05/11/2013
Balade en Péninsule Valdès
(Péninsule Valdès, octobre 2013)
Puerto Piramides est le seul village de la péninsule. Il n'a d'ailleurs de "puerto" que le nom, car on ne trouve ici aucun quai : les quatre ou cinq sociétés agréées pour transporter les touristes à la découverte des baleines franches dans le golf Nuevo mettent leurs bateaux à l'eau directement depuis la plage, grâce à des tracteurs adaptés.
Le village est plaisant et très au calme...
A moins de trois kilomètres de Puerto Piramides, on trouve une "loberia" (une colonie) de lions de mer à crinières qui squattent une crique à l'eau transparente...
On circule à l'intérieur de la péninsule sur de larges routes en "ripio" (cailloux et graviers compactés). Comptez environ 200 km de route pour effectuer le tour "classique".
Trois de ces pistes traversent l'intérieur de la péninsule (ainsi que d'immenses estancias) et une quatrième longe la côte Est, sur moins de 80 km ; avec interdiction d’accéder librement jusqu'aux plages.
Pour être clair, vous n'aurez donc en fait le droit de vous approcher des mammifères marins qu'autour de trois spots bien réglementés : Punta Delgada, Punta Cantor et Punta Norte.
C'est un peu dommage quand on sait que la circonférence de la péninsule est d'environ 400 km !
J'ai trouvé la plage de Punta Delgada la plus propice à l'observation des éléphants de mer, même si c'est également celle où les propriétaires vous demandent un droit de passage supplémentaire de 100 pesos, ou bien alors de déjeuner dans leur restaurant !
Depuis la route, on découvre au loin deux lacs en partie "salés".
(Péninsule Valdès, octobre 2013)
Les guanacos font partie de la famille des camélidés, tout comme les vigognes que l'on trouve plus au nord du pays.
Aussi sauvages que leurs cousines, ils sont assez craintifs et difficiles à approcher.
Sur la côte Est, on peut s'arrêter découvrir la "pinguinera" de Punta Cantor.
Si le cadre est vraiment charmant, avec en fond le bleu de l'océan, l'expérience n'est en rien comparable avec celle de Punta Tombo et ses milliers de manchots de Magellan.
Je dois bien vous l'avouer : c'est bien là le seul tatou velu dont j'ai croisé la route à Valdès... et c'est à peine si j'ai eu le temps de lui tirer le portrait !
Cette espèce est uniquement présente en Patagonie argentine et chilienne.
(Péninsule Valdès, octobre 2013)
Entre Punta Cantor et Punta Norte, la "Caleta Valdès" s'étire sur plus de 25 km. C'est une lagune littorale d'eau salée (de 200 à 300 mètres de largeur) séparée de l'océan par un cordon de sable.
Nous découvrons à Punta Norte nos derniers mammifères marins...
Le nandou de Darwin (ou choique) ne vit qu'en Amérique du Sud. C'est à n'en point douter un cousin (d'ailleurs assez éloigné) des émeus d'Australie ou des autruches d’Afrique.
Comme tous ces oiseaux coureurs ont en commun d'être incapables de voler, on les a regroupés sous une appellation spécifique, les ratites, dont font d'ailleurs aussi partie le casoar et le kiwi.
(Péninsule Valdès, octobre 2013)
03:06 Publié dans Péninsule Valdès, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Merci de me faire rêver...ces photos sont superbes!
Écrit par : Pomdepin | 05/11/2013
Merci ;) Cela fait toujours plaisir à entendre (le fait de rêver un peu !)
Écrit par : pat | 05/11/2013
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