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09/04/2015

Le bus touristique "jaune" de Buenos Aires (1e partie)

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(Buenos Aires, avril 2015)

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L'ambassade de France.

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La façade du Palacio Perada, résidence de l'ambassadeur du Brésil...

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Gros bémol : la traduction n'est pas (mais vraiment pas) à la hauteur, ce que je n'arrive toujours pas à comprendre : il suffirait de faire corriger le texte à un français, et pourquoi pas, d'aussi lui faire lire !

C'est dommage car les commentaires sont finalement très intéressant...

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L'avenida 9 de Julio

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Le fameux Théâtre Colón.

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Le Calbido, troisième bâtiment de la cité bâti en "dur" (après le fort et la cathédrale).

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La Cathédrale de Buenos Aires

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La Casa Rosada sur la Place de Mai ;  l'Elysée argentin en quelque sorte...

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Le Palacio Barolo , sur l'Avenida de Mayo, fut jusqu'à 1935 le plus haut édifice d'Amérique du Sud !

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Tout au bout de l'Avenida de Mayo : El Congreso.(ci-dessus).

De retour dans San Telmo, nous croisons la Calle Defensa (ci-dessous) où se tient tous les dimanche, de la Plaza de Mayo jusqu'a la Plaza Dorrego, la feria la plus populaire de la capitale...

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C'est bien la première fois de ma vie, la semaine passée, que je prenais un bus touristique afin de découvrir une capitale ! J'aime en général plutôt marcher et surtout prendre le temps de m'arrêter!

Je n'allais sans doute pas découvrir, ni apprendre, grand chose en particulier (depuis le temps où j'arpente les trottoirs de Buenos Aires), mais je désirais connaître ce que pouvait ressentir un touriste lambda et savoir tout simplement si cela en valait vraiment la peine.

Et bien, sincèrement,  je n'ai pas été déçu! Le parcours, qui va de  Belgrano, tout au nord, jusqu’à La Boca, tout au sud, est assez bien pensé et les 24 arrêts permettent finalement toutes les combinaisons possibles! 

Car ce n'est pas seulement un bus qui fait un petit tour et puis s'en va! : vous avez en effet la possibilité de :

1) commencer votre tour à n'importe quel endroit du parcours
2) descendre à autant d'arrêts que vous le souhaitez (afin de découvrir les alentours, visiter un musée, faire les vitrines ou bien encore aller déjeuner !)
3) reprendre le bus où et quand vous le souhaitez
4) faire autant de tours que vous le désirez , puisque le billet est valable durant deux jours

C'est donc en définitive une approche qui vaut le coup, puisque tous les quartiers sont visités, et que cela permet  de découvrir dans sa totalité Buenos Aires (si l'on opte pour les deux jours!) sans avoir jamais besoin de prendre un taxi...

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L'autoroute qui mène à La Plata "sépare" les quartiers de San Telmo et de La Boca.

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L'église orthodoxe russe (et ses cinq magnifique bulbes bleus) fut inaugurée en 1904 ; c'était la première érigée en Amérique du Sud !

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(Buenos Aires, avril 2015)

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La Usina del Arte, ancienne usine d'électricité, a été transformée en centre culturel (voir ce complet -et excellent- article sur le Petit Hergé)

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Le célébrissime stade de La Bombonera (la bonbonnière) où joue la fameuse équipe de La Boca Junior, éternelle rivale de River Plate (les footeux comprendront!)

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(Buenos Aires, avril 2015)

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Business avant tout, un petit arrêt de 20 minutes est "imposée" dans le très sympathique bar "El Estaño 1880" : touristes bienvenus...

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Le port de la Boca fut le premier de la ville. Mal famé déjà à l'époque, il l'est encore largement aujourd'hui...

Par précaution, j'incite les voyageurs à ne pas se promener librement dans ce quartier, si ce n'est lors de l'arrêt N°9 -Caminito- (et tout en restant le périmètre "réservé" aux touristes). En un mot, évitez  les arrêts 6, 7 et 8, nettement moins sûr...

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L'entrée du Caminito

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(Buenos Aires, avril 2015)

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Lien officiel du Bus Turistico.

Découvrir la seconde partie du parcours

04/04/2015

Tierra Santa, la Jérusalem (en carton-pâte) de Buenos Aires

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(Tierra Santa, Mars 2015)

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(Tierra Santa, Mars 2015)

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Le Rocher du Golgotha

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A l'heure ou j'écris ce post, les ruelles de cette Jérusalem en carton-pâte doivent être bondées, Semaine Sainte oblige !

Depuis deux ans que je survole à l'occasion ce parc à thème (la piste de l'aéroport national Jorge Newberry -Aeroparque- se trouve en effet à moins d'un kilomètre de là), j'ai décidé, il y a une quinzaine de jours, d'aller en pousser les portes...

Tierra Santa est unique au monde, enfin presque : il a une petite soeur à Orlando, en Floride, qui se trouve (quel hasard!), à une quinzaine de kilomètres de Disney World ! Les deux parcs, qui ont pour thème l'histoire biblique (dans une version, convenons-en, plutôt chrétienne), ont été créés il y a une dizaine d'années.

Celui de Buenos Aires est kitchissime à souhait (même si je subodore que l'américain le soit tout autant!), et pas un épisode n'a été oublié : de la Création à la Résurrection, en passant par l'Annonciation, la Naissance de Jésus, l'entrée à Jérusalem, le Jugement, la Crucifixion et j'en passe, le tableau est complet.

Le nom des rues, des places, des grottes et des monuments sont de la même veine : la cascade des Eaux du Jourdain, la Porte de Damas, Bethléem, Nazareth, l'Arche d'Alliance, le palais romain et le temple hébreu, c'est un parfait tout-en-un pour qui souhaite se ressourcer à ses racines chrétienne.

Il y a également, ici et là,  quelques "personnalités" mises en valeur : Mère Teresa, Martin Luther King, Gandhi, Jean Paul II et bien évidemment le Pape François.

On trouve enfin quelques restos, qui n'ont d'arabe ou d'arménien que le nom...

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Adam et Eve, Marie et Joseph...

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Trois shows "son et lumière" ponctuent la visite : la Création, la Nativité et la Cène. J'ai zappé le dernier devant (en toute objectivité) l'extrême nullité des deux premiers...

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(Tierra Santa, Mars 2015)

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Pour éviter tout prosélytisme suspect, on trouve également la Mosquée d'Al Aqsa !

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Mère Teresa

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Le clou de la visite, c'est évidemment la Résurrection ! Peu de chance de la manquer puisqu'elle à lieu une fois toutes les heures ! Un Christ de 18 mètres de haut s'élève juste derrière le Golgotha et joue pendant 8 bonnes minutes de ses 36 mouvements (c'est la brochure qui le dit !) afin d'envouter la foule ; tout cela avec un son qui déchire, et même un tas de lumière dès la nuit tombée...

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Vous remarquerez les incroyables mouvements des yeux et des mains !

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Lors de la Semaines Sainte (en ce moment donc!) certaines scènes de la vie du Christ sont interprétées par des acteurs en chair et en os...

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Sur la place principale (à dix mètres de l'Arche d'Alliance et à vingt mètres du Mur des Lamentations), on a la possibilité d'assister à un spectacle de danses orientales au goût aussi médiocre que celui du kébab proposé dans le restaurant voisin...

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L’entrée de Jésus dans Jérusalem...

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Le Mur des Lamentations

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(Tierra Santa, Mars 2015)

23/03/2015

El Parque de la Memoria

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"Penser est un acte révolutionnaire"

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(Parque de La Memoria, mars 2015)

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El Parque de la Memoria (Parc de la Mémoire) à été inauguré en 2001 ; il se trouve à quelques centaines de mètres au nord de l'aéroport national Aeroparque Jorge Newbery .

Ce mémorial est un hommage aux milliers de victimes de la dictature militaire qui sévit en argentine entre les années 1976 et 1983.

On y trouve écrit tout au long de murs qui n'en finissent pas la triste liste de 10 700 noms de victimes ; des personnes assassinées. détenues, ou encore à ce jour disparues...

Ce parc mémoriel, en bordure du Rio de la Plata, accueille également un grand nombre de sculptures contemporaines...

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Un adducteur de la fin du 19e qui transportait l'eau du Rio jusqu'à la ville de Buenos aires...

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(Parque de La Memoria, mars 2015)

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La liste des victimes de la dictature...

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En arrière plan, la faculté d'architecture de Buenos Aires

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(Parque de La Memoria, mars 2015)

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05/01/2015

Dakar 2015, étape 1 : Buenos Aires à Villa Carlos Paz

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Rallye Dakar, 04 janvier 2014

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Cette première étape avait tout d'un échauffement : en effet, sur les 838 km parcourus sous un beau soleil tout au long de la journée, seule la spéciale de 170km (en rouge sur la carte) était chronométrée. Ce sont l'anglais Sunderland (KTM), l'argentin Terranova (Mini) et la Chilien Casale (quad Yamaha) qui prennent très provisoirement les premières places du classement général.

Le bivouac s'est posé ce soir à Villa Carlos Paz, à une trentaine de kilomètres de Córdoba.

Au pied des sierras, cette station balnéaire (elle borde en effet le lac artificiel San Roque) d'environ 60 000h accueille tous les étés (c'est à dire en ce moment !) des milliers de touristes argentins venus chercher un peu de fraîcheur.

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Si l'espagnol Nani Roma, vainqueur du Dakar l'an dernier, n'a pas été contraint à l'abandon (suite à deux arrêts et près de 8h de retard !), il a vu aujourd'hui toutes ses chances de podium s’évanouirent définitivement...

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Toutes les photos proviennent évidemment d'Internet : j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)

04/01/2015

Départ du Dakar 2015 à Buenos Aires

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(Buenos Aires, 03 janvier 2015)

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Devant le Cabildo

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La Cathédrale de Buenos Aires

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La Casa Rosada

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(Buenos Aires, 03 janvier 2015)

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Le Français Laurent Moulin sur Yamaha

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Le centre de la Plaza de Mayo est un peu vide : les spectateurs sont agglutinés tout autour!

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Il y avait une grande effervescence hier dans les rues de Buenos Aires, surtout aux abords de l'Avenue 9 Juillet et de la Plaza de Mayo : on y fêtait le départ "symbolique" du Dakar 2015.

Tous les candidats, après avoir remonté l'avenue "la plus large du monde", faisait un tour d'honneur de la Plaza de mayo, avec en point d'orgue un passage sur une rampe placée face à la Casa Rosada (le Palais présidentiel), où une animatrice polyglotte présentait un a un tous les concurrents...

Le show avait bien entendu commencé (vers 15h) par l’hymne national, suivi du passage remarqué d'un avion de voltige.

Les concurrents devaient alors patiemment attendre avant de pouvoir monter sur le "podium".

Pas si simple de faire défiler des centaines de concurrents sans finir par lasser le public : après les quads et les premières motos, je reprenais la Diagonal Norte jusqu'à l'Obélisque en croisant sur le chemin qui me ramenait à la maison les autos, les camions et autres buggys...

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(Buenos Aires, 03 janvier 2015)

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Un concurrent Mongol arborait une chapka malgré la chaleur ambiante : une bonne façon de marquer les esprits !

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La "Diagonal Norte", qui mène de la Place de Mai à l'Obélisque...

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Avenue du 9 Juillet

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(Buenos Aires, 03 janvier 2015)

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La Mini de Nasser Al Attiya, Prince du Qatar... et vainqueur de l'épreuve en 2011 !

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J'arrive au bout de l'Avenue 9 juillet (au coin d'Arroyo). Je connais bien l'endroit, car j'y passe pratiquement tous les matins !

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Ce sont les buggys qui sont les derniers à se présenter au public.

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L'ambassade de France, au nord de l'Avenida 9 de Julio

24/12/2014

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Le plus grand sapin de Noël (et la plus grande crèche!) de Buenos Aires,
Place du Vatican, décembre 2014...

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22/12/2014

Les (rares) sapins de Buenos Aires

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("Sapin" près du Théâtre Colón, Buenos Aires, 21 décembre 2014)

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De gauche à droite : au mall Recoleta, avenue Libertador (mais est-ce un sapin ?), au mall Alto Palermo

Ci-dessous : au Patio Bullrich

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Étrange atmosphère qu'un Noël dans l'hémisphère Sud ! Ces longues journées (et une chaleur parfois étouffante) sont en total décalage avec l'idée que l'on se fait généralement des Fêtes de fin d'année : la nuit qui tombe tôt, des vitrines spécialement décorées et un froid qui vous pousse à rentrer à la maison ; parfois un peu de neige...

Ici rien de tout cela !

Même si Noël est fêté comme le veut la tradition catholico-consumèriste (famille, crèche, messe et cadeaux), peu de choses transparaissent ici de ces festivités, tout au moins dans les rues : peu ou pas de décorations, de très très rares sapins, et absolument aucune denrée "spéciale" dans les magasins ; rien d'un peu original et "luxueux" que l'on s’offrirait juste pour l'occasion (comme du gibier, des truffes, du homard, des huitres, du Champagne français, etc..).

Noël se passe en famille, bien souvent en terrasse autour de l'énième asado de l'année, ou bien alors avec des plats plus traditionnels qui racontent les origines multiples de nombreuses familles argentines...

Les rares sapins que l'on voit sont bien entendu toujours en plastiques (ou autre matériau durable) et bien que les forêts argentines regorgent de conifères, aucun ne trouvera place au-dessus d'une crèche !

Pas de sapin, pas de déco, pas de repas spécial, pas de menus top au restau, et pas de cadeaux non plus (vu que je suis un expat en solo) : ce sera pour moi un noël "zéro euro"(ou presque!), qui pourrait paraitre d'une grande tristesse au yeux de certains, mais que j'apprécie à ma façon, libéré des contingences consuméristes de tout ordre...

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A gauche, l'Ambassade de France ; à droite, l'hôtel Four Seasons

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Au Mall Recoleta...

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Devant la Casa Rosada

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"Galeria Pacifico", le sapin orné de cristal Swarovski, prend les couleurs de l'éclairage changeant du plafond...

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(Buenos Aires, 21 décembre 2014)

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 Plaza del Vaticano, près du Théatre Colón, le plus grand sapin de Noël de Buenos Aires (40 mètres de haut) a été érigé par la "Banco Ciudad" afin de récolter des fonds contre la leucémie: Pour chaque don une étoile avec son nom est installée sur le sapin.

Le Pape François aura lui aussi, d'ici quelque jours, la sienne accrochée tout au sommet....

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Le soir, des milliers de diodes vertes illuminent le sapin...

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Devant le sapin, une crèche (à taille humaine) assez kitch à été installée. Le petit Jésus y trouvera place le 24 !

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(Buenos Aires, 21 décembre 2014)

30/11/2014

C'est moi qui ai la plus grande !

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Projet de construction de l'édifice le plus haut d'Amérique latine sur l'Ile Demarchi à Buenos Aires.

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Symbolisme -dans le texte- : "l'édifice est une synthèse morphologique, comme une abstraction géométrique représentant (la forme) le pays".

La Terre de Feu fait office de gare et les Malouines d'arène publique (symboliquement, bien sûr !).

Certains ont vite comparé le projet à une piste de skate-board géante, ou bien encore, pour rester dans le domaine symbolique, à une représentation de la courbe exponentielle de l'inflation :)

Plus prosaïquement, l'édifice est destiné en grande partie à la création d'un "pôle audiovisuel" (chaînes de télévision, production, etc..) qui sera coiffé d'un hôtel qu'on imagine "de luxe" sur les 13 derniers étages...

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Dans la série "il faut bien occuper le peuple", La présidente Kirchner a ressorti de son chapeau le 9 septembre dernier un projet quelque peu en déshérence depuis 2012 : rien de moins que la construction d'un gratte-ciel qui serait, à terme, le plus haut d'Amérique latine.

Une manière de flatter l'égo national d'une partie de ses concitoyens, ou de se prendre une volée de bois vert par les autres ! Car évidemment, ceux qui déteste Cristina sont vent debout contre ce qui semble n'être encore apparemment (?) qu'un projet.

D'ailleurs c'est assez surprenant : quand on fait des recherches sur Internet, les centaines de papiers sur le sujet datent du 9 septembre (ou des 3 jours suivant), alors que la propagande bien rodée battait son plein ; aucune trace ensuite d'un article concernant la pose de la première pierre pourtant prévue le 17 octobre...

Faut dire qu'en ce moment la Présidente (quand elle n'est pas à l'hôpital!) est titillée par les juges sur la gestion pour le moins "opaque" de son parc hôtelier d'El Calafate, tout comme d'ailleurs est titillée (par d'autres juges) l'entreprise Riva en charge du projet de la future méga-tour.

Ajoutez à ce climat politique typiquement argentin une situation économique nationale jour après jour plus désastreuse ainsi qu'une guéguerre "état-ville-province" quant aux prérogatives sur ces terrains à bâtir, les 300 mètres de la "Gran Torre" de Santiago du Chili (l'actuelle plus grande tour du continent) ont encore quelques belles saisons devant eux...

A suivre...

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Comme on ne prête qu'aux riches, l'Alvear Tower sera elle, cette fois avec certitude, la plus haute tour d'argentine (et accessoirement le plus haut édifice résidentiel d'Amérique du Sud), et ce à partir de 2016.

Financée exclusivement par des capitaux privés, le gratte-ciel actuellement en construction culminera à 235 mètres de hauteur et sera destiné à une clientèle plus que fortunée, pouvant s'offrir des pied-à-terre jusqu'à 500 m² !

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L'Alvear Tower dominera Puerto Madero dès 2016.

Si vous êtes intéressé, dépêchez-vous, car tout est déjà presque vendu !

Of course, toutes les photos sont du Net.

25/10/2014

Le Musée d'Art hispano-américain

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(Museo de Arte hispanoamericano, octobre 2014)

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El Palacio Noel, 1422 calle Suipacha

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Quel meilleur écrin pouvait-on imaginer pour abriter la collection d'Isaac Fernandez Blanco que cette maison néocoloniale construite par l'architecte Martín Noel. Ce dernier était l'un des promoteurs d'un courant "néo-hispanique", en réaction frontale au néoclassicisme français régnant sans partage sur l'architecture portègne de l'époque.

C'est en 1920 qu'il construit ce petit "palacio", dans un style inspiré de l'architecture andalouse (mâtinée d’influence péruvienne et arabe), pour y installer sa famille ainsi que celle de son frère Carlos, intendant de Buenos Aires.

Ils n'occuperont semble-t-il pas très longtemps cette maison, puisque elle est rachetée par la ville en 1936 et transformée en musée dès l'année suivante.

C'est en 1910 qu'Isaac Fernandez Blanco, riche mécène, ouvre au public une partie de sa maison de la calle Irigoyen, afin d'y présenter sa propre collection : ce sera le premier musée privé d'Argentine!

Cette collection s'enrichit au fil des ans de nouveaux achats ainsi que de nombreux dons au point qu'Isaac Fernandez Blanco doive définitivement quitter les lieux en 1920. Sa maison devient alors un musée à part entière avant d'être cédée à la municipalité deux ans plus tard.

En 1947, cette collection est définitivement transférée au Palacio Noel de la calle Suipacha. 

Ce musée nous permet de découvrir une multitude de facettes de l'art colonial (bien souvent religieux) mais aussi de la vie quotidienne des colons jusqu'au tournant du 19e siècle.

Un bien joli musée en somme, un peu hors des circuits touristiques classiques...

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De nombreuses (et réussies) reconstitutions d'intérieurs.

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Magnifique collection de peignes en écailles

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(Museo de Arte hispanoamericano, octobre 2014)

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17/10/2014

Le premier satellite géostationaire argentin vient d'étre lancé !

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Le SAC D, un satellite argentin, lancé en 2011

Ce premier satellite géostationnaire, entièrement fabriqué en Argentine (pas loin de Bariloche), vient d'être lancé avec succès, ce jeudi 16 octobre (18h44 heure de Buenos Aires), depuis la base de Kourou par une fusée Ariane V.

C'est un événement historique pour l’Argentine qui entre maintenant dans le club très fermé des pays fabriquant ce type de satellite avec la Chine, les États-Unis, l’Europe, l’Inde, Israël, le Japon et la Russie.

Il a été construit et testé en Argentine par les entreprises publiques Invap et Arsat, avec la collaboration des groupes Thales et EADS.

Le satellite argentin ArSat 1 est le premier d’une série de 3 satellites de télécommunication programmés pour être lancé jusqu'en 2017.

Ce satellite géostationnaire sera placé à 36000m d’altitude et assurera pendant 15 ans des services de télécommunications (internet, télévision et data) pour l’Argentine et les pays limitrophes Chili, Uruguay et Paraguay

J'ai dû rajouté "géostationnaire" au titre de mon post au lendemain de sa parution, car contrairement à ce que nous présentait l'excellent plan de com de la Présidente, repris en chœur par l'ensemble de la presse nationale, et qui sous-entendait que c'était là le premier satellite lancé par l'Argentine), il s'élevait des voix dès le lendemain pour rappeler que 8 autres satellites (non "géostationnaires" ceux là) avaient été lancés par l'Argentine depuis 1990.

Ou comment les politiques ont le don de tirer les couvertures à eux !

14/10/2014

MACBA et MAMBA sont sur un bateau...

... et les deux tombent à l'eau !

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(Le MAMBA et le MACBA, Avenida San Juan, Buenos Aires, octobre 2014)

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L'exposition temporaire "El círulo caminaba tranquilo" (au MAMBA) est étonnante, surtout de par son installation : les œuvres sont suspendues à une cimaise qui cours en courbe au plafond, dans une grande pièce aux arrêtes invisibles. Le dos de ces tableaux flottants sont blancs, ce qui ajoute à ce sentiment de perte de repères, et où le visiteur devient une partie de ce tout...

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Cela fait deux ans que j'hésitais à pousser les portes d'un musée que j'avais remarqué à moins de 200 mètres de la Plaza Dorrego, haut lieu du tourisme portègne, tout en bas de la Calle Defensa à San Telmo.

Deux ans, car les musées de Buenos Aires réservant parfois quelques surprises, on n'est jamais vraiment pressé !

Je fut d’abord étonné de découvrir qu'il s'agissait en fait de deux musées côte-à-côte : le MAMBA et le MACBA ; un musée d'art moderne accolé a un musée d'art contemporain : il avait déjà comme un loup !

Ayant poussé les "deux" portes", je sais à présent que l'un des deux musées, le MAMBA (Musée d'Art Moderne de la ville de Buenos Aires) est géré par la municipalité et présente, entre autres, une petite collection permanente , et l'autre, le MACBA (Musée d'Art Contemporain de Buenos Aires) n'est, en définitive, qu'un lieu d’exposition qui fonctionne avec des fonds privés, et où se succèdent des artistes invités.

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(MAMBA, octobre 2014)

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Emporté par la créativité ambiante, j'ai réalisé cette (très intéressante :)  photo de l'escalier de service !

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Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas été transporté par ce que j'ai découvert, même si le MAMBA tire son épingle du jeux grâce à son exposition temporaire "El círulo caminaba tranquilo", plus d'ailleurs pour la mise en scène des œuvres présentées que par ces dernières...

Au MACBA, pour le double du prix du musée voisin, il fallait se contenter de trois vidéo-installations "muy especiales", chacune sur un niveau, et au dernier étage d'une trentaine d’œuvres du franco-chilien Contreras-Burnet.

J'étais d'autant plus déconcerté que leur site internet respectif n’étant pas vraiment très clairs, ils vous laissent imaginer (comme ici au MACBA), une conséquente collection permanente...

Pour faire bref, je vous conseille donc de ne vous y rendre (cela vaut pour les deux musées) uniquement si une exposition temporaire vous a explicitement été recommandée.

Au milieu de l'été, si la température devient étouffante, ce peut toutefois devenir une judicieuse destination  : vous serez au frais, au calme et dans un large espace, peu indisposé que vous serez par les trois ou quatre autres visiteurs...

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Au MACBA : l'expo Contreras-Burnet, ainsi que l'une des trois vidéo-instalations de l'Israélien Gilad Ratman.

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(MAMBA et MACBA, Buenos Aires, octobre 2014)

28/09/2014

Street View débarque enfin en Argentine !

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L'Ambassade de France

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La Boca

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L'Obélisque et le "Puente de la Mujer"

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J'en ai rêvé, ils l'ont fait...

Je dois vous avouez que je suis accro ; depuis déjà bientôt dix ans !

Accro à cette chose extraordinaire qui s’appelle Google Earth, et qui est pour moi, avec Wikipédia (quoiqu'en pensent certains) l'un des deux outils les plus extraordinaires du Web.

Je ne compte pas le nombre d'heures où, au lieu de jouer à des jeux ridicules ou regarder des séries insipides, j'ai parcouru les routes du monde entier, soit dans le cadre de la préparation d'un voyage ou bien encore pour retrouver des sites visités par le passé.

Google Earth, c'était déjà bien, mais avec Google Street View, ça prend vraiment une toute autre dimension.

Cela fait maintenant un an (ils avaient commencé fin septembre 2013) que les véhicules de Google, (des voitures, des vélos et même aussi parfois des randonneurs avec juste un sac à dos), sillonnaient la capitale et le pays tout entier !

Au final, ce sont pour le moment plus de 100 localités d'Argentine (toutes les grandes villes bien sûr mais aussi de plus petites, très touristiques), ainsi que des milliers de kilomètres de routes et de pistes, d'Ushuaïa à La Quiaca, que l'ont peut à présent découvrir grâce à cette étonnante compilation d'images.

Bon, je vous laisse, j'ai encore beaucoup de voyages qui m'attendent !

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Le port d'Ushuaïa, d'où je devrais embarquer pour l'Antarctique en février prochain...

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Ushuaïa

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Sur la route du Pont de l'Inca

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La vallée de "La Cueva de las Manos"

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La Polvorilla, viaduc perché à 4220 mètres et dernier arrêt du "Train des nuages"

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Salinas Grandes

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Purmamarca

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Quant à Buenos Aires en 3D sur Google Earth , c'est encore loin d'être parfait, mais cela vous donne une très bonne idée d'à quoi ressemble la mégapole...

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20/09/2014

Journées du patrimoine 2014 à l'Ambassade de France à Buenos Aires

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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La façade sur la rue Cerrito

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La façade sur la rue Arroyo

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Plaza Cataluña

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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La foule était (très) nombreuse à se presser ce samedi aux abords de l'Ambassade de France à Buenos Aires, en ce premier jour des "journées du Patrimoine" !

C'était l’occasion idéale pour les Porteños d'à la fois visiter l'Ambassade de France (qui ouvrait ses portes après plus d'un an de très importants travaux), mais également de se régaler avec tous les stands qui proposaient une multitude de délicieuses gourmandises.

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A consommer sur place.... ou a emporter !

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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Les chanteurs se succédaient sur la scène....

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(Ambassade de France, 20 septembre 2014)

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Ce n'est qu'après plusieurs heures d'attente que les plus patients ont enfin pu pénétrer dans l'Ambassade de France !

La visite, qui se faisait par petits groupes accompagnés par des guides de Buenos Aires, permettait de découvrir les six salons de réception du premier étage (le reste du bâtiment étant dévolu au travail des personnels de l'Ambassade)...

Le Palacio Ortiz Basualdo, conçu en 1912 par l'architecte Français Paul Pater fut livré en 1918. En 1939, le palais devint propriété de la France qui y installa alors son Ambassade...

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La visite commence dans le vestibule au remarquable revêtement de marbre !

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L'escalier d'honneur mène au premier étage dans le hall qui dessert toutes les salles de réception...

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... à commencer par le jardin d'hiver.

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Puis nous découvrons la salle-à-manger, inspirée du baroque anglais...

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La table est dressée comme à l'occasion des nombreuses réceptions que donne l’Ambassadeur.

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Puis vient le "Salon chinois" ou "Salon de musique"

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La splendide "Salle de bal", ou "Salon d'Honneur", ou "Salon Doré", est de style "plutôt" Louis XV.

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Le "fumoir" ou "salle de billard", toute en boiserie, est dans un style anglais Tudor. L'impressionnante cheminée en marbre polychrome donne le ton...

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La visite se termine enfin par la petite bibliothèque de style "gothique anglais"

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(Samedi 20 septembre 2014)

31/08/2014

"Parque del Centenario" et Musée des Sciences Naturelles

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"L'Aurore", du Français Emile Peynot a été "baladée" dans Buenos Aires quatre fois en soixante ans  avant de trouver le repos ici, en 1978 !

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(Parque del Centenario, août 2014)

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Un nid de conures de Patagonie (des perroquets quoi !)

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Le Parc du "Centenario" voit le jour en 1909.

Comme son nom l'indique, ce dernier est créé dans le but de commémorer le centenaire de la Révolution de Mai 1810.

C'est au fameux paysagiste franco-argentin Charles Thays qu'on en propose la réalisation ; il en résultera un parc circulaire, une forme plutôt inhabituelle au cœur de Buenos Aires, d'un périmètre d'environ 1500 mètres.

Le Parc, situé 5km à l'est de l'Avenue 9 de Julio, a de nombreuses fois été remanié : le lac par exemple n'a été aménagé qu'en 1980 et l’amphithéâtre de deux mille places qu'en 2009...

Plusieurs institutions bordent le parc, comme l’Institut Pasteur depuis 1927, l'Hôpital Marie Curie depuis 1931, l'Association des amis de l'astronomie depuis 1947, l'Institut Leloir depuis 1978 ou bien encore l'Hôpital Naval depuis 1981.

C'est aussi dans le Parque del Centenario que s'est installé, à partir de 1937, le Museo de Ciensas Naturales  (le MACN).

Ce dernier existe depuis plus de cent ans déjà : il a vu le jour en 1823 (sous l'impulsion ce celui qui allait devenir le premier Président argentin, Bernadino Rivadavia) et présente alors ses collections au coeur du fameux Manzana de Las Luces...

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La "Victoire ailée" de l'Italien Eduardo Rubino

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La Asociación Argentina de los Amigos de la Astronomía

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Le Laboratoire Pasteur, dont la branche argentine fut fondée dès 1886, a pris ses quartiers aux abords du parc en 1927...

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Notre-Dame de "Los Dolores"

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Un must de la restauration rapide à Buenos Aires, le Choripan : une saucisse (qu'on appelle ici "chorizo") dans un morceau de pain (pan), le tout relevé du mélange aromatique traditionnel argentin, le chumichurri !

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Le Musée des Sciences Naturelles Bernadino Rivadavia

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Comme dans de nombreux parcs à Buenos Aires, une "feria" s'installe ici tous les week-end. Celle du Parque del Centenario est réputée pour ses bouquinistes...

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La rhodochrosite est la pierre "nationale" d'Argentine...

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Ce Musée des Sciences naturelles, plutôt complet, est bien entendu un paradis pour les enfants, et le vacarme incessant de ces derniers fait aussi partie de la visite !

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(Musée des sciences naturelles, août 2014)

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Les animaux empaillés sont parfois étonnamment mis en scène !

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Ce scelidotherium datant du pleistocène a été découvert au croisement de la Rue Florida et de l'Avenue Santa Fe...

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Une reconstitution du squelette de notre cousine Lucy, dont les fragments originaux sont conservés à Addis-Abeba.

01/05/2014

Le MALBA (et l'expo Mario Testino)

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Lady Gaga, Mario Testino, MALBA, Buenos Aires

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(Malba, 26 mars 2014)

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"MALBA" est l'acronyme pour "Museo de Arte Latino-Americano de Buenos Aires".

Ce musée d'art moderne, qui a ouvert ses portes en 1991 sous l'égide de la Fondation Costantini, présente à la fois une collection permanente d'environ 500 œuvres (du début du 20ème siècle jusqu'à aujourd'hui), ainsi que des expositions temporaires, comme celle, superbe, consacrée au photographe Péruvien Mario Testino jusqu’au mois de juin.

Eduardo Francisco Costantini, Président de cette fondation, est peu ou prou, le François Pinault Argentin. Il a en effet consacré une partie de sa fortune, acquise dans le secteur de l'immobilier, à l'achat d’œuvres d'art latino-américaines, souvent contemporaines, qui sont toutes aujourd'hui présentées au MALBA.

Comme Bill Gates et autre Warren Buffett, il a également choisi de léguer une partie de sa fortune à des œuvres caritatives, ....même si la législation argentine ne lui autorise de le faire qu'à raison de 20%, le reste revenant de droit à ses héritiers.

Site internet du MALBA

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Fernando Botero, "Le veuf", 1968

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Autoportrait, Frida Kalho, 1942

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Antonio Berni, "Manisfestation", 1934

Tarsila do Amaral, "Abaporu", 1928

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Exposition "In your face", Mario Testino, MALBA

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Kate Moss

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Ashton Kutcher

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Josh Hartnett

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(Malba, 26 mars 2014)

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Madonna

26/02/2014

Le Cimetière de Chacarita (et la tombe de Carlos Gardel)

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(Tombe de Carlos Gardel, Cimetière de Chacarita, février 2014)

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L'entrée du Cimetière

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(Cimetière de Chacarita, février 2014)

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Le Cimetière de Chacarita (ou de La Chacarita) est, avec la "réserve écologique", l'un des rares espaces de la capitale vraiment reposant (et ce ne sont pas les habitants des lieux qui me contrediront !).

Il y a bien sûr également le grand ensemble que forment autours des "Bois de Palermo" le Parc zoologique, le Jardin japonais, la Roseraie, le Jardin botanique, etc...

chacarita_14.jpgMais si chacun de ces parcs a un réel intérêt, il n'est cependant pas toujours évident d'y trouver le calme, ou devrais-je dire le silence : en cause les grandes avenues qui les longent ou les traversent, la proximité de l'aéroport national, sans compter bien sûr les centaines de badauds !

A Chacarita, le calme règne, vraiment, et il y a même des chances que vous y soyez le seul touriste le jour de votre visite !

Couvrant 95 hectares, ce cimetière est de loin le plus grand des trois que compte la capitale : il y a aussi celui de San José de Flores, quatre fois plus petit (25 ha) et celui de Recoleta (5,5 ha) dont la renommée est donc inversement proportionnelle à la surface !

Pour vous donner une petite idée, le Père-Lachaise, à Paris, fait 48 ha....

En 1871, une violente épidémie de fièvre jaune décime la population de Buenos Aires. La ville va perdre en quelques mois plus de 10% de sa population (entre 15 000 et 20 000 personnes selon les chiffres). Les cimetières de la capitale affichent déjà complet et le voisinage est étonnamment peu enclins à voir débarquer de si douteux trépassés !

La municipalité décide alors de créer un nouveau cimetière, un peu plus loin à l'ouest, dans une zone plus connue sous le nom de "las chacras de los Jesuitas" (chacra désignant en quechua une ferme ou un bâtiment agricole). Cela donnera son nom à La Chacarita...

Ce premier cimetière, officiellement fermé en 1875, continuera pourtant de fonctionner jusqu'en 1887, date à laquelle est créé, à quelques centaines de mètres, le "Cimetière de l'ouest". Après quelques années, ce dernier finira par reprendre l'ancien nom "Chacarita", qui est par ailleurs également celui de ce quartier.

Pour le touriste de passage, la seule "personnalité" renommée à reposer à Recoleta, c'est Evita Peron. Pour le même touriste, ce sera donc ici Carlos Gardel. De nombreuses gloires Argentines sont bien évidemment présentes dans les allées de Chacarita, mais elles restent peu connues des étrangers !

Pas de chance, le Che est enterré à Cuba et Borges à Genève !

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Le cimetière s'organise autour de trois espaces : dés l'entrée, de larges avenues bordées de caveaux et autres sépultures assez classiques, de la fin du 19ème au début du 20ème, comme on les rencontre a Recoleta.

Au centre, le columbarium, qui occupe un immense espace en sous-sol. il est constitué par des dizaines de galeries sur deux niveaux, toutes interconnectées.

Enfin, plus à l'ouest, un cimetière plus "traditionnel", avec ses tombes toutes simples, gazonnées et fleuries, marquées souvent que d'une simple croix de bois...

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Le columbarium de Chacarita

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La sépulture la plus fameuse de Chacarita, celle de Carlos Gardel : né à Toulouse en 1890, naturalisé Argentin, il décèdera dans un accident d'avion en Colombie en 1935.

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Le cimetière compte également depuis 1892 deux secteurs privés, destinés aux communautés protestantes, allemande et Britannique.

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Dans un coin du cimetière, quelques artistes fameux du monde du tango, comme Osvaldo Pugliese, Aníbal Troilo, ou bien encore Agustin Magaldi, semblent avoir été rassemblés pour un dernier boeuf...

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Evita, inhumée à Recoleta, a tout de même droit ici à un cénotaphe...

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16/02/2014

Le Delta du Paraná, aux portes de Tigre

00.JPGDelta du Paraná, février 201401.JPG

Club de régates "La Marina"

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Si l'on trouve quelques rares bâtisses hors normes, comme par exemple ici une construction début 19ème aujourd'hui transformée en musée consacré à l'art argentin des 19ème et 20ème siècle, la plupart des maisons du delta sont construites en bois et sur pilotis...

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Le Rio Paraná (troisième réseau hydrographique du monde), après une course de près de 4000 km commencée au cœur du Brésil, se jette dans le Rio de La Plata en de multiples affluents...

En jaune le Rio Uruguay, qui se jette lui aussi dans l'estuaire de La Plata, fait office de frontière entre l'Argentine et l'Uruguay.

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Je vous avais proposé l'an dernier, à la même époque, un petit article sur la ville de Tigre qui se situe à environ 25km au nord-ouest du centre de Buenos Aires (il faut compter une heure à partir de la gare de Retiro, le train n'étant pas particulièrement vif !).

Je complète aujourd'hui cet article en vous offrant une promenade ensoleillée au cœur du Delta du Paraná, que beaucoup de visiteurs découvrent justement à partir de la ville de Tigre, idéalement équipée pour la navigation "touristique".

Vu la taille du Delta "inférieur" (environ 100 km de long et 50 km de large), c'est évidemment qu'une infime partie de ce dernier que l'on découvre à chacune de ses sorties en bateau. Des centaines de "rios" navigables serpentent en tout sens, chacun bordés par des habitations particulières (il y en aurait environ 5000 dans tout le delta !), des clubs divers ou bien encore des hôtels et des restaurants aux terrasses invitant à la farniente...

De nombreux habitants ont, eux, choisis de définitivement s'installer sur une des îles, vivant généralement de production maraîchère.

Le Delta est évidemment très prisé des Porteños, surtout en fin de semaine. Ils y viennent passer la journée et parfois d'aileurs un peu plus. Toutes les activités sont permises, de la sportive sortie en kayak, en passant par le Jet Ski, jusqu'à une traversée plus cool en catamaran qui mènera à la frontière uruguayenne !

Si le bateau traditionnel du Delta reste la "lancha" toute en bois (qui fait souvent office de bus ou de taxi), on rencontre également de nombreuses autres embarcations, de la plus simple à la plus chic, type voiliers et hors-bord, voire (plus rarement) quelques yachts carrément "bling-bling".

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Des pontons, toujours des pontons...

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La "lancha", l'embarcation traditionnelle

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L'étonnante "casa" de l'ancien Président Domingo Sarmiento date de 1855.

La petite villégiature (aujourd'hui transformée en musée historique) a été totalement recouverte d'une protection vitrée en 1996...

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On croise parfois le long des rios quelques "épiceries", fixes ou mobiles...

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Le point d'orgue d'une journée réussie dans le delta :  le déjeuner !

Une jolie terrasse ensoleillée, la quiétude du bord de l'eau, une excellente viande grillée à la parilla et la bouteille de son vin préféré (en l’occurrence ici un Torrontès de Cafayate), qu'attendre de plus !

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Delta du Paraná, février 2014

09/02/2014

Petite balade au MNBA (le Musée National des Beaux-Arts)

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Rodin, "Le Baiser", 1890

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"La Nymphe surprise", Manet, 1861

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Van Gogh, "Le moulin de la Galette", 1886

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Degas, "Danseuse debout", 1877

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Degas, "Danseuses jaunes et roses", 1898

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Museo Nacional de Bellas Artes, Février 2014

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Deux très jolies toiles de 1898 de 'Espagnol Joaquín Sorolla

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Museo Nacional de Bellas Artes, Février 2014

09/01/2014

La Manzana de las Luces

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La façade "gothique allemand" de l'église San Ignacio

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L'emplacement de la "Manzana de las Luces" sur un plan de 1746. Il y est inscrit : "Maison des Jésuites"

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Plan de situation aujourd'hui

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La rue Adolfo Alsina et l'église San Ignacio. Ci dessous, le monument au Président Roca.

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La "manzana" (ou "cuadra") désigne, dans la plupart des pays hispanophones, le pâté de maison régulier qui forme avec d'autres un plan de cité en damier.

Ce mode d'urbanisme, que l'on retrouve dans de nombreux pays et sur tout les continents fut systématiquement employé par les colonisateurs espagnol dès le 16ème siècle.

Le "cuadra" qui nous intéresse aujourd'hui, la fameuse "Manzana de las Luces" (l'îlot des Lumières) fut pendant plus de deux siècles le siège des pouvoirs politiques et intellectuels de la province de Buenos Aires, puis du pays, l'Argentine, qui était en train de naître. il se situe à moins de 200 mètres du Cabildo, de la Plaza Mayo et de la Casa Rosada.

A la fin du 18ème siècle, on trouvait concentré dans ce carré de 120m² de côté pas moins que : La Salle des Représentants, La Bibliothèque Nationale, les Archives générales, l'Université de Buenos Aires, les Académies des langues française et anglaise, la Banque de la province, la Chambre de Commerce, le Tribunal des comptes, le journal "La Presse", l'Académie de Dessin, etc, etc..., sans oublier bien sûr l'église San Ignacio.

Les Jésuites furent, une fois encore, des précurseurs à Buenos Aires. Arrivés à Lima en 1568, ils essaimèrent très vite sur tout le continent, s'installant sur les rives du Rio de la Plata dès 1608. C'est en 1661 qu'ils commencent à organiser cette manzana, autour bien sûr d'une église et d'un collège.

D'abord conçue en adobe, comme tous les autres bâtiments de la ville, l'église de San Ignacio sera, en 1686, le premier édifice de Buenos Aires construit presque entièrement en briques cuites ! C'est aujourd'hui l'église la plus ancienne de la capitale

La Compagnie de Jésus subit la disgrâce, avant d'être chassée, entre 1759 et 1767, de France, d'Espagne, du Portugal et toutes leurs colonies. La jeune Vice-royauté du Rio de la PLata prendra alors  la suite des Jésuites et continuera à développer cette manzana qui ne prendra le nom "des lumières" qu'au début du 19ème siècle.

Malgré ce riche passé, la courte visite n'est pourtant pas bien folichonne. On découvre d'abord la Salle des Représentants (reconstituée), puis la cour principale. Ce qui doit être le clou du spectacle : d'antiques souterrains reliant au 18ème la manzana au Fort et au Cabildo, s'avère encore plus décevante, puisqu'on en découvre à peine qu'une dizaine de métres !

Pour les plus curieux, un second guide vous emmène, pour le même prix, visiter l’église de San Ignacio...

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La Salle des Représentants

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(Buenos Aires, janvier 2014)

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Derrière l'église (en blanc) quelques vestiges de constructions en briques cuites.

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(Buenos Aires, janvier 2014)

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Les petits bouts de souterrains qu'on aperçoit seulement à travers les grilles...

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L'église San Ignacio

20/11/2013

El Rosedal (la roseraie de Buenos Aires)

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(El Rosedal, novembre 2013)

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(El Rosedal, novembre 2013)

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Rosedal est un harmonieux mélange de parc à la française et de parc à l'anglaise, mâtiné d'un peu de culture hispano-mauresque.

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El Rosedal s'étend sur un peu plus de trois hectares ;

l'allée centrale est, elle, longue d'environ 400 mètres.

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"El Parque del Rosedal" est sans doute l'un des plus jolis parcs de Buenos Aires. En premier lieu parce que les gazons y sont vraiment magnifiques (on a pas le droit d'y mettre un pied !), et qu'en second lieu, parce qu'il abrite la plus belle roseraie de la capitale.

Le Rosedal  se trouve à l'est du quartier de Palermo, pour ainsi dire au centre de l'unique "poumon vert" de la ville (en dehors de la Réserve Écologique !). Il est aussi voisin, entre autre, des Jardins Zoologique, Botanique et Japonais...

C'est en 1910 que nait l'idée d'une roseraie dans la tête du nouveau maire, Joaquín Anchorena. Il se tourne alors vers le Français Charles Thays (naturalisé argentin) qui est depuis 1891 Directeur des parcs de la ville. Ce dernier réalisera plus de 70 autres aménagement de parcs rien qu'à Buenos Aires !

C'est l'ingénieur Benito Carrasco, l'un de ses "disciples" qui se chargera de mener à bien le projet et El Rosedal est inauguré en 1914.

Quelques 80 ans plus tard, le parc ne ressemble plus à grand chose. On décide donc, en 1994, de le fermer afin d'entreprendre des travaux d'envergure. En 1996, El Rosedal, qui a enfin retrouvé son lustre, ouvre à nouveau ses grilles au public.

Il faudra patienter jusqu'en 2008 pour que les pergolas, le "Pont grec" et le Patio andalous retrouvent à leur tour une nouvelle  jeunesse.

El Rosedal est aujourd'hui redevenu le parfait écrin pour accueillir cette remarquable collection d'environ 18 000 rosiers dont  plusieurs centaines de variétés sont représentées...

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Cocorico ;)

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Le "Pont grec"

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(El Rosedal, novembre 2013)

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Le Patio Andalou, décoré d'azulejos, est un don de la ville de Séville ; il a été installé à Rosedal en 1929.

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Près des trois-quart du parc sont bordés d'un lac artificiel que se partagent les oies, les cygnes, les canards... et les pédalos.

12/10/2013

La Feria de Mataderos

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(Feria de Mataderos, septembre 2013)

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Côté artisanat, le choix est vaste : bois, métal (les couteaux sont très prisés), corne, poterie, etc... 

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Certains stands proposent des spécialités régionales, d'autres de la cuisine de pays voisins, comme l'Uruguay et le Paraguay.

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Charcuteries, fromage, pâtisseries, conserves : du producteur au consommateur...

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Tout est prévu pour la petite faim de la mi-journée !

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Mataderos est l'un des 48 quartiers de Buenos Aires. Particulièrement excentré (il se trouve à environ 15km de l'Obélisque et il faut donc compter au minimum 45 minutes pour s'y rendre!), sa feria attire pourtant tous les dimanches (et les jours fériés) des centaines d'exposants et des milliers de visiteurs (dont, il faut l'avouer, très peu de "touristes"). En plus d'être éloigné, il est également à proximité de quartiers plutôt pauvres où il n'est pas vraiment recommandé de se perdre !

Ce "barrio" doit son nom aux abattoirs (mataderos) de Buenos Aires qui furent inaugurés ici en 1900. Ces nouvelles installations remplaçaient les précédentes, plus près du centre mais devenues obsolètes. Le quartier de Mataderos était à cette époque à la limite de la campagne et donc idéal pour le transit et la transformation des animaux.

Malgré qu'il y ait encore, sur des dizaines d'hectares, de nombreux corrals affectés à la vente de bétail, Mataderos est surtout devenu aujourd'hui, pour les Porteños qui s'y pressent en masse, synonyme de la parfaite destination dominicale afin de redécouvrir une partie de leurs racines "gauchesques"... et accessoirement passer un bon moment !

C'est en 1986, à l'initiative de Sara Vinocur, qu'est inauguré la fameuse "Féria". Cette passionnée, aujourd’hui encore coordinatrice de l’événement, souhaitait dès l'origine que le maximum de traditions trouvassent ici leur place : la musique, la danse, le chant, les spécialités culinaires, l'artisanat, et tout ce qui avait trait au mode de vie des "gauchos", ces "cowboys" argentins...

La Féria, bien que commerciale, garde cette fraîcheur originelle et l'ambiance y est bien plus sympathique et conviviale (voir ludique) comparée par exemple à celle de San Telmo, beaucoup plus sage !

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Dans une des ailes des "abattoirs", un charmant petit musée, au prix d'entrée dérisoire.

Dans cinq ou six salles, un mélange hétéroclite d'objets, de costumes, de maquettes, de tableaux, d'animaux empaillés, ...et j'en oublie !

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Depuis la cour du petit musée, on accède à la "pulperia", une fidèle reconstitution (où l'on peut consommer!) de ce qui était autrefois dans les villages, à la fois un bar et une épicerie...

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La scène principale accueille tous les dimanches de nombreux groupes venant de tout le pays. La Feria est aussi l'occasion de célébrer des fêtes régionales populaires ponctuelle du calandrier argentin, comme par exemple celle de la Pachamama...

Et au son de l'orchestre, les visiteurs attaquent bien volontiers quelques pas de danse!

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La "carrera -ou corrida- de sortija" (la "course de l'anneau"), trouve son origine dans l'Europe moyenâgeuse, ainsi que chez les Maures.

Le but est d’attraper avec une sorte de stylet un anneau (la "sortija") pendu à un arceau. Traditionnellement, ceux qui réussissaient allait ensuite l'offrir à leur "dame"...

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La Féria déborde largement au-delà des stands "officiels", et l'on trouve aujourd'hui un peu de tout sur les pelouses alentours...

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(Feria de Mataderos, septembre 2013)

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Page officielle de la Feria : ICI

13/08/2013

La Casa Rosada, Palais de la Présidence

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(Août 2013)

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(Août 2013)

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La salle-à-manger...et son plafond très travaillé !

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Côté mobilier, mis à part de rares pièces intéressantes, rien de bien folichon !

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Les parties du Palais réservées au travail, sont aménagées de façon plus moderne.

Dans tous les couloirs des dizaines de photos à la gloire des célébrités argentines de ces cent dernières années, de Gardel, à Fangio ou Barenboim (photo ci-dessus), en passant par Messi ou Mafalda !

On trouve également de nombreuses oeuvres contemporaines, réalisées (bien entendu !) par des artistes argentins !

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La salle de conférence de presse est dédiée aux femmes argentines qui ont compté dans l'histoire du pays, à commencer par Evita Peron, dont la Présidente "utilise" bien volontier l'image encore aujourd'hui très populaire... 

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Toujours des oeuvres contemporaines et, plus incongru, une robe d'Evita !

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Je vous avais déjà parlé, il y a de cela déjà presque un an maintenant (ICI), de la Casa Rosada, siège du Gouvernement argentin. Je me suis décidé ce WE, l'hiver étant propice, à en visiter l'intérieur...

Le bâtiment se situe à l'exact emplacement du premier édifice d'importance construit à Buenos Aires (en 1594) : la Forteresse Royale.

Le Fort était comme il se doit défendu par un pont-levis, qui ne sera définitivement supprimé que dans les années 1820 ! Ce dernier donnait sur la présente Place de Mai...

Trois siècles seront nécessaires pour effacer toute trace du fort d'origine et nous offrir l'actuelle vision d'une facade pour le moins asymétrique. La raison en est fort simple : On avait construit sur l'un des terrains de l'ex-Fort un Palais des Postes, qui fini par faire de l'ombre, par sa qualité, à celui réservé au Gouvernement.

Dans un premier temps (vers les années 1880), le Président Roca entreprit des travaux afin d'embélir "son" Palais afin qu'il soit à la "hauteur" du voisin. En 1994, sous l'impulsion du Président Sáez Peña, les deux bâtiments furent définitivement réunis par un énième ajout !

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La Casa Rosada "nouvelle version" fut inaugurée en 1898...

Cette histoire, pour le moins mouvementée, explique en partie l'hétérogénéité des salons, des escaliers et des patios qui composent l'édifice.

Nous ne sommes bien sûr pas ici dans le faste et le luxe des palais de la République Française, hérités des 17, 18 et 19ème siècles, et l'ensemble, assez hétéroclite reste, somme toute, assez modeste.

Pour ce qui est de la couleur "rosada" : le bâtiment en est "revêtu" depuis les années 1870...

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Le bureau présidentiel (photo du Net puisqu'il est interdit de le photographier)

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Un des nombreux autres salons....

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Depuis les balcons, on découvre la Place de Mai, son Cabildo et l'obélisque célébrant la Révolution de Mai 1810.

Au premier plan, une statue équestre du Général Belgrano, créateur du drapeau argentin.

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"El Salón Blanco", la pièce la plus importante du Palais, est réservé aux cérémonies les plus prestigieuses.

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Ce salon met à l'honneur des peintres argentins du 19ème et du début du 20ème siècle.

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(Août 2013)

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Il faut souligner enfin la grande facilité qu'il y a à visiter, tout au long de l'année (le WE), la Casa Rosada. La majeure partie des salons est généralement accessible au public en fonction bien sûr du calendrier présidentiel.

J'ai par exemple pu, samedi dernier, visiter le bureau du Chef de l'Etat, Cristina Kirchner, même si c'est la seule pièce où les photos restent interdites...

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Au rez-de-chaussée, le Hall d'Honneur accueille la Galerie des Bustes où, comme son nom l'indique, on peut admirer les bustes, donc, de tous les Chefs d'Etat "démocratiques" (!) qui ce sont succédé à la tête de l'Argentine (exit donc Menem, De la Rúa et autre Duhalde).

Ci-dessous, celui de Perón...

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La garde, en habit, est présente un peu partout pour assurer la sécurité

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Le porche principal

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(Août 2013)

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10/08/2013

Le Zoo de Buenos Aires

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(Buenos Aires, août 2013)

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Les "maras", ou "lièvres de Patagonie" sont les stars du zoo. Ils sont des centaines à vivre dans le parc en totale liberté, et font bien entendu la joie des enfants

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Le mini-pavillon "égyptien" accueille des suricates ; le "marocain", deux ou trois chameaux...

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Le Zoo de Buenos Aires est situé en plein centre-ville, dans le quartier de Palermo. Si c'est une bonne chose pour les enfants, ça l'est évidement moins pour les animaux, qui vivent au milieu du bruit et de la polution.

Le parc, créé en 1875, n'avait à l'époque qu'une une section zoologique. Cette dernière a pris de l'ampleur au début du 20ème siècle jusqu'à atteindre aujourd'hui les 18 hectares.

La plupart des bâtiments que l'on trouve sur le site datent d'ailleurs de cette époque, où l'on choissisait de montrer les animaux dans des "atmosphères" rappelant leur pays d'origine. Beaucoup de ces constructions sont aujourd'hui dans un piteux état et ne correspondent plus guère aux critères actuels de présentation des espèces...

Paradoxalement, c'est en partie à cause de ces pavillons que l'Etat à classé le zoo "monument historique national" en 1997.

Le Zoo, qui  accueille environ 2500 animaux, fait la part belle à la faune argentine, andine, ainsi qu'à celle, voisine, des forêts d'Amazonie.

Les espèces les plus à plaindre sont, comme toujours, les félins, les primates et les grands mamifères d'Afrique qui n'ont pas vraiment leurs place dans ce zoo du bout du monde, si peu adapté à leur besoin.

Un ours polaire, le seul qu'abritait le zoo, est d'ailleurs mort l'été dernier d'un coup de chaleur...

En parcourant les allées, on s'aperçoit bien vite du manque de moyens financiers pour améliorer tout cela. Malheureusement, le zoo est gèré depuis plus de vingt ans par un opérateur privé, qui en plus reverse à la ville près de 2 millions d'euros par an...

En conclusion : Si vous êtes seulement de passage à Buenos Aires, ne vous sentez pas obligé de passer par ici...

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La grande cage ou végète un seul et unique condor des Andes

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(Buenos Aires, août 2013)

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Tamanoir et capybara

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L'agará-guazú (ou zorro grande) est un canidé d'Amérique du Sud en voie d'extinction.

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(Buenos Aires, août 2013)

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 Le pavillon "forêt amazonienne" est juste ridicule ; et mériterait mieux, en l'état, d'être fermé !

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Le vivarium est lui aussi plutôt indigent ; quant à la salle qui propose aux visiteurs des papillons multicolores et autres insectes épinglés dans de grands cadres, je vous épargne les photos !

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Un orang-outan, seul, comme tant d'autres animaux de ce zoo, et pour lequel j'ai vraiment ressenti beaucoup de tristesse...

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(Buenos Aires, août 2013)

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08/08/2013

El Teatro Colón

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(Théatre Colón, Août 2013)

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Le Théatre Colón se trouve sur l'Avenue du 09 Juillet, à quelques mètres de l'Obélisque

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L'escalier d'honneur

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Le hall d'honneur

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De nombreuses scuptures, ici et là...

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Du marbre et des stucs, signes d'opulence...

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Détail des mosaïques qui décorent tous les sols

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C'est en mai 1908, avec l'opéra Aïda de Giuseppe Verdi, qu'est inauguré le Théatre Colón, près 20 ans après le début de sa construction.

De nombreux retards ont en effet plombé le bon déroulement du projet : d'abord la mort du premier architecte, l'Italien Tamburini, en 1891, puis des difficultés financières ; le second architecte, Victorrio Meano, (Italien lui aussi, et élève du premier) meurt à son tour en 1904, assasiné par l'amant de sa femme !

C'est à un troisiéme architecte, le Belge Jules Dormal, qu'il reviendra de parachever le plus fameux théatre de la capitale.

Défenseur de l'académisme français, ce dernier apportera une indéniable "french touch" à un édifice au style déjà très largement "éclectique"...

En cent ans d'existence, le "Colón", considéré par son accoustique comme l'une des meilleures salles au monde, a bien évidemment reçu le gratin de l'art lyrique, de Caruso à La Callas, en passant par Crespin, Domingo ou Pavarotti.

Il a également vu passer nombre de musiciens et chefs d'orchestre célèbres, comme par exemple les Argentins Daniel Baremboim ou Astor Piazzolla...

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Le Hall d'honneur vu depuis le premier étage

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L'une des nombreuses et splendides verrières

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(Théatre Colón, Août 2013)

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Le Salon des Bustes

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Le Salon Doré

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(Théatre Colón, Août 2013)

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Le théatre compte environ 2500 places assises.

Au début du siècle il y avait également, aux niveaux supérieurs, suffisamment de place pour 500 spectateurs supplémentaires ; ces derniers devaient se tenir debout tout au long de la représentation !

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Les loges du premier balcon

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Le premier décor de la coupole, d'une surface de 318m², fut peinte par le Français Marcel Jambon (et oui !).

Malheureusement, suite à des infiltrations d'eau, cette fresque disparut définitivement (autour des années 1930),et c'est à l'Argentin Raúl Soldi qu'il revint d'en réaliser une seconde en 1960...

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L'entrée principale du Théatre Colón se trouvait à l'origine sur la Calle Libertad, et pour cause : l'Avenue du 9 Juillet n'avait pas encore été percée !

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... Cette entrée faisait face au Tribunal de Buenos Aires.

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L'entrée principale du théatre, à l'origine...

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(Théatre Colón, Août 2013)

06/08/2013

L'Avenue du 09 Juillet

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Je viens (suite à la publication du dernier post) de me rendre compte que, depuis bientôt un an que suis arrivé à Buenos Aires, je n'ai toujours pas consacré un petit article sur l'avenue de loin la plus emblématique de la capitale. 

J'en avais parfois parlé, ci et là, mais sans plus...

J'avoue que j'ai maintenant l'air un peu ballot, car mes photos, prises avant la construction des nouvelles lignes du metro-bus (voir le fameux post précédent), font déjà maintenant partie du passé !

Qu'à cela ne tienne, on dira que c'est mon modeste apport afin de démonter que cette ville change, encore et toujours....

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Photos prises fin 2012, avant les travaux des lignes du métro-bus

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L'autoroute du 9 Juillet (en jaune) continu au sud jusqu'au Rio Riachuelo. Au nord commence l'autoroute Président Arturo Illia (Président de la république entre 1963 et 1966, date ou il fût démis par un coup d'état)...

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L'idée de construire cette avenue démesurée (qui reste encore aujourd'hui la plus large du monde) germe dans l'esprit des bâtisseurs dès 1888. Ce n'est pourtant qu'en 1937 que commenceront les travaux, et il faudra compter encore une bonne trentaine d'années pour les voir enfin s'achever.

Les jonctions autoroutières nord et sud seront, elles, réalisées dans les années 1980...

La largeur de l'Avenue du 9 Juillet peut paraître un brin excessive, mais la raison en est toute simple : la zone étant habitée, on s'est résolu à détruire près de 26 pâtés de maisons déjà existant (et d'en expulser bien sûr leur centaines d'occupants).

Si on ajoute à ces ilots (qu'on appelle ici "manzana" et qui mesure environ 110 mêtres de côté), la largeur des 30 rues qui les séparaient, on obtient alors un joli rectangle de 3500 mètres sur 140 mètres. Ce qui nous donne à la louche 50 hectares... et la plus large avenue du monde ! 

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Tout au nord, l'Ambassade de France trône, tel un "irréductible village gaulois", sur une petite moitié de l'avenue longue de près de quatre kilomètres. Le Palais Ortiz-Basualdo est en effet, avec la Mansion Alzaga (actuel Hôtel Four Seasons) l'un des trois bâtiments qui, de haute lutte, résista à la fureur des buldozers.

Le troisième et dernier, connu sous le nom de MOP (Ministerio de Obras Publicas) fut construit à la fin des années 1930. Il abrite aujourd'hui le Ministère du Développement social.

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L'édifice est facilement reconnaissable car il arbore depuis 2011, sur ces faces nord et sud, deux immenses portraits d'Eva Peron. Les oeuvres, en métal, mesurent chacune plus de 30 mètres de haut.

L'Avenida de Mayo, qui relie d'un côté la Place de de Mai et la Casa Rosada (siège du Gouvernement) et de l'autre la Plaza del Congreso et le Congrès de la Nation, croise l'Avenue du 9 Juillet à peu près en son centre.

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Le monument le plus célèbre (et surtout le plus visible) de l'avenue reste bien évidement l'Obélisque, qui fut construit en 1936 à l'occasion de l'anniversaire des 400 ans de la fondation de la première colonie par Pedro de Mendoza.

Recouvert à l'origine de plaque en pierres blanches, il se contente aujourd'hui d'un revêtement en ciment poli.

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Pour la petite histoire : A l'emplacement de l'Obélique se dressait à l'origine une petite église où fut hissé pour la première fois, en 1816, le drapeau argentin...

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Les travaux du métro-bus ont commencé début 2013 et les 17 stations ont été innaugurées il y a seulement quelques jours, changeant à jamais (on aime ou pas !) la physionomie de la plus large avenue du monde...

02/08/2013

L'avenue du 09 Juillet fait sa révolution...

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(Juillet 2013)

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Vue depuis le haut de l'Obélisque (photo du Net)

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(Juillet 2013)

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Il y avait plus de cinquante ans que la plus grande large avenue du monde, la "09 de Julio" n'avait connu de tels chambardements !

Cette artère, longue de 4km (elle fait donc en largeur comme en longueur le double de celle des Champs-Elysées !) est sortie de terre à la fin des années 60, occasionnant en passant la destruction de plus de 26 pâtés de maison de 110m de côté chacun !

Depuis ce temps, entre les terre-pleins et les bas-côtés, on comptait jusqu'à 20 "voies de circulation" en parralèle.

Depuis la semaine passée, le "mètro-bus" a fait son apparition et a changé d'un coup la donne. A présent, prés d'un tiers de l'avenue est réservé à l'unique circulation de 11 lignes bus, qui s'arrêteront dans les 17 nouvelles stations créées à l'occasion.

Ce projet, qui a mis six mois à voir le jour, subit l'assaut de nombreux détracteurs (coût, utilité, incidence environnementale, etc...) et je serais moi bien en mal d'émettre un avis !

Je pense que c'est sur la durée que l'on jugera du succés (ou non) de cette réalisation qui devrait être utile à près de 200 000 Porteños....

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Avant-après (photos du Net)

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(Si le 25 Mai 1810 marque le début de la révolution, la date du "09 Juillet" (1816) est celle de la proclamation de l'Indépendance....)

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(Juillet 2013)

30/07/2013

Palermo

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(Palermo Viejo, juillet 2013)

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(Palermo Viejo, juillet 2013)

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Quand quelqu'un vous annonce qu'il habite à Palermo, vous n'êtes pas vraiment avancé !

Il faut dire que ce quartier est l'un des plus vastes de Buenos Aires (15km²), et qu'il a donc, de par sa taille, de multiples facettes.

Il porte également de nombreuses dénominations, ce qui n'aide pas vraiment à s'y retrouver : Palermo Soho, Palermo Viejo, Palermo Hollywood, Palermo Chico, etc...

Si certaines zones comptent un grand nombres de représentations diplomatiques, d'autres accueillent plutôt des magasins de fringues (branchées !), et les restaurants et les bars parmi les plus bobos de Buenos aires !

Un endroit idéal pour aller bruncher le dimanche en terrasse et sous le soleil !

Le quartier n'est pourtant pas si vieux que ça ; sur ce plan de 1892, Palermo Viejo sort à peine de terre et Palermo Hollywood est encore dans les limbes.

L'intérêt d'une grande partie de ce "barrio" tient au fait qu'il est longtemps resté en retrait du développement fulgurant de la mégapole au début du 20ème siècle ; il a été ainsi de fait largement épargné par le percement de larges avenues sans âmes. Comme le quartier est principalement résidentiel, il y a également beaucoup moins de bus qui circulent, ce qui ajoute évidemment au plaisir de s'y balader.

Plus on se rapproche de la partie ancienne du quartier, plus la hauteur des édifices s'amenuise ; on retrouve des rails et des pavés, des couleurs du calme et du ciel bleu...

Le barrio devient de fait chaque année de plus en plus "tendance"...

La partie nord de Palermo accueille quant à elle la majeur partie des espaces vert de la capitale, et ce depuis la fin du 19ème.

Les photos de ce post, qui datent du week-end dernier, illustrent le Palermo "idéalisé" par les bobos qui l'habitent ainsi que par les touristes de passage. Elles ont été prises aux alentours de la Plaza Cortázar (ex Placita Serrano), le coeur de Palermo Viejo, qui accueille chaque fin de semaine "sa" feria artisanale...

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Au sud du barrio, Palermo Soho englobe Palermo Viejo et Palermo Hollywood. Plus au nord, les nombreux espaces vert de la capitale...

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Si de nombreux bâtiments ont été largement remodelés, ils gardent bien souvent l'esprit d'origine...

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(Palermo Viejo, juillet 2013)

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La place Cortázar, coeur de Palermo Viejo, accueille chaque WE une féria artisanale...

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On trouve aussi à Palermo de nombreuses boulangeries "françaises"...

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(Palermo Viejo, juillet 2013)

25/07/2013

Le Palais des Eaux courantes, sous un ciel d'hiver...

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(Buenos Aires, Juillet 2013)

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Sur les façades aux fenêtres aveugles, brillent de nombreux motifs en céramique vitrifiée, commes les contours des fenêtres ou bien les blasons des différentes provinces argentines...

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Les posts se font à présent un peu plus rares. Saison basse...

C'est l'hiver à Buenos Aires, et le thermomètre n'hésite plus à descendre (la nuit) en dessous des cinq degrés !

C'est l'occasion rêvée de douillettement recevoir à la maison, ou bien de parcourir de nombreuses et passionnantes expositions.

On prend aussi parfois un peu l'air comme pour, par exemple, découvrir ce monument emblématique de la ville : le Palais des eaux courantes.

Il doit son nom à l'usage qui lui fût à l'origine affecté : cette construction de style "éclectique", bâtie entre 1887 et 1894, n'est en effet rien de moins qu'une immense citerne qui alimentait en eau la capitale dès la fin du 19ème siècle.

Dans ce quadrilatère d'environ 100 mètres de côté et plus de 20 mètres de hauteur (avec des murs de près de 2 mètres d'épaisseur) était stocké  jusqu'à 72 000 m3 d'eau, soit l'équivalent d'environ 30 piscines olympiques.

Une gageure technique pour l'époque !

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Le blason (ou bien l'écu) officiel de la république argentine date de 1813 (ci-dessus)

Il reprend les codes d'un modèle Jacobin de l'époque de la Révolution Française, avec pique et bonnet phrygien (ci-dessous)

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(Buenos Aires, Juillet 2013)

18/07/2013

La Bibliothèque Nationale

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La première bibliothèque de Buenos Aires (la Biblioteca Pública) vit le jour en 1812. Le bâtiment qui l'abritait se situait dans la "Manzana de las Luces". Ce pâté de maison, qui se trouve à moins de 100 mètres de l'actuelle Plaza de Mayo, acccueillait également à cette époque un collège jésuite et diverses administrations de la jeune cité.

Ce n'est qu'en 1884 qu'apparaît la dénomination de "Bibliothèque Nationale".

En 1902, la bibliothèque est déplacée trois cuadras plus au sud, Calle Mexico, toujours dans le quartier de Monserrat.

Ce n'est que 60 ans plus tard, sous l'impulsion d'un certain Jorge Luis Borges (qui fut son directeur pendant 18 ans), que l'institution se chercha un lieu plus propice à l'étude... et qui soit surtout en mesure d'accueillir les fonds de plus en plus importants.

L'Etat choisit, dès 1960, un terrain dans le quartier de Recoleta (à 400 mètres du cimetière éponyme) , et lance un concours d'architecte. Il faut attendre onze ans avant que ne soit posé la première pierre.

Après cela, rien ne va guère plus vite (les raisons n'en sont d'ailleurs pas très claires) et le déménagement de la bibliothèque n'interviendra finalement qu'en 1993 !

La réalisation architecturale, de style "brutaliste" (je n'aurais en effet pas trouver meilleure qualification) jure un peu au beau milieu de ce quartier à l'ambiance très "parisienne" (version 16ème arrondissement... triste).

En fait, le plus malheureux est que l'édifice semble également plutôt mal vieillir...

Rendez-vous donc dans 30 ans...

La bibliothèque, riche de centaines de milliers d'ouvrages, possède également 21 incunables (livres impimés entre 1450 et 1501, au début de l'imprimerie), et qui sont, parait-il, d'une très grande qualité !


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L'ancien bâtiment de la Bibliothèque Nationale, Calle Mexico, abrite depuis 1994 le Centre National de la Musique.

14/07/2013

Réception du 14 Juillet à l'Ambassade de France

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(Samedi 13 juillet 2013)

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La réception du 14 Juillet en l'honneur de la Communauté française s'est déroulée le samedi 13 juillet (!) au soir, dans le cadre somptueux du Palais Ortiz Basualdo qui abrite les services de l'Ambassade de France.

D'importants travaux de rénovation sont en cours dans le palais, et de nombreux salons sont donc actuellement fermés ; d'où le nombre d'invités sensiblement plus réduit cette année !

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(Samedi 13 juillet 2013)

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L'Ambassadeur de France, Jean-Pierre Asvazadourian

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(Samedi 13 juillet 2013)

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Comme dans toutes les Ambassades de France du monde, on court après les sponsors afin d'allèger la facture ! (les fameux "financements innovants" chers au Ministère)

Cette année, on aura donc dégusté du "Chandon" argentin... à défaut de Moët :)