Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/01/2016

Bowie s'en va, une de mes pages se tourne...

bowie pat l expat .jpg

Bowie a réellement compté pour moi, peut être même à l’excès ; un peu comme Barbara. C'étaient pourtant mes deux idoles, et au même moment, même si cela peut paraître étrange ; quelque chose comme le yin et le yang....

C'était dans les années 81 /82, j'étais en Angleterre et j'avais 18 ans.

Ce sont aussi, de fait, les deux seuls artistes que j'ai vu plusieurs fois sur scène, à chaque fois en fait qu'il me le fut possible. Elle me manque et il va me manquer...

Si j'étais idolâtre, mon camarade Jean-Luc était quant à lui carrément barré ! Il avait recouvert notre chambre, du sol au plafond, de posters, articles, calendriers, photo et pochettes de disques à la gloire de Ziggy.

Nous vivions à trois entre ces quatre murs, (les toilettes et la salle de bains étaient sur le palier...), et je travaillais dans un célèbre restaurant sans âge de Mayfair qui aujourd'hui a disparu...

Jean luc et Bowie.jpg

Notre première chambre à Londres, 1982 (Jean-luc à droite)...

img026Bb.jpg

...et moi à 18 ans !

18/04/2015

Pourquoi je n'irai pas à Córdoba... (cette fois-ci)

Córdoba.JPG

J'avais tout prévu (vous me connaissez!) : le parcours, les arrêts possibles, les spots où pouvoir trouver un hébergement, etc... Il me manquait encore le bus (facile) et le booking des hôtels (facile aussi, quoi que!).

C'est sur la réservation de la voiture que mes nerfs ont été mis à mal ce samedi matin : entre les délais de 48h (ouvrables) pour avoir une réponse, les réservations par internet ou rien n'était possible sans DNI (document national d'identité, que je n'ai pas) ou sans" Cuil" Ou "Cuit" (numéros fiscaux que je ne possède pas non plus en tant qu'expat), sans compter les prix délirants (de 500 à 800 euros pour une semaine de location!), j'ai fini par jeter l'éponge...

Personne ne sera, j'en suis persuadé, désespéré de ne trouver aucun post sur Córdoba dans ce blog, et je m'en remettrais quant à moi de n'avoir pas pu découvrir (cette fois-ci) ces sans nul doute magnifiques sierras.

Peut-être arrive-je à un moment de ma vie où je ne souhaite que des découvertes "qui s'offrent" et de n'avoir pas à ramer comme un malade pour pouvoir emmagasiner quelques paysages ou "réductions" jésuites de plus...

Je vais donc finalement rester une semaine sur Buenos Aires à me reposer, économisant par la même plus de 15 000 pesos (que l'argentine ne mérite n'aura pas), mais également beaucoup d'énergie...

Parcours Cordoba.JPG

19:13 Publié dans Perso | Lien permanent | Commentaires (1)

23/01/2015

Deux millions de pages vues ; petite minute d'infatuation !

2 deux millions pages vues pat l'expat.JPG

Cela aurait pu arriver il y a trois ans, se passer dans dix ans ou bien encore jamais !

Mais ce fut hier : un internaute que je ne connais pas a cliqué pour la deux millionième fois sur l'une des pages d'un de mes trois blogs !

Trois blogs dont le premier a tout de même presque dix ans : c'est dire qu'il faut être patient, mais savoir également rester humble et modeste...

Ce serait toutefois vous mentir si je vous disait que cela m'importe peu : j'ai passé suffisamment d'heures devant mon écran pour ne pas être impressionné, mais aussi flatté, par ce chiffre qui, même si il est purement symbolique, me susurre que pas mal de gens ont trouvé un certain intérêt dans ces 1 300 posts (agrémentés de 10 800 photos et 1 450 commentaires) !

Je n'ai que quatre mots à dire ce soir :                 Merci à vous tous !

(les chiffres en détail sur ce tableau : stat-blog.xls)

23:00 Publié dans Perso | Lien permanent | Commentaires (4)

06/12/2013

Monsieur Mandela

mandela mignot 1991.jpg

 

C'était l'été 1991.

Cela faisait à peine un an et demi qu'il était sorti des géôles sud-africaines, après 27 ans d'incarcération.

Madiba n'était pas encore président : il le sera trois ans plus tard, en avril 1994.

Entre 1990 et 1994, à l'invitation de Roland Dumas (et du Président de la République François Mitterrand !), Nelson Mandela séjournera deux fois au Château de la Celle Saint-Cloud, la résidence de fonction du Ministre des Affaires Etrangères, située près de Versailles.

Accompagné de membres de sa famille, il s'y reposera plusieurs semaines, accomplissant dans le même temps quelques examens de santé dans un établissement voisin...

C'est à l'occasion de l'une de ces visites que j'ai pu le côtoyer et partager un peu de son temps et de son intimité...


mot mandela.jpg

***

Le Château de la Celle Saint-Cloud sur WIKI

Le Château de la Celle Saint-Cloud sur le site du Ministère des Affaires Etrangères

Journée du Patrimoine 2011 sur le blog de Choupette

18/06/2013

.

50.jpg

 

 

50c.jpg

 

 

50v.jpg

 

 

50c.jpg

 

 

50v.jpg

 

 

50c.jpg

 

 

50v.jpg

 

 

Copie de 50b.jpg

16:29 Publié dans Perso | Lien permanent | Commentaires (2)

24/11/2012

En route pour la Patagonie...

argentina-admin-mapbb.jpg

Vous ne lirez pas de nouveaux posts pendant les 10 prochains jours pour la bonne raison que l'heure des congés a sonné ; l'occasion pour moi de sortir pour la première fois de Buenos aires où je suis arrivé il y a maintenant bientôt trois mois.

Oublié le boulot, la connexion WiFi et le brouhaha quotidien. : je m'en vais aller respirer l'air pur de Patagonie, et comme je ne fais pas les choses à moitié, j'ai décidé d'attaquer trés au sud, dans la région des glaciers, vers Calafate et El Chalten (le petit cercle en noir sur la carte!).

La Patagonie englobe tout le cône sud du continent américain, et se partage entre l'Argentine et le Chili ; entre ces deux pays s'étend la majestueuse Cordillière des Andes.

La limite nord, elle, serpente le long du cours du Rio Colorado.

Cette immense région, côté argentin,  représente plus d'un quart de la superficie du pays, pour seulement un dixième de sa population (c'est 20% plus grand que la France, avec seulement 4 millions d'habitants !).

La patagonie s'étend en longueur sur plus de 2000 km et présente des paysages pour le moins très contrastés : on trouve à l'est la Cordillière Andine et ses sommets enneigés et à l'ouest les rives de l'Océan Atlantique ; au nord c'est plutôt la pampa, alors que le sud nous offre ses lacs glaciaires et les étendues sauvages de la Terre de Feu...

Cette région est donc tellement vaste qu'il faut faire des choix si l'on veut bien en profiter : j'ai donc jeté mon dévolu, pour cette première fois, sur le Parc National des Glaciers, aux abords du Campo de Hielo Sur, la troisième plus grande calotte glacière du monde, après l'Antartique et le Groenland.

Si le beau temps est de la partie, je devrais donc vous rapporter quelques jolies photos....

Mon premier "asado" (viandes cuites à la parilla)

01.jpg

02.jpg

(Buenos Aires, 23 novembre 2012)

03.JPG

Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion de vous montrer à quoi peut ressembler un asado, le pilier de la culture festivo-gastronomique argentine (car c'est aussi plus largement un "acte social" ancré dans la tradition).

Il est sans doute ce que l'on peut considérer ici comme le "plat national".

Celui-ci nous a été offert aujourd'hui au boulot pour fêter le départ en retraite d'une délicieuse personne...

J'ai bien dit "un" asado, car il y en a de multiples. Les mauvaises langues diront que ce n'est qu'un barbecue, ...mais quel barbecue !

Comptez environ 500 grammes de viande par personne, les saucisses n'étant en général que des amuse-bouche en prélude :)

On peut ajouter, au mieux, une sauce (le chumichurri fait maison est ce qui se fait de mieux), des poivrons et un peu de salade variée pour les rares convives rebutés par tant de viande.

Le dessert est bien souvent, lui aussi, facultatif...

C'est bien sûr la qualité de la fameuse viande argentine qui fait la différence, et je peux vous assurer que j'ai été scotché !

05.jpg

Aux douteuses boissons du premier plan, les afficionados préfèrent généralement un bon cru argentin ! (j'ai évité de vous montrer les bouteilles vides !)

04.jpg

15/11/2012

Le déménagement est enfin arrivé !

DSC03319.JPG

(15 novembre 2012)

DSC03321.JPG

Et voilà ! Pile-poil deux mois et demi après mon départ de Paris, mes cartons me sont enfin livrés à Buenos Aires !

Si de plus de plus en plus d'expats ne voyagent maintenant qu'avec une malle ou deux (parfois par choix, mais bien souvent à cause des coûts et des complications douanières), je fait partie quant à moi de ceux qui préfèrent vivre au quotidien entouré d'objets personnels, qui tous à leur manière me racontent une histoire.

Certains de ces "bibelots" ou de ces tableaux m'accompagnaient déjà lors de ma première "longue" expatriation ; c'était en Algérie, il y a bientôt vingt ans, c'est dire !

J'ai maintenant une petite idée de ce qui va m'occuper ce week-end...

DSC03321.JPG

14/11/2012

La chambre d'amis (en full option) est momentanément indisponible !

Sans titre 1.jpg

Un couple de tourterelles oreillardes (il y en a des milliers à Buenos Aires !) a élu domicile entre la clim et le mur de la chambre d'amis. La couvaison devrait durer 15 jours...

08/11/2012

10 minutes chrono !

01.JPG

Eh oui ! J'ai la chance de faire partie de ce nombre (vraiment) infime de Porteños qui ont le privilège de se rendre à pied au travail le matin.

Et de plus, dans mon cas, c'est à peine en 10 minutes chrono.

Bon ! je sais, vous me direz qu'il y en a qui ont encore plus de veine que moi ... car ils n'ont même pas besoin d'aller travailler !

Je tenais à vous faire partager ce bref parcours, car il sera mon quotidien pendant au moins trois ans. Le soir, je varie quelque peu le chemin du retour, en fonction par exemple des courses à faire pour remplir le frigidaire...

02.JPG

Après un petit café pris sur le balcon (d'où je profite en ce moment des merveilleux jacarandas en fleur), je me prépare à aller au travail !

A peine sorti de mon immeuble, j'ai déjà en ligne de mire, au bout de la rue (à moins de 300m), le Palais Ortiz, qui abrite l'Ambassade de France. Juste avant, sur une petite place, trône un monument à la gloire de Carlos Pellegrini, Président de la Nation Argentine à la fin du 19ème siècle.

03.JPG

04.JPG

05.JPG

Là, c'est l'entrée principale de l'Ambassade de France.

Au fond, on aperçoit (à environ 1,4 km), l'Obélisque.

06.JPG

08.JPG

Je longe donc l'Ambassade de France, côté sud ; en face se trouve un joli petit square...

07.JPG

09.JPG

La seule "épreuve" de la matinée consistera pour moi à traverser l'Avenida 9 de Julio ! Une épreuve plutôt facile, car les feux (les semáforos) fonctionnent très bien...et sont surtout respectés !

Les voitures, déjà nombreuses, se dirigent vers le centre ville ; dans l'autre sens, c'est plutôt désert !

10.JPG

11.JPG

Je m'engage alors dans la très calme et ombragée Calle Arroyo.

A ma droite une placette dédiée aux victimes (29 tués et 259 blessés) d'un attentat dirigé en mars 1992 contre l'ambassade d'Israël. Le bâtiment, aujourd'hui rasé, a laissé place à quelques arbres et à ce lieu de mémoire...

12.JPG

13.JPG

Le Sofitel (cocorico !) est cerné par les dizaines de galeries d'art ou d'antiquaires que l'on trouve dans cette rue. A cette heure, tout les rideaux sont bien sûr encore baissés...

14.JPG

Avant de rencontrer, sur quelques mètres, la Calle Esmeralda, une petite fontaine "offerte" par le Sofitel...

15.JPG

16.JPG

Je suis presque arrivé ! Il ne me reste plus qu'à descendre Juncal sur 100 mètres et de tourner à droite...

17.JPG

18.JPG

Un bel exemple, sur Juncal, de l'architecture de la fin du 19ème.

19.JPG

Me voici enfin sur Basavilbaso. Je travaille un peu plus haut, sur le trottoir de gauche, dans l'immeuble blanc pavoisé !

J'aurais mis à peine 10 minutes pour parcourir les 970 mètres (merci Google Earth !) qui me sépare de la maison... C'est cool, non !!!

13/10/2012

L'attaque au yaourt nature

 DSC02891.JPG

J'ai été ce matin, en trimbalant mes affaires de mon appartement provisoire vers mon nouvel home sweet home, victime d'une agression au yaourt. Rassurez-vous ! tout va bien.

Depuis mon arrivée à Buenos Aires, j'avais entendu plusieurs fois cette histoire dont le principe est simple : vous avez besoin de deux compères malhonnêtes (mais très adroit) et d'un pot de yaourt.

Le premier, qui vous suit discrètement, balance sur votre sac (ou votre veste) le yaourt (ça marche aussi très bien avec de la glace vanille ;) Il vous interpelle alors pour vous faire remarquer que votre bagage est entaché puis quitte la scène.

En vous retournant pour apprécier les dégats, un comparse qui arrive nonchalament derrière vous (il doit sembler au dessus de tout soupçon ; ce matin, il s'agissait d'une femme dans la quarantaine) vous tend un mouchoir et se propose de vous aider à réparer l'outrage.

La suite est simple : sous couvert de vous assister, il (ou elle) va vous dépouiller de tout ce qu'il (elle) peut ! C'est presque à chaque fois sans violence aucune, juste du bon travail de pickpocket...

Pas plus tard que cette semaine un touriste français c'est fait, de cette façon, voler tout son argent ainsi que ses papiers (y compris ceux de son véhicule qui devait bientôt arriver au port). Son cas étant ingérable (surtout à cause des papiers nécessaires pour dédouanaer son 4X4). Il a pris direct son vol retour : son voyage de plusieurs semaines (et préparé depuis des mois) tombait à l'eau à cause d'un pot de yaourt !

Ce matin, il m'aura suffit d'un regard méchant et d'une menace verbale pour éloigner ces brigands...

12/10/2012

Mi corazón... a mí !

 ab 1.jpg

(La vue depuis mon balcon ; Buenos Aires, 11 octobre 2012)

Une bonne nouvelle, qui fait échos au post précédent où je vous parlais du bruit à Buenos Aires !

Si comme moi vous y êtes très sensible, alors une seule solution : trouver un appartement en "contrafrente". Ce terme signifie que ce dernier ne donne pas sur la rue, mais à l'intérieur d'un pâté de maisons (on parle alors de pulmón ou de corazón de manzana)

Tous les contrafrente ne se valent pas. Si le manzana (ou cuadra) n'est pas assez "fermé", les bruits passent entre les immeubles ; Si il est cerné par de grandes avenues, le brouhaha se fait malheureusement toujours entendre.

Certains contrafrente se trouvent souvent au calme mais, pas de chance, avec une vue désepérantes sur l'arrière d'immeubles à moitié ravalés (d'où pendent des câbles de toutes sortes) ou pire encore, sans vue !

aaa1.jpg

Bof !                                                                     Mieux !

L'appartement contrafrente idéal se situe donc dans un manzana bien clos, entouré de rues pas trop passantes et avec une vue suffisamment dégagée. Si y a un peu de verdure au centre, c'est la cerise sur le gâteau...

Passé tout ces préliminaires au sujet du bruit, la bonne nouvelle est donc que j'ai enfin trouver mon nid pour les trois prochaines années ! C'est un contrafrente que je qualifierais de "très bon niveau", dans un quartier de qualité, et à seulement 900m du boulot ! Le top, quoi ;)

14:56 Publié dans Perso | Lien permanent | Commentaires (2)

07/09/2012

La douceur d'un dimanche matin

 DSC01685.JPG

(03 septembre 2012)

Le vénérable "Café de la Plaza Dorrégo" garde encore
le souvenir du passage de Jorge Luis Borges...


Soyons honnête, ce n'est pas encore le grand beau temps en Argentine : L'hiver tarde à se faire oublier et la pluie n'en fini pas de préparer la pampa pour un joli printemps !

Je ne me plaindrais pourtant pas, car mon premier WE, début septembre, a été carrément extraordinaire, et j'ai fait assez de photos pour alimenter le blog pour un mois!

En attendant, voici l'image de ma pose petit-déjeuner de dimanche dernier...

C'était l'occasion de goûter le fameux "dulce de leche", la confiture de lait locale qui n'est ici rien de moins qu'une institution. Dans le présent gâteau, elle se marie à ravir avec de la crème fraîche et quelques abricots !

Vous vous doutez bien que cela m'a servi à la fois de petit-dej... et de déjeuner !!!

01/09/2012

Le printemps commence aujourd'hui !

 DSC01361.JPG

Juste une petite photo qui résume mon arrivée hier, ainsi que mon installation (provisoire mais réussie) dans un petit appartement qui surplombe la bouillonnante rue piétonne Florida.

Je n'ai aucun vis-à-vis, car le bâtiment qui me fait face, le seul "doublon" qui ait existé du célèbre Harrod's de Londres, est aujourd'hui définitivement fermé...