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28/09/2012

Le "dulce de leche"

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La légende à longtemps attribué l'invention de la confiture de lait à un soldat de l'armée napoléonienne qui aurait oublié une casserole sur le feu.

Manque de chance, des registres la mentionnent dès 1620, importée du Chili par... des argentins. Pas de pot (c'est le cas de le dire) cette fois pour ces derniers qui revendiquent avec insistance la paternité de la friandise : J'ai déjà eu droit à l'histoire du gaucho dans la pampa qui oublie son lait..., etc, etc...

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Le dulce de leche est simplement fabriqué à base de lait de vache (exceptionnellement de chèvre) auquel on ajoute beaucoup de sucre (300 à 500gr au litre !) et un peu cannelle ou de vanille ! On le trouve en fait sous différentes appellations, de l'Argentine au Mexique en passant par le Brésil. La consistance et la couleur varies parfois, mais plus rarement la composition...

Ici, en Argentine, cette douceur est classée "monument national". On la trouve partout : sur et dans les pâtisseries, les biscuits, les crêpes, les beignets ou les macarons. Il est également accomodé en crème (dessert ou glacée) et en flan...

Gras et sucré, vous imaginez bien que, côté calories, l'on est plus près du Nutella que de la laitue !

Il faut juste savoir rester raisonnable...

26/09/2012

La Boca (2)

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(La Boca, Buenos Aires, septembre 2012)

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Compteurs...

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La Boca ne se limite évidemment pas au seul Caminito et aux deux ou trois rues adjacentes !

Malheureusement, l'image sulfureuse du quartier n'incite guère les visiteurs à se perdre, le nez en l'air, dans le barrio. Dans tout les guides on trouve écrit des recommandations à ne pas s'aventurer au-delà d'un no man's land discrètement surveillé par la police : le quartier, peuplé de gens très pauvre, serait un repère de mauvais garçons prêts à détrousser le touriste !

Personnellement, et sans grande appréhension, j'avais décidé de venir à pied jusqu'ici depuis la Place Dorrego. Soit moins de trois kilomètres. Je n'ai rencontré que du calme dans les rues désertes et aux façades bien souvent décrépies. Ici ou là, des hommes occupés à  laver leur voitures, ou des enfants à jouer. Très peu de commerces, et encore moins d'ouverts car nous étions dimanche. Seuls quelques cafés apportaient un semblant de vie...

Je verrai avec le temps si cette angoisse sécuritaire est vraiment justifiée, restant pour autant bien conscient qu'il y a une différence à se promener un dimanche matin ensoleillé (ce qui était mon cas) plutôt qu'au beau milieu de la nuit !

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Le stade, aux couleurs de son équipe La Boca Juniors, est surnommé la "Bombonera" (la bombonnière) en raison de son architecture...

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Maradona... et un supporter de La Boca Juniors :)

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Le "personnage" du lieu, c'est Benito Quinquela Martin, un orphelin né à la Boca en 1890. Peintre devenu célèbre, il fut un bienveillant philanthrope pour son quartier auquel il offrit de nombreuses infrastructures. C'est dans sa maison-atelier que l'on visite le Musée des beaux-arts de La Boca.

L'autre célébrité du barrio est bien entendu le célèbre numéro 10 Argentin, Diégo Maradona ! C'est chez les Argentinos Juniors, un des deux club de la ville que Diégo fit ses armes avant d'être débauché à prix d'or par le club concurrent, La Boca Juniors.

Il n'y jouera que deux saisons, avant de s'envoler, à 22 ans, pour Barcelone...

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(La Boca, Buenos Aires, septembre 2012)

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(Vous pouvez cliquer sur les images pour obtenir un plus grand format)

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En remontant vers San Telmo, on découvre les bulbes de l'étonnante église russe orthodoxe, inaugurée en 1901.

24/09/2012

Tours de Buenos Aires

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Les tours de Buenos Aires depuis la Réserve écologique (23 septembre 2012)

22/09/2012

La Boca (1)

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Au fond du terrain de basketball, la célèbre inscription accueille le visiteur...

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(La Boca, Buenos Aires, septembre 2012)

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(Vous pouvez cliquer sur les images pour obtenir un plus grand format)

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En arrivant à Buenos Aires, c'est vers La Boca que m'ont porté mes premiers pas en dehors du "centre-ville": j'étais curieux de découvrir ce barrio dont j'avais des images (colorées, il va sans dire !) plein la tête.

Ce fut d'abord le choc, puis la consternation. Ensuite, une certaine forme de molle résignation !

Le choc, car le quartier tant vanté tenait dans un mouchoir de poche. Trois bouts de rue (dont le fameux Caminito) et quelques façades bariolées qui forment un triangle clinquant : comme un mini Disneyland au milieu d'un quartier pauvre et terne...

Le choc se trouva vite accentué à la vue de la promiscuité des touristes qu'on débarque par dizaines à coup de bus  dans ces ruelles exiguës, et à qui l'on a bien expliqué de ne pas mettre un pied dehors de la "zone franche" gardiennée par la police. Au delà.... il y aurait danger !

Les marchands du temple, enfin, ajoutent au côté surfait de l'ensemble en proposant leur lot de souvenirs bariolés et inutiles, leurs empanadas et du tango à gogo.

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(La Boca, Buenos Aires, septembre 2012)

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Les deux vénérables ponts qui traversent la rivière Matanza (ou Riachuelo), sont indissociables de l'image du barrio.

Le cours d'eau marque la limite sud de la "Cité Autonome de buenos aires". Sous le pont une barque de quelques places fait office de bac pour traverser les 100m qui séparent les deux rives...

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Le bassin du port mesure environ 200 x 400m

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Après une heure ou deux (c'est un peu le maximum qu'on passe ici !) le dégout a laissé place à l'apaisement et à l'indulgence...

Je me convainquais doucement que ce quartier, avec son passé bien réel et son histoire singulière, avait juste été ratrappé par ce monde par trop consumériste (de biens et de sensations) que l'on retrouve partout à travers le monde, et que nous avions, nous aussi en France, nos "Place du Tertre" ou autres "marché de Provence" qui dégouline d'huile d'olive espagnole et de sachets bleu lavande !

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Les sessions de danses folkloriques ou de tango animent les restaurants, tous dédiés aux touristes !

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Au milieu du 19ème, le barrio à déjà eu son heure de gloire. C'était l'une des princpales zones portuaires de la ville avant que Puerto Madero ne s'impose.

En 1882, les habitants, majoritairement d'origine italienne, entrèrent en rébellion face au pouvoir central et dressèrent le drapeau Gênois, proclamant la secession du barrio. Cette tentative vite avortée laissa des traces tout au long du 20ème siècle où La Boca ne cessa de revendiquer une fière indépendance, tout au moins d'esprit, ainsi qu'une forte identité culturelle.

L'actuelle "zone touristique" de La Boca fut pourtant longtemps la décharge du barrio, et ce n'est qu'à partir des années 60 et 70 que quelques artistes tentèrent de lui redonner vie.

Maradonna, qui fit deux saisons dans le fameux club de foot local au début des année 80, a sans doute contribué lui aussi à l'essor du quartier.

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(Vous pouvez cliquer sur les images pour obtenir un plus grand format)

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(La Boca, Buenos Aires, septembre 2012)

20/09/2012

Couleurs de La Boca

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(Barrio de La Boca, septembre 2012)

02:31 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

17/09/2012

La semaine française à Buenos Aires

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(Buenos Aires, 16 septembre 2012)

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La quatrième édition de Vivi Francia (vivez la France) a été lancée ce dimanche matin par deux rendez-vous très attendus : d'abord l'ouverture au public de l'Ambassade de France dans le cadre des Journées du patrimoine et, sur la petite Place Pierre de Coubertin qui jouxte cette dernière, le "Marché" où de nombreux stands proposaient crêpes, pans bagnat, gâteaux et chocolats, sans oublier l'incontournable trilogie du "pain-fromage-vin".

La semaine francaise va se poursuivre avec de nombreux évenements qui feront la part belle à la gastronomie, la mode, la musique, le cinéma et bien d'autres choses (vous trouverez ICI le programme listé par lepetitjournal.com)

Tout au long de l'après midi, une interminable queue (qui faisait le tour de la placette et de la chancellerie, soit près de 300m) attendait patiemment avant d'accéder au fameux Palais Ortiz, siège de notre ambassade...

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(Buenos Aires, 16 septembre 2012)

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L'après-midi s'est déroulée dans une ambiance bon enfant, sous l'oeil bienveillant du Baron... 

16/09/2012

La Plaza Dorrego

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(Plaza Dorrego, Buenos Aires, septembre 2012)

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La Plaza Dorrego est le coeur de San Telmo, principal quartier résidentiel de Buenos Aires au 19ème siècle.

La place, qui s'appela un temps Hueco del Alto (le coin de la halte) et dont histoire remonte sans doute aux origines de la ville est, avec l'ensemble des rues qui l'entoure, classée Monument historique.

Les terrasses des cafés et des bars qui, en semaine, proposent des bals et des exhibitions de tango, cèdent leur place tous les dimanches (depuis les années 70) aux stands des antiquaires et à d'autres étals de curiosités. C'est la fameuse féria de San Telmo, incontournable sortie qui attire des milliers de Porteños (les habitants de buenos Aires) et de touristes.

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Il semblerait que tous les "siphons à soda" de Buenos Aires se soient donnés le mot pour se retrouver au Marché Dorrégo ! Cela ravit autant les touristes en quête d'un sympathique souvenir que les photographes...

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La Féria organisée par le Museo de la Ciudad, offre, sur la Place Dorrego même, la part belle aux "vrais" antiquaires : on y trouve, de l’argenterie, du cristal, de la porcelaine, des livres, des cartes postales anciennes, quelques meubles et des objets en tout genre.

En s'éloignant de la Place et en remontant sur la Calle Defensa sur plus d'un kilomètre, on retrouve alors les mêmes stands que dans de nombreux autres quartiers de la ville, avec leur lot d'artisanat (en tissus, en bois ou en cuir) de bijoux fantaisie et autres bibelots divers...

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Une procession passait par là ; sono à fond et tenues de rigueur...

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Calle de la Defensa

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(Buenos Aires, septembre 2012)

14/09/2012

Le vendeur de "plumero" de la place Dorrego

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(Plaza Dorrego, septembre 2012)

13/09/2012

El "Puente de la mujer" et l'Obelisque, les deux "symboles" de Buenos Aires

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(Buenos Aires, Septembre 2012)

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Jusqu'au tournant du siècle dernier, Buenos Aires n'avait pour symbole que son grand obélisque sur l'Avenue du 9 Juillet. Il y avait bien sûr (et il y a toujours) Carlos Gardel, le tango et Evita, mais cela restait des icônes plus compliquées à mettre en situation dans la ville et qui gardait, malgré leur côté glamour, une image passéiste.

C'est surement ce qui a décidé l'Etat à faire appel à Santiago Calatrava pour apporter la touche branchée qui manquait à la municipalité. C'est en 2001, ouvrant ainsi le siècle nouveau, qu'a été inauguré le Puente de la Mujer.

Deux symboles s'ajoutaient alors à la modernité de l'entreprise : d'abord la place prépondérante faite aux femmes (en plus du pont, on a donné à toutes les rues et avenues bordant les docks de Puerto Madero des noms de femmes argentines célèbres), ensuite l'emplacement même du pont qui vient parachever une perspective qui va du Congreso (la chambre des députés), via l'Avenue de Mai, à la Place de Mai et la Casa Rosada, (le siège du Gouvernement)...

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Le pont piétonnier, dont "l'épine" culmine à 39m,  mesure 160m de long. Les deux parties reliées aux berges sont fixes alors que la partie centrale, soutenue par des haubans, tourne sur un axe central. Le pont a été réalisé en Espagne et transporté en morceaux jusqu'ici.

Santiago Calatrava, architecte maintenant mondialement reconnu, essaime ses oeuvres à travers les continents depuis maintenant plus de 30 ans (comme par exemple, en France, la gare TGV Saint-Exupéry à Lyon).

Comme dans toutes ses oeuvres, l'artiste a voulu concrétiser ici une image, un sentiment. Ici, c'est celui d'un couple dansant le tango : le danseur, debout, tient dans ses bras sa cavalière, symbolisée par la légère courbure du tablier !

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L'obelisque, qui trône au centre de l'impressionnante Avenue du 9 Juillet fut construit en 1936 à l'occasion de l'anniversaire des 400 ans de la fondation de la première colonie par Pedro de Mendoza . Recouvert à l'origine de plaque en pierre blanche, l'obélisque se contente, depuis 1938, d'un revêtement en ciment poli.

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(Buenos Aires, Septembre 2012)

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Pour la petite histoire : afin de mener à bien l'édification du monument, on a dû détruire, à son exact emplacement, l'église où avait été officiellement hissé pour la première fois (en 1816) le drapeau argentin...

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11/09/2012

Nouvel An juif et Justin fever !

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En me promenant dans Palermo, je suis tombé ce WE sur une "kermesse" organisée à l'occasion du Nouvel an juif. On trouvait de l'artisanat, du vin, de la cuisine et de la littérature, mais aussi des ateliers de dessin pour enfants, des espaces de réflexion et un tas d'artistes : caricaturistes, chanteurs ou musiciens...

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Le comble du kitch : les kipas tricotées aux couleurs de club de foot de la ville ou celles du drapeau argentin !

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J'ai vraiment été agréablement surpris par le côté festif (leur mot d'ordre était d'ailleurs "Ser judio es una fiesta" : "Etre juif est une fête) de la manifestation, et personnellement trouvé cette communication originale et interactive...

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Sur le chemin du retour, en passant pas très loin de l'Obélisque, j'y ai trouvé une foule compacte d'où sortait un immense brouhaha. J'ai d'abord cru à un meeting "contre quelque chose", mais je me suis vite rendu compte qu'il y avait là beaucoup trop d'adolescentes !

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Et pour cause, c'était seulement une manifestation "d'amour" organisée par le fan-club de Justin, où chacune pouvait dépenser avec bonheur quelques pesos pour un mug, un pins, un tee-shirt ou bien encore un coussin à l'effigie de son idole !!!

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(Buenos Aires, 09 juillet 2012)

09/09/2012

Puerto Madero

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Le Puente de la Mujer (le Pont de la Femme), a été inauguré en 2001

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(Puerto Madero, septembre 2012)

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Puerto Madero est l'un des quartiers les plus jeunes de Buenos Aires, ce qui est somme toute paradoxal, vu qu'il a plus de cent ans !

C'est vers la fin du 19ème siècle qu'un concours fut lancé afin de construire un port digne de la capitale : Les navires devaient encore à cette époque décharger au large passagers et cargaisons, faute de pouvoir accoster...

Eduardo Madero gagna cet appel d'offre et mit en branle son projet qui vit le jour en 1897. Le port était techniquement des plus innovants, avec ses ponts giratoires et ses écluses.

Une modernité qui sera bien vite mise à mal car c'est au même moment l'âge d'or des grands navires dont le tonnage ne cesse d'augmenter (le Titanic ou le France datent de 1912) et celui de l'essor des traversées transatlantiques.

En à peine quinze ans Puerto Madero devient obsolète !

On décida alors de la construction d'un nouveau port à quelques kilomètres plus au nord selon le projet de Luis Augusto Huergo, candidat malheureux contre Madero vingt ans plus tôt ! C'est le Puerto Nuevo, qui est encore en activité aujourd'hui...

Puerto Madero entama un lent declain dès les années 1920, devenant très vite l'un des quartiers les plus mal famés de la capitale.

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(Vous pouvez cliquer sur les images pour obtenir un plus grand format)

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La corvette Uruguay, bâtiment de la Marine Argentine construit en Angleterre en 1874, s'est aujourd'hui transformée en musée.

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Après 60 années passées et divers projets avortés, ce n'est qu'au début des années 1990 que la municipalité lanca un audacieux projet de reconstruction afin de re-créer, un peu comme à Londres ou Barcelone, un nouveau quartier à partir des docks existants.

Malgré un léger temps d'arrêt dû à la crise des années 1998-2002, les building ont continué de sortir de terre les uns après les autres. Le résultat dépasse à présent toutes les promesses et Puerto Madero devient jour après jour l'un des quartier les plus branchés (et donc aussi les plus chers) de Buenos Aires !

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(Puerto Madero, septembre 2012)

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Puerto Madero se developpe sur près de trois kilomètres autour des quatres bassins d'origine qui mesurent environ 600 mètres sur 160 mètres. Entre chacun de ces bassins, des ponts mobiles giratoires, toujours en fonction, permettent aux bateaux de passer ainsi qu'aux voitures de circuler.

Si  les quais à l'ouest ont conservé leurs traditionnelles constructions en brique rouge, ceux de l'est se couvrent d'édifices plus audacieux. Ces derniers s'élèvent en partie sur la large bande de terre gagnée sur la mer au cours du siècle précédent et font face à la "Réserve écologique".   

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La frégatte Sarmiento, elle aussi construite en Angleterre à la fin du 19ème siècle, fut longtemps le navire-école de la Marine Argentine. A quai depuis 1964, elle est devenue, elle aussi, un musée...

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A l'arrière plan, la monumentale bâtisse du Ministère de la Défense

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Les anciens docks réhabilités abritent des lofts et des magasins de luxe, ainsi que des restaurants branchés

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(Puerto Madero, septembre 2012)

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08/09/2012

Magnets

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(La Boca, Buenos Aires, septembre 2012)

03:32 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1)

07/09/2012

La douceur d'un dimanche matin

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(03 septembre 2012)

Le vénérable "Café de la Plaza Dorrégo" garde encore
le souvenir du passage de Jorge Luis Borges...


Soyons honnête, ce n'est pas encore le grand beau temps en Argentine : L'hiver tarde à se faire oublier et la pluie n'en fini pas de préparer la pampa pour un joli printemps !

Je ne me plaindrais pourtant pas, car mon premier WE, début septembre, a été carrément extraordinaire, et j'ai fait assez de photos pour alimenter le blog pour un mois!

En attendant, voici l'image de ma pose petit-déjeuner de dimanche dernier...

C'était l'occasion de goûter le fameux "dulce de leche", la confiture de lait locale qui n'est ici rien de moins qu'une institution. Dans le présent gâteau, elle se marie à ravir avec de la crème fraîche et quelques abricots !

Vous vous doutez bien que cela m'a servi à la fois de petit-dej... et de déjeuner !!!

06/09/2012

Buenos Aires, une mégalopole !

Cela ne servirait à rien de vous abreuver de trop de chiffres, ces derniers étant interpétrables à loisir selon que l'on considère Buenos Aires comme une municipalité ou bien comme une agglomération urbaine (qu'on appelle aussi le Grand Buenos Aires) : Ici point de périphérique pour trouver une limite intra-muros. Les frontières restent donc bien floues pour les non-initiés et les superficies et les populations varient en fonction du postulat de départ !

Pour faire bref : Le Grand Buenos Aires compte 13 millions d'habitants, comparé à l'Ile-de-France qui en compte 12 millions !

La ville s'étend sur plus de 40km de long, quand la plus grande diagonale dans Paris intra-muros ne dépasserait pas les 12km !

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Il faut bien sûr, en plus, prendre en compte que le centre de Paris est peu ou prou au centre de l'Ile-de-France, alors que le centre de Buenos Aires, lui,  se trouve au bord de la mer : pour sortir de la ville et rencontrer un peu d'espaces, c'est plus de 30 km qu'il faudra parcourir !

Il est enfin à noter que près d'un tiers des 41 millions d'Argentins habitent à Buenos Aires, alors que seulement 20% des Français habitent en Ile-de-France !

La capitale argentine est la deuxième ville du continent sud-américain, après Sao Paulo...

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(Quadrillage des rues sur Google Earth. A droite, un bout de l'Avenue du 9 Juillet)

La ville est construite selon un modéle de rue qui se coupent à angle droit, formant ainsi des carrés dont la majeure partie mesurent environ 120 mètres de côté.

En fonction de la typographie du terrain (bord de mer, anciens ou actuels cours d'eau) ou de l'aménagement urbain à travers les siècles (percement d'avenues, tracé ferroviaire, construction de monuments, etc...), les superficies s'éloignent parfois de cette norme.

On trouve enfin des diagonales, qui coupent en deux certains pâtés de maisons...

Les rues de Buenos Aires sont à l'échelle de la ville, démesurées, s'étendant parfois au délà du raisonnable (il faut beaucoup de sens pratique pour s'y retrouver !)

L'Avenue Rivadavia, avec plus de 14km d'est en ouest (avant de devenir une voie rapide), est d'ailleurs souvent considérée comme la plus grande du monde !

De très nombreuses autres artères approchent ou dépassent les 10km !

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(Avenue du 9 Juillet, Buenos Aires, septembre 2012)

Quant à la largeur, la palme revient encore à Buenos Aires avec sa fameuse Avenue du 9 Juillet : plus longue que les Champs Elysées et l'Avenue du Général de Gaulle réunies, mais surtout ... deux fois plus large ! Pour la percer, on s'est contenté de détruire ou transformé environ vingt six de ces fameux carrés de 120 mètres de côté !

Cela donne selon les tronçons : 2 X 6 ou 7 voies au centre, plus 2 X 2 ou 3 voies dans les contre-allées, pour un total moyen de 18 files... en plein centre ville !!!

05/09/2012

La Plaza de Mayo et la Casa Rosada

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(La Casa Rosada, 01 et 02 septembre 2012)

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Pour une visite de l'intérieur de la Casa rosada, clicquez ici

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L'histoire de la Plaza de Mayo (qui doit son nom en souvenir de la date de l'indépendance, le 25 mai 1810) remonte aux origines de la ville, et c'est son "second" fondateur, Juan de Garay, qui en décida l'emplacement en 1580.

Son prédécesseur, l'Andalou Pedro de Mendoza, avait fondé quelques années plus tôt, en 1536, un premier village (deux kilomètres plus au sud, sur le site de l'actuel Parc Lenzana), mais il s'était bien vite fait bouter dehors par les autochtones. Il mourra l'année suivante au large des Canaries, lors de son retour en Espagne.

Le Basque Juan de Garay n'aura pas beaucoup plus de chance car il décèdera en 1583, suite à une attaque indigène, à peine trois ans après la fondation de "sa" ville dont le nom primitif était Santisima Trinidad y Puerto de Nuestra Senora del Buen Ayre (Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame du Bon Vent).

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La Cathédrale metropolitaine de Buenos Aires, présente à cet emplacement depuis les origines de la ville, sera maintes fois reconstruite et remaniée jusqu'au milieu du 18ème siècle avant de devenir telle que nous la découvrons aujourd'hui.

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Un hommage particulier est rendu au grand héros national, José de San Martin, (mort en France en 1850 !) en ce sens que, fait plutôt rare à l'intérieur d'un bâtiment religieux, son tombeau est veillé en permanence par des grenadiers en armes de l'armée argentine.

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La Banque de la Nation Argentine est située au même endroit (au nord de la place) depuis sa fondation en 1891...

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A l'arrière de la Casa Rosada, on trouve dans les jardins un monument dédié au découvreur de l'Amérique, Cristophe Colomb.

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La ville à, dès son origine, été construite sur un plan constitué par des carrés égaux où les rues se coupent à angle droit. La Plaza de Mayo représente 2 de ces carrés, soit environ 120 mètres sur 240 mètres. Il y avait deux places à l'origine (la Place de la Victoire et la Place du Fort) séparées par une construction. Cette dernière fut détruite et les deux places réunies.

D'un côté de cette place se trouvait le Cabildo, qui existe toujours, et de l'autre le fort, dont il ne reste aucune trace. C'est à l'emplacement de ce dernier que furent édifiés au début du 18ème siècle deux bâtiments côte à côte, l'un pour le gouvernement et l'autre pour les Postes. Sous la présidence de Luis Sáenz Peña, au tournant du 20ème siècle, les deux bâtiments furent raccordés afin de former un ensemble plus grand, d'où l'assymétrie de sa façade.

Cette nouvelle entité, la Casa Rosada, est toujours le siège du pouvoir exécutif et la résidence officielle du chef de l'Etat, en l'occurence Cristina Kirchner, réélue pour quatre ans en octobre dernier...

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La Plaza de Mayo est également célèbre par son "défilé", tous les jeudis après-midi depuis 35 ans, des mères et grand-mères de milliers de jeunes disparus à l'époque de la dictature argentine (1976-1983).

Depuis quatre ans, c'est au tour de nombreux ex-soldats, militaires à l'époque de la guerre des Malouines (1982) contre le Royaume-Uni, de camper sur la place pour réclamer un statut de vétéran (voir ici).

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(Plaza de Mayo, 02 et 03 septembre 2012)

03/09/2012

Le Cabildo de Buenos Aires

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(Le Cabildo, Buenos Aires, 01 et 02 septembre 2012)

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L'obélisque commémorant la révolution de mai 1810. En arrière plan, le Cabildo

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Avant même de quitter Paris, je savais que mon premier post serait consacré au Cabildo de Buenos Aires.

Le cabildo était le conseil de l'administration coloniale qui, à l'époque de l'Empire espagnol, régissait les municipalités . Un peu comme une mairie donc, mais avec encore plus de prérogatives...

En découvrant dans plusieurs peintures que ce fameux Cabildo, construit en 1610 (à une époque ou Buenos Aires n'était alors qu'un village d'à peine 800 âmes), fut le troisième bâtiment construit "en dur" (après le fort et la future cathédrale) et qu'il est 402 ans plus tard toujours là, au même emplacement, je me suis dit qu'il était sans équivoque le plus vénérable témoin de cette cité devenue depuis mégapole.

C'est à ce titre que je voulais qu'il figure en première place dans ce blog...

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Le Cabildo en 1650

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en 1750

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en 1810

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et en 1890.

Bon je vous l'accorde, il a lui aussi payé un lourd tribut aux quatre siècles qui se sont écoulés depuis sa construction : d'abord agrandi au fil des besoins d'une population en forte expansion, il tomba ensuite en obsolescence, remplacé par d'autres administrations.

Il fût alors raccourci pour des raisons essentiellement urbanistiques de percement de nouvelles avenues... 

Le Cabildo se trouve sur la place, qui  depuis l'indépendance, à pris le nom de Mai (Mayo), et fait aujourd'hui face au siège du Gouvernement, la Casa Rosada (qui, elle, a remplacé le fort).

Je vous parlerai dans le prochain post...

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Le côté sud du Cabildo

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Pour les plus curieux, voici un historique plus fouillé que j'ai trouvé sur le Petit Hergé

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Le Cabildo, la Place de Mai (Plaza de Mayo) et, en premier plan, la Casa Rosada

(capture d'écran Google Earth)

01/09/2012

Le printemps commence aujourd'hui !

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Juste une petite photo qui résume mon arrivée hier, ainsi que mon installation (provisoire mais réussie) dans un petit appartement qui surplombe la bouillonnante rue piétonne Florida.

Je n'ai aucun vis-à-vis, car le bâtiment qui me fait face, le seul "doublon" qui ait existé du célèbre Harrod's de Londres, est aujourd'hui définitivement fermé...