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20/03/2016

Carthagène des Indes (4) : Playa Blanca

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Playa Blanca, Février 2016

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Courage, fuyons !

Rien de plus normal, quand on passe quelques jours à Carthagène (où le sable gris est loin de faire rêver), que de vouloir aller découvrir les jolies plages de l'Archipel du Rosaire, à une bonne trentaine de kilomètres à vol d'oiseau plus au sud.

Échaudé par ce que l'on peut trouver comme informations sur internet, j'avais décidé de ne pas faire le trajet en bateau (qui inclut généralement la visite du parc océanographique, très moyen paraît-il, ainsi qu'un déjeuner semble t-il tout aussi moyen) , mais de me rendre directement en bus à Playa Blanca.

En effet, si quelques privilégiés ont accès à des plages (voir des îles) privatisées par des hôtels de luxe (ou pas), plus de 90% de touristes échouent inexorablement sur la presqu'île de Barú, et plus précisément à Playa Blanca et ses deux kilomètres de sable blanc (comme son nom l'indique)...

Malheureusement, cette très jolie plage est plus que victime de son succès, et l'image paradisiaque de la Caraïbe en prend un coup : à 9h elle est déserte ; à 12 h, c'est la bousculade et à 16h tout le monde est parti !!! (seuls échappent à ce cycle infernal les quelques "sac-à-dos" qui décident de passer la nuit dans des cabanes de fortune).

Alors, allez-y !, surtout si vous avez une journée à perdre :)

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Playa Blanca, février 2016

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Les autres posts :

Carthagène des Indes 1 : Histoire et fortifications

Carthagène des Indes 2 : La vieille ville et le quartier de Getsemani

Carthagène de Indes 3 : Le Fort San Felipe

16/03/2016

Carthagène des Indes (3) : le Château de San Felipe de Barajas

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Le Castillo San Felipe, Carthagène, février 2016

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Le "Castillo de San Felipe" n'a bien évidemment rien d'un château, mais tout d'une impressionnante forteresse inexpugnable. D'ailleurs, pour faire court, c'est tout simplement le plus important ouvrage militaire édifié par les espagnols sur le continent américain à l'époque coloniale !

Le premier fort fut construit dès 1536 sur la colline Saint Lazare, puis reconstruit en 1657 et enfin renforcé au milieu du 18e siècle. Situé à moins de 500 mètres des murailles de Getsemani, on pouvait sans difficulté y contrôler tous les accès à la ville, qu'ils fussent terrestre ou maritimes... Cela n'a pourtant pas empêché, soit dit en passant, le français De Pointis, baron de son état, de s'emparer de la forteresse en 1697 !

C'est au 18e siècle que la forteresse, longue de 300 mètres, sera très largement remaniée et dotée de grande salles (où ont eu lieu quelques sommets internationaux), mais aussi d'un labyrinthe de souterrains permettant l'évacuation du fort en cas de prise par l'ennemi.

Le Castillo de San Felipe a, tout comme la vieille ville de Carthagène, été inscrit par l'Unesco en 1984 sur la liste du Patrimoine de l'humanité.

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Le Castillo San Felipe, Carthagène, février 2016

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Les autres posts :

Carthagène des Indes 1 : Histoire et fortifications

Carthagène des Indes 2 : La vieille ville et le quartier de Getsemani

Carthagène de Indes 4 : Playa blanca

13/03/2016

Carthagène des Indes (2) : la Vieille ville et le quartier de Getsemani

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Passé la Tour de l'Horloge, le visiteur tombe sur une grande place dégagée, la "Plaza de las Coches".

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A quelques mètres de là, on trouve la "Plaza de la Aduana (de la douane), deux fois plus grande, qui ouvre sur le réseau de ruelles de la vieille ville...

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Ce sera probablement un divorce à l'amiable.

Mais après des années de collaboration (!) avec la plateforme BlogSpirit, je dois bien avouer que j'en ai ma claque. Il faut dire qu'il y 10 ans, les choses étaient bien différentes, et la taille des photos étaient le cauchemar des hébergeurs. Si beaucoup de sites ont évolués avec le temps et se sont bien améliorés, Blogspirit s'est avéré, depuis le début, un "abimeur" d'image. J'ai alors louvoyé, en téléchargeant par exemple mes photos sur ImageShack (à l'époque de "pat l'expat au Caire) qui, un jour, ont toutes disparues !

Un autre temps, j'ai créé des albums sur Yamaphoto (non mais !, quel nom ridicule !) et mes 2000 photos d'Egype et du Soudan y sont encore alors que je n'ai jamais déboursé un centime ! (voir ICI).

Quoi qu'il en soit,  Blogspirit n'a pratiquement pas évolué en 10 ans et vit maintenant d'une paisible rente (je le soupçonne même de compressé encore plus qu'avant les images pour encore gagner un peu de place et surtout plus d'argent).

Je ne suis malheureusement pourtant pas sûr de mettre un terme brutal au contrat qui nous lie, au risque de perdre des heures et de des heures de travail et de partage...

De toute façon "pat l'expat à Buenos Aires", en tant que tel, est appelé à disparaitre puisque je quitterai la terre des gauchos dans maintenant moins de 5 mois !

Mais revenons à Carthagène, qui se découvre justement autant en image que par les mots (et ma présentation dans le poste précédent - voir ICI- est de fait largement suffisante).

J'ai réactivé à l'occasion mon compte FLICKR où vous pourrez découvrir (ICI) quelques images supplémentaires, et bien évidemment colorées, de cette perle des Caraïbes...

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 Carthagène des Indes, février 2016

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 Carthagène des Indes, février 2016

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"Le" Botero de Cartagena

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Les autres posts :

Cartagène des Indes 1 : Histoire et fortifications

Cartagène des Indes 3 : Le Fort San Felipe

Carthagène des Indes 4 : Playa Blanca

03/03/2016

Carthagène des Indes (1) : Les fortifications

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Le monument "Noli Me Tangere" ("Ne me touchez pas !", hommage à tous les combattants qui périrent afin de protéger la cité) semble vouloir prendre sous sa protection la Tour de L'Horloge qui est depuis l'origine l'entrée principale de la vieille ville...

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(Cartagena, février 2016)

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A l'abri des murailles, l'église San Pedro Claver...

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Carthagène des Indes (Cartagena de Indias) est, avec son million d'habitant, la sixième ville de Colombie.

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Carthagène des Indes, que les murailles ont protégé du temps, est sans nul doute l'une des plus belles cités coloniales d'Amérique du Sud. Fondée en 1533, c'est également l'une des plus anciennes.

Les vingt premières années suivant la "découverte des Amériques", les petites colonies espagnoles restèrent concentrées sur les îles Caraïbes, principalement Cuba et Hispaniola (aujourd’hui partagée entre Haïti et Saint-Domingue). C'est entre 1492 à 1504 que Colomb entreprendra ces quatre voyages.

Mais les richesses (surtout l'or) commencent à se raréfier et certains voient déjà un peu plus loin...

C'est à 180km au nord de Carthagène que s'établira en 1510 la première colonie espagnole sur le  continent : Santa Marta, officiellement fondée en 1525, est à ce jour la plus ancienne ville (non indienne) d'Amérique du Sud.

Porté par des rêves d'or, de découvertes et de puissance, ces premières années du siècle connaissent une incroyable effervescence : Magellan découvre en 1420 le détroit qui porte son nom, Cortès conquiert l'empire aztèque à partir de 1519 et fonde Mexico en 1521 (sur les ruines fumantes de Tenochtitlan) ; Pizarro, lui, s'attaque à l'empire inca en 1531 et fonde Lima en 1535 ; puis ce sera le tour de Cali en 1536, d'Asunción en 1537, de Sucre et Bogotá en 1538, Potosí en 1545, La Paz en 1548, et tant d'autres...... Les nouvelles cités poussent comme des champignons !

La Couronne d’Espagne, devant l'immensité de ces nouveaux territoires (et de peur que les conquistadors ne se servent un peu trop en passant !) crée dans la foulée la vice-royauté de Nouvelle Espagne en 1525, celle de Nouvelle Grenade en 1538 et enfin celle du Pérou en 1542.

De l'autre côté du continent, les portugais commence dès 1500 à coloniser le Brésil.

Les cinquante premières années de ce 16e siècle, en Amérique, furent fulgurantes, et souvent effrayantes. L'or et l'argent, mêlé au sang de millions d'indiens exterminés et d'esclaves noirs déportés, redistribua le pouvoir au cœur de l'Europe et changea à tout jamais la face du monde...

Mais je m'égare, et revenons à Carthagène, puissant bastion donc, de cette couronne espagnole pendant près de trois cents ans ans, et devenue un incontournable centre aussi bien politique qu'économique : il faut dire que la ville était le point de transit d'une grande partie de l'or soustrait aux aztèques et aux incas, mais également l'un des  centres les plus importants des traites négrières...

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En arrière plan, les tours du quartier de Bocagrande

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L'église San Pedro Claver, depuis l'Esplanade des Martyres

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Les contours de la Vieille ville, délimités par les fortifications, n'ont pratiquement pas changé depuis près de 3 siècles (cette carte date de 1735). Seul l'espace lagunaire et marécageux entre les deux principaux quartiers s'est lentement développé à partir de la fin du 19e siècle ; le style y est évidemment moins "colonial" et l'on trouve même quelques immeubles "modernes", heureusement pas très haut !

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Ces trois chevaux ailés (Los Pegasos) ont remplacé en 1992 d'autres sculptures mal en point. Ils dominent la partie du port dévolu au tourisme "de masse". C'est en effet d'ici que partent chaque matin des centaines de touristes à la découverte des iles alentours...

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 Une des nombreuses entrées du Parque Centenario qui, en quelque sorte, sépare la "Vieille ville" et le quartier de Getsemani...

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Deux charmantes fontaines en marbre de Carrare complètent la statuaire de cette Esplanade des Martyres (Camellón de los Mártires).

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L'ouvrage militaire de Las Bovedas ("les arches", qui sont au nombre de 47), fut construit à partir de 1789 afin d'y loger des troupes au plus près des murailles. C'est aujourd’hui le plus grand marché artisanal de Carthagène.

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(Cartagena, février 2016)

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Les fortifications du côté de Getsemani et, au loin, les tours de Bocagrande...

Les autres posts :

Carthagène des Indes 2 : La vieille ville et Getsemani

Carthagène des Indes 3 : Le Fort San Felipe

Carthagène des Indes 4 : Playa Blanca

01/03/2016

Envie d'un trek en Amazonie ?

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Souvenir de mon fabuleux voyage au Pérou et en Bolivie en 2009

 

Petit coup de pouce à un compatriote vivant à Buenos Aires qui a décidé l'an passé de tout plaquer pour s'investir à fond dans un projet qui concilierait à la fois le trek et la jungle, ses deux passions. La suite sur :

Gayatrek.com

(son blog) (sa page facebook)

 

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20/11/2015

L'Île d'O'ahu, archipel d'Hawaï

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O'ahu, archipel d'Hawaï, septembre 2015

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La célèbre plage de Waikiki

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Honolulu est la capitale de l’État d'Hawaï

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 Les plages de Waikiki depuis le Hilton Waikiki Beach

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 Ce 26 septembre 2015, j'ai pu profiter de la grande parade annuelle de l'Aloha Festival.

Ci-dessous, le "Honolulu Mayor's Office of Culture and the Arts"

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Quand on visite l'Archipel d'Hawaï, il faut savoir faire des concessions : pour pratiquement tout voir (et profiter à la fois des plages et des randos), il faudrait compter idéalement une semaine par île, soit près de deux mois de vacances !

C'est bien évidemment difficile (et je vous parle même pas du porte-monnaie) et chacun adapte donc son choix à ses envies. J'avais opté quant à moi pour une version plutôt "sportive", soit 4 îles en 15 jours. Pour mener à bien ce programme, je devais tout de même "sacrifier" l'île  ou je passerais le moins de temps, ... et ce fut Oahu.

Je n'avais en effet pas spécialement envie de rester à Honolulu (où se concentre 500 000 habitants, soit un tiers de la population de tout l'archipel!) ni d'ailleurs non plus aller visiter le Mémorial de Pearl Harbour.

Je souhaitais seulement me faire une idée du quartier si réputé de Waikiki et voir aussi de plus près la fameuse statue du roi Kamehameha Ier :)

Si cette dernière s'est avérée correspondre à mon attente, le quartier de Waikiki m'a lui bien déçu : bien entendu ces plages sont plutôt sympathiques, mais pas plus (loin de là) que tant d'autres dans l'archipel, et la concentration de visiteurs y est juste ahurissante.

En fait, il n'y a que des touristes dans ce quartier totalement dépersonnalisé ; une pléiade d'hôtels, de restaurants et de magasins de luxe et aucun Hawaïen à l'Horizon, si ce n'est les tenanciers (et les employés) de tous ces commerces ô combien lucratifs...

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Le Palais Iolani, construit entre 1845 et 1879, est l'ancien palais des souverains Hawaïens. Il se trouve dans le Downtown, comme la plupart des autres édifices historiques importants de la capitale.

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 Le Honolulu Hale est le siège de la Municipalité et du Gouvernement du Comté.

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 Devant la Cour Suprême de l’État se trouve la statue la plus célèbre de tout l'archipel, celle du roi Kamehameha Ier, premier souverain hawaïen.

Pour la petite histoire, elle apparait dans chacun des épisodes de Hawaï 5.0 (la version modernisée de "Hawaï police d’État" -rappelez vous : Steve McGarrett-), ou comme ici dans la bande originale de la série.

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 O'ahu, septembre 2015

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03/11/2015

La "Big Island" de l'Archipel d'Hawaï

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Big Island, septembre 2015

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Big Island est l'autre nom que l'on donne à l'île d'Hawaï, ceci afin d'éviter d'éventuels malentendus puisque Hawaï est également le nom de l'Archipel tout entier ! Big Island d'ailleurs porte bien son nom : elle est en effet et de loin, avec ses 10 432km², la plus grande de ses proches voisines (elle fait 5 fois la taille de Maui et 7 fois celle d'Oahu !).

Par comparaison, la superficie de la Corse est de "seulement" 8 640km² !

De par sa taille, Big Island concentre sans difficulté à elle seule toutes les caractéristiques des autres îles de l'Archipel. Cependant, du haut de ses 400 000 ans, c'est également la plus jeune, et elle se distingue donc par une activité volcanique plutôt fougueuse qui fait d'ailleurs du Kilauea l'un des volcans les plus grands et plus actif au monde (on a calculé que depuis les années 1980, l’ile s'était "agrandi" de plus de 200 ha grâce aux coulées de lave s'étant durcies au contact de l'océan...)

Big Island est également réputée pour ses observatoires au sommet du Mauna Kea (à 4200 mètres d'altitude), mais également pour son café, le kona (l'un des arabicas les plus recherchés au monde) et ses noix de macadamia.

Enfin, c'est de l’ile d'Hawaï qu'est issue l'unique dynastie royale de l'archipel (celle de Kamehameha I) et c'est sur Big Island que mourut tragiquement en 1779 le Capitaine James Cook, un an seulement après avoir découvert l'archipel...

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C'est à Kapaau, tout au nord de l'île qu'est né Kamehameha Ier, le premier roi de l’archipel. On y trouve donc sa statue, parfaitement identique à celle qui trône sur King Street à Honolulu.

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 La Green Sand Beach, qui se situe tout au sud de l'Ile, est uniquement accessible à pied ou en 4X4.

C'est la seule plage de l'île dont le sable, qui contient de l'olivine, à la particularité de tendre vers le vert.

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 La Rainbow Fall, juste à la sortie de Hilo...

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 On découvre sur le chemin qui mène de Kailua-Kona à Volcano de nombreuses plantations de caféiers dont les premières remontent au début du 19e siècle. Il faut se rappeler que le café, originaire d’Éthiopie puis du Yémen (12e-13e siècle) ne fut introduit en Amérique qu'au 18e siècle !

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 Le "Devastation Trail" est l'un des chemins qui mène à la caldeira du Kalauea Iki...

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 "Volcanoes National Park", septembre 2015

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 La Caldeira du Kilauea est longue de plus de 5 kilomètres. C'est en son centre que l'on trouve le plus fameux cratère de l'île, le Puʻu ʻŌʻō, en éruption continue depuis 1983 ! Avec 52 éruptions pour le seul 20e siècle, on comprend vite pourquoi de nombreux sentiers sont fermés et qu'il est pour ainsi dire impossible d’approcher de la "bête" !

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 Depuis le Parc des Volcans, une route (the Chain of Craters Road) descend jusqu'à l'océan, traversant les multiples coulées de lave des dernières décennies.

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 Le "Thurston Lava Tube" est l'un des tunnels de lave le plus accessible du parc.

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Sur environ 15 km, la route qui longe la côte est aujourd'hui fermée au public.

Trop souvent recouverte de lave, elle est maintenant réhabilitée au coup par coup et recouverte de gravillons...

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 Les noix de coco, apportées par l'océan, tentent de recoloniser ces espaces arides qui offrent d'ailleurs également de très jolies plages de sable noir...

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20/10/2015

Ile de Maui, Archipel d'Hawaï

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Kihei, île de Maui, Hawaï, septembre 2015

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 La route "d'Hana" (au nord), offre de merveilleux paysages, même si elle semble parfois bien longue à parcourir (80km de virages et 25km/h de moyenne!) et que les points d'accès à la mer soient plutôt rares...

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L'observatoire du Haleakala se situe à plus de 3000 mètres d'altitude. Quand le temps n'est pas de la partie, mieux vaut plier bagage et tenter sa chance le lendemain !

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Le sabre d'argent (ahinahina, ci-dessus à gauche et ci-dessous) est une plante endémique de l'archipel d'Hawaï ; on la trouve uniquement sur les sommets volcaniques de Maui et de Big Island.

A l'instar des agaves, la floraison n'a lieu qu'une seule fois dans la vie de la plante (après parfois des dizaines d'années!) ; une fois après avoir dispersé au vent ses milliers de graines, la plante meurt...

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L'île de Maui est l'une des plus visitée de l'archipel.

Seconde par la taille, c'est un concentré de ce que le touriste recherche : plages magnifiques, champs de cannes à sucre, forêts tropicales, chutes d'eau, pâturages verdoyants et bien sur l’immense caldéra du Haleakala, longue de près de 10km que l'on peut parcourir en zigzagant entre les cônes volcaniques...

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 Ile de Maui, septembre 2015

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Il n'y a pas que des surfers à Hawaï : les vaques et le vent ravissent aussi les véliplanchistes et les kitesurfers...

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Le port de Lahaina, sur la côte ouest de Maui

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 Une tortue verte, ou tortue franche (Chelonia mydas).

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Le "shaka" est un signe utilisé couramment par les Hawaïens ; il signifie "bonjour", mais également "merci", comme je l'ai souvent constaté sur les routes !

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 Ile de Maui, septembre 2015

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11/10/2015

L'ïle de Kauai, Archipel d'Hawaï

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 Kauai, Archipel d'Hawaï, septembre 2015

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 Fort Élisabeth, à Waimea

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 C'est à l'embouchure de la rivière Waimea que Cook jeta l'ancre pour la première fois dans l'archipel. C'était le 20 janvier 1778. Le choix devait être judicieux puisque c'est également là que les russes construiront le Fort Élisabeth entre 1815 et 1817. Il est aujourd’hui en ruine, tout comme les deux autres qu'ils édifieront partiellement plus au nord, vers Hanalei.

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On trouve des tikis en bois ici et là, généralement sur les heiau, ces anciennes enceintes religieuses qui furent abandonnées au début du 19e siècle devant l'avancé du protestantisme.  

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Le phare de Kilauea

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Le phoque moine d’Hawaï (Monachus schauinslandi) est endémique de l'archipel. C'est par ailleurs la seule des 18 espèces de phoque à vivre sous les tropiques. Chassée jusqu'à la fin du 19e siècle, elle était à la limite de l'extinction. On estime actuellement sa population à environ 1200 individus.

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Le Canyon de Waimea

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 Si l'Ile de Kauai recèle de nombreux atouts, c'est avant tout le Canyon de Waimea et la côte de Napali qui attirent avant tout les voyageurs.

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 Je n'ai malheureusement pas vraiment profiter de la sublime Côte de Napali à cause d'une météo particulièrement capricieuse (j'en apercevrais néanmoins un petit bout depuis le haut du Canyon Waimea -ci dessous-). C'est bien dommage car c'est probablement le lieu le plus époustouflant de tout l'archipel.

C'est là qu'ont été tournés de nombreux films (ou scènes) de King Kong, Pirates des Caraïbes, Lost ou  bien encore Jurassic Park, c'est tout dire !

Quand il fait beau, cela ressemble un peu à ça : Napali Cost

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 J'avais prévu de faire un tour en hélicoptère, mais le vol fut annulé. Le lendemain, c'est le fameux trek du Kalalau qui à son tour était fermé, les pluies diluviennes l'ayant rendu trop dangereux.

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(Kauai, septembre 2015)

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Kauai est également connu sous le nom de "Chicken Island", et pour cause : des milliers de poules et de coqs vivent sur l'ile en totale liberté depuis qu'un ouragan, en 1992, leur a redonné la liberté.

Comme elle n'ont pas de prédateurs et que les locaux ne se jettent pas dessus, leur nombre de cesse de croitre...  

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 La Vallée d'Hanalei

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 (Kauai, septembre 2015)

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Au retour d'une petite promenade, j'ai eu la chance de tomber sur cet échange de voeux entre deux amoureux. J'ai eu de plus droit à une petite démonstration de danse hawaïenne !

 

 

 Quelques minutes auparavant, tout le monde courrait et criait sur la plage, et pour cause : un requin était en train de faire un petit tour dans la baie, à moins de 100 mètres des surfeurs !

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08/10/2015

Un 'Tour du monde en tandem" de passage à Buenos Aires

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Calle Basavilbaso, Buenos Aires, 7 octobre 2015

 

Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense, ces "tourdumondistes", mais c'est assez rare de les rencontrer, surtout sur un tandem et dans une mégapole comme Buenos Aires.

Ces deux tandémistes, Sandrine et Florent, ont quitté la France à la fin du mois d'août ; ils vont, après le Brésil et l'Argentine, remonter doucement vers le nord pour aller découvrir la Bolivie puis le Pérou.

De là ils traverseront le pacifique pour rejoindre l'Asie.

Si tout se passe bien, ce qu'évidemment on leur souhaite de tout coeur, ce long périple, qui les emmènera jusqu'en Chine et en Mongolie, devrait durer une année entière.

Bon courage et bon vent à ces deux valeureux et (vraiment) très sympathiques voyageurs...

 

Le site Internet de Sandrine et Florent

 

05/10/2015

L'Archipel d'Hawaï

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J'ai hésité à poster sur ce blog des photos de mon petit séjour à Hawaï, vu que cette destination n'a rien à voir ni avec l'Argentine ni même avec l'Amérique du Sud.

Je décide en fin de compte de le faire, en optant toutefois pour un service minimum, avec peu d’articles et seulement quelques photos...

Assez toutefois je l'espère pour vous donner une petite idée du voyage :)

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Hawaï (ou bien Hawaii ou encore Hawai'i) est un archipel de l'océan Pacifique, long de 2600 km et composé de 137 îles. Seules 8 de ces dernières sont habitées ; la plus grande de ces îles, Hawaï, porte également le nom de 'Big Island"afin d'éviter les méprises.

L'Archipel fait partie de la Polynésie, ce grand triangle délimité au nord par Hawaï, à l'ouest par la Nouvelle Zélande et à l'est par l’île de Pâques.

La superficie totale des terres immergées de l'archipel est d'environ 17 000 km² soit environ deux fois celle de la Corse.

C'est l'île d'Oahu qui abrite Honolulu, la capitale ; cette dernière concentre plus d'un quart des 1,4 million d'habitants de l'état.

Annexé par les États-Unis depuis 1898, Hawaï devient en 1959 le cinquantième (et dernier) état à rejoindre l'Union.

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Il n'y a pas de certitude quant à l'origine et encore moins les dates d'arrivée des primo-habitants de l'archipel, même s-il est généralement admis que sont des Marquisiens qui les premiers firent ce long voyage (3500 km en pirogue tout de même!), il y a 1500 ou 2000 ans...

Le grand explorateur britannique James Cook sera, en 1778, lors de son troisième voyage, le premier européen à découvrir les îles ; officiellement en tout cas, car il est fort probable que d'autres navigateurs l'aient précédé..

Quoiqu’il en soit, c'est lui qui baptisera ces îles du nom de "Sandwich" en l'honneur de John Montagu, 4e Conte de Sandwich et amiral de la flotte royale.

Pour la petite histoire, on notera qu'Hawaï est le seul état américain à avoir abrité une dynastie royale, de 1810 à 1893. Le premier souverain de l'archipel, de son vrai nom Kalani Paiʻea Wohi o Kaleikini Kealiʻikui Kamehameha o ʻIolani i Kaiwikapu kauʻi Ka Liholiho Kūnuiākea, sera plus connu sous le nom de Kamehameha Ier...

27/09/2015

Plage de Waikiki, Honolulu, île ďO'Ahu

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Honolulu, 26 septembre 2015

22/09/2015

Et puis une autre plage ; á Hawaï...

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21 septembre 2015

21/09/2015

Tortue Marine, Maui, archipel d'Hawaï

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 20 septembre 2015

18/09/2015

Île de Maui, Hawaï

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17 septembre 2015

 

12/09/2015

Au bout d'un monde...

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Je m'en vais de ce pas, tel un enfant émoustillé, fouler quelques lointaines plages qui n'ont à voir ni avec l'Argentine ni même avec le sous-continent !

Je ne sais pas si j'en ferai des posts, mais sans nul doute que je reviendrai avec moult photos.

Besos, et à bientôt...

02/04/2015

Hannah Point, la fin du voyage...

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(Hannah Point, février 2015)

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Ces dames ont une discussion et les papous s'en fichent...

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(Hannah Point, février 2015)

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Il ne faut pas croire que les manchots sont en permanence immaculés ! Certaine fois la toilette laisse réellement à désirer !

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Hannah Point, sur l'île Livingstone (la seconde plus grande de l'archipel des Shetlands du Sud), sera notre dernier débarquement avant que nous n'entreprenions notre remontée vers Ushuaïa.

C'est là notre ultime chance de randonner à travers ces colonies de manchots fortes de plusieurs milliers d'individus. L'occasion également de rencontrer nos premiers éléphants de mer (nos guides en dénombreront près de 100 !), ces amas de corps plutôt inertes mais incroyablement bruyants où le mâle dominant veille jalousement sur son harem.

S'ensuivront deux jours et demi dans le Passage de Drake durant lesquels nous seront copieusement secoués, ce qui ne restera néanmoins qu'un simple aperçu de ce qu'une mer déchaînée peut quelquefois réserver !

Dans ce dernier post, je ne peux éluder la question que l'on m'a, depuis mon retour, si souvent posée : qu'ai-je préféré de l'Arctique ou de l'Antarctique (dans les deux cas pour un séjour de 10 jours in situ, sachant bien évidemment que je vis actuellement en Argentine) ? Vaste question...

L'Arctique s'offre, je pense, plus "facilement". Le Svalbard ne se trouve en effet qu'à 4h de vol de Paris. A peine l'avion posé, vous êtes déjà comme dans un rêve ! Si le beau temps est de la partie, vous aurez droit à une magnifique croisière pleine de banquise, d'ours blancs, de morses, de rennes et d'une multitude d'oiseaux ; c'est aussi une vingtaine de sorties à terre, l'occasion de faire de merveilleuses marches le long des côtes du Spitzberg. C'est aussi les 24 heures de soleil par jour, une expérience décoiffante !

L'Antarctique se mérite un peu plus : d'abord 13 heures de vol jusqu'à Buenos Aires (pour un parisien), puis 4 autres de plus jusqu'à Ushuaïa et enfin deux jours et demi d'une mer pas toujours sympathique ! De plus cet éloignement a bien évidemment un coût, loin d'être négligeable.

Mais l'Antarctique, malgré sans doute le trop court moment durant lequel nous auront eu l'occasion de l'approcher (il faut compter cinq jours de pleine mer et donc uniquement cinq jours aux abords du continent), offre bien évidemment son incroyable lot de sensations et de découvertes uniques, à commencer par la multitude des colonies de manchots ainsi que des dizaines (des centaines ?) de baleines que nous aurons l'occasion d'observer. L'Antarctique, c'est également, bien entendu, ce mythe du continent inaccessible, un réel bout du monde, fort d'un passé où des hommes ont réellement risqué leur vie afin de le découvrir ; c'était il y a à peine 150 ans !

Nous avons eu, enfin, à l'occasion de ce voyage , un temps plutôt couvert (les photos le prouvent) ; le modeste amateur de photo que je suis n'aurait pas craché sur quelques rayons d'un soleil un brin plus généreux... 

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(Hannah Point, février 2015)

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(Hannah Point, février 2015)

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30/03/2015

Les manchots

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(Antarctique, février 2015)

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Le papou est le plus rapide des manchots : 35 km au compteur !

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Je me devais de consacrer un petit article aux manchots, ces incroyables oiseaux qui ne volent donc pas !

Nos descentes à terre auraient en effet paru bien ternes sans leur braiement incessant, l'odeur persistante des colonies, mais surtout le ravissant spectacle de leur comportement.

Je regrette un peu de n'avoir pas fait de vidéos (que je ne maîtrise pas trop avec un reflex) car c'est dans le mouvement que tout prenait du sens : les aller-retour jusqu'au rivage, les guéguerres autour d'un nid, les glissades sur la neige, les démarches empotées, les parents nourrissant leur petit ou les petits coursant ces derniers en réclamant leur pitance, le gravissement d'obstacles, les marches en groupe, les regards curieux, les plongeons, le marsouinage, la sortie de l'eau et plein d'autres choses encore...

Rien à voir donc avec les phoques et autres otaries définitivement plus "statiques" !

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On dit des manchots qu'ils "marsouinent"

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Les manchots sont une grande famille bien disparate. En fait, le seul point commun à tous est de vivre uniquement dans l'hémisphère sud, généralement dans les iles sub-antarctiques (Shetlands, Orcades Géorgie, Crozet, Kerguelen, Sandwich, etc...), mais aussi plus au nord (Argentine, Chili ou Pérou) et carrément jusqu'à l'équateur, comme le manchot des Galapagos.

Cette famille (les spheniscidae) se subdivise en 6 genres et 18 espèces. Certaines de ces espèces comptent plusieurs millions d'individus (18M de gorfous dorés, 14M de manchot à jugulaire, 4M de manchot royaux, 2M de manchot de Magellan, etc...) alors que d'autres sont carrément en voie de disparition.

Quand à la reproduction, toutes ont leur cycle au printemps et en été (généralement sur les îles sub-antarctiques plus clémentes), alors que le manchot empereur choisit le cœur de l'hiver et uniquement le continent blanc !

En ce qui nous concerne, ce sont les trois espèces du genre Pygoscelis que nous avons eu le bonheur de découvrir durant ce voyage dans la proportion (subjective) suivante : 85% de papou, 10% de jugulaire et 5% d’Adélie. Ce qui peut d'ailleurs paraitre surprenant quand on sait que leur population globale est presque inversement proportionnelle (14M de jugulaire, 5M d'Adélie et seulement 600 000 manchots papou !).

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(Antarctique, février 2015)

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29/03/2015

La fantasmagorique Ile de la Déception

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Ile de la déception, Shetlands du Sud, Antarctique, Février 2015

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(Ile de la Déception, février 2015)

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La plupart des croisières "Antarctique" vous amènent directement d'Ushuaia à la péninsule. Si vous avez plus de temps (et plus de moyens), vous pouvez opter pour un tour de trois semaines qui vous fera découvrir les Malouines, la Géorgie du sud ou bien encore les Orcades...

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(Ile de la Déception, février 2015)

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La veille de ce cinquième et dernier jour en Antarctique, devant l'imminence d'une dépression qui allait balayé les côtes de la péninsule, notre capitaine choisit de précipiter notre remontée en direction du Drake ; au petit matin, Déception était en vue...

Ile_de_la_Deception.jpgL'île, qui fait partie de l'archipel des Shetlands du sud, est particulière à bien des égards. On ne connait pas avec certitude l'origine de son nom. "Deception" signifiant en anglais "tromperie" ou bien "trahison", ce pourrait venir du fait que l'île cache bien son "entrée", ou bien encore à cause de l'éminence rocheuse (le "Raven rock") qui se trouve au beau milieu de ladite entrée mais à quelques mètres sous le niveau de la mer,... et donc invisible !

L'ïle de la Déception est en fait une caldéra d'une douzaine de kilomètres de large qui s'est formée il y a environ 10 000 ans, suite à l'effondrement d'un volcan sur lui-même : sa "matière" fut repoussée tout autour (jusqu'à plus de 500 mètre de hauteur tout de même!), ne laissant en son centre qu'une vaste et plate dépression. Une faille au sud (les Forges de Neptune) permit à l'eau d'ensuite s'y engouffrer...

L'activité sismique et volcanique n'a jamais vraiment cessée depuis... 

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(Ile de la Déception, février 2015)

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Un manchot à jugulaire

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Un goéland dominicain

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(Ile de la Déception, février 2015)

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Connue et fréquentée dés le début du 19e siècle par les marins qui y trouvaient refuge, l'île attira vite, grâce à sa situation géographique et ses caractéristique bien particulières, d'abord les phoquiers, puis les baleiniers qui y mouillaient leurs navires-usine.

Une véritable industrie se mit alors en place au début du 20e siècle, avec la construction de chaudières et d'énormes citernes afin de fabriquer et conserver cette huile alors indissociable du développement des villes occidentales.

En 1931, lors de la grande dépression, devant la conjonction de la baisse du prix de l'huile de baleine et de la mise au point de nouvelles technologies, ces impressionnantes installations qui avaient à peine 20 ans furent tout simplement abandonnées !

En 1944, lors de l'Opération Tabarin, les britanniques occupèrent l'île ; officiellement pour des objectifs liées à la Seconde guerre mondiale, mais certainement aussi, plus pragmatiquement, pour des raisons géo-politique de revendication des îles du coin. Une occasion de reconduire les argentins à la porte...

Après la fin de la guerre et suite au traité sur l'Antarctique de 1959, l'île de la Déception redevint une terre "consensuelle" accueillant des bases scientifiques, britannique et chilienne. L’accalmie fut toutefois de courte durée : deux éruptions volcaniques, en 1967 puis en 1969, détruisirent ces bases jusqu’à recouvrir de lave le cimetière ou était inhumés 45 personnes...

C'en était fini d'une occupation permanente de cette île décidément peu accueillante : seule ne subsiste aujourd'hui qu'une petite base estivante, l' espagnole Gabriel de Castille.

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(Ile de la Déception, février 2015)

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27/03/2015

Le musée / bureau de poste de Port Lockroy

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(Port Lockroy, février 2015)

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C'est toujours un émerveillement de voir nager les manchots !

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Avant de nous rendre sur la petite île Goudier, nous découvrons les alentours : de nouveau d’innombrables manchots papou, mais aussi de nombreux ossements qui nous rappellent l'époque pas si lointaine des baleiniers.

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Un cormoran royal

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(Port Lockroy, février 2015)

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En cet après-midi du quatrième jours, nous poursuivons notre remontée vers le nord sur une bonne cinquantaine de kilomètres au cours de laquelle nous retraversons le Canal Lemaire. Nous jetons l'ancre au large de l'ïle Goudier qui abrite l'ancienne base scientifique de Port Lockroy, aujourd'hui transformée en musée et en... bureau de poste !

L'île est très petite (moins de 1 km²) et les bâtiments plus encore ! C'est pourquoi  seules 60 personnes au maximum peuvent y débarquer à la fois. Une partie donc des passagers ira en attendant découvrir la Pointe Jouglas voisine, ses ossements de baleines et ses... manchots!

Cocorico : contrairement à ce que l'on pourrait penser, le nom de cette base britannique n'a pas été donnée par les anglais : en effet Édouard Lockroy fut un homme politique et journaliste français, né à Paris en 1838. Parlementaire et plusieurs fois ministre (notamment de la Marine), il avait aidé Charcot à la réalisation de son premier hivernage... (Lockroy est en fait le pseudonyme qu'avait pris son père, comédien et dramaturge, pour ne pas froisser son propre père, un général d'Empire !)

Le site de Port Lockroy fut un lieu de rendez-vous de baleiniers avant que les britanniques décident d'y construire secrètement la "Base A" en 1944. De la fin de la guerre jusqu'à 1962, le site retournera dans le giron civil (et bien sûr scientifique) avant d'être définitivement abandonné.

C'est en 1996 qu'il fut décidé de sa restauration et de sa transformation en musée. Ce sont  aujourd'hui (en partie) les bénéfices du bureau de poste et du magasin de souvenirs (près de 18 000 touristes passent ici à chaque saison!), qui permettent de garder ouverte cette base environ cinq mois dans l'année...    

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(Port Lockroy, février 2015)

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Prière de ne pas se tromper de gratte-bottes !

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Plus de 70 000 lettres ou cartes postales sont envoyées chaque année à partir de Port Lockroy. Ce service dépend de la poste anglaise, la Royal Mail, qui achemine les plis dans près de 100 pays ; il faut compter entre 2 et 6 semaines de patience pour les heureux destinataires...

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Le "bureau de poste" et l'un des trois préposés qui cachette à tour de bras... (Seul en effet trois salariés-aventuriers sont choisis chaque année pour venir vivre ici une incroyable expérience rémunérée 1.300 euros, nourri, logé, blanchi !).

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(Port Lockroy, février 2015)

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Plusieurs salles ont été restaurées. On y découvre le quotidien de ces hommes qui ne devaient pas être plus d'une dizaine à vivre l'hivernage...

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25/03/2015

L' île Petermann

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(Ile Petermann, Antarctique, février 2015)

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Ce refuge de secours a été construit par les argentins en 1955.

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Un phoque de Wedell

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La petite île de deux kilomètres de long et dont la moitié est recouverte de glace abrite (entre autre) une colonie d'environ 3 000 couples de manchots papous.

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(Ile Petermann, Antarctique, février 2015)

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Cette croix commémore le décès de trois membre de la British Antarctic Survey survenu en 1982.
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Le Plancius mouille à Port Circoncision ; ce nom a été donné par Jean-Baptiste Charcot lors de son hivernage de 1909 et correspond à une fête religieuse célébrée alors le 01 janvier l

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En ce troisième jours, nous avons déjà, d'une certaine façon, entamé le chemin du retour. Tout en remontant plein nord vers le Canal Lemaire, nous jetons l'ancre dans la même baie de l'île Petermann où Charcot fit son hivernage en 1909 à bord du "Pourquoi pas ? IV" , lors de sa seconde expédition en Antarctique.

Trois jours déjà que nous avons mis les pieds pour la première fois sur le continent. Nous nous sommes habitués au climat, assez doux en somme, et les manchots font maintenant partie de notre quotidien ! Bien sûr nous voyons ici et là d'autres colocataires (phoques, baleines, labbes ou cormoran) mais c'est bien les "pinguins" qui occupent le terrain et font le spectacle.

C'est vraiment un pur bonheur de les observer vaquer à leurs tâche : marcher, courir, nager, glisser, nourrir leur petit, se chamailler, s'appeler ou nous jauger ; le spectacle est de tout les côtés.

La météo est également avec nous ce jour là, avec un vent presque nul et de très belles éclaircies. Nous resterons près de trois heures sur ce petit cailloux d'à peine deux kilomètres de long !

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(Ile Petermann, Antarctique, février 2015)

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Un Adélie ajoutant une pierre à son nid...

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C'est également sur l'Ile Petermann que nous aurons le loisir de découvrir notre plus belle colonie de manchots Adélie, facilement reconnaissable avec sa livrée blanche et noire ; noir comme leur bec.

On aperçoit également souvent une partie du 'blanc" de leur l’œil, ce qui leur donne un regard assez étonnant...

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(Ile Petermann, Antarctique, février 2015)

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22/03/2015

La base ukrainienne Vernadsky

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(Février 2015)

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Un léopard de mer sur son glaçon.

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Un phoque de Wedell.

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En cet après-midi de notre troisième jour en Antarctique, nous allons atteindre la limite sud de notre périple, à exactement 66°15' Sud. Nous ne sommes alors plus qu'à 145 km du cercle polaire antarctique (66°30') mais encore à 2 760 km du pôle !

La station ukrainienne Akademik Vernadsky, est située dans l'archipel Argentine. C'est l'une des 70 bases (environ) qu'abrite le continent et que se partagent une trentaine de pays. Certains en entretiennent plusieurs, dont en premier lieu ceux qui ont des revendications territoriales - à savoir le Chili, L'argentine, la Norvège, le Royaume-Uni, la France, l'Australie et la Nouvelle Zélande - mais également d'autres comme les USA, la Russie, Le Japon, l’Allemagne ou l'Italie.

Si l'Inde ou le Brésil participent de cette aventure, il est plus surprenant d'apprendre que la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne, le Pérou, l’Équateur ou même l'Uruguay ont également une base scientifique en Antarctique ! 

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La station originelle fut établie par les britanniques dès 1947 ; il en subsiste l'abri principal, la "Wordie House", aujourd'hui transformé en un petit musée. Les nouveaux bâtiment furent construit en 1954 à quelques centaines de mètres de là.

C'est en 1996 que l'Ukraine reprit en charge la base pour une Livre symbolique en échange de la continuité du programme scientifique (météorologie, glaciologie, sismologie et plein d'autres matière en "gie") engagé jusque là par les britanniques. La station "Faraday" devint "Vernadsky"...

La base, construite sur des fondations de roche, est composée de neuf bâtiments. elle accueille 24 personnes en été mais seulement 12 durant l'hivernage. On trouve, en plus des chambrées et des lieux collectifs (cuisine, salle à manger, bar, bibliothèque, etc...), une salle médicalisée, des laboratoires et autres lieux de travail ou de stockage...

A l'attention des touristes qui passent par là (et afin d'arrondir les fins de mois), les ukrainiens proposent également quelques souvenirs à emporter, un service postal (délai de réception estimé de 2 à 3 mois !), ou même un petit remontant au bar...

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Probablement l'une des chapelles orthodoxes les plus australes du monde...

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Le ponton d'accueil...

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(Base Akademik Vernadsky, février 2015)

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Le bar (notez les soutiens-gorge sur la droite !!!)

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Stade de foot ou bassin de water polo pour manchot ?

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A quelques centaines de la base actuelle se trouve celle d'origine (1947), maintenant transformée en un petit musée...

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La "Wordie" house...

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(Février 2015)

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20/03/2015

Le Canal Lemaire et Port Charcot

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Un Cormoran royal

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 Le Canal Lemaire, long de 11km (et parfois large de seulement de 1,6km), est entouré de montagnes hautes de plus de 1000 mètres. Il ne fut franchi la première fois qu'en décembre 1898 par le "Belgica", le navire de la célèbre expédition du Belge Adrien de Gerlache. Ils seront cette année là (le trois-mâts et son équipage), les premiers à effectuer un hivernage complet en Antarctique  !

C'est De Gerlache qui nomma le canal en l'honneur d'un autre célèbre explorateur belge, Charles Lemaire (qui lui, soit dit en passant, n'explora principalement que le Congo !).

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(Canal Lemaire, février 2015)

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Avant (et après) chaque débarquement, nous passons nos bottes dans un bain aseptisant afin de les débarrasser de tout risque de contamination...

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Dix zodiacs nous permettent d'effectuer rapidement les aller-retour jusqu'au rivage.

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(Baie de la Salpêtrière, février 2015)

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En ce matin de notre troisième jour dans les terres australes, après avoir emprunté le Canal Lemaire, nous jetons l'ancre à Port Charcot, le lieu du premier hivernage français en Antarctique en 1904.

Cette année là, le capitaine à bord de la goélette " Le Français" (construite pour l'occasion à Saint-Malo) n'est autre que Jean-Baptiste Charcot, docteur en médecine, champion de France de rugby, médaillé olympique en voile, mais aussi explorateur et aventurier dans l'âme.

Il va devenir pour la postérité le père des missions polaires françaises en Antarctique.

Il donnera le nom de Port Charcot et de Baie de la Salpêtrière à cette partie de l'Ile Booth en l'honneur de son père, Jean-Martin Charcot, célèbre neurologue à l'origine de l'Ecole de la Salpêtrière.

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Un papou et ses deux poussins...

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Le fameux "caïrn", dressé par l'équipage du "Français" en 1904, est encore vaillant...

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Manchot à jugulaire

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Skua (ou grand labbe)

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(Baie de la Salpêtrière, février 2015)

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18/03/2015

La Baie Paradis et la base argentine Brown

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(Baie Paradis, février 2015)

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Baleines à bosse

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En cet après-midi du 2e jour, le bateau a jeté l'ancre dans la bien nommée baie Paradis.

Nous allons, à tour de rôle, faire un tour en zodiac (et pouvoir admirer moult baleines à bosse qui s'approchent vraiment très très près de nous, mais également de très nombreux léopards de mer se prélassant sur leur glaçon), ou bien mettre de nouveau le pied sur le continent, à la hauteur de la base argentine Brown en ce moment en "rénovation".

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Base scientifique Almirante Brown

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Et encore de paisibles (je ne m'approcherais pas trop tout de même !) léopards de mer...

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Ces manchots sont à eux seuls un vrai spectacle : qu'il marchent, plongent ou nagent, c'est le bonheur garanti...

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Une énergique élégance !

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Quoi de mieux qu'un asado sur le pont arrière du bateau pour parfaitement terminer notre journée !

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17/03/2015

L'otarie à fourrure antarctique (ou otarie de Kerguelen)

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(Péninsule Antarctique, février 2015)

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On trouve généralement l'otarie à fourrure antarctique beaucoup plus au nord (à plus de 2000km de là!), depuis l'archipel de la Géorgie du Sud (où se reproduit plus de 90% de l'espèce!) jusqu'à celui des Kerguelen.

Chassée pour sa fourrure tout au long des 18e et 19e siècles, l'espèce avait bien failli disparaitre : seule une colonie subsistait sur l'île Bird au début du 20e siècle. Grâce, dans un premier temps, au fait qu'on croyait qu'elle avait disparue, puis dans un second temps aux conventions multiples qui protègent depuis plus de 50 ans l'ensemble de ces territoires, le cheptel s'est depuis très largement reconstitué. On évolue aujourd'hui sa population entre 2 et  4 millions d'individus, au point que certains se demandent si il ne faudrait pas freiner un peu son expansion...

Avec un poids entre 60 et 120 kg pour les mâles et entre 30 et 50 kg pour les femelles, c'est peu dire que le dimorphisme de cette espèce est évident. L’otarie de Kerguelen se nourrit exclusivement de krill et de poisson qu'elle va généralement chercher entre 40 et 80 mètres de profondeur. Son espérance de vie se situe entre 15 et 25 ans.

L'otarie se distingue principalement de son cousin le phoque, à la fois par ses "oreilles" apparentes, mais également par ses membres antérieurs plus développés qui lui permettent de "marcher" alors que le phoque se contente de ramper !

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(Péninsule Antarctique, février 2015)

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15/03/2015

Port Neko

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En cette matinée du deuxième jours sur le continent blanc, nous sommes encore un peu plus au sud. Le Plancius à jeté l'ancre à Port Neko dans la superbe baie d'Andvord où se déversent de nombreux glaciers.

Port Neko tient son nom d'un baleinier qui dans les années 1920 venait à chaque saison de pêche s'y mettre à l'abri.

Une nouvelle occasion de découvrir la vie d'une colonie de papou qui, inlassablement, font le chemin de la mer au nid pour y nourrir leur progéniture.

Les photos ne rendent bien sûr pas le vacarme incessant ni les odeurs peu ragoutantes que nous finissons d'ailleurs par oublier...

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(Février 2015)

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Là, c'est indéniablement ce visiteur un peu distrait qui va devoir laisser le passage à ces trois manchots bien décidés et nullement impressionnés !

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Nous délaissons un moment les papous pour, à notre tour, profiter de cette superbe vue sur le glacier...

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Le labbe n'est jamais très loin...

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Pour parcourir plusieurs fois par jour le chemin qui mène du bord de l'eau jusqu'à leur nid, généralement situé un peu plus en hauteur, le manchot emprunte des "autoroutes" tracées par ses ses coreligionnaires.

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Les manchots muent chaque année. En attendant leur nouveau plumage, ils ne peuvent plus aller se nourrir en mer et passent donc par une période de jeûne obligée.

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Une maman papou régurgite du poisson (sous forme de bouillie) pour nourrir son petit...

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(Février 2015)

13/03/2015

Le léopard de mer, seigneur des glaces

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(Février 2015)

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Le léopard de mer fait partie des cinq espèces de phoques présents en Antarctique, avec le phoque de Ross, celui de Wedell, le phoque crabier et l'éléphant de mer.

S'il n'est pas le "super-prédateur" des mers australes (il peut en effet à son tour servir de dessert à l'orque!), ce n'est pas non plus un tendre, de l'avis même des juvéniles des autres espèces de phoques qui représentent 35% de son régime alimentaire, le reste étant couvert par le krill (45%) des manchots (10%) et quelques poissons (10%).

 

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Le léopard de mer se démarque des autres phoques, gras et lourds, par un corps plus "reptilien" et une tête puissante dont la mâchoire comporte seize très jolies dents. Il fait parfois penser, c'est selon, à un serpent, ou bien un dinosaure... voire également à Casimir, celui de l'île aux enfants !

Fait plutôt rare chez les mammifères, c'est la femelle qui est généralement plus grosse que le mâle (jusqu'à 4 mètres pour 500 kilos). Elle met au monde, après neuf mois de gestation, un petit "léopardeau" qui pèse déjà 30 kilos à la naissance, qu'elle allaitera pendant un mois et élèvera seule.

 

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On recense très peu d'attaques de léopard envers l'homme, mais bon, il y en a quand même : en 2003, une plongeuse s'est faite entrainée par le fond et a sans doute très mal fini !

Nous avons d'ailleurs été les témoins de la vaine attaque d'un léopard s'en prenant à ce kayak bleu qu'il a tenté de mordre à de nombreuses reprises. Notre guide nous a également raconté qu'un autre phoque plutôt agressif avait réussi, l'année précédente, à crever un boudin de zodiac !

 

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Le léopard de mer doit son nom à sa vélocité, à sa férocité, et aussi accessoirement aux tâches de son pelage. C'est un animal encore assez méconnu (même si on estime sa population à plus de 300 000 individus), vu que son observation est assez difficile en ces contrées inaccessibles en hiver.

C'est un phoque assez solitaire, et ne vit pas en colonie comme ses cousins les éléphants de mer.

Si l'espèce, qui réside également au large des côtes australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines, n'est absolument pas menacée, elle est cependant protégée en Antarctique par la "convention pour la protection des phoques de l'Antarctique".

 

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(Février 2015)

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11/03/2015

Danco Island

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(Danko Island, février 2015)

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Baleines...

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En ce premier après-midi en Antarctique, après avoir naviguer dans le Détroit de Gerlache, nous accostons sur l'île Danko. Il neige légèrement et le ciel reste très couvert, mais nous commençons toutefois à nous habituer à cette belle lumière.

Certes il n'y a pas beaucoup de ciel bleu, mais la variété d'animaux que nous rencontrons en seulement quelques heures (baleines à bosse, rorqual, phoques léopard et de Wedell, otaries à fourrure, manchots papous et à jugulaire, cormorans royaux) nous le fait rapidement oublier.

Il ne fait pas très froid (quelque chose entre 0° et 5°) et le vent est totalement tombé.

Tout les sommets alentours sont recouverts d'une espèce de brume qui nous empêche de totalement délimité l'espace ; nous flottons comme dans un rêve plutôt doux et savourons notre chance de nous retrouver là...

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Otaries à fourrure

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Phoque léopard

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Manchots papous

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Phoque de Wedell

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Manchot à jugulaire

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(Février 2015)

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09/03/2015

Portal Point, Baie Charlotte

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(Février 2015)

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(Baie Charlotte, Portal Point, février 2015)

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Un petit pas pour....etc.... :)

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J'ai fait trop de photos ! C'est ballot...

Et puis je ne sais pas encore vraiment comment vous les présenter !

Alors je vais y aller doucement, parce qu'il faut bien que j'avance. Il y aura forcément quelques redites (eh oui, ces papous sont partout !) pour lesquelles je vous demande déjà un peu d'indulgence...

Portal Point, c'est là ou nous avons mis la première fois un pied sur le continent : après plus de deux jours sur le bateau, il nous tardait en effet de nous dégourdir les jambes !

Le cadre était posé : un ciel chargé mais avec une superbe lumière et plein d'animaux qui allaient vite nous émerveiller...

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Je vous présente ci-dessous mes nouveaux amis de quelques jours, les fameux manchots, que nous allons découvrir par milliers. C'est assez simple pour les reconnaître, surtout que le papou représente plus de 80% d'entre eux !

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Le manchot "papou" a un bec (et accessoirement des pattes) orange, et surtout deux tâches blanches au-dessus des yeux !

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Le manchot 'à jugulaire" a le bec noir et une "jugulaire" au niveau du cou. C'est le plus marrant de tous, car de face, on jurerait qu'il porte un casque sur la tête !

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Le manchot "adélie" sera le plus rare de ceux que nous auront l'occasion de découvrir durant ce voyage. Il est tout simplement noir et blanc...

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Le Skua ou "grand Labbe" est Le prédateur N°1 des manchots (en concurrence avec l'orque, dont je ne verrais pas l'ombre d'une dorsale!)

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(Portal Point, février 2015)

07/03/2015

Le Passage de Drake

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Albatros hurleur

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Le Plancius quitte le port d'Ushuaïa

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(Canal de Beagle, février 2015)

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Les premières heures dans le Canal de Beagle sont consacrées à la découverte du navire, l'installation dans les cabines, ainsi qu'à une batterie d’exercices de sécurité...

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Si tout allait vraiment très mal (syndrome Titanic), deux "embarcations de sauvetage" totalement insubmersibles sont en mesure d'accueillir l'ensemble des passagers.

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En route pour le Drake et l'Antactique !

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A la grande surprise de tous les spécialistes de la faune polaire à bord, nous croisons sur notre chemin un groupe de dauphins "aptère austral" (Lissodelphis peronii). C'est l'une des deux seules espèces (dans la famille "dephinidae" qui en compte 32) à ne pas posséder de nageoires dorsales ! 

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(Février 2015)

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Mis à part de très rares (et tout aussi riches) visiteurs qui se font déposer en avion directement sur le continent antarctique, les touristes "classiques" doivent en passer par le Drake, un cauchemar pour de nombreux navigateurs !

Ce détroit, qui reste le plus court chemin pour aller du Cap Horn jusqu'aux premières îles de la péninsule antarctique (les Shetland du sud), a tout de même près de 900 km de large! Il nous faudra deux jours et demi pour le traverser, et autant pour le retour... 

A mi-chemin, nous rencontrons la "convergence antarctique", une bande de mer longue d'environ cinquante kilomètres où les eaux "chaudes" des océans Pacifique et Atlantique rencontrent celles plus froides de l'Océan Austral : en moins de deux heures, la température extérieure baisse de quelques degrés !

Le passage du Drake, à cause de ces courants qui peuvent parfois être violents, reste une source d'appréhension pour tous les marins qui s'y collent, même si on peut également le traverser de manière euphorique (jour 1 dans notre cas), assez calme (jour 2), ou plutôt secouée (jours 8 et 9, au retour!).

Mais ce détroit sait aussi parfois être beaucoup moins sympathique, ce que nous n'auront heureusement pas l'opportunité de tester.

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Sir Francis Drake, à qui l'on a donné le nom du détroit, effectue la deuxième circumnavigation de la Terre entre 1577 et 1580.

En 1578, à la sortie du Détroit de Magellan, sa flotte est prise dans une terrible tempête qui déporte les navires beaucoup plus au sud. Il reste cependant peu probable que Drake ait atteint le Cap Horn, et encore moins le détroit qui porte aujourd'hui son nom !

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Au cours de cette première journée dans le Drake, on est plus près de "la croisière s'amuse" que de "tempête en haute mer" ! On en profite pour admirer le vol majestueux des albatros, qu'ils soient royaux, géants, hurleurs, ou à sourcils noirs....

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Les albatros sont des animaux extraordinaires, en plus d'être les plus grands oiseaux du monde (jusqu'à 3,60 m d’envergure !). Excellent voiliers, ils passent 90% de leur temps en mer (En 2004, une étude a montré qu'un spécimen a parcouru 22 500 kilomètres en 45 jours sans se reposer une seule fois !). L'albatros est également un oiseau fidèle qui reste en couple parfois toute sa vie d'adulte, c'est à dire durant plus de 50 ans (le plus vieil albatros bagué a 70 ans!).

Malheureusement, à cause d'un taux de reproduction très faible et de menaces de plus en plus présentes (introduction par l'homme de prédateurs sur les îles de reproduction, pêche à la palangre, pollutions diverses -surtout le plastique-), de nombreuses espèces d'albatros sont aujourd'hui menacées d'extinction.

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Albatros à sourcils noirs

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(Le Drake, Février 2015)

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Le deuxième jour de la traversée du Drake est déjà nettement moins "bleu". On découvre les damiers du Cap et nos premières baleines...

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... en l’occurrence des rorquals communs qui viennent jouer pendant une dizaine de minutes à l’étrave du bateau. Il s’agit de la deuxième plus grosse baleine au monde après la baleine bleue : plus de 20 m de long et quelques 40 à 50 tonnes.

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Trois très courtes vidéos en cadeau ! Je les ai prises au retour : elle vous donneront une petite idée de la mer "houleuse" (1), la même + le poste de pilotage (2), ou depuis le restaurant situé pourtant bien haut! (3).