06/03/2013
Bertrand Delanoë à l'Ambassade de France
01:49 Publié dans Actualité, Boulot, Evènement, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2013
Jean-Marc Ayrault à l'Ambassade de France
"Oui, nous sommes bien le 25 janvier 2013, comme c'est écrit là !"
L'Ambassade de France depuis le 11ème étage de l'hôtel Four Seasons
La façade nord de l'ambassade, sur la rue Arroyo
C'est au Palais Ortiz Basualdo, siège de l'Ambassade de France en Argentine, que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait convié vendredi 25 janvier dernier la communauté française.
Malgré l'heure inhabituelle de cette réception (8h30 !) plus de 400 compatriotes avait répondu présent. Certains pour entendre le discours du Premier ministre et tenter d'échanger avec lui quelques mots, d'autres profitant simplement de l'occasion pour venir découvrir le palais.
Enfin, il y en a sûrement quelques-uns, à n'en pas douter, dont l'intérêt se situaient plutôt au plus près des buffets, où les viennoiseries de la première heure ont vite fait place aux canapés salés et au Champagne venu spécialement de France.
Le Palais Ortiz Basualdo (du nom de la famille qui l'a fait construire à partir de 1912) accueille les services de l'Ambassade de France depuis 1939.
Cette riche demeure, qui se voulait en ce début de vingtième siècle une ode au savoir-faire et au bon goût français a pourtant bien failli disparaître dans les années 70.
C'est en effet en 1971 que les autorités argentines font savoir à la France qu'elle va être expropriée et que le Palais Ortiz sera ensuite entièrement raser pour les besoins de son grand projet urbanistique : le percement de l'Avenue 9 de Julio, "la plus grande avenue du monde"...
S'ensuivront plus de 10 années de tensions entre nos deux pays, au terme desquelles le palais ne perdra que... son jardin ! C'est à son emplacement que commence aujourd'hui l'autoroute qui dessert le nord de la capitale et qui est emprunté chaque jour par des milliers de véhicules !
Tel l' "irréductible village gaulois", le Palais Ortiz est donc l'un des rares bâtiments (avec la Mansion Alzaga -actuel Hôtel Four Seasons-) qui subsista après le percement dans les années 70 de l'Avenue 9 de Julio, longue de près de 4 kilomètres.
Pour concevoir cette "plus grande avenue du monde", le gouvernement de l'époque fit raser 26 cuadras de 120 mètres de côté, soit une surface de plus de 35 hectares, ...en plein centre ville !
(L'Ambassade de France se trouve dans le petit carré rouge...)
La façade Est, qui faisait face au jardin maintenant disparu...
Le hall d'entrée donne tout de suite le ton : marbres, onyx, bronzes et boiseries de chêne...
Pour les besoins de ce type de réception, on déménage évidemment beaucoup de mobilier (commodes, tables et fauteuils de style) et l'on met à l'abris les objets d'art les plus précieux (vases de Sèvres ou sculptures) qui décorent habituellement la demeure...
Une estrade avait été dressée dans l'ancienne "salle de bal"
Depuis le "salon de musique" on découvre, en face, le vestibule et à gauche la salle à manger
Le premier étage est presque exclusivement réservé aux besoins des réceptions. Les bureaux de l'Ambassadeur et de ses plus proches collaborateurs se trouvent au deuxiéme étage, les autres services se partageant le rez-de-chaussé et le troisième et dernier étage.
(Ambassade de France, 25 janvier 2013)
Le vestibule du premier étage donne accès aux différents salons.
Le "salon Renaissance", avec son incroyable cheminée style "François Ier"
On appelle aussi ce salon la "galerie des portraits" car sur un pan de mur sont disposées les photos des ambassadeurs qui se se sont succédés dans le palais depuis 1939...
Un des nombreux et massifs escaliers en bois qui desservent les quatre niveaux (mais je vous rassure, il y a aussi des ascenseurs !)
La salle à manger...,
... et Henri IV qui attend patiemment la foule !
Après une brève cérémonie et un dépot de roses blanches en l'honneur des français disparus pendant la dictature (on trouve leur portrait dans le hall du rez-de-chaussée), le discours peut commencer.
Le Premier Ministre était accompagné de Benoît Hamon, Ministre délègué à l'Economie sociale et solidaire...
Des écrans placés dans les salons permettaient de suivre le discours
A droite, l'Ambassadeur de France, Jean-Pierre Asvazadourian
(Ambassade de France, 25 janvier 2013)
00:37 Publié dans Actualité, Boulot, Buenos Aires, Cuisine et gastronomie, Culture et tradition, Evènement, Histoire géo, Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
08/01/2013
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, se rendra en Argentine à la fin du mois de janvier
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, se rendra en Argentine le 25 janvier prochain, avant de poursuivre son voyage jusqu'au Chili (les 26 et 27 janvier), où il représentera le Président de la République lors du sommet Celac-UE (Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes - Union européenne).
François Hollande, qui devait initialement faire ce déplacement, a décidé, en raison "d'un agenda extrêmement chargé", de "demander à Jean-Marc Ayrault de le représenter"...
00:18 Publié dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2012
Mon premier "asado" (viandes cuites à la parilla)
(Buenos Aires, 23 novembre 2012)
Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion de vous montrer à quoi peut ressembler un asado, le pilier de la culture festivo-gastronomique argentine (car c'est aussi plus largement un "acte social" ancré dans la tradition).
Il est sans doute ce que l'on peut considérer ici comme le "plat national".
Celui-ci nous a été offert aujourd'hui au boulot pour fêter le départ en retraite d'une délicieuse personne...
J'ai bien dit "un" asado, car il y en a de multiples. Les mauvaises langues diront que ce n'est qu'un barbecue, ...mais quel barbecue !
Comptez environ 500 grammes de viande par personne, les saucisses n'étant en général que des amuse-bouche en prélude :)
On peut ajouter, au mieux, une sauce (le chumichurri fait maison est ce qui se fait de mieux), des poivrons et un peu de salade variée pour les rares convives rebutés par tant de viande.
Le dessert est bien souvent, lui aussi, facultatif...
C'est bien sûr la qualité de la fameuse viande argentine qui fait la différence, et je peux vous assurer que j'ai été scotché !
Aux douteuses boissons du premier plan, les afficionados préfèrent généralement un bon cru argentin ! (j'ai évité de vous montrer les bouteilles vides !)
00:13 Publié dans Actualité, Boulot, Cuisine et gastronomie, Perso, Potes | Lien permanent | Commentaires (1)
11/11/2012
Le nouveau billet de 100 Pesos à l'effigie d'Evita
Bien que ce nouveau billet ait été présenté le 22 juillet dernier par Cristina Fernandez de Kirchner (Présidente depuis 2007) à veille de la commémoration du soixantième anniversaire de la disparition d'Eva Perón, c'est seulement cette semaine que j'ai enfin eu l'occasion d'en avoir un entre les mains.
Le choix de cette nouvelle coupure à bien sûr créé pas mal de polémiques, certains jugeant indigne sa valeur faciale de 100 pesos alors qu'Evita en aurait mérité 500 ! D'autres, beaucoup plus nombreux, estimant que la présidente cherche à récupèrer à son compte la grande popularité dont jouit encore l'ancienne Première Dame, morte d'un cancer à l'âge de 33 ans...
Fi de politique, il faut tout de même saluer que c'est la première fois qu'une femme apparaît sur un billet national, et qui plus est une personalité du 20ème siècle, ce qui va nous changer un peu ! En effet, la série actuellement en circulation, émise à partir du début des années 2000, est toute entière dédiée à la gloire de militaires nés au 18ème ou 19ème siècle et considérés comme "pères fondateurs" de la Nation. La plupart se sont également engagés en politique et trois d'entre eux ont d'ailleurs fini Président...
Avoir été militaire au 19ème, dans une jeune république qui cherchait à chasser définitivement les espagnols et à mettre au pas (ou à éliminer, purement et simplement) les autochtones, ne garantit que très rarement une biographie vierge de tout dérapages !
Bon, je sais, si on s'accordait un "droit d'inventaire" du bref passage d'Eva au côté de son président de mari, on y trouverait sans doute aussi quelques "errements" et pas mal de populisme... Mais au regard du réel volontarisme dont elle a fait preuve pour améliorer la condition de vie des plus pauvres ainsi que pour faire avancer la cause féministe, le fléau pencherait à mon avis plutôt du bon côté...
Le nouveau Billet de 100, recto et verso
Pour ajouter encore de l'histoire à l'Histoire, ce nouveau billet est largement inspiré d'une coupure de 5 pesos, dessinée en 1955 (soit trois ans après la mort d'Evita) mais qui ne vit jamais le jour, son mari, Juan Perón se faisant chasser du pouvoir cette année là par un coup d'état militaire....
Sans tomber dans l'arrogance "franchute", mais juste pour le clin d'oeil, notons que l'on doit le dessin de ce billet à l'atelier du franco-suisse Roger Pfund, celui-là même qui nous avait gratifié de la dernière série de billet en circulation en France dans les années 90, avant l'apparition de l'Euro ; souvenez-vous, c'étaient ces jolis billets hauts en couleurs qui représentaient Paul Cézanne, Gustave Eiffel, Pierre et Marie Curie ou bien encore le Petit Prince et Saint-Exupéry ! (Saint-Ex qui a d'ailleurs vécu à Buenos Aires, de 1929 à 1930...)
Billets actuellement en circulation en Argentine :
Bartolomé Mitre, né en 1821, sixième Président de la Nation
José de San Martin, né en 1778, Général et l'un des fondateurs de la République
Manuel Belgrano, né en 1770, leader de l'Indépendance, et créateur du drapeau argentin
Juan Manuel de Rosas, né en 1793, Gouverneur de la Province de Buenos Aires
Domingo Sarmiento, né en 1811, septième Président de la Nation
Julio Roca, né en 1843, neuvième Président de la Nation
Autre (et dernier !) clin d'oeil "franco-français" : ce nouveau billet de 100 pesos (soit environ 17 euros) est signé par l'ancien Ministre des Finances et actuel Vice-président de la Nation et Président du Sénat, Amado Boudou, dont la famille est originaire d'un petit village de ... l'Aveyron !
En effet, c'est en 1903 que l'arrière-grand-père d'Amado Boudou, un certain Frédéric, quitte Durenque (une petite localité de l'arrondissement de Rodez, qui compte aujourd'hui moins de 600 habitants) avec ses sept enfants.
Il a décidé, à 50 ans, d'aller tenter sa chance à Pigüe, ici en Argentine, où une quarantaine de familles rouerguates sont déjà installés depuis une vingtaine d'années.
En 1919, Frédéric Boudou est à la tête de plus de 7000 hectares de terres dans la pampa, alors qu'il en avait seulement 25 en Aveyron !
Dans la ville de Pigüe, qui compte aujourd'hui près de 15000 habitants, nombre des descendants de ces colons Français de la fin du 19ème siècle continuent à parler l'Occitan, ou tout au moins le comprennent...
13:05 Publié dans Actualité, Economie, Histoire géo, Politique, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2012
Avis de tempête sur Buenos Aires !
(Photos du Net)
Et moi qui suis venu ici (en partie) parce que le temps était clément. Que néni !
Nous avons eu droit la nuit passée aux précipitations les plus intenses du mois d'octobre de ces cent dernières années, dixit la météo nationale.
Ce matin, des quartiers entiers se sont retrouvés sous les eaux, empêchant des milliers de Porteños de se rendre au travail.
Malgré une certaine acalmie au cours de la journée, les pluies redoublent ce soir de plus belle...
Vu que je suis dans un quartier (légèrement) en hauteur et au 3ème étage, je serais à priori épargné ;)
Cette journée du 29 octobre va assurément rester dans les mémoires !
Déluge dans la ligne B du métro, ce matin !!!
00:40 Publié dans Actualité, Buenos Aires, Evènement, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2)