'est bien dommage car c'est probablement le lieu le plus époustouflant de tout l'archipel.
C'est là qu'ont été tournés de nombreux films (ou scènes) de King Kong, Pirates des Caraïbes, Lost ou bien encore Jurassic Park, c'est tout dire !
Quand il fait beau, cela ressemble un peu à ça : Napali Cost
J'avais prévu de faire un tour en hélicoptère, mais le vol fut annulé. Le lendemain, c'est le fameux trek du Kalalau qui à son tour était fermé, les pluies diluviennes l'ayant rendu trop dangereux.
(Kauai, septembre 2015)
Kauai est également connu sous le nom de "Chicken Island", et pour cause : des milliers de poules et de coqs vivent sur l'ile en totale liberté depuis qu'un ouragan, en 1992, leur a redonné la liberté.
Comme elle n'ont pas de prédateurs et que les locaux ne se jettent pas dessus, leur nombre de cesse de croitre...
La Vallée d'Hanalei
(Kauai, septembre 2015)
Au retour d'une petite promenade, j'ai eu la chance de tomber sur cet échange de voeux entre deux amoureux. J'ai eu de plus droit à une petite démonstration de danse hawaïenne !
Quelques minutes auparavant, tout le monde courrait et criait sur la plage, et pour cause : un requin était en train de faire un petit tour dans la baie, à moins de 100 mètres des surfeurs !
21:22 Publié dans En dehors de l'Argentine, Hawaï, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2015
Un 'Tour du monde en tandem" de passage à Buenos Aires
Calle Basavilbaso, Buenos Aires, 7 octobre 2015
Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense, ces "tourdumondistes", mais c'est assez rare de les rencontrer, surtout sur un tandem et dans une mégapole comme Buenos Aires.
Ces deux tandémistes, Sandrine et Florent, ont quitté la France à la fin du mois d'août ; ils vont, après le Brésil et l'Argentine, remonter doucement vers le nord pour aller découvrir la Bolivie puis le Pérou.
De là ils traverseront le pacifique pour rejoindre l'Asie.
Si tout se passe bien, ce qu'évidemment on leur souhaite de tout coeur, ce long périple, qui les emmènera jusqu'en Chine et en Mongolie, devrait durer une année entière.
Bon courage et bon vent à ces deux valeureux et (vraiment) très sympathiques voyageurs...
Le site Internet de Sandrine et Florent
00:33 Publié dans Actualité, Evènement, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)