09/12/2014
Première Milonga de l'Ambassade de France
(Carlos Gardel, Ambassade de France, 8 décembre 2014)
En cette année de célébration du voyage que fit le Général de Gaulle en Amérique du Sud en 1964, de nombreuses festivités avaient été programmée à Buenos Aires, dont une très belle exposition au Palais San Martin au mois d'octobre dernier.
Hier, c'est L'Ambassade de France qui organisait sa première milonga (le terme peut aussi bien signifier le lieu que l’événement). L'occasion d'apprendre quelques rudiments de tango durant une petite heure d'apprentissage avant de laisser bien volontiers la place a des amateurs plus qu'éclairés !
(Ambassade de France, 8 décembre 2014)
(Ambassade de France, 8 décembre 2014)
Quelques professionnels étaient également présents, ceux par exemple qui nous ont offert la "classe de débutant" en début de soirée...
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06/09/2014
La Plata, une ancienne ville nouvelle
(La Cathédrale de l'Immaculée-Conception, La Plata, août 2014)
Construite à partir de 1884 et inaugurée en 1932 (pour le 50e anniversaire de la fondation de la ville), la Cathédrale de l'Immaculée-Conception ne s'est vue dotée de ses deux tours qu'en 1999 !
La cathédrale, de style néogothique, mesure 120 mètres de long sur 76 mètres de large ; avec ses tours qui culminent à 112 mètres, c'est le plus haut édifice religieux d'Argentine (et accessoirement l'un des quinze ou vingt plus haut du monde !)
C'est également la seule cathédrale néogothique au monde qui se présente avec des briques apparentes (on estime leur nombre à 12 millions!)
En réalité, il était prévu de la recouvrir entièrement de pierre, mais le poids final aurait alors menacé toute la structure...
La nef de la cathédrale est la 18e plus haute du monde. Avec 37,5 mètres, elle se situe six mètres en dessous des deux autres cathédrales dont se sont inspirés ses bâtisseurs, celles de Cologne et d'Amiens.
(Cathédrale de l'Immaculée Conception, La plata, août 2014)
Les vitraux de la rosace (180m² et 25 000 pièces !) ont été mis en place en 1998.
La "Torre de Jesús" abrite un ascenseur vitré qui mène à 63 mètres au-dessus du sol.
A gauche : une vue de La Plata sur Google Earth ; à droite, le plan de la ville.
En 1880, la ville de Buenos Aires proclame son "indépendance" du reste de la Province, un statut de totale autonomie qu'elle assume encore de nos jours.
Cette "Province de Buenos Aires", aujourd'hui la plus grande, la plus peuplée et la plus riche d'Argentine se cherche alors une nouvelle capitale : ce sera La Plata.
Cette ville, totalement nouvelle, surgira en quelques années près d'Ensenada, une bourgade au bord du Rio de la Plata, à juste une heure de bus au sud de Buenos Aires !
Les plans, dessinés par Pierre (Pedro) Benoit, sont pour l'époque d'une incroyable modernité : La ville est un carré parfait de 5 km de côté, doté de nombreuses diagonales. Les principales intersections de ces rues (toutes ici numérotées) accueillent les espaces verts !
Le cœur de la ville est occupé par la large Place Moreno sur laquelle se font face le Palacio Municipal et la cathédrale, le joyau de la ville.
On découvre la plupart des grands bâtiments officiels (construit à la fin du 19e) le long des deux kilomètres qui sépare la Cathédrale du "Paseo del Bosque" (bois) de La Plata.
Le grand parc (qui était déjà inclus dans le plan originel de la ville) abrite le jardin zoologique, le stade Juan Zerillo, l'Observatoire et le fameux Musée de La Plata...
Le Palacio Municipal vu du haut de la "Torre de Jesús". Une carte au sol commémore la Guerre des Malouines de 1982.
Le Palacio Municipal est sans nul doute le bâtiment administratif le plus étonnant de La Plata. Construit à partir de 1883, il est d'un style "néo-renaissance allemand" très original.
Il semble que l'intérieur de l'édifice (qui se visite malheureusement uniquement en semaine) soit tout aussi extraordinaire, avec des influences française, Italienne, Grecque et allemande ; de nombreux éléments décoratifs proviennent d'Europe, comme par exemple les sols en chêne qui sont slovènes !
L’Othello de Verdi fut la première œuvre jouée en 1890 dans le "Teatro Argentino".
Le théâtre originel, réduit en cendre en 1977 (un incendie probablement criminel) fut remplacé 20 ans plus tard par ce bâtiment plus... contemporain.
L'incontournable statue du "Libertador" San Martin, sur la place éponyme, avec en arrière plan le Palais de la "Legislatura" de la Province de Buenos Aires. De l'autre côté de la place se trouve la "Casa de Gobierno", ainsi que la Résidence du Gouverneur...
La "Casa de Gobierno"
En bordure du "Bosque de La Plata" on trouve le "Ministerio de la Seguridad" (ci-dessus) ainsi que l'étonnante Casa Curutchet (ci-dessous) que l'on doit à Le Corbusier.
C'est l'une des deux uniques créations de l'architecte franco-suisse sur le continent américain.
Le Musée de La Plata était une partie inhérente au projet initial de la cité ; au même titre que la cathédrale.
Construit à partir de 1884, il ouvre ses portes au public dès 1888. Francisco Moreno (plus connu sous le sobriquet Perito (l'expert) Moreno est à l'origine de la majeure partie des collections du musée qu'il a rassemblé en explorant inlassablement l'Argentine à partir de 1872. C'est à lui qu'on doit entre autre la "découverte" du Fitz Roy ou du Lago Argentino
Il faut noter que Moreno apprécia moyennement que ses donations fussent "délocalisées" de Buenos Aires jusqu'à la Plata (suite aux changements institutionnels) et renonça alors à sa charge de directeur.
(Le Muséo de la Plata, août 2014)
Ce Musée des sciences naturelles est le plus complet d'Argentine. Il est ici question de géologie, de biologie, de zoologie, d'entomologie, de botanique, d’ethnologie, d'anthropologie, d'archéologie, etc..., que l'on découvre à travers une petite partie des 3 millions d'objets que comptent les collections.
Statuaire polychrome datant des Missions Jésuites des 17e 18e siècles.
Éléments d'architecture égyptien rapportés suite à une mission franco-argentine (de 1961-1963) sur le site d'Aksha qui allait bientôt être recouvert par les eaux du Lac Nasser.
Ce sont les seuls vestiges de ce type en Amérique du Sud
Une étonnante reconstitution de la "Porte du Soleil" de Tihuanaco", que j'ai eu la chance d'admirer en 2009 ! Cette salle abrite également une impressionnante collection de poteries précolombiennes.
(L’amphithéâtre depuis le lac, août 2014)
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16/02/2014
Le Delta du Paraná, aux portes de Tigre
Club de régates "La Marina"
Si l'on trouve quelques rares bâtisses hors normes, comme par exemple ici une construction début 19ème aujourd'hui transformée en musée consacré à l'art argentin des 19ème et 20ème siècle, la plupart des maisons du delta sont construites en bois et sur pilotis...
Le Rio Paraná (troisième réseau hydrographique du monde), après une course de près de 4000 km commencée au cœur du Brésil, se jette dans le Rio de La Plata en de multiples affluents...
En jaune le Rio Uruguay, qui se jette lui aussi dans l'estuaire de La Plata, fait office de frontière entre l'Argentine et l'Uruguay.
Je vous avais proposé l'an dernier, à la même époque, un petit article sur la ville de Tigre qui se situe à environ 25km au nord-ouest du centre de Buenos Aires (il faut compter une heure à partir de la gare de Retiro, le train n'étant pas particulièrement vif !).
Je complète aujourd'hui cet article en vous offrant une promenade ensoleillée au cœur du Delta du Paraná, que beaucoup de visiteurs découvrent justement à partir de la ville de Tigre, idéalement équipée pour la navigation "touristique".
Vu la taille du Delta "inférieur" (environ 100 km de long et 50 km de large), c'est évidemment qu'une infime partie de ce dernier que l'on découvre à chacune de ses sorties en bateau. Des centaines de "rios" navigables serpentent en tout sens, chacun bordés par des habitations particulières (il y en aurait environ 5000 dans tout le delta !), des clubs divers ou bien encore des hôtels et des restaurants aux terrasses invitant à la farniente...
De nombreux habitants ont, eux, choisis de définitivement s'installer sur une des îles, vivant généralement de production maraîchère.
Le Delta est évidemment très prisé des Porteños, surtout en fin de semaine. Ils y viennent passer la journée et parfois d'aileurs un peu plus. Toutes les activités sont permises, de la sportive sortie en kayak, en passant par le Jet Ski, jusqu'à une traversée plus cool en catamaran qui mènera à la frontière uruguayenne !
Si le bateau traditionnel du Delta reste la "lancha" toute en bois (qui fait souvent office de bus ou de taxi), on rencontre également de nombreuses autres embarcations, de la plus simple à la plus chic, type voiliers et hors-bord, voire (plus rarement) quelques yachts carrément "bling-bling".
Des pontons, toujours des pontons...
La "lancha", l'embarcation traditionnelle
L'étonnante "casa" de l'ancien Président Domingo Sarmiento date de 1855.
La petite villégiature (aujourd'hui transformée en musée historique) a été totalement recouverte d'une protection vitrée en 1996...
On croise parfois le long des rios quelques "épiceries", fixes ou mobiles...
Le point d'orgue d'une journée réussie dans le delta : le déjeuner !
Une jolie terrasse ensoleillée, la quiétude du bord de l'eau, une excellente viande grillée à la parilla et la bouteille de son vin préféré (en l’occurrence ici un Torrontès de Cafayate), qu'attendre de plus !
Delta du Paraná, février 2014
18:29 Publié dans Buenos Aires, Sorties, WE | Lien permanent | Commentaires (1)
12/10/2013
La Feria de Mataderos
(Feria de Mataderos, septembre 2013)
Côté artisanat, le choix est vaste : bois, métal (les couteaux sont très prisés), corne, poterie, etc...
Certains stands proposent des spécialités régionales, d'autres de la cuisine de pays voisins, comme l'Uruguay et le Paraguay.
Charcuteries, fromage, pâtisseries, conserves : du producteur au consommateur...
Tout est prévu pour la petite faim de la mi-journée !
Mataderos est l'un des 48 quartiers de Buenos Aires. Particulièrement excentré (il se trouve à environ 15km de l'Obélisque et il faut donc compter au minimum 45 minutes pour s'y rendre!), sa feria attire pourtant tous les dimanches (et les jours fériés) des centaines d'exposants et des milliers de visiteurs (dont, il faut l'avouer, très peu de "touristes"). En plus d'être éloigné, il est également à proximité de quartiers plutôt pauvres où il n'est pas vraiment recommandé de se perdre !
Ce "barrio" doit son nom aux abattoirs (mataderos) de Buenos Aires qui furent inaugurés ici en 1900. Ces nouvelles installations remplaçaient les précédentes, plus près du centre mais devenues obsolètes. Le quartier de Mataderos était à cette époque à la limite de la campagne et donc idéal pour le transit et la transformation des animaux.
Malgré qu'il y ait encore, sur des dizaines d'hectares, de nombreux corrals affectés à la vente de bétail, Mataderos est surtout devenu aujourd'hui, pour les Porteños qui s'y pressent en masse, synonyme de la parfaite destination dominicale afin de redécouvrir une partie de leurs racines "gauchesques"... et accessoirement passer un bon moment !
C'est en 1986, à l'initiative de Sara Vinocur, qu'est inauguré la fameuse "Féria". Cette passionnée, aujourd’hui encore coordinatrice de l’événement, souhaitait dès l'origine que le maximum de traditions trouvassent ici leur place : la musique, la danse, le chant, les spécialités culinaires, l'artisanat, et tout ce qui avait trait au mode de vie des "gauchos", ces "cowboys" argentins...
La Féria, bien que commerciale, garde cette fraîcheur originelle et l'ambiance y est bien plus sympathique et conviviale (voir ludique) comparée par exemple à celle de San Telmo, beaucoup plus sage !
Dans une des ailes des "abattoirs", un charmant petit musée, au prix d'entrée dérisoire.
Dans cinq ou six salles, un mélange hétéroclite d'objets, de costumes, de maquettes, de tableaux, d'animaux empaillés, ...et j'en oublie !
Depuis la cour du petit musée, on accède à la "pulperia", une fidèle reconstitution (où l'on peut consommer!) de ce qui était autrefois dans les villages, à la fois un bar et une épicerie...
La scène principale accueille tous les dimanches de nombreux groupes venant de tout le pays. La Feria est aussi l'occasion de célébrer des fêtes régionales populaires ponctuelle du calandrier argentin, comme par exemple celle de la Pachamama...
Et au son de l'orchestre, les visiteurs attaquent bien volontiers quelques pas de danse!
La "carrera -ou corrida- de sortija" (la "course de l'anneau"), trouve son origine dans l'Europe moyenâgeuse, ainsi que chez les Maures.
Le but est d’attraper avec une sorte de stylet un anneau (la "sortija") pendu à un arceau. Traditionnellement, ceux qui réussissaient allait ensuite l'offrir à leur "dame"...
La Féria déborde largement au-delà des stands "officiels", et l'on trouve aujourd'hui un peu de tout sur les pelouses alentours...
(Feria de Mataderos, septembre 2013)
Page officielle de la Feria : ICI
20:06 Publié dans Buenos Aires, Culture et tradition, Musique, Sorties, WE | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2013
Un dimanche à Tigre
La gare "terminus" de Tigre
Embouteillages les jours d'affluence !
Un dimanche au bord de l'eau...
(Tigre, février 2013)
Si l'Argentine et l'Uruguay se partagent les eaux de l'estuaire du Rio de la Plata (le fleuve d'argent !), le Delta de Paraná est lui principalement du côté argentin.
Tigre (prononcer "tigré") est l'une des destinations favorites des Porteños durant le week-end. Il faut dire qu'à 1,80 pesos (30 cents !!!) les 28 km qui relient en 1 heure la gare centrale de Retiro à cette ville insulaire, c'est une sortie vraiment accessible à tous, ...tout au moins pour s'y rendre.
Car une fois sur place, il vous faudra bien sûr dépenser un peu vos pesos en fonction des activités que vous aurez choisi...
Si certains se contentent juste d'apporter une glacière et mangent au bord de l'eau, la plupart des visiteurs qui se déplacent jusqu'ici recherchent autre chose. Ils pourraient être classés en quatre grandes familles :
- Ceux d'abord qui choisissent de faire une croisière le long des rios du delta ; pour une heure, pour trois heures, pour toute une journée (déjeuner compris), voire pour le WE entier avec une nuit à hôtel ou en chambre d'hôtes : De très nombreux kiosques le long des quais proposent toutes sortes de combinaisons possibles...
- Il y en a d'autres qui préfèrent les sensations fortes et opteront pour les attractions (grand-huit, grande roue et autres manèges classiques) du "Parque de la Costa"
- Les plus sportifs et avides d'aventure se mettront, eux, en quête d'un club nautique qui leur proposera des sorties en barques ou en Kayak (généralement accompagnés) dans le dédale des cours d'eau.
- Enfin pour les derniers, il reste le shopping, avec une offre pléthorique de magasins (plusieurs centaines) dont une grande partie ont pour thème l'ameublement et la décoration de la maison. Mais on trouve aussi des produits régionaux, des animaleries, de la confection... et mille autres choses...
On peut bien sûr combiner ces différentes occupations en y ajoutant, pourquoi pas, un déjeuner sur une terrasse au bord de l'eau, la visite d'un musée et même une virée au casino !
L'entrée du Parc d'attraction de la Costa (dont le forfait le plus complet est à environ 20 euros)
Le bateau, version cool ou bien plus "remuante" !
Un musée dédié au Maté, cette infusion traditionnelle du sud du continent, qui est en Argentine une véritable institution : Je vous en parlerai dans un prochain post...
Les jours de grand rush, les plus petites des embarcations sont sacrément secouées !
Trois docks forment le "Puerto de Frutos" (le port des fruits), où se concentre l'essentiel des magasins et des restaurants.
Les embarcations qui se trouvent ici à quai sont affectées au transport des materiaux et des vivres destinés aux centaines de propriétés qui se cachent (très discrètement, pour certaines) dans les méandres du delta...
(Tigre, février 2013)
Près de 30 clubs de régates, dont certains fondés par des Français, des Belges, des Italiens, des Suisses, des Scandinaves ou des Américains au tout début du XXème siècle, égrennent leurs originales silhouettes le long des berges...
Il manque bien évidemment ici quelques photos de ce fameux Delta de Paraná (et des parfois sompteuses propriétes qui en bordent les rios) pour la bonne raison que je n'y suis pas allé... cette fois ci !
Mais ce n'est que partie remise :)
23:10 Publié dans Buenos Aires, Sorties, WE | Lien permanent | Commentaires (1)
18/11/2012
El Jardín Japonés de Buenos Aires
(Buenos Aires, novembre 2012)
Le pictogramme que j'ai placé sur chaque photo est censé signifier "jardin" en japonais. Cela bien sûr n'engage que moi ;)
Je suis allé faire un tour au Jardin Japonais il y a une quinzaine, et pour être franc, si j'avais écrit ce post les jours qui ont suivi, j'aurais sûrement eu la dent un peu plus dure !
Car le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'avais pas été conquis. J'avais l'impression de me promener dans un jardin où, comme chez Disney, on avait pris soin de placer ça et là chacun des "codes" propres à ce type de réalisation : Le petit pont rouge, une passerelle en zigzag, deux arbres taillés, trois pierres dressées, un "salon de thé", une petite cascade, une fontaine en bambou et quelques carpes koï...
Malheureusement, ça ne le faisait pas ! Ça manquait d'authenticité, mais surtout de "zénitude"...
Faut dire qu'avec les deux avenues qui bordent le jardin (dont Libertador et ses 14 voies !), le calme qui sied à ce genre d'endroit n'était évidemment pas au rendez-vous. Et puis les quelques immeubles disgracieux que l'on aperçoit derrière la cime des arbres n'appellent pas vraiment, eux non plus, à la contemplation.
Je trouvais enfin que le jardin était trop "ouvert" et manquait de quelques bosquets et sentes plus "intimistes"...
(Buenos Aires, novembre 2012)
Passé ces critiques, voyons maintenant le bon côté des choses : Le jardin est géré par une association très active (la Fundación Cultural Argentino Japonesa) dont le but est de nous faire découvrir toute les facettes de la culture nippone.
Au programme, chaque semaine, de nombreux ateliers, expositions, démonstrations ou conférences sur des sujet aussi variés que la cuisine, l'origami, le sumo, la céramique, la musique traditionnelle, la peinture, et j'en passe...
Le tout pour moins de 3 euros ; ce serait dommage de s'en priver !
Un couple de cormorans faisait son marché !
On trouve également un restaurant (japonais, off course) qui paraît-il est très convenable... ainsi qu'une serre où les plus mordus pourront même s'offrir un bonzaï !
PS : J'ai lu un peu partout (car trop de blogueurs ont tendance à répeter en boucle tout ce qu'ils trouvent sur la toile !) que ce jardin était le plus grand au monde en dehors du Japon : c'est tout simplement ridicule !
Avec un peu plus de 3 hectares, il est au mieux le plus grand d'Amérique du Sud, ce qui n'est déjà pas si mal ;)
15:50 Publié dans Buenos Aires, Culture et tradition, Sorties, WE | Lien permanent | Commentaires (1)