21/11/2015
Le nouveau billet de 5 pesos... juste pour rire !
On avait déjà beaucoup gaussé à propos du nouveau billet de 100 pesos (celui d'Evita) que je vous présentais à la fin de l'année 2012 (voir ICI), car l'économie réelle était plutôt, à ce moment là, en attente d'un billet d'une valeur facial d'au moins 200 pesos (qui, soit dit en passant, n'existe toujours pas !).
L'inflation continuant à miner sérieusement l'économie argentine, cela n'avait pourtant pas incommoder Cristina Fernández de Kirchner de nous sortir de son chapeau au début de cette année (voir ICI) une nouvelle version du billet de 50 pesos tout à la gloire cette fois (et dans l'espoir de faire vibrer la fibre patriotique), de la revendication territoriale argentine sur les Iles Malouines.
Au crépuscule de son mandat (la Présidente quitte le puvoir dans 15 jours!), c'est maintenant au tour du billet de 5 pesos d'être relooké (une coupure, rappelons-le, qui vaut au cours officiel 50 cents d'euros, et au taux parallèle environ 30 centimes d'euros, soit 2 francs pour ceux de ma génération :)
Même ici où les cigarettes ne valent pas grand chose, il faut déjà aligné cinq de ces billets pour se les offrir !
Tout change mais rien ne change ; on a donc gardé la jolie frimousse (sic) de l'incontournable et généralissime San Martin, avec cette fois en prime au verso, trois autres de ses acolytes militaires (Bolivar, Artigas, et O'Higgins), tous héros des indépendances sud-américaines...
En résumé, un billet super "moderne", et qui ne vaut rien !
Ce nouveau billet de 5 pesos est officiellement en circulation depuis le 01 octobre 2015. Comme sur la nouvelle coupure de 100 pesos, nous retrouvons ici la signature du Vice-président (pour encore quelques jours) Amado Boudou , dont les ancêtres aveyronnais débarquèrent à Buenos aires en 1903...
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12/08/2015
Des prix fous fous fous !
Ce petit "camembert" en boîte, à priori dégue..asse mais qui vient de France, est vendu 935 pesos le kilo (soit 91 euros au taux officiel, mais "seulement" 62 euros au "blue")
En bientôt trois ans de vie à Buenos Aires, je me demande encore comment font les Argentins pour jongler avec les prix qui augmentent sans cesse !
Avec une inflation d’officiellement 25 % en 2014, , mais estimé en réalité à 40 % il est dur de suivre les augmentations vu u'elles sont fort inégales. En moins de trois ans, le paquet de Marlboro (je sais c'est pas bien !) a tout de même pris 150%, c'est tout dire...
Si on ajoute qu'il existe ici un taux parallèle (le "blue") accessible aux étrangers et à quelques Argentins qui possèdent des devises étrangères et qui vont les changer dans la rue ou dans des officines discrètes et tolérées, on fini par ne plus vraiment se rendre compte du prix des choses.
L'euro "blue" remonte en ce moment (les élections d'octobre prochain en sont en grande partie la cause), et pour 1 euro vous obtiendrez 15 pesos au taux parallèle alors que vous n'en aurez que 10 si vous les changez bêtement à la banque ! Pile-poil 50% de plus de pouvoir d'achat pour les heureux possesseurs de dollars et autres euros...
Généralement, face à un prix quelconque, je le transforme donc en "blue", puis je le compare à des prix français. Et là, on encore bien souvent des surprises !
Un "camembert" argentin, plutôt informe et qui n'a de camembert que le nom, est vendu à 454 pesos le kilo, soit 44 euros au tau officiel et 30 euros au "blue". Cela fait tout de même (au blue) 7,5 euros les 200gr, alors qu'un savoureux Le Petit de Normandie de 250gr coûte environ 2,50 euros en France !
Et pour finir, toujours dans la catégorie "produits d'exportation" cette magnifique conserve légèrement rouillée de ce qui semble être du foie gras d'oie (il n'y a aucune indication de la provenance) vendue 41 euros les 130gr (au taux officiel), ce qui fait tout de même 28 euros au "blue" !
(Aujourd'hui, au Disco de l'Avenida Quintana)
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17/04/2015
L'impayable nouveau billet de 50 pesos
Sur un fond de pointe sud du continent américain se détache clairement la carte des Malouines (ou Malvinas ou Falklands, c'est selon!). On peut noter en bas à droite la carte de la Péninsule Antarctique, revendiquée par l'Argentine (mais également par le Royaume-Uni et par le Chili, soit juste un rêve!) ; à l'opposé, un phare représente (d'après les communicateurs) la vision pacifique (sic) de cette revendication...
Présenté en fanfare par la Présidente en avril 2014, à l'occasion du 32e anniversaire du déclenchement de la Guerre des Malouines, un nouveau billet de 50 pesos entre (tout) doucement ce mois-ci dans la vie quotidienne des Argentins....
Cette nouvelle coupure, cible des réseaux sociaux déchaînés, a évidemment deux bonnes raisons de faire sourire : son thème d'une part, et sa valeur faciale d'autre part.
Le thème d'abord, tout dédié à cette fameuse Guerre des Malouines qui opposa en avril 1982 la junte militaire argentine (l'agresseur) à la Dame de fer qui porta depuis ce jour là bien son nom. Il en résulta plus de 900 morts, une junte à la dérive et une seconde réélection servie sur un plateau pour Margaret !
A moins de sept mois de l'élection présidentielle (à laquelle Cristina ne participera pas, et ce n'est faute d'avoir essayé!), la ficelle de la "souveraineté nationale" devient vite une grosse corde éculée...
Cristina Fernández de Kirchner, en avril 2014...
Mais peut-être que le pire se trouve dans le choix de la valeur faciale du billet. Déjà qu'en 2012 Madame Fernández de Kirchner nous avait fait l'honneur d'un plutôt joli mais surprenant nouveau billet de 100 pesos, elle réitère l'exercice, mais cette fois-ci avec une coupure de 50 pesos (soit environ 5 euros, au taux officiel).
Alors que la plupart des prix ont doublé ces deux dernières années (l'inflation annuelle est en effet de 20 à 45% -selon le chiffre de la police ou celui des organisateurs!-), une implacable logique voulait que tout nouveau billet fût de 200, voir 500 pesos.
Mais non !, le gouvernement ne le voit pas de cette œil (inflation, quelle inflation?) et les deux billets de 100 pesos, d'une valeur donc d'environ dix euros (soit le prix d'un kilo de filet de porc), resteront encore malheureusement pour les prochains mois les plus "grosses" coupures en circulation dans le pays...
Au revers du billet de 50 pesos, on découvre le Gaucho Antonio Rivero, qui serait le premier à s'être opposé, dès 1833, à l'ennemi britannique. Sous le cheval apparait le cimetière Charles Darwin (présentement aux Malouines) où sont enterrés 123 corps d'argentins (ou 237 selon les sources), victimes de cette guerre.
Sous le "50", on devine aussi la silhouette du croiseur Belgrano, torpillé par la flotte britannique : 323 soldats argentins périront lors du naufrage, soit près de la moitié des pertes argentines de ce conflit...
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22/12/2014
Les (rares) sapins de Buenos Aires
("Sapin" près du Théâtre Colón, Buenos Aires, 21 décembre 2014)
De gauche à droite : au mall Recoleta, avenue Libertador (mais est-ce un sapin ?), au mall Alto Palermo
Ci-dessous : au Patio Bullrich
Étrange atmosphère qu'un Noël dans l'hémisphère Sud ! Ces longues journées (et une chaleur parfois étouffante) sont en total décalage avec l'idée que l'on se fait généralement des Fêtes de fin d'année : la nuit qui tombe tôt, des vitrines spécialement décorées et un froid qui vous pousse à rentrer à la maison ; parfois un peu de neige...
Ici rien de tout cela !
Même si Noël est fêté comme le veut la tradition catholico-consumèriste (famille, crèche, messe et cadeaux), peu de choses transparaissent ici de ces festivités, tout au moins dans les rues : peu ou pas de décorations, de très très rares sapins, et absolument aucune denrée "spéciale" dans les magasins ; rien d'un peu original et "luxueux" que l'on s’offrirait juste pour l'occasion (comme du gibier, des truffes, du homard, des huitres, du Champagne français, etc..).
Noël se passe en famille, bien souvent en terrasse autour de l'énième asado de l'année, ou bien alors avec des plats plus traditionnels qui racontent les origines multiples de nombreuses familles argentines...
Les rares sapins que l'on voit sont bien entendu toujours en plastiques (ou autre matériau durable) et bien que les forêts argentines regorgent de conifères, aucun ne trouvera place au-dessus d'une crèche !
Pas de sapin, pas de déco, pas de repas spécial, pas de menus top au restau, et pas de cadeaux non plus (vu que je suis un expat en solo) : ce sera pour moi un noël "zéro euro"(ou presque!), qui pourrait paraitre d'une grande tristesse au yeux de certains, mais que j'apprécie à ma façon, libéré des contingences consuméristes de tout ordre...
A gauche, l'Ambassade de France ; à droite, l'hôtel Four Seasons
Au Mall Recoleta...
Devant la Casa Rosada
"Galeria Pacifico", le sapin orné de cristal Swarovski, prend les couleurs de l'éclairage changeant du plafond...
(Buenos Aires, 21 décembre 2014)
Plaza del Vaticano, près du Théatre Colón, le plus grand sapin de Noël de Buenos Aires (40 mètres de haut) a été érigé par la "Banco Ciudad" afin de récolter des fonds contre la leucémie: Pour chaque don une étoile avec son nom est installée sur le sapin.
Le Pape François aura lui aussi, d'ici quelque jours, la sienne accrochée tout au sommet....
Le soir, des milliers de diodes vertes illuminent le sapin...
Devant le sapin, une crèche (à taille humaine) assez kitch à été installée. Le petit Jésus y trouvera place le 24 !
(Buenos Aires, 21 décembre 2014)
02:40 Publié dans Buenos Aires, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2014
Street View débarque enfin en Argentine !
L'Obélisque et le "Puente de la Mujer"
J'en ai rêvé, ils l'ont fait...
Je dois vous avouez que je suis accro ; depuis déjà bientôt dix ans !
Accro à cette chose extraordinaire qui s’appelle Google Earth, et qui est pour moi, avec Wikipédia (quoiqu'en pensent certains) l'un des deux outils les plus extraordinaires du Web.
Je ne compte pas le nombre d'heures où, au lieu de jouer à des jeux ridicules ou regarder des séries insipides, j'ai parcouru les routes du monde entier, soit dans le cadre de la préparation d'un voyage ou bien encore pour retrouver des sites visités par le passé.
Google Earth, c'était déjà bien, mais avec Google Street View, ça prend vraiment une toute autre dimension.
Cela fait maintenant un an (ils avaient commencé fin septembre 2013) que les véhicules de Google, (des voitures, des vélos et même aussi parfois des randonneurs avec juste un sac à dos), sillonnaient la capitale et le pays tout entier !
Au final, ce sont pour le moment plus de 100 localités d'Argentine (toutes les grandes villes bien sûr mais aussi de plus petites, très touristiques), ainsi que des milliers de kilomètres de routes et de pistes, d'Ushuaïa à La Quiaca, que l'ont peut à présent découvrir grâce à cette étonnante compilation d'images.
Bon, je vous laisse, j'ai encore beaucoup de voyages qui m'attendent !
Le port d'Ushuaïa, d'où je devrais embarquer pour l'Antarctique en février prochain...
Ushuaïa
Sur la route du Pont de l'Inca
La vallée de "La Cueva de las Manos"
La Polvorilla, viaduc perché à 4220 mètres et dernier arrêt du "Train des nuages"
Quant à Buenos Aires en 3D sur Google Earth , c'est encore loin d'être parfait, mais cela vous donne une très bonne idée d'à quoi ressemble la mégapole...
23:05 Publié dans Actualité, Buenos Aires, Evènement, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2)
12/02/2014
Téléphoner en Argentine
Il n'est pas toujours très simple de s'y retrouver lorsque l'on souhaite téléphoner en Argentine ! Je vous rappelle donc les principes de base :
- Le code international pour appeler l'Argentine est le 00 54 (ou +54)
- On trouve ensuite un indicatif régional (ou interurbain) à 2,3 ou 4 chiffres (souvent indiqué avec un 0 devant) : c'est par exemple le 011 pour Buenos Aires, et le 02901 pour Ushuaïa.
En règle général, plus la localité est petite, plus le numéro est long !
- Puis vient le numéro à proprement parlé, généralement à 6, 7 ou 8 chiffres (pour les portables, le numéro est précédé du 15)
1) Téléphoner en Argentine depuis l’étranger (ou depuis l'Argentine mais avec un portable français)
a) appeler un fixe argentin
Pour appeler un numéro fixe argentin depuis l'étranger, composez le 00 54 + [indicatif régional (sans le 0)] + [numéro de téléphone à 6, 7 ou 8 chiffres]
Exemple pour le Consulat Général de France à Buenos Aires : 00 54 11 4515 6900
b) appeler un portable argentin
Lorsque l'on appelle un portable argentin depuis l'étranger, il faut ajouter un 9 entre l'indicatif international et l'indicatif interurbain (sans le 0), et ne pas composer le 15 qui précède le numéro de portable !
Soit : 00 54 + 9 + [indicatif régional (sans le 0)] + [numéro de portable à 6, 7 ou 8 chiffres]
Exemple : pour un numéro de portable 15 XX XX XX XX situé à Buenos Aires, il faut composer le 00 54 9 11 XX XX XX XX
2) Téléphoner localement :
a) s'il s'agit d'un appel dans la même province (donc l'indicatif interurbain ne diffère pas) :
D’un portable vers un portable : [numéro] (le 15 ainsi que l'indicatif sont facultatifs)
D’un portable vers un fixe : [numéro] (l'indicatif est facultatif)
D’un fixe vers un portable : 15 + [numéro] (le 15 est obligatoire)
D’un fixe vers un fixe : [numéro]
b) s'il s'agit d'un appel d'une province à une autre (donc l'indicatif interurbain est différent) :
D’un portable vers un portable : [indicatif précédé du 0] + [numéro] (le 15 est facultatif)
D’un portable vers un fixe [indicatif précédé du 0] + [numéro]
D’un fixe vers un portable : [indicatif précédé du 0] + 15 + [numéro] (le 15 est obligatoire)
D’un fixe vers un fixe : [indicatif précédé du 0] + [numéro]
Je n'ai plus qu'a vous souhaiter bonne chance :)
En prime, voici tous les indicatifs argentins classés par nom de ville :
Prefijo |
Localidad |
2345 | 25 DE MAYO (PROV. BUENOS AIRES) |
2902 | 28 DE NOVIEMBRE |
2317 | 9 DE JULIO (PROV. BUENOS AIRES) |
3469 | ACEBAL |
3585 | ADELIA MARIA |
3865 | AGUILARES |
3827 | AIMOGASTA |
3438 | ALCARAZ |
3465 | ALCORTA |
2225 | ALEJANDRO KORN |
2941 | ALLEN |
3571 | ALMAFUERTE (PROV. CORDOBA) |
3547 | ALTA GRACIA |
3892 | AMAICHA DEL VALLE |
11 | AMBA |
2337 | AMERICA |
3844 | AÑATUYA |
3835 | ANDALGALA |
3827 | ANILLACO |
3758 | APOSTOLES |
3543 | ARGÜELLO |
2478 | ARRECIFES |
2353 | ARRIBEÑOS |
3576 | ARROYITO (PROV. CORDOBA) |
3402 | ARROYO SECO |
3491 | ARRUFO |
2353 | ASCENCION |
2296 | AYACUCHO |
2281 | AZUL |
291 | BAHIA BLANCA |
2266 | BALCARCE |
353 | BALLESTEROS |
3563 | BALNEARIA |
3857 | BANDERA |
3329 | BARADERO |
3466 | BARRANCAS (PROV. SANTA FE) |
2648 | BARREAL |
3722 | BARRIO LOS PESCADORES |
3534 | BELL VILLE |
2292 | BENITO JUAREZ |
3741 | BERNARDO DE IRIGOYEN |
2925 | BERNASCONI |
2314 | BOLIVAR |
3387 | BOUCHARD |
3438 | BOVRIL |
2342 | BRAGADO |
2658 | BUENA ESPERANZA |
3894 | BURRUYACU |
3781 | CAA CATI |
3868 | CAFAYATE |
297 | CALETA OLIVIA |
2335 | CALEUFU |
2648 | CALINGASTA |
3489 | CAMPANA |
3846 | CAMPO GALLO |
3471 | CAÑADA DE GOMEZ |
3463 | CANALS |
3752 | CANDELARIA (PROV. MISIONES) |
2651 | CANDELARIA (PROV. SAN LUIS) |
2226 | CAÑUELAS |
2323 | CAPILLA DEL SEÑOR |
2478 | CAPITAN SARMIENTO |
341 | CARCARAÑA |
2936 | CARHUE |
2254 | CARILO |
2395 | CARLOS CASARES |
2274 | CARLOS SPEGAZZINI |
2357 | CARLOS TEJEDOR |
2273 | CARMEN DE ARECO |
2929 | CASBAS |
3464 | CASILDA |
2245 | CASTELLI |
3833 | CATAMARCA |
264 | CAUCETE |
3491 | CERES |
2352 | CHACABUCO |
3582 | CHAJAN |
3456 | CHAJARI |
3826 | CHAMICAL |
3721 | CHARADAI |
3731 | CHARATA |
2241 | CHASCOMUS |
3821 | CHEPES |
3825 | CHILECITO |
2346 | CHIVILCOY |
2946 | CHOELE CHOEL |
2948 | CHOS MALAL |
299 | CINCO SALTOS |
2982 | CLAROMECO |
3718 | CLORINDA |
2473 | COLON (PROV. BUENOS AIRES) |
3447 | COLON (PROV. ENTRE RIOS) |
2333 | COLONIA BARON |
3722 | COLONIA BENITEZ |
3716 | COMANDANTE FONTANA |
2962 | COMANDANTE LUIS PIEDRA BUENA |
2291 | COMANDANTE N. OTAMENDI |
297 | COMODORO RIVADAVIA |
3865 | CONCEPCION (PROV. TUCUMAN) |
3442 | CONCEPCION DEL URUGUAY |
345 | CONCORDIA |
351 | CORDOBA |
342 | CORONDA |
2223 | CORONEL BRANDSEN |
2921 | CORONEL DORREGO |
3582 | CORONEL MOLDES (PROV. CORDOBA) |
2922 | CORONEL PRINGLES |
2926 | CORONEL SUAREZ |
2265 | CORONEL VIDAL |
3468 | CORRAL DE BUSTOS |
3783 | CORRIENTES |
3541 | COSQUIN |
3467 | CRUZ ALTA |
3549 | CRUZ DEL EJE |
3774 | CURUZU CUATIA |
299 | CUTRAL CO |
2316 | DAIREAUX |
2924 | DARREGUEIRA |
3521 | DEAN FUNES |
2626 | DESAGUADERO |
2245 | DOLORES (PROV. BUENOS AIRES) |
2317 | DUDIGNAC |
2334 | EDUARDO CASTEX |
2902 | EL CALAFATE |
3783 | EL SOMBRERO |
3401 | EL TREBOL |
3751 | ELDORADO |
2335 | EMBAJADOR MARTINI |
3488 | ESCOBAR |
3496 | ESPERANZA (PROV. SANTA FE) |
2945 | ESQUEL |
3454 | FEDERAL |
3465 | FIRMAT |
3717 | FORMOSA |
2337 | FORTIN OLAVARRIA |
3854 | FRIAS |
3404 | GALVEZ |
3752 | GARUPA |
2952 | GENERAL ACHA |
2344 | GENERAL ALVEAR (PROV. BUENOS AIRES) |
2625 | GENERAL ALVEAR (PROV. MENDOZA) |
2353 | GENERAL ARENALES |
2243 | GENERAL BELGRANO |
2245 | GENERAL CONESA (PROV. BUENOS AIRES) |
2931 | GENERAL CONESA (PROV. RIO NEGRO) |
358 | GENERAL DEHEZA |
2268 | GENERAL GUIDO |
3725 | GENERAL JOSE DE SAN MARTIN |
2286 | GENERAL LAMADRID |
2267 | GENERAL MADARIAGA |
3711 | GENERAL MOSCONI |
2302 | GENERAL PICO |
2356 | GENERAL PINTO |
2265 | GENERAL PIRAN |
2941 | GENERAL ROCA (PROV. RIO NEGRO) |
237 | GENERAL RODRIGUEZ |
3388 | GENERAL VILLEGAS |
2224 | GLEW |
3498 | GOBERNADOR CRESPO |
2202 | GONZALEZ CATAN |
3777 | GOYA |
3444 | GUALEGUAY |
3446 | GUALEGUAYCHU |
2929 | GUAMINI |
2224 | GUERNICA |
2933 | HUANGUELEN SUR |
2336 | HUINCA RENANCO |
3887 | HUMAHUACA |
3716 | IBARRETA |
3711 | INGENIERO GUILLERMO N. JUAREZ |
2940 | INGENIERO JACOBACCI |
2335 | INGENIERO LUIGGI |
3467 | INRIVILLE |
3786 | ITUZAINGO |
2647 | JACHAL |
3525 | JESUS MARIA |
3877 | JOAQUIN V. GONZALEZ |
2320 | JOSE C. PAZ |
2354 | JUAN B. ALBERDI |
2229 | JUAN MARIA GUTIERREZ |
2264 | JUAN N. FERNANDEZ |
2362 | JUNIN (PROV. BUENOS AIRES) |
2972 | JUNIN DE LOS ANDES |
3584 | LA CARLOTA |
2623 | LA DORMIDA |
2264 | LA DULCE |
3548 | LA FALDA |
3437 | LA PAZ (PROV. ENTRE RIOS) |
2626 | LA PAZ (PROV. MENDOZA) |
221 | LA PLATA |
3575 | LA PUERTA (PROV. CORDOBA) |
3885 | LA QUIACA |
3822 | LA RIOJA |
2655 | LA TOMA |
3385 | LABOULAYE |
3783 | LAGUNA BRAVA |
3891 | LAMADRID |
2285 | LAPRIDA |
2268 | LAS ARMAS |
2244 | LAS FLORES (PROV. BUENOS AIRES) |
3877 | LAS LAJITAS |
3715 | LAS LOMITAS |
3482 | LAS TOSCAS (PROV. SANTA FE) |
3533 | LAS VARILLAS |
3754 | LEANDRO N. ALEM (PROV. MISIONES) |
3472 | LEONES |
2242 | LEZAMA |
220 | LIBERTAD |
3886 | LIBERTADOR GENERAL SAN MARTIN |
2355 | LINCOLN |
3497 | LLAMBI CAMPBELL |
2261 | LOBERIA |
2227 | LOBOS |
2948 | LONCOPUE |
3327 | LOPEZ CAMELO |
2322 | LOS CARDALES |
3547 | LOS MOLINOS (PROV. CORDOBA) |
2358 | LOS TOLDOS (PROV. BUENOS AIRES) |
2323 | LUJAN (PROV. BUENOS AIRES) |
261 | LUJAN DE CUYO |
2953 | MACACHIN |
3734 | MACHAGAI |
3476 | MACIEL |
2221 | MAGDALENA |
2268 | MAIPU (PROV. BUENOS AIRES) |
261 | MAIPU (PROV. MENDOZA) |
2627 | MALARGÜE |
2257 | MAR DE AJO |
223 | MAR DEL PLATA |
3472 | MARCOS JUAREZ |
220 | MARCOS PAZ |
3722 | MARGARITA BELEN |
2927 | MEDANOS (PROV. BUENOS AIRES) |
261 | MENDOZA |
2324 | MERCEDES (PROV. BUENOS AIRES) |
3773 | MERCEDES (PROV. CORRIENTES) |
2657 | MERCEDES (PROV. SAN LUIS) |
220 | MERLO (PROV. BUENOS AIRES) |
2656 | MERLO (PROV. SAN LUIS) |
3876 | METAN |
2291 | MIRAMAR (PROV. BUENOS AIRES) |
3409 | MOISES VILLE |
3717 | MOJON DE FIERRO |
2271 | MONTE |
3775 | MONTE CASEROS |
2921 | MONTE HERMOSO |
3841 | MONTE QUEMADO |
3891 | MONTEAGUDO |
3863 | MONTEROS |
237 | MORENO |
3562 | MORTEROS |
2656 | NASCHEL |
2272 | NAVARRO |
2262 | NECOCHEA |
299 | NEUQUEN |
3435 | NOGOYA |
3825 | NONOGASTA |
2343 | NORBERTO DE LA RIESTRA |
3861 | NUEVA ESPERANZA |
2342 | O' BRIEN |
3755 | OBERA |
3856 | OJO DE AGUA (PROV. SANTIAGO DEL ESTERO) |
2284 | OLAVARRIA |
3532 | OLIVA |
3572 | ONCATIVO |
3878 | ORAN |
2982 | ORENSE |
343 | PARANA |
3772 | PASO DE LOS LIBRES |
2928 | PEDRO LURO |
2396 | PEHUAJO |
2477 | PERGAMINO |
2963 | PERITO MORENO |
2923 | PIGÜE |
2242 | PILA |
2322 | PILAR (PROV. BUENOS AIRES) |
2254 | PINAMAR |
223 | PLAYA CHAPADMALAL |
3752 | POSADAS |
3734 | PRESIDENCIA DE LA PLAZA |
3732 | PRESIDENCIA ROQUE SAENZ PEÑA |
3722 | PUERTO BASTIANI |
297 | PUERTO DESEADO |
3757 | PUERTO IGUAZU |
2965 | PUERTO MADRYN |
3743 | PUERTO RICO |
2962 | PUERTO SANTA CRUZ |
3722 | PUERTO TIROL |
2932 | PUNTA ALTA |
2333 | QUEMU QUEMU |
3843 | QUIMILI |
2651 | QUINES |
2317 | QUIROGA |
2475 | RAFAEL OBLIGADO |
3492 | RAFAELA |
3407 | RAMALLO |
3869 | RANCHILLOS |
3861 | RAPELLI |
2297 | RAUCH |
2965 | RAWSON (PROV. CHUBUT) |
2331 | REALICO |
3482 | RECONQUISTA |
3832 | RECREO (PROV. CATAMARCA) |
3722 | RESISTENCIA |
3783 | RIACHUELO |
3543 | RIO CEBALLOS |
2931 | RIO COLORADO (PROV. RIO NEGRO) |
358 | RIO CUARTO |
2966 | RIO GALLEGOS |
2964 | RIO GRANDE (PROV. TIERRA DEL FUEGO) |
2903 | RIO MAYO |
3574 | RIO PRIMERO |
3572 | RIO SEGUNDO |
3571 | RIO TERCERO |
2902 | RIO TURBIO |
2935 | RIVERA |
2475 | ROJAS |
341 | ROSARIO |
3445 | ROSARIO DEL TALA |
3382 | RUFINO |
3782 | SALADAS |
2344 | SALADILLO (PROV. BUENOS AIRES) |
2393 | SALAZAR |
2394 | SALLIQUELO |
3542 | SALSACATE |
387 | SALTA |
2474 | SALTO |
3582 | SAMPACHO |
2646 | SAN AGUSTIN DEL VALLE FERTIL |
2325 | SAN ANDRES DE GILES |
2326 | SAN ANTONIO DE ARECO |
2934 | SAN ANTONIO OESTE |
2257 | SAN BERNARDO (PROV. BUENOS AIRES) |
3404 | SAN CARLOS CENTRO |
0294 | SAN CARLOS DE BARILOCHE |
2252 | SAN CLEMENTE DEL TUYU |
3408 | SAN CRISTOBAL |
3564 | SAN FRANCISCO (PROV. CORDOBA) |
3522 | SAN FRANCISCO DEL CHAÑAR |
3754 | SAN JAVIER (PROV. MISIONES) |
3405 | SAN JAVIER (PROV. SANTA FE) |
3406 | SAN JORGE (PROV. SANTA FE) |
3458 | SAN JOSE DE FELICIANO |
264 | SAN JUAN |
2962 | SAN JULIAN |
3498 | SAN JUSTO (PROV. SANTA FE) |
3476 | SAN LORENZO (PROV. SANTA FE) |
2652 | SAN LUIS (PROV. SAN LUIS) |
3783 | SAN LUIS DEL PALMAR |
2261 | SAN MANUEL (PROV. BUENOS AIRES) |
2623 | SAN MARTIN (PROV. MENDOZA) |
264 | SAN MARTIN (PROV. SAN JUAN) |
2972 | SAN MARTIN DE LOS ANDES |
381 | SAN MIGUEL DE TUCUMAN |
3461 | SAN NICOLAS |
3329 | SAN PEDRO (PROV. BUENOS AIRES) |
3884 | SAN PEDRO (PROV. JUJUY) |
2627 | SAN RAFAEL (PROV. MENDOZA) |
388 | SAN SALVADOR DE JUJUY |
2225 | SAN VICENTE (PROV. BUENOS AIRES) |
3783 | SANTA ANA (PROV. CORRIENTES) |
223 | SANTA CLARA DEL MAR |
342 | SANTA FE |
3838 | SANTA MARIA (PROV. CATAMARCA) |
2954 | SANTA ROSA (PROV. LA PAMPA) |
3546 | SANTA ROSA DE CALAMUCHITA |
3460 | SANTA TERESA (PROV. SANTA FE) |
2246 | SANTA TERESITA |
385 | SANTIAGO DEL ESTERO |
3756 | SANTO TOME |
2934 | SIERRA GRANDE |
2324 | SUIPACHA |
3856 | SUMAMPA |
3493 | SUNCHALES |
3855 | SUNCHO CORRAL |
3867 | TAFI DEL VALLE |
2293 | TANDIL |
2283 | TAPALQUE |
3875 | TARTAGAL (PROV. SALTA) |
3858 | TERMAS DE RIO HONDO |
2656 | TILISARAO |
3837 | TINOGASTA |
3846 | TINTINA |
3471 | TORTUGAS |
3862 | TRANCAS |
3576 | TRANSITO |
2965 | TRELEW |
2392 | TRENQUE LAUQUEN |
2983 | TRES ARROYOS |
2394 | TRES LOMAS |
2622 | TUNUYAN |
3543 | UNQUILLO |
2901 | USHUAIA |
2624 | USPALLATA |
2354 | VEDIA |
3462 | VENADO TUERTO |
3483 | VERA |
2221 | VERONICA |
3436 | VICTORIA |
2338 | VICTORICA |
3583 | VICUÑA MACKENNA |
2920 | VIEDMA |
3735 | VILLA ANGELA |
2625 | VILLA ATUEL |
3541 | VILLA CARLOS PAZ |
3400 | VILLA CONSTITUCION |
3522 | VILLA DE MARIA DE RIO SECO |
3573 | VILLA DEL ROSARIO (PROV. CORDOBA) |
3524 | VILLA DEL TOTORAL |
3544 | VILLA DOLORES |
2255 | VILLA GESELL |
2336 | VILLA HUIDOBRO |
2925 | VILLA IRIS |
2944 | VILLA LA ANGOSTURA |
353 | VILLA MARIA |
2941 | VILLA REGINA |
3845 | VILLA SAN MARTIN |
3455 | VILLAGUAY |
2928 | VILLALONGA |
2265 | VIVORATA |
2333 | WINIFREDA |
2942 | ZAPALA |
3487 | ZARATE |
08:46 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2013
Enfin un peu de chocolat noir !
Le Chocolat noir n'existe pas en argentine ! Et c'est vraiment pas ma veine car j'en raffole ; voilà plus de cinq mois que j'étais en manque !
Du bon chocolat est pourtant fabriqué dans l'ouest de la Patagonie, et des villes comme San Carlos de Bariloche (où vivent de nombreux descendants de colons Suisses) s'en sont même fait une spécialité. Malheureusement, ils en sont restés au chocolat au lait ou, pire encore (de mon point de vue), au chocolat blanc, chargé de trop de graisse et de sucre !
Afin de déguster quelques carrés de "noir" intense à plus de 70% , parfumé pourquoi pas d'un peu de fleur de sel, il vous faudra donc attendre patiemment la visite de quelques amis (très) prévenants...
Perso, j'ai reçu ce week-end ces 48 tablettes, de quoi tenir plusieurs mois !
J'ai par ailleurs eu droit à plein d'autres surprises, comme par exemple du fromage de chèvre (Sainte-Maure fermier et autre Crottin de Chavignol (encore une de mes drogues) dont l'entrée en Argentine est limite tolérée, ainsi qu'un peu de rillettes et de foie gras !
Un grand merci à M et PY d'avoir osé braver les douanes ;)
Mea culpa : sur ce coup là, c'est moi qui suis "chocolat" !
V'là t'y pas que ces mêmes amis qui viennent de m'apporter toutes ces plaquettes découvrent dans la même journée, à Buenos Aires, deux magasins dédiés au chocolat Lindt (de l'exclusif comme sait très bien le faire monsieur nespresso).
Il faut dire que ces points de vente hyper branchés se situent dans des galleries marchandes hyper friquées (entre les vitrines Armani, Guess et autre D&G) que je fréquente guère.
Plus généralement d'ailleurs les malls m'insupportent...
A près de 50 pesos la tablette (environ 6 euros), c'est quand même au moins 3 fois plus cher qu'en France, mais c'est tellement "so" chic de trouver son "noir intense" ailleurs que dans un banal supermarché...
Je vais à présent me mettre en quête d'un showroom Amora, moi qui adore la moutarde forte ; peut être du côté de Zara !
14:38 Publié dans Cuisine et gastronomie, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1)
11/01/2013
Le Quartier Chinois de Buenos aires
On entre dans le "petit" quartier chinois (il s'étend sur à peine deux cuadras, à Belgrano) en passant sous la fameuse arche (paifang) gardée par deux lions.
(Janvier 2013)
Le "Barrio Chino" de Buenos Aires n'a rien de comparable (par la taille) avec les "Chinatowns" de New-York, San-Francisco, Montréal ou de Londres (entre autres!...)
Cela tient en partie à une bien plus faible communauté chinoise présente en Amérique du Sud, mais surtout à une ancienneté toute relative puisque les balbutiements du barrio remontent à peine aux débuts des années 80 (date à laquelle la première épicerie, la Casa China, a ouvert ses portes).
Si des milliers de porteños, à la recherche d'un peu d'exotisme, choississent à présent d'y venir (surtout le WE), c'est avant tout pour s'approvisionner dans les quatre ou cinq supermarchés asiatiques du quartier : il y a en effet certains produits (épices et condiments d'asie, en passant par le kit du parfait "sushi-man") qu'on ne trouve définitivement qu'ici.
Le Barrio Chino est aussi largement réputé pour ses rayons "poissonnerie", les mieux achalandés de la capitale...
C'est donc au Barrio Chino que j'ai dégoté (en une seule fois, ce qui est un exploit à Buenos Aires) tout le nécessaire pour confectionner mes premiers makis (le riz koshihikari, les feuilles de nori, le vinaigre de riz, le gingembre mariné, le wasabi ainsi que l'indispensable petite natte en bambou !)
Je vous présente donc en avant-première mes tout premiers makis, réalisés cette semaine !
Pour la cuisson du riz (qui est la seule vraie difficulté de l'exercice), c'était pas encore vraiment ça, mais je vais perséverer...
(Janvier 2013)
Empanadas "chinois"
Cabinet de médecine...
....et canards laqués !
00:10 Publié dans Buenos Aires, Cuisine et gastronomie, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
25/12/2012
De quoi se sentir un (tout petit) peu Argentin...
Lors de mon premier passage dans le Parc National des Glaciers, je me suis rendu compte qu'il existait plusieurs tarifs. Comme je me promène que très rarement avec mes papiers d'identité, j'ai bien évidemment dû payer le prix fort.
Le lendemain, en présentant ma carte de "résident", le prix à baissé d'un coup de 60% ! C'était pas tant pour le montant (100 pesos = environ 15 euros), mais plutôt pour le principe : je me considère maintenant, quatre mois après mon arrivée, un peu plus "local" que simple touriste de passage...
00:09 Publié dans La Patagonie, Périples argentins, Vie quotidienne | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2012
Le déménagement est enfin arrivé !
(15 novembre 2012)
Et voilà ! Pile-poil deux mois et demi après mon départ de Paris, mes cartons me sont enfin livrés à Buenos Aires !
Si de plus de plus en plus d'expats ne voyagent maintenant qu'avec une malle ou deux (parfois par choix, mais bien souvent à cause des coûts et des complications douanières), je fait partie quant à moi de ceux qui préfèrent vivre au quotidien entouré d'objets personnels, qui tous à leur manière me racontent une histoire.
Certains de ces "bibelots" ou de ces tableaux m'accompagnaient déjà lors de ma première "longue" expatriation ; c'était en Algérie, il y a bientôt vingt ans, c'est dire !
J'ai maintenant une petite idée de ce qui va m'occuper ce week-end...
14:27 Publié dans Perso, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1)
14/11/2012
La chambre d'amis (en full option) est momentanément indisponible !
Un couple de tourterelles oreillardes (il y en a des milliers à Buenos Aires !) a élu domicile entre la clim et le mur de la chambre d'amis. La couvaison devrait durer 15 jours...
01:17 Publié dans Perso, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2012
Le nouveau billet de 100 Pesos à l'effigie d'Evita
Bien que ce nouveau billet ait été présenté le 22 juillet dernier par Cristina Fernandez de Kirchner (Présidente depuis 2007) à veille de la commémoration du soixantième anniversaire de la disparition d'Eva Perón, c'est seulement cette semaine que j'ai enfin eu l'occasion d'en avoir un entre les mains.
Le choix de cette nouvelle coupure à bien sûr créé pas mal de polémiques, certains jugeant indigne sa valeur faciale de 100 pesos alors qu'Evita en aurait mérité 500 ! D'autres, beaucoup plus nombreux, estimant que la présidente cherche à récupèrer à son compte la grande popularité dont jouit encore l'ancienne Première Dame, morte d'un cancer à l'âge de 33 ans...
Fi de politique, il faut tout de même saluer que c'est la première fois qu'une femme apparaît sur un billet national, et qui plus est une personalité du 20ème siècle, ce qui va nous changer un peu ! En effet, la série actuellement en circulation, émise à partir du début des années 2000, est toute entière dédiée à la gloire de militaires nés au 18ème ou 19ème siècle et considérés comme "pères fondateurs" de la Nation. La plupart se sont également engagés en politique et trois d'entre eux ont d'ailleurs fini Président...
Avoir été militaire au 19ème, dans une jeune république qui cherchait à chasser définitivement les espagnols et à mettre au pas (ou à éliminer, purement et simplement) les autochtones, ne garantit que très rarement une biographie vierge de tout dérapages !
Bon, je sais, si on s'accordait un "droit d'inventaire" du bref passage d'Eva au côté de son président de mari, on y trouverait sans doute aussi quelques "errements" et pas mal de populisme... Mais au regard du réel volontarisme dont elle a fait preuve pour améliorer la condition de vie des plus pauvres ainsi que pour faire avancer la cause féministe, le fléau pencherait à mon avis plutôt du bon côté...
Le nouveau Billet de 100, recto et verso
Pour ajouter encore de l'histoire à l'Histoire, ce nouveau billet est largement inspiré d'une coupure de 5 pesos, dessinée en 1955 (soit trois ans après la mort d'Evita) mais qui ne vit jamais le jour, son mari, Juan Perón se faisant chasser du pouvoir cette année là par un coup d'état militaire....
Sans tomber dans l'arrogance "franchute", mais juste pour le clin d'oeil, notons que l'on doit le dessin de ce billet à l'atelier du franco-suisse Roger Pfund, celui-là même qui nous avait gratifié de la dernière série de billet en circulation en France dans les années 90, avant l'apparition de l'Euro ; souvenez-vous, c'étaient ces jolis billets hauts en couleurs qui représentaient Paul Cézanne, Gustave Eiffel, Pierre et Marie Curie ou bien encore le Petit Prince et Saint-Exupéry ! (Saint-Ex qui a d'ailleurs vécu à Buenos Aires, de 1929 à 1930...)
Billets actuellement en circulation en Argentine :
Bartolomé Mitre, né en 1821, sixième Président de la Nation
José de San Martin, né en 1778, Général et l'un des fondateurs de la République
Manuel Belgrano, né en 1770, leader de l'Indépendance, et créateur du drapeau argentin
Juan Manuel de Rosas, né en 1793, Gouverneur de la Province de Buenos Aires
Domingo Sarmiento, né en 1811, septième Président de la Nation
Julio Roca, né en 1843, neuvième Président de la Nation
Autre (et dernier !) clin d'oeil "franco-français" : ce nouveau billet de 100 pesos (soit environ 17 euros) est signé par l'ancien Ministre des Finances et actuel Vice-président de la Nation et Président du Sénat, Amado Boudou, dont la famille est originaire d'un petit village de ... l'Aveyron !
En effet, c'est en 1903 que l'arrière-grand-père d'Amado Boudou, un certain Frédéric, quitte Durenque (une petite localité de l'arrondissement de Rodez, qui compte aujourd'hui moins de 600 habitants) avec ses sept enfants.
Il a décidé, à 50 ans, d'aller tenter sa chance à Pigüe, ici en Argentine, où une quarantaine de familles rouerguates sont déjà installés depuis une vingtaine d'années.
En 1919, Frédéric Boudou est à la tête de plus de 7000 hectares de terres dans la pampa, alors qu'il en avait seulement 25 en Aveyron !
Dans la ville de Pigüe, qui compte aujourd'hui près de 15000 habitants, nombre des descendants de ces colons Français de la fin du 19ème siècle continuent à parler l'Occitan, ou tout au moins le comprennent...
13:05 Publié dans Actualité, Economie, Histoire géo, Politique, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2012
10 minutes chrono !
Eh oui ! J'ai la chance de faire partie de ce nombre (vraiment) infime de Porteños qui ont le privilège de se rendre à pied au travail le matin.
Et de plus, dans mon cas, c'est à peine en 10 minutes chrono.
Bon ! je sais, vous me direz qu'il y en a qui ont encore plus de veine que moi ... car ils n'ont même pas besoin d'aller travailler !
Je tenais à vous faire partager ce bref parcours, car il sera mon quotidien pendant au moins trois ans. Le soir, je varie quelque peu le chemin du retour, en fonction par exemple des courses à faire pour remplir le frigidaire...
Après un petit café pris sur le balcon (d'où je profite en ce moment des merveilleux jacarandas en fleur), je me prépare à aller au travail !
A peine sorti de mon immeuble, j'ai déjà en ligne de mire, au bout de la rue (à moins de 300m), le Palais Ortiz, qui abrite l'Ambassade de France. Juste avant, sur une petite place, trône un monument à la gloire de Carlos Pellegrini, Président de la Nation Argentine à la fin du 19ème siècle.
Là, c'est l'entrée principale de l'Ambassade de France.
Au fond, on aperçoit (à environ 1,4 km), l'Obélisque.
Je longe donc l'Ambassade de France, côté sud ; en face se trouve un joli petit square...
La seule "épreuve" de la matinée consistera pour moi à traverser l'Avenida 9 de Julio ! Une épreuve plutôt facile, car les feux (les semáforos) fonctionnent très bien...et sont surtout respectés !
Les voitures, déjà nombreuses, se dirigent vers le centre ville ; dans l'autre sens, c'est plutôt désert !
Je m'engage alors dans la très calme et ombragée Calle Arroyo.
A ma droite une placette dédiée aux victimes (29 tués et 259 blessés) d'un attentat dirigé en mars 1992 contre l'ambassade d'Israël. Le bâtiment, aujourd'hui rasé, a laissé place à quelques arbres et à ce lieu de mémoire...
Le Sofitel (cocorico !) est cerné par les dizaines de galeries d'art ou d'antiquaires que l'on trouve dans cette rue. A cette heure, tout les rideaux sont bien sûr encore baissés...
Avant de rencontrer, sur quelques mètres, la Calle Esmeralda, une petite fontaine "offerte" par le Sofitel...
Je suis presque arrivé ! Il ne me reste plus qu'à descendre Juncal sur 100 mètres et de tourner à droite...
Un bel exemple, sur Juncal, de l'architecture de la fin du 19ème.
Me voici enfin sur Basavilbaso. Je travaille un peu plus haut, sur le trottoir de gauche, dans l'immeuble blanc pavoisé !
J'aurais mis à peine 10 minutes pour parcourir les 970 mètres (merci Google Earth !) qui me sépare de la maison... C'est cool, non !!!
03:03 Publié dans Boulot, Perso, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1)
01/11/2012
Le Musée des Beaux Arts
On devine sur cette photo (à gauche, en ocre) le Musée National des Beaux Arts de Buenos Aires, juste derrière l'extension (le bâtiment gris d'un étage) qui abrite, elle, les expositions temporaires.
De l'autre côté de l'Avenue Libertador se trouve la Faculté de Droit (dont on aperçoit les marches) ainsi que la grande sculpture de La Flor Généralis.
Le Musée est installé depuis le début des années 30 dans un édifice destiné à l'origine au pompage des eaux du Rio de la Plata...
Sur les pelouses, aux abords du Musée,
on trouve ce magnifique Centaure d'Antoine Bourdelle...
A Buenos Aires, on pourrait dire aussi : Entrer comme dans un musée !
Dimanche dernier, je me suis rendu en voisin à celui des Beaux Arts de Buenos Aires (Museo de Bellas Artes), qui se trouve à moins de dix minutes de marche à pied de mon appartement, dans le quartier de Recoleta.
Le Musée est gratuit tous les jours de l'année, et à part de se retrouver devant une foule trop importante (auquel cas l'accès devient limité), vous pouvez juste entrer comme un promeneur qui passait par là, les mains dans les poches.... et l'oeil affuté !
A peine à l'intérieur, ce sont des centaines d'oeuvres qui vous tendent les bras dans les salles du rez-de-chaussée. On y trouve bien sûr les "classiques" (Rembrandt, Rubens, Velazquez, Goya et autres Tiepolo) mais aussi des dizaines d'artistes Argentins ou Sud-Américains peu connus en Europe.
Les peintres Européens du 19ème et du début du 20ème siècles sont eux aussi très bien représentés : Rodin, Manet, Monet, Pissarro, Renoir, Sisley, Van Gogh, Gauguin, Degas, Courbet, Léger en passant par Miro, Chagall, Van Dongen ou Picasso, il y en a vraiment pour tous les goûts...
Ce Saint Jean l'Evangéliste d'El Greco, peint en 1604, est prêté par le Prado de Madrid
En ce moment, en guest star, on peut découvrir deux toiles de l'inimitable "Espagnol" El Greco, ainsi qu'une exposition "Le Caravage et ses successeurs", avec comme pièce majeure cette tête de Méduse, marouflée sur un écu de parade en bois, et peinte par l'artiste Lombard en 1598...
"Méduse", Le Caravage, 1598 ; prêt de la Galerie des Offices de Florence
Ça et là, au gré des salles, on trouve également du mobilier de style, des porcelaines et autres vitrines de "curiosités" (comme par exemple des peignes "flamenco" en écailles !)
Un seul bémol peut-être, c'est qu'aucune lumière naturelle ne pénètre au rez-de-chaussée et que l'éclairage artificiel est parfois assez inégal...
D'après Wikipedia, le patrimoine du MNBA atteindrait 12700 oeuvres, dont moins de 1000 seraient exposées. Le Musée a d'ailleurs ouvert depuis 2004 une "antenne" à Neuquén, dans le centre du pays.
Comme dans de nombreux musées, je me suis aussi retrouvé face à des salles fermées ou en rénovation (en l'occurence tout le premier étage !), ce qui me donne un bon prétexte à vite y revenir...
(Musée des Beaux Arts, Buenos Aires, Octobre 2012)
00:19 Publié dans Buenos Aires, Culture et tradition, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2012
Avis de tempête sur Buenos Aires !
(Photos du Net)
Et moi qui suis venu ici (en partie) parce que le temps était clément. Que néni !
Nous avons eu droit la nuit passée aux précipitations les plus intenses du mois d'octobre de ces cent dernières années, dixit la météo nationale.
Ce matin, des quartiers entiers se sont retrouvés sous les eaux, empêchant des milliers de Porteños de se rendre au travail.
Malgré une certaine acalmie au cours de la journée, les pluies redoublent ce soir de plus belle...
Vu que je suis dans un quartier (légèrement) en hauteur et au 3ème étage, je serais à priori épargné ;)
Cette journée du 29 octobre va assurément rester dans les mémoires !
Déluge dans la ligne B du métro, ce matin !!!
00:40 Publié dans Actualité, Buenos Aires, Evènement, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2)
26/10/2012
El beso argentino
Non, il n'y a pas de faute de frappe dans le titre !
Il ne s'agit pas là du "peso argentin" (la monnaie locale qui fera l'objet d'un post un de ces jours), mais bien du "baiser" argentin.
Si Buenos Aires possède de nombreux attributs d'une grande ville européenne, c'est à de petits détails de la vie quotidienne qu'on se rend compte d'être vraiment ailleurs : le baiser (ou le bisou) argentin en fait partie...
En effet, ici, tout le monde se fait la bise, les hommes avec les femmes, les femmes entres elles et les hommes entres eux pareillement ! Ah j'oubliais aussi : les adultes avec les enfants ; dieu que ce doit être barbant pour ces derniers !
Le bisou est généralement réservé au matin (ou à la première rencontre de la journée) ; le soir, on se contente alors d'un adios ou autre buenas tardes.
C'est assez surprenant (surtout les premiers jours) de "devoir", au travail, faire le tour des bureaux et biser tout le monde, y compris bien sûr les "collègues" que l'on connaît encore à peine.
Le plus étonnant sans doute, c'est de se mettre à taper la bise matinale à un camarade, comme vous arrivé de fraîche date, que vous gratifiiez il y a à peine plus un mois que d'un simple (et plutôt distant) hochement de la tête quand vous le croisiez dans les couloirs parisiens...
Il en a été de même lors de ma recherche d'appartement où j'ai dû bécoter tout le personnel de l'agence immobilière... ainsi que l'ensemble des propriétaires dont je visitais l'appartement !
Le bisou à toutefois ses limites ; on n'embrasse pas le caissier du supermarché, le chauffeur de taxi ou son boucher (quoique, s'il vous offre ses meilleurs morceaux !) : on ne peut tout de même pas être pote avec toute la terre !
Par contre, le baiser à hue et à dia semble proscrit quand il s'agit de son chef de service ou de son gardien d'immeuble ; mais cette fois-ci, ce n'est sûrement pas pour les mêmes raisons...
00:46 Publié dans Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2012
Le promeneur de chiens
(Buenos Aires, septembre / octobre 2012)
Si promeneur de chiens est semble t'il une profession qui se developpe beaucoup dans les métropoles d'Amérique du Nord, nous n'en avons encore à Paris que de rares exemples.
Ici, à Buenos Aires (surtout, il faut bien l'avouer, dans les quartiers les plus huppés) la pratique est en plein boom, et il ne se passe pas une journée sans que je vois passer ces étranges attelages.
Etrange parce que d'une tenue irréprochable : ces chiens que le promeneur est allé chercher un par un au bas de leur immeuble se comportent en groupe de façon exemplaire ; pas de tiraillement sur les laisses, aucun aboiement et jamais d'agressivité !
C'est une petite meute dont le "promeneur" est un leader qui sait se faire respecter...
(Buenos Aires, septembre / octobre 2012)
23:39 Publié dans Au détour d'une rue..., Buenos Aires, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)
13/10/2012
L'attaque au yaourt nature
J'ai été ce matin, en trimbalant mes affaires de mon appartement provisoire vers mon nouvel home sweet home, victime d'une agression au yaourt. Rassurez-vous ! tout va bien.
Depuis mon arrivée à Buenos Aires, j'avais entendu plusieurs fois cette histoire dont le principe est simple : vous avez besoin de deux compères malhonnêtes (mais très adroit) et d'un pot de yaourt.
Le premier, qui vous suit discrètement, balance sur votre sac (ou votre veste) le yaourt (ça marche aussi très bien avec de la glace vanille ;) Il vous interpelle alors pour vous faire remarquer que votre bagage est entaché puis quitte la scène.
En vous retournant pour apprécier les dégats, un comparse qui arrive nonchalament derrière vous (il doit sembler au dessus de tout soupçon ; ce matin, il s'agissait d'une femme dans la quarantaine) vous tend un mouchoir et se propose de vous aider à réparer l'outrage.
La suite est simple : sous couvert de vous assister, il (ou elle) va vous dépouiller de tout ce qu'il (elle) peut ! C'est presque à chaque fois sans violence aucune, juste du bon travail de pickpocket...
Pas plus tard que cette semaine un touriste français c'est fait, de cette façon, voler tout son argent ainsi que ses papiers (y compris ceux de son véhicule qui devait bientôt arriver au port). Son cas étant ingérable (surtout à cause des papiers nécessaires pour dédouanaer son 4X4). Il a pris direct son vol retour : son voyage de plusieurs semaines (et préparé depuis des mois) tombait à l'eau à cause d'un pot de yaourt !
Ce matin, il m'aura suffit d'un regard méchant et d'une menace verbale pour éloigner ces brigands...
20:19 Publié dans Perso, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1)
08/10/2012
Un boucan d'enfer !
Alors que je commençais un post à propos de la Reserva Ecólogica, je me suis dit qu'il ne serait pas inutile de vous parler un peu du vacarme quotidien à Buenos Aires, afin de mieux saisir pourquoi cette "réserve" est une bénédiction pour les oiseaux... et pour nos oreilles!
De nombreuses études ont classé la capitale argentine parmi les dix mégapoles les plus bruyantes au monde, et mes souvenirs encore frais de la circulation cairote me convainquent que cela est sûrement vrai puisque ce me semble ici pire encore. C'est dire !
Deux raisons à cela : Le plan de la ville et l'omniprésence des autobus.
Le plan de la ville : Comme toutes les rues ou avenues sont le résulat d'un découpage au "carré" (dont son issus les pâtés de maisons que l'on appelle ici cuadra ou manzana), toutes sont donc utilisables (et utilisées) d'une manière uniforme. Je veux dire par là qu'il n'existe pratiquement aucune artère où ne passe une ligne de bus !
Bien sûr, comme dans toutes les villes, le centre est bien plus mal loti que les extérieurs ! Il faut aussi souligner la taille de certaines avenues, qui, avec leurs 6 à 10 voies, s'apparentent plus à des autoroutes...
Les bus : Pour des raisons économiques et politiques, le réseau ferré s'est peu developpé en Argentine. Buenos Aires n'échappe pas à ce constat avec 6 lignes, 76 stations et 55 km de rail (pour mémoire, à Paris, ce sont 16 lignes, 301 stations et 215km de rail... + plus le RER !), et c'est donc au bus qu'il revient de transporter quotidiennement des millions de Porteños (les habitants de Buenos Aires) !
Il y a deux zones de parcs aménagées au nord de la ville, mais malheureusement traversées d'avenues larges et bruyantes (en rouge). De plus, ces espaces verts se trouvent à moins de 3km de l'aéroport national dont vous apercevez la piste juste au-dessus du cercle jaune !
Le "calme absolu" (si ce n'est le bruit des vagues ou le gazouillis des oiseaux), n'existe finalement que dans la Réserva Ecólogica...
Buenos Aire compte 312 lignes d'autobus (toutes privées) qui quadrillent la ville.
La conscience environnementale et les contrôles techniques sont malheureusement bien souvent à l'image des milliers de bus qui composent cette flotte : dans un piteux état ! Et aux généreux rejets néfastes dont ils nous gratifient, il faut encore ajouter les insupportables crissements au freinage...
Quand une ville est bruyante à ce point, il est donc naturel de chercher quelque vaste espace vert afin de pouvoir décompresser de temps à autre. Le paradoxe est que l'on en trouve (d'ailleurs presque tous dans la même zone), ...mais sans le calme tant espèré ! Pour preuve cette vue (Google Earth) des principaux grands parcs de la capitale avec en rouge les artères qui les traversent (deux de ces dernières étant parmi les plus larges de la ville).
Où que l'on soit à l'intérieur de l'un de ces parcs, on est jamais à moins de 200 mètres d'une avenue très passante (sic) !
Pour ajouter encore un peu à ce boucan d'enfer, je vous ferais juste remarquer qu'au-dessus du cercle jaune, c'est bien le bout de la piste de l'aéroport national que vous apercevez !
C'est à présent plus calmement que je vais vous parler de la Réserve Écologique, seul véritable poumon vert de Buenos Aires...
18:31 Publié dans Buenos Aires, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2012
La douceur d'un dimanche matin
(03 septembre 2012)
Le vénérable "Café de la Plaza Dorrégo" garde encore
le souvenir du passage de Jorge Luis Borges...
Soyons honnête, ce n'est pas encore le grand beau temps en Argentine : L'hiver tarde à se faire oublier et la pluie n'en fini pas de préparer la pampa pour un joli printemps !
Je ne me plaindrais pourtant pas, car mon premier WE, début septembre, a été carrément extraordinaire, et j'ai fait assez de photos pour alimenter le blog pour un mois!
En attendant, voici l'image de ma pose petit-déjeuner de dimanche dernier...
C'était l'occasion de goûter le fameux "dulce de leche", la confiture de lait locale qui n'est ici rien de moins qu'une institution. Dans le présent gâteau, elle se marie à ravir avec de la crème fraîche et quelques abricots !
Vous vous doutez bien que cela m'a servi à la fois de petit-dej... et de déjeuner !!!
01:03 Publié dans Cuisine et gastronomie, Perso, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1)
01/09/2012
Le printemps commence aujourd'hui !
Juste une petite photo qui résume mon arrivée hier, ainsi que mon installation (provisoire mais réussie) dans un petit appartement qui surplombe la bouillonnante rue piétonne Florida.
Je n'ai aucun vis-à-vis, car le bâtiment qui me fait face, le seul "doublon" qui ait existé du célèbre Harrod's de Londres, est aujourd'hui définitivement fermé...
15:50 Publié dans Perso, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (5)