30/07/2013
Palermo
(Palermo Viejo, juillet 2013)
(Palermo Viejo, juillet 2013)
Quand quelqu'un vous annonce qu'il habite à Palermo, vous n'êtes pas vraiment avancé !
Il faut dire que ce quartier est l'un des plus vastes de Buenos Aires (15km²), et qu'il a donc, de par sa taille, de multiples facettes.
Il porte également de nombreuses dénominations, ce qui n'aide pas vraiment à s'y retrouver : Palermo Soho, Palermo Viejo, Palermo Hollywood, Palermo Chico, etc...
Si certaines zones comptent un grand nombres de représentations diplomatiques, d'autres accueillent plutôt des magasins de fringues (branchées !), et les restaurants et les bars parmi les plus bobos de Buenos aires !
Un endroit idéal pour aller bruncher le dimanche en terrasse et sous le soleil !
Le quartier n'est pourtant pas si vieux que ça ; sur ce plan de 1892, Palermo Viejo sort à peine de terre et Palermo Hollywood est encore dans les limbes.
L'intérêt d'une grande partie de ce "barrio" tient au fait qu'il est longtemps resté en retrait du développement fulgurant de la mégapole au début du 20ème siècle ; il a été ainsi de fait largement épargné par le percement de larges avenues sans âmes. Comme le quartier est principalement résidentiel, il y a également beaucoup moins de bus qui circulent, ce qui ajoute évidemment au plaisir de s'y balader.
Plus on se rapproche de la partie ancienne du quartier, plus la hauteur des édifices s'amenuise ; on retrouve des rails et des pavés, des couleurs du calme et du ciel bleu...
Le barrio devient de fait chaque année de plus en plus "tendance"...
La partie nord de Palermo accueille quant à elle la majeur partie des espaces vert de la capitale, et ce depuis la fin du 19ème.
Les photos de ce post, qui datent du week-end dernier, illustrent le Palermo "idéalisé" par les bobos qui l'habitent ainsi que par les touristes de passage. Elles ont été prises aux alentours de la Plaza Cortázar (ex Placita Serrano), le coeur de Palermo Viejo, qui accueille chaque fin de semaine "sa" feria artisanale...
Au sud du barrio, Palermo Soho englobe Palermo Viejo et Palermo Hollywood. Plus au nord, les nombreux espaces vert de la capitale...
Si de nombreux bâtiments ont été largement remodelés, ils gardent bien souvent l'esprit d'origine...
(Palermo Viejo, juillet 2013)
La place Cortázar, coeur de Palermo Viejo, accueille chaque WE une féria artisanale...
On trouve aussi à Palermo de nombreuses boulangeries "françaises"...
(Palermo Viejo, juillet 2013)
00:43 Publié dans Buenos Aires | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2013
Le Palais des Eaux courantes, sous un ciel d'hiver...
(Buenos Aires, Juillet 2013)
Sur les façades aux fenêtres aveugles, brillent de nombreux motifs en céramique vitrifiée, commes les contours des fenêtres ou bien les blasons des différentes provinces argentines...
Les posts se font à présent un peu plus rares. Saison basse...
C'est l'hiver à Buenos Aires, et le thermomètre n'hésite plus à descendre (la nuit) en dessous des cinq degrés !
C'est l'occasion rêvée de douillettement recevoir à la maison, ou bien de parcourir de nombreuses et passionnantes expositions.
On prend aussi parfois un peu l'air comme pour, par exemple, découvrir ce monument emblématique de la ville : le Palais des eaux courantes.
Il doit son nom à l'usage qui lui fût à l'origine affecté : cette construction de style "éclectique", bâtie entre 1887 et 1894, n'est en effet rien de moins qu'une immense citerne qui alimentait en eau la capitale dès la fin du 19ème siècle.
Dans ce quadrilatère d'environ 100 mètres de côté et plus de 20 mètres de hauteur (avec des murs de près de 2 mètres d'épaisseur) était stocké jusqu'à 72 000 m3 d'eau, soit l'équivalent d'environ 30 piscines olympiques.
Une gageure technique pour l'époque !
Le blason (ou bien l'écu) officiel de la république argentine date de 1813 (ci-dessus)
Il reprend les codes d'un modèle Jacobin de l'époque de la Révolution Française, avec pique et bonnet phrygien (ci-dessous)
(Buenos Aires, Juillet 2013)
01:42 Publié dans Au détour d'une rue..., Buenos Aires, Histoire géo | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2013
La Bibliothèque Nationale
La première bibliothèque de Buenos Aires (la Biblioteca Pública) vit le jour en 1812. Le bâtiment qui l'abritait se situait dans la "Manzana de las Luces". Ce pâté de maison, qui se trouve à moins de 100 mètres de l'actuelle Plaza de Mayo, acccueillait également à cette époque un collège jésuite et diverses administrations de la jeune cité.
Ce n'est qu'en 1884 qu'apparaît la dénomination de "Bibliothèque Nationale".
En 1902, la bibliothèque est déplacée trois cuadras plus au sud, Calle Mexico, toujours dans le quartier de Monserrat.
Ce n'est que 60 ans plus tard, sous l'impulsion d'un certain Jorge Luis Borges (qui fut son directeur pendant 18 ans), que l'institution se chercha un lieu plus propice à l'étude... et qui soit surtout en mesure d'accueillir les fonds de plus en plus importants.
L'Etat choisit, dès 1960, un terrain dans le quartier de Recoleta (à 400 mètres du cimetière éponyme) , et lance un concours d'architecte. Il faut attendre onze ans avant que ne soit posé la première pierre.
Après cela, rien ne va guère plus vite (les raisons n'en sont d'ailleurs pas très claires) et le déménagement de la bibliothèque n'interviendra finalement qu'en 1993 !
La réalisation architecturale, de style "brutaliste" (je n'aurais en effet pas trouver meilleure qualification) jure un peu au beau milieu de ce quartier à l'ambiance très "parisienne" (version 16ème arrondissement... triste).
En fait, le plus malheureux est que l'édifice semble également plutôt mal vieillir...
Rendez-vous donc dans 30 ans...
La bibliothèque, riche de centaines de milliers d'ouvrages, possède également 21 incunables (livres impimés entre 1450 et 1501, au début de l'imprimerie), et qui sont, parait-il, d'une très grande qualité !
L'ancien bâtiment de la Bibliothèque Nationale, Calle Mexico, abrite depuis 1994 le Centre National de la Musique.
00:26 Publié dans Buenos Aires, Culture et tradition | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2013
Réception du 14 Juillet à l'Ambassade de France
(Samedi 13 juillet 2013)
La réception du 14 Juillet en l'honneur de la Communauté française s'est déroulée le samedi 13 juillet (!) au soir, dans le cadre somptueux du Palais Ortiz Basualdo qui abrite les services de l'Ambassade de France.
D'importants travaux de rénovation sont en cours dans le palais, et de nombreux salons sont donc actuellement fermés ; d'où le nombre d'invités sensiblement plus réduit cette année !
(Samedi 13 juillet 2013)
L'Ambassadeur de France, Jean-Pierre Asvazadourian
(Samedi 13 juillet 2013)
Comme dans toutes les Ambassades de France du monde, on court après les sponsors afin d'allèger la facture ! (les fameux "financements innovants" chers au Ministère)
Cette année, on aura donc dégusté du "Chandon" argentin... à défaut de Moët :)
18:28 Publié dans Actualité, Boulot, Buenos Aires, Cuisine et gastronomie, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2013
Cérémonies du 14 juillet à Buenos Aires
(13 juillet 2013)
C'est le 13 juillet (!) que ce sont déroulées cette année à Buenos Aires les cérémonies du 14 Juillet.
La journée a commencé par le dépot d'une gerbe par l'Ambassadeur de France, Jean-Pierre Asvazadourian, au pied du Monument dédié au Général José San Martín (sur la place éponyme).
Deux réceptions étaient organisées le même jour à l'Ambassade : une le midi en l'honneur des "officiels", et une autre le soir, où était conviée une grande partie de la communauté française...
(13 juillet 2013)
17:31 Publié dans Actualité, Boulot, Buenos Aires, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2013
Les Chutes d'Iguazu, côté argentin
(Iguazú, juin 2013)
Après avoir "fait" le côté brésilien", nous revoici maintenant en Argentine. Il y dans ce parc trois "parcours" différents, que l'on se doit absolument de faire, leur longueur étant des plus raisonnables !
Le ciel, plutôt couvert à mon arrivée, a fini par se dégager en fin de journée !
Les bateaux se font un plaisir d'approcher les chutes au plus près ; les touristes en ressortent ravis et... trempés !
L'extrémité de la passerelle inférieure
Où l'on voit bien les deux niveaux de passerelle, qui offrent des angles de vision bien différents...
(Iguazú, juin 2013)
Une fois avoir découvert les chutes du dessous puis du dessus, un petit train vous améne vers la troisième et dernière passerelle, pour le clou du spectacle.
Si ce moyen de transport peut sembler "too much" au premier abord, il faut se dire qu'il vous évite près de 3 kilomètres de chemins boueux !
A l'arrivée, une fort agréable passerelle de plus d'un kilomètre de long enjambe le Rio Iguazú et quelques îlots, pour vous amèner juste au dessus de la Garganta del Diablo (la Gorge du diable).
Cette chute, avec ses 80 m de hauteur, est de loin la plus impressionnante des deux sites réunis !
La Gorge du Diable...
(Iguazú, juin 2013)
Encore un peu d'eau et de bruit !
Ce dernier post clos cette petite visite d'Iguazú.
Il vous faudra maintenant attendre le mois d'août pour suivre de nouvelles aventures "natures", cette fois-ci dans les montagnes du Nord-Ouest argentin, à 3 ou 4000 mètres d'altitude...
00:39 Publié dans Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)