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27/04/2016

Le parcours du Dakar 2017 dévoilé !

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Les participants du prochain Dakar, le 39e, qui aura lieu du 02 au 14 janvier 2017, auront l'occasion de découvrir un nouveau pays, le Paraguay. Ce dernier sera ainsi le 29e pays visité depuis la création du célèbre rallye raid, et le 5e en Amérique du Sud.

C'est en effet à Asunción, la capitale, que le départ sera donné pour la première étape. Après une brève incursion en Argentine, les 4 étapes suivantes verront les coureurs se battre jusqu'aux berges du Lac Titicaca avant de relâcher une journée à La Paz qui est, avec ses 3600 mètres d'altitude, la capitale la plus haute du monde.

Les six étapes de la seconde semaine de course seront consacrées au retour vers l'Argentine puis, après un passage à Córdoba, c'est comme l'an passé Buenos Aires qui accueillera le podium d'arrivée.

01/03/2016

Envie d'un trek en Amazonie ?

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Souvenir de mon fabuleux voyage au Pérou et en Bolivie en 2009

 

Petit coup de pouce à un compatriote vivant à Buenos Aires qui a décidé l'an passé de tout plaquer pour s'investir à fond dans un projet qui concilierait à la fois le trek et la jungle, ses deux passions. La suite sur :

Gayatrek.com

(son blog) (sa page facebook)

 

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26/02/2016

Visite d'État en Argentine de François Hollande ; Réception en l'honneur de la communauté française au lycée Franco-Argentin Jean Mermoz

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20 projos, un coup d'aspirateur...

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25 février 2016

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Toujours le même plaisir de participer à une visite officielle ; de connaître un endroit désert, et puis d'un coup rempli de centaines d'invités... 

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25 février 2016

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La Marseillaise chantée par la chorale du lycée

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The traditionnel bain de foule...

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The cocktail....

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Le tout sous l’œil efficace et avisé (et, avouons le, plutôt sympathique, du GSPR...)

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24/02/2016

Visite d'État du Président François Hollande en Argentine : 12 minutes chrono Plaza San Martin

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Buenos Aires, 24 février 2016

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L'A330 présidentiel étant resté cloué au sol à Lima, François Hollande est arrivé à Buenos Aires en Falcon 7X, le tri réacteur de "secours". (Photos François BdL)

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Aussitôt atterri à Buenos Aires, ce 24 février 2016, le Président Hollande s'est rendu Plaza San Martin, où il s'est vu remettre les clés de la ville par le nouveau Chef de gouvernement de Buenos Aires, Horacio Larreta.

La cérémonie sera suivie par rencontre avec le Président Macri et un dîner d’État à la Casa Rosada.

La journée du 25 commencera par un hommage aux victimes de la dictature, au Parc de la Mémoire, où il rencontrera la présidente des «Grands-mères de la Place de Mai», Estela Carlotto. Cette cérémonie sera suivi d'une allocution au Pôle scientifique et technologique, dans le cadre du Forum sur la coopération scientifique et éducative franco-argentine.

Après une brève visite, avec le président Macri, à la Bombonera (le stade de l'équipe Boca Juniors dont Mauricio Macri fut le président de 1996 à 2008) et une rencontre avec des personnalités du monde culturel, un déjeuner aura lieu à l'Ambassade de France et réunira des dirigeants d’entreprise argentins et français.

La visite d'état se conclura par une réception en l'honneur de la communauté française, au lycée franco-argentin Jean Mermoz.

 

 

La cérémonie Plaza San Martin n'a duré que 12 minutes (vous remarquerez que l’Hymne argentin -à partir de 1,30- dure 3,20 min contre seulement 1 min pour la Marseillaise :)

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18/01/2016

De nouveaux billets en 2016 et 2017 : exit les Généraux

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Comme annoncé durant sa campagne par Mauricio Macri, le nouveau gouvernement va, à partir de juin prochain mettre en circulation de nouvelles coupures de 200 et 500 pesos.

Le Président Macri a par ailleurs également décidé de renouveler, dès 2017, les actuels billets de 100, 50 et 20 pesos. Seul le billet de 10 pesos resterait un temps en circulation, alors que seront frappées de nouvelles pièces de monnaies de 10 et 5 pesos.

Cela sera, en soit, une double révolution dans le quotidien des Argentins.

En effet, jusqu’à présent, la plus grosse coupure disponible en Argentine était celle de 100 pesos (soit environ 14 euros), totalement en inéquation avec l'inflation qui sévit depuis plusieurs années et qui a toujours été minimisée par le gouvernement précédent, au point d'émettre en 2012 une nouvelle version du billet de 100 au lieu d'une de 200 pesos, ce qui aurait été, déjà à l'époque, plus judicieux !

 

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On trouvera au verso des nouveaux billets une carte d'Argentine où seront indiqués les aires de répartition de chacune des espèces...

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La deuxième révolution, plus "macricienne" celle-là, est d'en finir radicalement avec les représentations patriotiques, militaires ou politiques (en un mot : "historiques") qui figurent depuis des décennies sur les coupures argentines. (rappelons en passant qu'en à peine deux ans, Cristina Kirchner, à grand renfort de publicité, a offert aux Argentins un nouveau billet de 100 pesos dédié à Evita Perón et un de 50 pesos célébrant la revendication des Malouines (on oubliera la ridicule nouvelle version du billet de 5 pesos à l’effigie du Généralissime San Martin).

Exit les militaires Mitre, San Martin, Belgrano, de Rosas ou Roca (dont 3 furent également Présidents de la République), qui par leurs actions sont aujourd'hui loin de tous faire l'unanimité.

Sarmineto, le seul "civil" de la bande (sur le billet de 50 pesos) n'est lui non plus, soit dit en passant, pas exempt de tout reproche !

Exit donc les militaires et bienvenue à une vision plus apaisée qui, à défaut de représenter l'histoire des Argentins, permettra, dixit le gouvernement, "de mettre en valeur la nature généreuse qu'abrite l'Argentine et souligner l'importance de la préservation et de la promotion de cette biodiversité".

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A tout seigneur tout honneur, c'est le Yaguarete (panthera onca - jaguar) qui apparaitra sur le nouveau billet de 500 pesos. Les estimations les plus optimistes évaluent en effet à 250 individus la population maximum de jaguar en Argentine, qui se repartirait tout au nord du pays, entre Misiones et les yungas à l'est de la province de Salta.

Pour le billet de 200 pesos, c'est la ballena franca austral (Eubalaena australis - baleine franche australe), qui représentera les côtes patagoniennes. Ce sont ces baleines que l'on peut observer à loisir, de septembre à novembre, au large de la Péninsule Valdès.

 

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Suivrons en 2017 un nouveau billet de 100 pesos qui représentera le taruca, (Hippocamelus antisensis), un petit cervidé que l'on rencontre (assez rarement, il faut le dire) à l’extrême nord ouest de l'Argentine, un billet de 50 pesos à l'image d'un condor des Andes (vultur gryphus) et enfin un billet de 20 pesos où le guanaco (lama guanicoe), ce joli petit camélidé sauvage que l'on rencontre dans de nombreuses régions d'Argentine, tiendra la vedette.

 

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Enfin, toujours selon le gouvernement, un billet de 1000 pesos devrait également voir le jour en 2017. Il représenterait un hornero común (Furnarius rufus - fournier roux), petit passereau très répandu dans le pays et qui est également, eh oui !, l'un des quatre symboles officiels de l'Argentine, avec le drapeau, la fleur du ceibo et la rhodochrosite, un minéral à dominante rose-rouge.

11/01/2016

Bowie s'en va, une de mes pages se tourne...

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Bowie a réellement compté pour moi, peut être même à l’excès ; un peu comme Barbara. C'étaient pourtant mes deux idoles, et au même moment, même si cela peut paraître étrange ; quelque chose comme le yin et le yang....

C'était dans les années 81 /82, j'étais en Angleterre et j'avais 18 ans.

Ce sont aussi, de fait, les deux seuls artistes que j'ai vu plusieurs fois sur scène, à chaque fois en fait qu'il me le fut possible. Elle me manque et il va me manquer...

Si j'étais idolâtre, mon camarade Jean-Luc était quant à lui carrément barré ! Il avait recouvert notre chambre, du sol au plafond, de posters, articles, calendriers, photo et pochettes de disques à la gloire de Ziggy.

Nous vivions à trois entre ces quatre murs, (les toilettes et la salle de bains étaient sur le palier...), et je travaillais dans un célèbre restaurant sans âge de Mayfair qui aujourd'hui a disparu...

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Notre première chambre à Londres, 1982 (Jean-luc à droite)...

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...et moi à 18 ans !

02/01/2016

Dakar 2016 : Le podium "départ" à Technopolis

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Podium "départ", Technopolis, 02 janvier 2016

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Ce podium 2016 avait de toute évidence moins de gueule que celui de l'an passé qui se déroulait devant la Casa Rosada et le long de la 09 de Juillet ! Il fallait déjà atteindre Technopolis, situé à une bonne dizaine de kilomètres du centre de Buenos Aires. De plus, arrivé un peu tard, j'ai raté les stars à moto, mais surtout Sébastien Loeb, passé il y avait déjà presque une heure.

Mais soyons honnêtes, vu que j'étais au carré VIP, je me suis rattrapé sur les buffets et le champagne !!! ...et surtout à l'ombre d'un soleil qui tapait vraiment très fort !

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Cette première journée du Dakar était donc consacrée au "podium" de présentation de toutes les équipes (345 véhicules tout de même, et  531 concurrents !), suivi par 300 km d'asphalte jusqu'à Rosario (dont 11 petits kilomètres de spéciale afin de mettre au point la grille de départ de demain).

Car c'est en effet demain que les choses sérieuses commencent, avec une première étape qui mènera les participants de Rosario jusqu’à Villa Carlos Paz, 600 km plus à l'ouest...

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Sous la tente du carré VIP...

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Technopolis, 02 janvier 2016

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10/12/2015

Investiture du Président Mauricio Macri, 10 décembre 2015


Le Palacio San Martin étant juste à quelques dizaines de mètres de mon boulot, j'ai pu immortaliser ce moments où l'on ne voit en fait pas grand chose ! (la voiture du Président arrive à 0,40 minutes!, mais les chevaux et la foule masquent tout!).

 

Ce jeudi matin, le nouveau président de la République Argentine, Mauricio Macri, s'est présenté devant le Congrès pour y prêter serment.

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Il s'est ensuite rendu à la Casa Rosada, via l'avenida de Mayo, pour y recevoir les "attributs du pouvoir" (l'écharpe et le bâton), des mains de Federico Pinedo, le Président provisoire du Sénat.

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Cristina Kirchner, la Présidente sortante, n'avait en effet pas souhaitée, dans une attitude d'ailleurs assez minable, les lui remettre en personne, comme l'aurait voulu la tradition. Elle prenait d'ailleurs à ce moment là un vol Aérolineas Argentina (en classe touriste, juste pour nous faire tous bien rire une dernière fois!), à destination de la province de Santa Cruz.

A 14h30, le Président s'est rendu au Palacio San Martin (la vidéo), siège du Ministère des Relations Extérieures et du Culte, pour y rencontrer les présidents d'Amérique du Sud (tous présents sauf le Vénézuélien Maduro), les envoyés internationaux, ainsi que le corps diplomatique.

La journée se terminera par une grande réception au Théatre Colón...

22/11/2015

Mauricio Macri devient le 56e Président de la Nation Argentine !

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Lors de ce second tour historique (il n'y en avait pas eu depuis plus de 30 ans!) entre les deux prétendants à la charge suprême, c'est Mauricio Macri, le "libéral", qui a finalement été élu ce dimanche 22 novembre avec 51,40 % des voix.

Il devance Daniel Scioli, (48,60 %), dauphin de la Présidente sortante, Cristina Fernández de Kirchner, et met ainsi fin à 12 ans de Kirchnérisme.

Les Argentins ont donc choisi le changement ("Cambiemos" : Changeons!) que leur promet Macri, mais aussi ouvert une porte vers un inconnu qui risque de n'être pas rose pour tout le monde.

Nul doute cependant que cette victoire de Macri est avant tout un vote "sanction", les électeurs choisissant l'alternance afin de mettre un terme au Kirchnérisme qui, malgré de nombreuses avancées sociétales, a été entachés ces dernières années d'une multitudes d'affaires (et d’égarements) en tout genre.

La passation de pouvoir aura lieu le 10 décembre prochain....

21/11/2015

Le nouveau billet de 5 pesos... juste pour rire !

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On avait déjà beaucoup gaussé à propos du nouveau billet de 100 pesos (celui d'Evita) que je vous présentais à la fin de l'année 2012 (voir ICI), car l'économie réelle était plutôt, à ce moment là, en attente d'un billet d'une valeur facial d'au moins 200 pesos (qui, soit dit en passant, n'existe toujours pas !).

L'inflation continuant à miner sérieusement l'économie argentine, cela n'avait pourtant pas incommoder Cristina Fernández de Kirchner de nous sortir de son chapeau au début de cette année (voir ICI) une nouvelle version du billet de 50 pesos tout à la gloire cette fois (et dans l'espoir de faire vibrer la fibre patriotique), de la revendication territoriale argentine sur les Iles Malouines.

Au crépuscule de son mandat (la Présidente quitte le puvoir dans 15 jours!), c'est maintenant au tour du billet de 5 pesos d'être relooké (une coupure, rappelons-le, qui vaut au cours officiel 50 cents d'euros, et au taux parallèle environ 30 centimes d'euros, soit 2 francs pour ceux de ma génération :)

Même ici où les cigarettes ne valent pas grand chose, il faut déjà aligné cinq de ces billets pour se les offrir !

Tout change mais rien ne change ; on a donc gardé la jolie frimousse (sic) de l'incontournable et généralissime San Martin, avec cette fois en prime au verso, trois autres de ses acolytes militaires (Bolivar, Artigas, et O'Higgins), tous héros des indépendances sud-américaines...

En résumé, un billet super "moderne", et qui ne vaut rien !

 

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Ce nouveau billet de 5 pesos est officiellement en circulation depuis le 01 octobre 2015. Comme sur la nouvelle coupure de 100 pesos, nous retrouvons ici la signature du Vice-président (pour encore quelques jours) Amado Boudou , dont les ancêtres aveyronnais débarquèrent à Buenos aires en 1903...

19/11/2015

Le parcours du Dakar 2016 (The Odyssey) dévoilé !

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Le Dakar 2016 se déroulera principalement en Argentine, si ce n'est une courte échappée qui mènera les concurrents jusqu'à Uyuni, en Bolivie.

Découvrez le programme des festivités... et rendez-vous le 02 janvier !

 Programme du Dakar 2016 :

31/12 et 01/01 : Vérifications administratives et techniques
02/01 : Podium à Buenos Aires / Prologue / Liaison vers Bivouac "0" proche de Rosario
03/01 : Buenos Aires - Villa Carlos Paz
04/01 : Villa Carlos Paz - Termas de Rio Hondo
05/01 : Termas de Rio Hondo - Jujuy
06/01 : Jujuy - Jujuy
07/01 : Jujuy - Uyuni
08/01 : Uyuni - Uyuni
09/01 : Uyuni - Salta
10/01 : Journée de repos à Salta
11/01 : Salta - Belen
12/01 : Belen - Belen
13/01 : Belen - La Rioja
14/01 : La Rioja - San Juan
15/01 : San Juan - Villa Carlos Paz
16/01 : Villa Carlos Paz – Rosario

(site officiel du Dakar)

15/11/2015

Rassemblement devant l'Ambassade de France à Buenos Aires, après les attentats du 13 novembre à Paris

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 Buenos Aires, 14 novembre 2015

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01:16 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

08/11/2015

Marche des Fiertés 2015 à Buenos Aires

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Buenos Aires, 07 novembre 2015

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La "Marcha del Orgullo LGBTIQ" (page FB) a commencé comme tous les ans par un grand rassemblement Plaza de Mayo en début d'après-midi. Le cortège s'est ensuite ébranlé vers 16 heures, afin de parcourir les 2km d l'Avenida de Mayo qui mène à Congreso.

Là, un concert géant clôturait cette 31e édition...

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31/10/2015

Un férié un peu olé-olé

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Quelque part dans la Qubrada de las Conchas, octobre 2013

 

La plupart des argentins doivent se contenter de seulement 14 jours de congés payés par an ; tout au moins durant les 5 premières années d'un contrat de travail. Ce quota évolue ensuite, jusqu'à 35 jours, mais dans le cas où vous restiez au même poste plus de 20 ans !!!

Cela paraît évidemment un peu obsolète et contre-productif à une époque ou la recherche d'emplois est particulièrement difficile et que l'on attend de tous une certaine "mobilité" !

Pour calmer les troupes, le gouvernement est donc particulièrement généreux en jours féries ; on en compte 17 pour 2015 dont 15 en semaine (certains jours on en effet la particularité d'être "mouvants", ce qui permet de les "arrimer" à un WE afin d'offrir des ponts de 3 ou 4 jours) ; ce qui permet d'aller visiter la famille voire, pour ceux qui en ont les moyens, d'en profiter pour découvrir le pays ou de voyager à l'étranger.

C'est ainsi que le lundi 23 novembre 2015 avait été choisi pour être le férié du "Jour de la Souveraineté Nationale". Un choix plutôt étrange puisque l'éventuelle second tour de l'élection présidentielle devait tomber le même week-end, soit le 22 novembre.

Mais voilà, depuis 1994 (et un changement de constitution), l'Argentine n'avait jamais à passer par un deuxième tour, le système electoral permettant en effet au candidat arrivé en tête d'être élu dès le premier tour s-il obtient au moins 40% des voix, avec une avance de 10% sur le candidat arrivé second. 

Cela fait donc un an que de nombreux argentins se préparaient à ce long week-end, avec parfois réservations de billet d'avion, voiture, hôtel et tout le tralala.

Et patatras, pour la première fois depuis 20 ans, et contre toute attente, le candidat "kirchnériste" arrivé en tête le 22 octobre dernier n'a fait que 36,86% et le second, Mauricio Macri, 34,33%.

Il y aura donc un second tour le 22 novembre prochain et le gouvernement a signé hier en urgence un décret afin de déplacer le férié du 23 novembre au vendredi 27 novembre, soit le WE suivant....

Si cela n'a fait étrangement aucune vague dans la presse, il aurait été intéressant de savoir si Cristina Kirchner a pêché par orgueil (sûre que son poulain arriverait en tête) ou plutôt par calcul, en "déstabilisant" l'organisation du second tour.

En effet le vote étant obligatoire en Argentine, il va être compliqué pour certains de choisir entre annuler d'éventuelles vacances ou bien de rester chez soi pour aller voter ; et bien évidemment les plus défavorisés, les plus pauvres, ceux qui ne voyagent pas, ceux-là votent majoritairement pour le parti de Cristina...

Rendez vous le 22 !

08/10/2015

Un 'Tour du monde en tandem" de passage à Buenos Aires

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Calle Basavilbaso, Buenos Aires, 7 octobre 2015

 

Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense, ces "tourdumondistes", mais c'est assez rare de les rencontrer, surtout sur un tandem et dans une mégapole comme Buenos Aires.

Ces deux tandémistes, Sandrine et Florent, ont quitté la France à la fin du mois d'août ; ils vont, après le Brésil et l'Argentine, remonter doucement vers le nord pour aller découvrir la Bolivie puis le Pérou.

De là ils traverseront le pacifique pour rejoindre l'Asie.

Si tout se passe bien, ce qu'évidemment on leur souhaite de tout coeur, ce long périple, qui les emmènera jusqu'en Chine et en Mongolie, devrait durer une année entière.

Bon courage et bon vent à ces deux valeureux et (vraiment) très sympathiques voyageurs...

 

Le site Internet de Sandrine et Florent

 

05/08/2015

Une baleine égarée à Puerto Madero !

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Les badauds qui se promenait ce mardi 4 août à Puerto Madero n'en reviennent toujours pas : il ont pu découvrir une baleine de 8 à 9 mètres de long nageant dans les eaux douces des digues du port de Buenos aires, à moins de 400 mètres de la Casa Rosada !

Est-elle venue s'ébaudir devant la queue de sa congénère accrochée, à quelque encablures de là, sur la façade du Centre Culturel Kirchner dont je vous parlais dans le post précédent?

Quoiqu’il en soit,  le cétacé un peu déboussolé a semble t-il fini par rejoindre le Rio de la Plata et, on l'espère, la pleine mer...

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Vidéo du Monde.fr

04/08/2015

Le Centre culturel Kirchner (ou la folie des grandeurs ?)

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Le Centre culturel Kirchner, juillet 2015

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Clin d’œil à l'impressionnante salle de concert "la Baleine Bleue" qui se trouve au centre du bâtiment...

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Le rez-de-chaussée a gardé son style (et son mobilier) "bureau de poste" d'époque...

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Serpent de mer des 3 dernières législatures, le Centre Culturel Kirchner a enfin "réellement" ouvert ses portes. L'avenir nous dira si Nestor et Cristina n'ont pas eu les yeux un peu plus gros que le ventre, tant il faudra de moyens à long terme pour garder à flot ce gigantesque paquebot que certains (argentins) n'ont pas hésité pas à comparer au Louvre ou à Beaubourg : pour ce qui est des dimensions de l'ensemble, faut voir (Beaubourg offre une surface de 103 000m² lui aussi) , quant au "contenu", c'est évidemment une toute autre histoire...

L'idée de la création de ce méga-centre culturel (aujourd'hui le plus grand d'Amérique Latine) a germé tout au début des années de la présidence de Nestor Kirchner. Un concours est lancé en 2006 avec l'idée de concrétiser à temps ce projet pour les célébrations du bicentenaire de la Révolution de mai 1810.

Le 25 mai 2010, ce ne sera pourtant qu'une petite partie du centre qui sera inaugurée par la Présidente Fernandez de Kirchner, épouse et successeur de Nestor, les travaux pharaoniques ayant en effet pris beaucoup de retard.

Une nouvelle inauguration a donc eu lieu en mai dernier (cette fois c'était la bonne!), avec un petit changement toutefois. Le Centre culturel du Bicentenaire s'appellera désormais Kirchner, en mémoire du défunt président, décédé en octobre 2010. Les mauvaises langues diront sans doute que c'est tout autant à la gloire de la Présidente qui quitte le pouvoir en octobre prochain et souhaite laisser une trace de plus de ses deux quadriennats. 

L'immense édifice où prend place ce nouveau centre culturel est plus connu des Porteños sous le nom de "Correo Central" et a déjà une longue histoire : il a en effet fallu pas moins de 40 ans de projets et de contre-projets pour que les premières ébauches dessinées en 1888 par le Français Norbert Maillard se concrétisent en 1928 par l’inauguration du Correo Central, tel que nous le découvrons aujourd'hui.

Cet ensemble immobilier aura pendant 70 ans quelques autres affectations (écoles, commerces, clinique et même un bureau pour Évita Perón en 1946), mais gardera globalement, jusqu'en 2002, son rôle principal de "Corréo Central argentino".

C'est à partir de 2009 que les premiers travaux, à la fois de réhabilitation des façades, mais surtout de recomposition des espaces intérieurs ont réellement commencés. Si il reste encore pas mal de détails à régler, on a dès à présent accès à la presque totalité du bâtiment.  

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Le Centre culturel Kirchner, avec une surface de 100 000m², est juste gigantesque. On y trouve 6 auditoriums, dont le plus grand, "la Ballena Azul (la baleine bleue)", d'une capacité de 1750 places, accueille maintenant l'Orchestre national argentin. D'une acoustique paraît-il excellente, il est en plus doté d'un orgue allemand de 3500 tuyaux.

Au sous-sol, la Sala Argentina, d'une capacité de 540 places est, elle, plutôt destiné à la musique de chambre.

Les 51 salles d'expositions prennent principalement place le long des galeries qui, sur 9 niveaux, forment un écrin autour de la "Baleine bleue".

Tout l'avant du bâtiment a été conservé dans son jus, depuis l'accueil du rez-de-chaussée très "correo central" (avec d'ailleurs un "Musée du Courrier"), jusqu'aux salons de réception et d'apparat des étages.

Dans la partie "moderne" largement remodelée, outre la structure étonnante de la "Ballena Azul", posée sur quatre énormes pieds en béton, on peut aussi noter l’impressionnant luminaire en verre qui se trouve juste au-dessus (et qui abrite lui aussi une salle d'exposition), ou encore la reconstruction totale de la coupole principale.

Cette dernière, dotée d'une couverture réalisée avec pas moins de 496 panneaux de verre qui s'illumine la nuit venue, est également une salle de réception ou d'exposition de 500m². Elle donne accès a la première terrasse panoramique publique de Buenos Aires d’où l'on pourra découvrir la ville (ce n'était pas encore ouvert à mon passage!)...

 

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Comme pendu au plafond, l'immense "lampadaire" aux couleurs changeantes sert également de lieu d'exposition...

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La "Baleine", pas si bleue que ça !, et les 9 étages de galeries...

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On trouve bien sûr un tas d'autres salles, dédiée à l’événementiel ou à la restauration, comme par exemple cet espace de peinture destiné aux enfants et placé "sur le dos" de la baleine...

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Dans les parties conservées (avec mobilier et luminaires d'époque), on trouve des musées, des salles de réceptions et d'exposition.

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Une salle est bien entendu dédiée au Président Kirchner. L'occasion de nous rappeler que Nestor était, ah le destin!, le fils d'un employé des postes...

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Quelques salles d'exposition...

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Actuellement, à l'intérieur du "lampadaire", une exposition retrace l'histoire du "Correo" depuis 1888...

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Centro Cultural Kirchner, juillet 2015

29/07/2015

Un nouveau monument à la mémoire de Juana Azurduy

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Juana Azurduy Bernùdez de Padilla, Plaza Colón, juillet 2015

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Le 15 juillet dernier, la Présidente Kirchner, accompagnée d'Evo Morales, inaugurait dans les jardins de la Plaza Colón une nouvelle et imposante sculpture à la mémoire de Juana Azurduy Bernùdez. La présence du Chef d’état bolivien s'expliquait aisément : d'une part parce que Juana était Bolivienne et que, plus encore, c'est le gouvernement de Morales qui a offert ce monument à l'Argentine (on parle d'un coût d'un million de dollars!).

Cette inauguration est l'aboutissement d'une querelle juridique qui opposait depuis quelques années le Gouvernement de la Nation et celui de la ville de Buenos Aires. En effet, les jardins de la Plaza Colón, autrefois ouvert au public sont aujourd'hui "privatisé" par la présidence pour des raisons de sécurité. Ils appartiennent toutefois toujours à la "ville". (pour ceux qui ne le sauraient pas encore, l'Argentine est une républiques fédérale de 23 provinces ; la ville de Buenos Aires est l'une de ces provinces).

Cristina, faisant fi du droit (ce pour quoi elle a maintenant un peu d'expérience) avait dès 2012 unilatéralement décidé de la venue de sa nouvelle protégée, Juana, mais surtout décrété le démontage (en juin 2013) de celle de Christophe Colomb qui se dressait là depuis 1921, et qui avait été offerte par un riche immigré italien.

S'étant mis à dos la ville et accessoirement la communauté italienne, elle a pourtant fini par emporter le morceau. Seule la destination de la statue répudiée a entre temps changé : de La Plata, ou elle devait être à l'origine remontée, il semble que sa nouvelle adresse sera à présent quelque part sur la Costanera Sur, pas loin de l'aéroport Jorge Newberry de Buenos Aires, si tant est qu'elle soit remontée...

Tout cette histoire concourt de la volonté de la Présidence de réécrire une nouvelle histoire en éloignant "physiquement" de la Casa Rosada un symbole trop évident d'une colonisation "sanglante" et dominée par l'Europe, afin d'y préfèrer une figure sans conteste plus "patriotique", et de plus à "moitié indigène" !

Quoi que l'on puisse penser de cette affaire à laquelle la téméraire Azurduy n'a vraiment rien à voir, il est clair que ce personnage historique retrouve enfin à cette occasion une place de choix dans l'Histoire de la libération des pays du cône sud, soumis à la mainmise de la couronne espagnole pendant plus de 300 ans.

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Ce Monument à Colón , qui trônait depuis sur cette place depuis 90 ans était plutôt réussi. Il avait fallut pas moins de dix ans de travail aux ouvriers pour remonter les 623 tonnes de marbre de Carrare qui avait été préalablement assemblés en Italie et apportés jusqu'ici. La statue du navigateur génois se dressait à 26 mètres au-dessus du sol, posée sur un obélisque tronqué réalisé dans un seul bloc!

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La légende raconte que Simon Bolivar aurait dit un jour à Juana que son pays ne devrait pas s'appeler Bolivia (nommé d'après son nom), mais plutôt Padilla ou Azurduy, car ce sont eux qui l'avaient libéré.

Élevée à la campagne et un brin rebelle, Juana (né à Sucre d'un père espagnol et d'une mère indienne) devient orpheline à l'âge de 7 ans. Une tante l'envoie dans un monastère pour la remettre sur le droit chemin, en vain. A 18 ans, elle retrouve la liberté et les grands espaces, apprend le quechua et l'aymara et prend fait et cause pour les indiens ; c'est également l'époque où elle rencontre Manuel Padilla, avec qui elle se marie en 1805. Ce dernier fait déjà partie de ses groupuscules qui, influencés par la Révolution française, planifie la révolution de ce côté-ci de l'Atlantique.

S'ensuivirent des années de guerre où Juana et ses quatre enfants suivront Manuel sur les champs de bataille. Elle combattra, arme au poing, aux côtés de Guëmes et du Général Belgrano. Durant ces longues années de combat, elle perdra tous ces enfants ainsi que son mari. En 1816, elle est élevé au grade de Lieutenant Colonel...

La suite est moins glorieuse. La pension que Bolivar lui avait octroyée lui est retirée, et les terres des Padilla restent toujours confisquées. Elle meurt indigente en 1862, à l'âge de 82 ans, et sera enseveli dans une fosse commune. 

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On peut facilement concevoir les raisons politique qui ont destitué Colón de sa colonne pour faire place à une patriote des guerres de libération, mais je trouve personnellement qu'on a poussé un peu loin le bouchon en plaçant Juana, sabre au clair, face à la Casa Rosada.

Même si je comprend (un peu) le souhait de la Présidente (et/ou de l'artiste ?) de vouloir "que Juana fasse face aux dirigeants du pays (qui la regarde par la fenêtre?) au moment où ils décident des destinées de la Nation", elle aurait été, à mon avis plus à son avantage tournée vers la mer : en effet, comme le parc où elle est installée n'est pas ouvert au public, on ne voit Juana que de loin et de plus (assez mal) de profit.

Quant à la vision de l'arrière du monument (celle donc que verra surtout le public), cela donne plutôt un "pâté" difficilement déchiffrable et plutôt inintéressant.

Enfin, sans jouer les "vieux cons", Le monument à Colón, d'une grande élégance, mettait en valeur la façade arrière de la Casa Rosada, alors que le le nouveau groupe en bronze et son piédestal massif l'écrase à présent totalement....

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On doit cette sculpture, qui pèse 25 tonnes, au porteño Andrès Zerneri.

16/07/2015

14 Juillet à l'Ambassade de France

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14 Juillet à l'Ambassade de France

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Des centaines de personnes se sont pressées hier à l'Ambassade de France pour venir y fêter dans la bonne humeur le 14 Juillet.

Comme l'an dernier, c'était une réception "2 en 1", avec dans un premier temps l'arrivée des "officiels", très vite suivis par les invités de la communauté française. C'est peu dire qu'entre 18h30 et minuit les salons furent bondés !

Comme d'habitude ce sont le fromage et la charcuterie qui étaient à l'honneur, copieusement arrosés par des vins tranquilles et du "champagne" argentins.

Nous avons bien sûr également eu droit aux délicieux petits-four maison, tous préparés de main de maître par le chef de cuisine de l'ambassade.

Cette année, les sponsors étaient, c'est le moins qu'on puisse dire, très visible ; sans doute la seule façon d'auto-financer (sans jeux de mot) cette réception toujours très attendue...

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14 Juillet à l'Ambassade de France

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Qui dit 2 réceptions dit également 2 discours de l'Ambassadeur de France, Monsieur Jean-Michel Casa, ainsi que deux fois les hymnes nationaux entonnés en chœur par toute l'assemblée...

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14 Juillet à l'Ambassade de France

14/07/2015

Dépôt d'une gerbe par l'Ambassadeur de France

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A l'occasion de la célébration du 14 Juillet, l'Ambassadeur de France, Monsieur Jean-Michel Casa, a déposé cet après-midi une gerbe tricolore au pied du monument élevé à la gloire du "Général San Martin (El Libertador) et des armées d'Indépendance".  

Le mémorial est formé d'un groupe équestre, inauguré en 1862 (que l'on doit au Français Daumas), auquel on a adjoint en 1910 les bas-reliefs et les autres sculptures (de l'Allemand Ederlein).

Le monument se trouve bien évidemment.... Plaza San martin, à quelques centaines de mètres de L'Ambassade et du Consulat de France.

05/07/2015

Pour bien voter, sans trembler...

Me voici revenu, après près de quatre semaines passées en France où je me suis régalé de tout ce qui me manque tellement de ce côté-ci de l'Atlantique : la famille et les amis, bien évidemment, mais aussi la charcuterie, le fromage, le pain, les fruits de mer, les desserts exquis, le tartare, etc... jusqu'à la sauce béarnaise Bénédicta dont je suis addict !

Je passe sur la mer, les villages magnifiques, les centre-villes historiques et les supermarchés superbement achalandés...

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En fait, pour être honnête, il y a pas grand-chose à Buenos Aires que je trouve mieux qu'en France.

Mais bon, mettons ça sous le coup du blues du retour et préparons nous à entamer d'un bon pied ce qui sera ma dernière années en Argentine.

Les Porteños m'ont fait hier deux jolis cadeaux. D'abord une fin d'après midi super tranquille puisqu'ils étaient tous devant le match final de la coupe America, et une soirée encore plus tranquille puisqu'ils ont perdu devant le Chili.

En faisant les courses cet après-midi, je découvre qu'à cause des élections provinciales (on élit aujourd'hui le futur nouveau maire de Buenos Aires) il était interdit d'acheter de l'alcool pendant 24 heures.

Pas grave, il reste surement quelques bouteilles de "champ" d'hier...

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17/04/2015

L'impayable nouveau billet de 50 pesos

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Sur un fond de pointe sud du continent américain se détache clairement la carte des Malouines (ou Malvinas ou Falklands, c'est selon!). On peut noter en bas à droite la carte de la Péninsule Antarctique, revendiquée par l'Argentine (mais également par le Royaume-Uni et par le Chili, soit juste un rêve!) ; à l'opposé, un phare représente (d'après les communicateurs) la vision pacifique (sic) de cette revendication...

 

Présenté en fanfare par la Présidente en avril 2014, à l'occasion du 32e anniversaire du déclenchement de la Guerre des Malouines, un nouveau billet de 50 pesos entre (tout) doucement ce mois-ci dans la vie quotidienne des Argentins....

Cette nouvelle coupure, cible des réseaux sociaux déchaînés, a évidemment deux bonnes raisons de faire sourire : son thème d'une part, et sa valeur faciale d'autre part.

Le thème d'abord, tout dédié à cette fameuse Guerre des Malouines qui opposa en avril 1982 la junte militaire argentine (l'agresseur) à la Dame de fer qui porta depuis ce jour là bien son nom. Il en résulta plus de 900 morts, une junte à la dérive et une seconde réélection servie sur un plateau pour Margaret !

A moins de sept mois de l'élection présidentielle (à laquelle Cristina ne participera pas, et ce n'est faute d'avoir essayé!), la ficelle de la "souveraineté nationale" devient vite une grosse corde éculée...

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Cristina Fernández de Kirchner, en avril 2014...

 

Mais peut-être que le pire se trouve dans le choix de la valeur faciale du billet. Déjà qu'en 2012 Madame Fernández de Kirchner nous avait fait l'honneur d'un plutôt joli mais surprenant nouveau billet de 100 pesos, elle réitère l'exercice, mais cette fois-ci avec une coupure de 50 pesos (soit environ 5 euros, au taux officiel).

Alors que la plupart des prix ont doublé ces deux dernières années (l'inflation annuelle est en effet de 20 à 45% -selon le chiffre de la police ou celui des organisateurs!-), une implacable logique voulait que tout nouveau billet fût de 200, voir 500 pesos.

Mais non !, le gouvernement ne le voit pas de cette œil (inflation, quelle inflation?) et les deux billets de 100 pesos, d'une valeur donc d'environ dix euros (soit le prix d'un kilo de filet de porc), resteront encore malheureusement pour les prochains mois les plus "grosses" coupures en circulation dans le pays...

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Au revers du billet de 50 pesos, on découvre le Gaucho Antonio Rivero, qui serait le premier à s'être opposé, dès 1833, à l'ennemi britannique. Sous le cheval apparait le cimetière Charles Darwin (présentement aux Malouines) où sont enterrés 123 corps d'argentins (ou 237 selon les sources), victimes de cette guerre.

Sous le "50", on devine aussi la silhouette du croiseur Belgrano, torpillé par la flotte britannique : 323 soldats argentins périront lors du naufrage, soit près de la moitié des pertes argentines de ce conflit... 

16/03/2015

Un Français cache sa femme russe dans sa valise pour passer la frontière : coup de gueule !

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J'ai été interpellé aujourd'hui par cette rocambolesque histoire relatée, excusez du peu, par l'AFP, Le Figaro et de très nombreux autres titres en ligne :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/16/97001-20150316FILWWW00157-il-cache-sa-femme-russe-dans-sa-valise.php

http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/03/16/un-francais-cache-sa-femme-russe-dans-une-valise-pour-entrer-en-pologne

http://www.lanouvelletribune.info/insolite/23162-pologne-un-francais-cache-sa-femme-dans-une-valise-pour-passer-la-frontiere

http://sixactualites.fr/son-epouse-russe-dans-une-valise-un-francais-veut-passer-la-frontiere/11125/

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/16/2067871-pologne-francais-cache-femme-russe-valise-passer-frontiere.html

etc, etc...

Où il est dit et redit que ce couple était bien stupide de voyager dans une si inconfortable position (enfin, surtout elle !) car si "son épouse avait voyagé assise à côté de lui", elle aurait pu entrer sans formalité dans l'espace Schengen.

Mais ça, c'est seulement un ramassis de conneries bêtises, répétée à l'envie !

ALORS PRÉCISION : OUI, sa femme russe avait bien besoin d'un visa "Schengen", et NON, elle ne l'avait pas obtenu. D'où ce stratagème ridicule...

La preuve par ce formulaire en ligne du Consulat Français en Russie : court séjour :_conjoint_de_francais_fr-2.pdf

Je n'ai trouvé malheureusement trouver qu'un seul site à relayer la "vraie" vérité :

http://fr.rbth.com/en_bref/2015/03/16/un_francais_qui_avait_cache_son_epouse_russe_dans_une_valise_arrete_e_33117.html

Alors faites gaffe, le Net est parfois affligeant.... même si c'est seulement pour rire un bon coup...

22:49 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

10/03/2015

RIP

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Le drame est survenu hier, lundi 9 mars : deux hélicoptères affrétés à l'occasion du déroulement d'un jeu de télé-réalité (Dropped) se sont télescopés dans les airs ; les huit passagers étaient Français et les deux pilotes Argentins ; tous sont décédés.

L'émotion est évidemment très forte en France puisque que trois champions sportifs étaient à bord : Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine.

Je n'ai bien sûr rien à ajouter à ce dont la presse française et argentine se sont largement fait l’écho (ICI et LA), mais simplement dire ma tristesse devant ce stupide accident.

Il y a juste un an (le 12 mars 2014), je passais juste à quelques mètres des lieux de la tragédie, (le stade de foot du gros bourg -moins de 2000 habitants-) de Villa Castelli, qui se situe à mi-chemin entre Villa Unión et Vinchina, la porte d'entrée de la superbe réserve provinciale de la Laguna Brava.

 

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18/01/2015

Dakar 2015, le podium !

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Le qatari Al-Attiyah et son coéquipier, le français Baumel

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Le podium moto : l'espagnol Coma, le portugais Goncalves et l'australien Price

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Le quadeur Rafal Sonik, sa team et ses supporters polonais !

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Les trois équipages russes des trois camions Kamaz

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Des 406 candidats présents sur la ligne de départ il y a 15 jours, 216 seulement ont passé hier après-midi la ligne d'arrivée à Tecnopolis : 79 motos, 18 quads, 68 autos, 51 camions.

Cette dernière étape n'avait en soi rien de très difficile (vu ce que les concurrents avaient déjà enduré) : 393 km dont 174 de spéciale entre Rosario et Buenos Aires ; il suffisait juste d'arriver entier, ce qu'ont d'ailleurs parfaitement réalisé les favoris du général !

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L'espagnol Marc Coma est arrivé en tête hier du général et remporte ainsi son 5e Dakar (dont l'édition 2005 en Afrique). Il lui manque une victoire pour égaler la légende du Dakar, Stéphane Peterhansel. L'égaler seulement dans la catégorie moto , car personne ne réussira jamais à rattraper le français plusieurs fois champion du monde, qui compte pas moins de 11 victoires au total sur le Dakar (6 en moto et 5 en auto !).

Peterhansel qui s'est d'ailleurs classé hier 11e au classement général auto, au terme de sa 26e participation (il a en effet couru son premier dakar en 1988 et n'en a manqué qu'un seul depuis lors...). A noter que Stéphane courait pour l'équipe Peugeot qui tentait un grand retour dans cette compétition dont elle était absente depuis des années. Retour raté, puisqu'une seule de leurs voitures (celle de Peterhansel justement) figure dans les 30 premières au général !

On attendait également en moto l'autre espagnol, Joan Barreda Bort, sur le podium, mais sa désastreuse étape sur le salar d'Uyuni l'avait privé de toute victoire finale.

Le premier français, David Casteu, se classe 7e au général.

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Côté quad, le polonais Sonik gagne sans surprise une première place bien méritée. Il était dans le trio de tête depuis le début de la course, mais a pu profiter d'encore plus "d'espace" après l'abandon de ses deux plus dangereux adversaires, le chilien Casale et l'uruguayen Lafuente, à l'issue de la 10e étape.

Le premier français, Christophe Declerck est 7e.

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C'était hier aussi le sacre d'Al-Attiyah qui signe ainsi sa deuxième victoire sur le Dakar (après 2011). Le prince et sa Mini se classent au général 35 minutes devant le sud africain De Villiers et sa Toyota. A noter d'ailleurs la domination des Minis lors de cette épreuve 2015, puisque qu'on en retrouve pas moins de quatre au cinq premières places !

Il faut dire que le qatari à su profiter de l'abandon (ou de la relégation en queue de peloton) de ses plus dangereux challengers : Roma, Sainz, Terranova ou encore Alrajhi!

Le premier français, Christina Laveille, se classe 6e au général.

Un petit mot du grand champion français Cyril Després qui terminait hier son 15e Dakar. Pour cette première participation en quatre roues (il a gagné cinq fois l'épreuve en moto), il classe sa Peugeot loin derrière son compatriote et coéquipier Peterhansel, à seulement la 34e place...

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Que dire des camions russes Kamaz (on devrait d'ailleurs écrire KamAZ) qui ont écrasé la compétition : quatre aux cinq premières places du général et tous avec un équipage 100% russe.

Le premier français, sur Iveco, se trouve en 24e position au général...

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La catalane Laia Sanz, se classe superbement 9e au général "moto" !

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Al-Attiyah et Coma, les rois incontestés de ce 36e Dakar !

17/01/2015

Dakar 2015, étape 12 : Termas Rio Honda - Rosario

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Les jeux son faits !

Cette avant dernière étape menait les concurrents, sur un même parcours, depuis Termas Rio Honda jusqu'à Rosario (troisième ville d'Argentine et berceau du drapeau argentin), en passant par Córdoba, la deuxième ville du pays...

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Tout pouvait encore arriver au cours de cette longue étape de 1024Km (726km de liaison et 298km de spéciale), mais il n'en a rien été, en tout cas pour les têtes d'affiche : le général de ce soir augure vraisemblablement de ce à quoi devrait ressembler le podium demain à Tecnopolis.

L'australien Price sur KTM s'empare de la première place de l'étape et grimpe à la troisième place du général. Pas de quoi inquiéter pourtant l'espagnol Coma (lui aussi sur KTM) qui conserve sa première place au général, avec 17 minutes d'avance sur son plus dangereux adversaire, le portugais Goncalves sur Honda.

Côté quad, le polonais Sonik (Yamaha) est maintenant assuré, sauf très grave pépin, de monter royalement sur le podium (avec près de 3h d'avance sur son premier challenger!). A noter la très belle victoire d'étape du français Declercq (lui aussi sur Yamaha).

Le prince Al Attiya (et sa Mini), 4e de l'étape du jour, conserve lui aussi sa première place au général et sera probablement fêté demain comme le roi de ce Dakar ; le sud africain De Villiers et sa Toyota, à 35 minutes, restent à l'affut, au cas où...

Pour ce qui est des camions, bien!, c'est un peu comme le classement de toute cette semaine : 3 Kamaz et 3 équipages russes !

Oui, apparemment, les jeux son faits...

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 Et toutes les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)

16/01/2015

Dakar 2015, étape 11 : Salta - Termas Rio Hondo

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(15 janvier 2015)

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Cette 11 étape menait pratiquement plein sud (contrairement à ce que laisse penser les cartes) , de la ville de Salta "la Linda" (la belle), capitale de la province éponyme, jusqu'à Termas Rio Hondo, une cité thermale et balnéaire d'environ 30 000 habitants, également réputée pour accueillir l'un des plus fameux circuit auto-moto argentin. 

Les concurrents ont aujourd'hui réalisé une course de 520 km sur deux parcours sensiblement différents (dont 357km de spéciale pour les motos et les quads et "seulement" 194km pour les autos et les camions).

Avant l'arrivée à Buenos Aires samedi, dans deux jours, il reste encore plus de 1 400km à parcourir!

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Le Classement n'a pas été bouleversé ce jour :

Si l'espagnol Barreda a dans un premier temps remporté l'étape, comme la veille, sur sa moto, il a été en suite écopé d'une pénalité de 45 minutes le reléguant 40e de l'étape et 18e au général.

C'est donc son compatriote Coma, qui avec un sans faute, conserve la tête du général, 21 minutes devant son plus sérieux challenger, le portugais Goncalves.

En quad, le polonais Sonik, 6e de l'étape, conserve avec presque trois heure d'avance, un leadership pratiquement inattaquable !

Le prince (et roi de ce Dakar) Al Attiya remporte ce soir sa 5e victoire d'étape. Cependant, le sud-africain De Villiers, à seulement 30 minutes, reste à l'affut d'une grosse faute qui pourrait s'avérer fatale au Qatari...

Bon, ok, pour les camions, c'est encore et toujours 3 équipages russes sur 3 Kamaz au général. Quelque chose me dit que l'un d'eux risque de se retrouver sur le podium (si il est assez solide... le podium !) à Tecnopolis.

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Faisons enfin le point sur les français présents au général : on trouve Declerck en 5e position dans la catégorie quad, Laveille en 5e position en auto et Casteu en 7e position catégorie moto (pour ce qui est des camions, on est vraiment loin, très loin derrière)

Peterhansel et sa Peugeot pointent seulement à la 11e place du général...

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(15 janvier 2015)

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Et toutes les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)

15/01/2015

Dakar 2015, étape 10 : Calama (Chili) - Salta / Cachi (Argentine)

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(14 janvier 2015)

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Cette 10e étape fut la presque la même pour tous, mis à part sur la fin : départ de Calama au Chili, passage de la frontière et traversée de Salinas Grandes à 3600 mètres d'altitude.

Puis les autos et les camions (852km dont 358 de spéciale) prirent le chemin de Salta, alors que les motos et les quads (891km dont 371 de spéciale) poussaient jusqu'à Cachi en passant par le Paso de l'Acay, le col le plus haut d'Argentine, à 4970 mètres !

C'était une étape marathon, donc sans assistance ce soir au bivouac...

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L'espagnol Barreda gagne l'étape, devant son compatriote Coma, une belle compensation après sa très décevante prestation sur le Salar d'Uyuni, où il a perdu toute chance de podium. Coma justement, qui lui conforte lui sa première place au général.

C'est bien le polonais Sonik, 4e de l'étape, qui réalise sans le vouloir la meilleure opération du jour : ses challengers au général depuis le début de la compétition (le chilien Casale et uruguayen Lafuente) abandonnent tous deux la course ce soir. Il a maintenant devant lui un boulevard pour la victoire, avec près de 3h d'avance sur son second au général !

Le qatari Al Attiya s'offre quant à lui une nouvelle victoire d'étape devant l'argentin Terranova et le saoudien Alarajhi. Au général, et à seulement trois jours de l'arrivée, le prince et sa mini ont presque 30mn d'avance sur la Toyota du sud-africain De Villiers, deuxième au général.

Côté camion, ça en devient lassant, toujours trois Kamaz (tous russes) caracolent en tête...

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(14 janvier 2015)

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Et toutes les photos proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)

14/01/2015

Dakar 2015, étape 9 : Iquique - Calama

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(13 janvier 2015)

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(13 janvier 2015)

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L'étape du jour (88km de liaison et 450kmde spéciale) entre Iquique et Calama n'a pas vraiment bouleversé le classement général : Coma, Al Attiyah et Sonik confirment leur leadership...

A quatre jours de l'arrivée, les abandons se comptent pourtant par dizaines : entre 40 à 50% des motos, quads et autos ont désormais quitté ce 36e Dakar !

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3e à l'étape, l'espagnol Coma sur sa KTM conforte sa première place au général, mais seulement à 5mn de son plus dangereux adversaire (du moment), le portugais Goncalves sur Honda.

Second à l'étape, le polonais Sonik,  sur son quad Yamaha, conforte sa première place au général. L'espagnol Casale, à 4mn, reste définitivement son plus coriace challenger alors qu'à la 3e du général, l’uruguayen Lafuente pointe déjà à plus de 50mn de retard sur ce peloton de tête !

Si l'espagnol Roma a rempoté une magnifique étape, il se retrouve pourtant très loin au classement général (25e place). C'est le prince Al Attiya sur sa Mini qui conserve, royal, son titre, talonné, comme il en à pris l'habitude depuis le début de la compétition, par le sud africain De Villiers...

Côté camion, encore 3 Kamaz et trois équipages russes au général : ça en devient lassant...

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C'est également aujourd'hui le triste l'anniversaire de la disparition de Daniel Balavoine, mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986 sur l'étape malienne du Dakar qui le menait de Gao à Gourma-Rharous : RIP

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(13 janvier 2015)

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Et toutes les photos (de ces étapes) proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)

13/01/2015

Dakar 2015, étape 7 et 8 : Iquique (Chili) - Uyuni (Bolivie), puis retour à Iquique

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(10,11 et 12 janvier 2015)

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(10,11 et 12 janvier 2015)

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J'ai décidé de traiter de ces deux dernières étapes dans le même post afin de simplifier un peu les choses et de ne donner les résultats des courses (!) qu'a l'issue de cette parenthèse "bolivienne"...

En effet, le déroulé de ce WE était assez complexe, puisqu'on y alternait les départs vers le Salar d'Uyuni (épreuve "marathon", c'est à dire sans assistance au bivouac), les jours de repos et le retour à Iquique.

Pour faire simple, ça ressemblait à ça :

Samedi 10 : départ pour les autos vers Uyuni, repos pour les motos et les quads
Dimanche 11 : retour des autos à Iquique et départ des motos et des quads vers Uyuni
Lundi 12 : retour des motos et des quads à Iquique et repos pour les autos

Pour compliquer un peu le tout, les camions n'ont pas participé à cette aventure bolivienne et ont eu droit à leurs deux circuits (différents) samedi et dimanche ; avec évidemment un jour de repos le lundi !

Le Dakar connaissait donc pour la première fois une journée (celle du dimanche 11) avec 3 départs différents et (presque) simultanés ! Vous me suivez ?

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Les circuits pour les camions (samedi 10 et dimanche 11) ont consisté en des boucles (très sablonneuses) aux alentours d'Iquique et de la côte pacifique.

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Pour les autos, les motos et les quads, il y eu d'abord l'étape 7, celle qui "montait" à Uyuni, en contournant les salars par le nord : 717km dont 321 de spéciale. Étape durant laquelle les concurrents sont passés en quelques dizaines de kilomètres du niveau de la mer à plus de 3500 mètres d'altitude, avant d'attaquer la spéciale à des altitudes encore supérieures : entre 3600 et 3900 mètres.

C'est peu dire que beaucoup on vraiment souffert d'arriver à cette altitude sans avoir eu le temps de s'y préparer.

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L'arrivée à Uyuni !

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L'étape 8, celle qui "redescendait" vers Iquique (en passant entre les salars de Coipasa et d'Uyuni) n'a compté que 24km de liaison et, tenez vous bien, 784 km de spéciale !

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Il suffit de regarder les photos pour se rendre compte que les motos qui s'en retournaient à Iquique aujourd'hui n'ont pas eu vraiment la même météo que leurs camarades en auto partis la veille : du froid, de la grêle ainsi que beaucoup d'eau sur le salar ont mis à rude épreuve les hommes et leur monture. 7 abandons moto rien que pour aujourd'hui, dont 4 qui se trouvaient dans le top 20 du général !

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Le classement des motos s'en trouve donc profondément modifié, avec un Barreda qui se retrouve ce soir en queue de peloton après avoir caracolé en tête depuis Buenos Aires ! C'est son compatriote l'espagnol Coma, qui arrivé sagement 9e de l'étape, prend la première place du général et reste plus que jamais le meilleur candidat à sa propre succession (il a gagné en 2014!).

Notez l'excellente prestation de Madame Laia Sanz sur sa Honda, 5e de l'étape et maintenant 9e au général !

L'argentin Gonzalez Ferioli (19 ans!) arrive premier de l'étape, mais son quad aura bien du mal à rattraper le trio gagnant depuis une semaine : le chilien Casale, le polonais Sonik et l’uruguayen Lafuente.

Le saoudien Alrajhi et sa Toyota s'offre une première place dans cette 8e étape, ce qui le place maintenant 3e au général, mais à plus de 10mn tout de même des indétrônables qatari Al Attiya (Alias le prince et sa Mini) et le sud africain De Villiers (sur Toyota).

Trois camions Kamaz sont en tête du général ; trois équipages russes ; tout est dit !

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(10,11 et 12 janvier 2015)

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Mes photos du Salar d'Uyuni en mai dernier : ICI

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(10,11 et 12 janvier 2015)

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 Et toutes les photos (de ces étapes) proviennent évidemment d'Internet, car j'ai un travail, quoiqu'en pensent certains :)