17/03/2015
L'otarie à fourrure antarctique (ou otarie de Kerguelen)
(Péninsule Antarctique, février 2015)
On trouve généralement l'otarie à fourrure antarctique beaucoup plus au nord (à plus de 2000km de là!), depuis l'archipel de la Géorgie du Sud (où se reproduit plus de 90% de l'espèce!) jusqu'à celui des Kerguelen.
Chassée pour sa fourrure tout au long des 18e et 19e siècles, l'espèce avait bien failli disparaitre : seule une colonie subsistait sur l'île Bird au début du 20e siècle. Grâce, dans un premier temps, au fait qu'on croyait qu'elle avait disparue, puis dans un second temps aux conventions multiples qui protègent depuis plus de 50 ans l'ensemble de ces territoires, le cheptel s'est depuis très largement reconstitué. On évolue aujourd'hui sa population entre 2 et 4 millions d'individus, au point que certains se demandent si il ne faudrait pas freiner un peu son expansion...
Avec un poids entre 60 et 120 kg pour les mâles et entre 30 et 50 kg pour les femelles, c'est peu dire que le dimorphisme de cette espèce est évident. L’otarie de Kerguelen se nourrit exclusivement de krill et de poisson qu'elle va généralement chercher entre 40 et 80 mètres de profondeur. Son espérance de vie se situe entre 15 et 25 ans.
L'otarie se distingue principalement de son cousin le phoque, à la fois par ses "oreilles" apparentes, mais également par ses membres antérieurs plus développés qui lui permettent de "marcher" alors que le phoque se contente de ramper !
(Péninsule Antarctique, février 2015)
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