28/06/2013
Après moi le déluge !
Crue du Rio Iguazu, fin juin 2013
10 jours à peine après être passé à Iguazú, je relativise un peu de m'être plaint du temps plutôt moyen que j'y avais rencontré.
Depuis mercredi (27 juin 2013) le Rio de cesse de gonfler, résultat des fortes pluies qui sont tombées sur le sud du Brésil et au Paraguay !
Dans les deux parcs, les passerelles les plus exposées (et donc les plus intéressantes) ont été soit partiellement démontées, soit repliées, et sont bien évidemment interdites au public.
Cette crue, assez inattendue, s'avère être la plus puissante de ces quinze dernières années !
Côté brésilien
L'extrémité de la passerelle qui surplombe la Gorge du Diable ! (côté argentin)
(Toutes les photos et les films de ce post ont bien évidemment été glanés sur le Net)
23:10 Publié dans Actualité, Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2013
Les Chutes d'Iguaçu, côté brésilien
(Iguaçu, juin 2013)
La promenade sur les passerelles, dans le parc brésilien, est somme toute assez courte : moins de deux kilométres !
On longe le Rio Iguaçu en découvrant, de l'autre côté du fleuve, les nombreuses chutes "argentines".
Après 20 à 30 minutes de promenade, on arrive déjà à la fin du parcours, mais les concepteurs ont bien évidemment gardé le meilleur pour la fin !
La dernière passerelle, judicieusement placée sur une plate forme naturelle entre deux immenses cascade, vous conduit jusqu'au bord du gouffre.
Entre le grondement assourdissant, le tumulte des eaux et les embruns qui vous détrempe en quelques minutes, l'immersion (si j'ose dire) au coeur des chutes est totale !
(Iguaçu, juin 2013)
Malgré une météo assez moyenne, j'ai eu néanmoins droit à quelques jolis arcs-en-ciel, à chacune des timides apparitions du soleil...
(Iguaçu, juin 2013)
A la fin du parcours, vous êtes obligé d'emprunter l'ascenseur qui se trouve dans la tour (sauf à faire un grand détour) ; une dernière occasion d'admirer les chutes depuis les passerelles supérieures.
Une petite vidéo, juste pour vous donner une petite idée du vacarme !
En arrière plan, on apperçoit à peine dans la bruine le drapeau blanc et ciel qui surplombe la "Gorge du diable" et nous indique le côté argentin...
(Iguaçu, juin 2013)
01:56 Publié dans Brésil, Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
23/06/2013
Les Chutes d'Iguazú sont-elles les plus belles du monde ?
Chute d'Iguazú (a droite l'Argentine, à gauche le Brésil)
Quand on évoque les plus belles chutes du monde, seules trois peuvent réellement prétendre, par leur ampleur, au podium : celles de Victoria, d'Iguazú et du Niagara.
Pourtant, au grand dam des Canadiens, seules les deux premières sont inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco (en 1984 pour Iguazú et en 1989 pour Victoria), ce qui est dû principalement au fait que ce sont des parcs naturels qui leur sert d'écrin : les parcs nationaux d'Iguazú (côté argentin et côté brésilien) totalisent en effet à eux deux 55000 hectares de fôrets totalement préservées.
Cela n'enlève bien évidemment rien à la beauté des Chutes du Niagara (j'ai d'ailleurs eu l'occasion de les découvrir en février 1993, sous la neige et la glace, ce qui ne risque pas d'arriver ni au Brésil ni en Zambie !), mais il faut reconnaître que leur environnement totalement urbanisé ne fait pas vraiment rêver...
Chutes du Niagara au Canada
Pour ce qui est des Chutes Victoria, que je n'ai pas encore eu la chance d'admirer in vivo, il me semble que la faille très régulière de 1700 mètres de long sur environ de 100 de large n'est pas la plus propice à des angles de vision très variés.
Les Chutes Victoria se partagent entre la Zambie et le Zimbabwe
Ces trois sites naturels dont je vous parle dans ce post seraient d'ailleurs plutôt à classer dans la catégorie "cataracte", dont l'ampleur est généralement plus importante qu'une cascade, notamment en largeur, et la dénivellation plus forte que des rapides.
Pourtant les "Cataractes du Nil" ressemblent à priori plus à des rapides qu'à des chutes ! Tout n'est donc finalement qu'une question de vocabulaire...
Quand aux plus grandes cascades du monde (qui n'entrent donc pas dans la présente catégorie), elles sont quelques-unes à dépasser les 800 mètres de hauteur (soit dix fois plus haute qu'à Iguazú !) avec un record absolu pour le Salto Angel au Vénézuela et ses ... 979 mètres de haut !
Le Salto Angel, au Vénézuela
***
Mais revenons à nos "Cataratas", comme on les appelle ici.
La plus grande partie des cascades (il y en aurait paraît-il 275) se trouvent du côté argentin. C'est aussi de ce côté qu'on approche au plus près de la "Garganta del Diablo" (la gorge du diable), et ses 80 mètres de hauteur.
Le Côté brésilien, plus "modeste", offre quand à lui une superbe vue sur les chutes "argentines" et sans doute aussi la passerelle la plus impressionnante.
Le débit du Rio Iguazú est, pour se faire une idée, un peu près le même que celui du Rhône (qui est le seul fleuve en France à dépasser les 1500m3/seconde), mais il reste dix fois moindre que celui du RioParaná (16000m3/seconde) qui coule à quelques kilomètres de là...
C'est tout de même, en moyenne, un million et demi de litres d'eau qui se déversent chaque seconde depuis le sommet des Chutes d'Iguazú !
***
Qui dit "chutes classées au Patrimoine mondial" dit bien évidemment aussi "commerce", et tout est fait pour gentiment dépouiller les 3 à 5000 touristes qui débarquent chaque jour !
D'abord deux pays, donc deux parcs, donc deux entrées (170 Pesos d'un côté, 42 Réals de l'autre). Ensuite, il faut bien s'y rendre : si les deux parcs se font face, 30 km et un poste frontière en séparent pourtant les deux entrées. Il y a bien des bus réguliers au départ de Puerto Iguazú (côté argentin) et Foz de Iguaçu (côté brésilien), mais aucun service n'existe entre les deux parcs !
Une fois dans le "parque" brésilien, il vous faudra prendre un autre bus (compris dans le forfait) et faire environ 10 à 15 km pour arriver aux premières passerelles. De la même façon, du coté argentin, le "petit train" est indipensable pour se rendre jusqu'à la Gorge du Diable.
Tout est dans l'ensemble plutôt bien organisé, y compris pour les personnes à mobilité réduite. Par contre, compte tenu des distances et du temps nécessaire, il est pratiquement impossible de visiter les deux parcs dans la même journée, ce qui oblige donc le touriste lambda à passer une nuit de plus dans l'une des deux villes, et profiter qui du duty free géant qui des casinos !
Les plus "fortunés" pourront quant à eux choisir de dormir à l'intérieur même des parcs où deux hôtels de luxe offrent leur service !
Bien sûr, toutes les "attractions" sont en sus (tour en bateau sur le rio et/ou sous les chutes, parc à thème, tyrolienne, virée dans la jungle en voiture électrique, etc...) et la restauration est, comme généralement dans ce genre d'endroit, plutôt médiocre et hors de prix...
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Pour conclure, et en réponse au titre de ce post : oui, je pense que les chutes d'Iguazú sont probablement, par leur ampleur, leur cadre et leur variété, les plus belles du monde :)
PS : il va sans dire que toutes les photos de ce post ont été glanées sur le web !
20:14 Publié dans Brésil, Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2)
Ara d'Iguazú
10:26 Publié dans Brésil, Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2013
Toucan, Parque de Aves, Iguazú
22:31 Publié dans Brésil, Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
Puerto Iguazú et les "Trois Frontières"
(Iguazú, juin 2013)
Depuis ma chambre à l'Amerian Portal Del Iguazú
Autant vous le dire tout de suite, il n'y a aucun intérêt à venir jusqu'ici (à Puerto Iguazú), sauf bien sûr pour atterrir, dormir et se restaurer à l'occasion de votre visite de l'une des sept merveilles du monde naturelles, les fameuses "Chutes d'Iguazú".
En disant "l'une des sept merveilles du monde", terme éminément vendeur, je reprends la doxa locale, car je me suis vite rendu compte que sur certaines listes de ces "merveilles naturelles", les chutes n'apparaissent pas toujours !
De toutes façons, quelles soient ou non citées, elles méritent bien évidemment le détour, et si vous réussissez à relativiser "l'enrobage" touristique dont elles sont victime, vous pourrez même y passer un agréable moment !
Puerto Iguazú, ville de 30 à 40000 habitants, à 1h40 au nord de Buenos Aires (en avion, et 18 heures en bus), n'offre quant à elle à découvrir qu'un Duty-free géant, ainsi que sa fameuse borne des "Trois frontières" qui fait face au Brésil et au Paraguay.
L'attraction touristique du pauvre, en somme (réservée aux jours de pluie, comme ce fut aussi pour moi le cas :)
L'Argentine compte pourtant trois autres de ces "triple frontières" (avec le Brésil-Uruguay, la Bolivie-Paraguay et le Chili-Bolivie), mais elles restent difficilement accessibles au touriste lambda et peu d'Argentin seraient d'ailleurs en mesure de même les situer sur une carte !
La borne "Brazil"
La borne "Paraguay"
(Petit film naze !)
Ceci n'est bien évidemment qu'une entrée en matière (pour me laisser le temps de trier les photos), et je vous invite à découvrir d'ici quelques jours les fameuses chutes...
20:58 Publié dans Brésil, Iguazu, Périples argentins, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2012
(petit) Trek sur le Perito Moreno
(Perito Moreno, Novembre 2012)
Les "cabanes à crampons"
Ok, les crampons de glacier ressemblent généralement plutôt à CELA.
Au Perito ou au Viedma, le touriste de passage se contentera, lui, d'une version beaucoup moins technique et nettement plus rustique ; mais surtout adaptable à n'importe quelle paire de chaussures (idéal donc pour ceux qui ont eu la mauvaise idée de venir en baskets ; si, si ! il y en a !)
Je vous racontais là ma tentative avortée, pour cause de gros temps, d'aller me promener sur le Glacier Viedma, pas loin d'El Chaltén. C'est donc à El Calafate que j'ai de nouveau tenté ma chance, avec cette fois plus de succès. J'avais choisi la version courte du trek sur le Perito Moreno (environ deux heures sur la glace) car le but était sutout de ressentir les sensations ressenties une fois les crampons arrimés.
Cétait bien sûr aussi l'occasion de venir voir le "monstre" d'un peu plus près.
(Perito Moreno, Novembre 2012)
Bob Moraine, alias pat l'expat
Après l'effort, le réconfort.
Au détour d'un sérac et au beau milieu du glacier, une improbable table, des verres et quelques bouteilles de Famous Grouse (ok, c'est pas du grand luxe, mais c'est au moins écossais !). C'était le moment de sacrifier au traditionnel verre de l'amitié avec un peu de glace (hors d'âge, elle) arrachée au Perito Moreno...
Peut-être est-ce en fait la manière qu'avaient nos hôtes de nous remercier d'avoir déboursé pas mal de pesos pour cette journée, somme toute réussie.
A la fois très poli et très reconnaissant, j'en ai repris trois fois :)
Bonne Année à tous,
et (à votre) bonne santé !!!
01:49 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (2)
25/12/2012
De quoi se sentir un (tout petit) peu Argentin...
Lors de mon premier passage dans le Parc National des Glaciers, je me suis rendu compte qu'il existait plusieurs tarifs. Comme je me promène que très rarement avec mes papiers d'identité, j'ai bien évidemment dû payer le prix fort.
Le lendemain, en présentant ma carte de "résident", le prix à baissé d'un coup de 60% ! C'était pas tant pour le montant (100 pesos = environ 15 euros), mais plutôt pour le principe : je me considère maintenant, quatre mois après mon arrivée, un peu plus "local" que simple touriste de passage...
00:09 Publié dans La Patagonie, Périples argentins, Vie quotidienne | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2012
Le Perito Moreno
(Glacier Perito Moreno, Patagonie, novembre 2012)
Au loin le glacier, quand on arrive par la route d'El Calafate
En bas à droite de l'image, on voit le glacier venir s'appuyer sur les contreforts de la Péninsule de Magellan et bloquer la circulation entre les deux parties du lac.
Quand l'eau n'arrive plus à passer sous la glace, le niveau de l'un des deux lacs peut alors monter jusqu'à 30 mètres avant de "forcer" le glacier à céder sous la pression.
C'est une attaction spectaculaire qui n'arrive "malheureusement" que tous les trois ou quatre ans !
(Glacier Perito Moreno, Patagonie, novembre 2012)
Pour peu que la météo soit clémente le jour de votre visite, la découverte du Glacier Perito Moreno est sans aucun doute le point d'orgue d'un voyage en Patagonie. C'est aussi, bien évidemment, une manne intarissable pour tous les voyagistes de la terre...
Ce succés, le Perito ne le doit pas à sa taille. Avec ses 250 km² (3 fois la surface de Paris intra-muros tout de même !), il fait figure de petit joueur comparé au Glacier Upsala (son voisin distant d''une cinquantaine de kilomètres) et ses 870 km² !
Mais le Perito réunis deux qualités qui lui assureront pendant encore de longues années sa renommée : il est d'une part l'un des rares glaciers du Parc National à ne pas régresser (il avance même d'environ 3 mètres par jour), mais il est surtout le seul à faire face, jusqu'à le toucher, à un promontoire rocheux (la Péninsule de Magellan), accessible à tous, d'où la vue est tout simplement bluffante ! Il est enfin à moins de deux heures d'El Calafate et de son aéroport...
Même si ce n'est pas le plus grand des glaciers, le Perito Moreno est tout de même impressionnant. J'ai réalisé un petit montage (voir ci-dessous, et excusez moi par avance de la digression) pour que vous gardiez à l'esprit, en regardant les photos, les mensurations exceptionnelles de cette mer de glace : 60 mètres de hauteur en moyenne et un front de plus de 5 kilomètres le long du lac. Quand on le regarde de face, les premiers versants montagneux se situe à plus de 15km ! Quand à la "profondeur" du glacier, elle atteint par endroit les 700 mètres...
Il y a bien sûr des milliers de touristes qui débarquent chaque jours par bus entiers ; mais suivant les horaires et surtout grâce à la multitude de passerelles (de très bonne facture par ailleurs) on peut facilement profiter du spectacle sans être trop oppressé.
Pour compléter la visite, il y a aussi moyen d'approcher du glacier en bateau, et même d'aller y faire une petite ballade entres les séracs bleutés. Ce sera d'ailleur le sujet du prochain post...
Je sais, c'est un brin incongru, mais l'image est parlante !
J'ai cru voir le Sphinx ! Ah l'Egypte, quand tu nous tiens...
(Glacier Perito Moreno, Patagonie, novembre 2012)
Il faut bien l'avouer : chaque visiteur est à l'affût, caméra à la main, de l'énorme bloc qui viendrait à tomber (ce qui arrive souvent) dans un vacarme sidérant.
D'ailleurs en parlant de bruit, j'ai surtout été impressionné par les craquements sourds, puissants et incessants provenant du coeur du glacier et que l'on entend à des kilomètres à la ronde...
Chapeau aux concepteurs d'avoir prévu un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite
18:15 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2012
Au fil du Largo Argentino...
(Lago argentino, novembre 2012)
Au risque de vous décevoir, je dois vous avouer que je n'ai que moyennement apprécié cette croisière sur le Lago Argentino, le plus grand lac argentin de Patagonie !
Plus que le ciel qui était passablement chargé et avare d'éclaircies, plus que ce vent qui put parfois être à la fois glacial et violent, c'est surtout la promiscuité avec deux cents touristes dans la même "pièce" qui m'a pesé. Et là, quand je dit "touristes", c'est avec un ton légèrement négatif.
Oui, je sais, vous me répondrez que je n'était moi aussi, ce jour là qu'un touriste de plus ; je vous l'accorde ! N'empêche que toujours souvent parfois, j'aime les sentir beaucoup un peu plus loin de moi ; je préfère apprécier ce genre de paysage avec énormément un peu plus de sérénité...
Dans un coin, il y avait par exemple des chinois (je n'ai bien sûr rien contre les chinois !) qui ont joué aux cartes une bonne partie du voyage. Ce n'étaient qu'invectives, rires et éclats de voix : on ce serait cru dans un tripot à Macao !
Et tout cela pendant sept longues heures, entrecoupées par les commentaires (rabâchés) d'une hôtesse d'accueil qui s'est, le temps d'une croisière, crue spécialiste en glaciologie.
J'avais quitté mon hôtel à 8h00, et, après tout les habituels ramassages, embarquement et autres attentes au port, ce n'est qu'à 19h que j'ai pu enfin, soulagé, retrouver le confort et surtout le calme de ma chambre.
J'admet que des glaciers, j'en ai vu des dizaines au Spitzberg (voir ICI ou LA) et dans des conditions autrement magiques.
Ceci explique sans doute cela...
Ce glacier, comme presque tout ceux du parc national, régresse inéxorablement.
Il fut pourtant une époque (assez lointaine il est vrai) où tout le Lac Argentino, profond de parfois plus de 500 mètres, n'était lui aussi, qu'un immense glacier !
(Lago argentino, novembre 2012)
(Lago argentino, novembre 2012)
Au loin, l'immense et inaccessible Glacier Upsala, bloqué par une barrière d'iceberg
00:17 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (1)
16/12/2012
La Laguna Nimez
Flamants du Chili
Lessonie noire
La Laguna Nimez se trouve entre le Lago Argentino et la petite ville d'El Calafate, à seulement quelques minutes de l'artère principale. C'est l'endroit idéal pour aller flâner avant ou après une excursion.
Selon l'heure et la météo, des dizaines d'espèces d'oiseaux se retrouvent dans cette petite lagune de moins d'un d'1km² totalement préservée. On a un peu moins de chance quand les oiseaux, comme par exemple les flamants, ont décidé d'aller dîner un peu plus loin au bord du lac !
Il est assez difficile de prendre des photos si l'on est pas bien équipé (les oiseaux sont souvent à la fois rapides et petits, en plus d'être éloigné !), et il vaut mieux alors profiter des jumelles qui sont en location à l'entrée du site...
Ibis à face noire
(El Calafate, novembre 2012)
Un couple d'ouettes (ou oies) de Magellans
(El Calafate, novembre 2012)
14:30 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (1)
11/12/2012
Le trek "des trois lacs" : Piedras Blancas, Las Tres et Sucia
(27 novembre 2012)
Durant cette journée, j'ai traversé de nombreuses forêts de nothofagus....
Le lago de Las Piedras Blancas
Un condor...
Le lac de Las Piedras Blancas, dont l'on apperçoit l'eau gris-bleu dans la cuvette en contrebas des massifs...
Ce fut l'une de mes deux plus belles journées de ce voyage ; et vu que cette randonnée-ci a duré près de dix heures, on peux dire que j'ai été chanceux !
Comme je n'aime pas particulièrement faire trois ou quatre heures de marche pour ensuite faire le chemin inverse afin de rentrer, j'avais choisi de me faire déposer (pour moins de sept euros) à une quinzaine de kilomètres au nord d'El Chalten, au commencement d'un sentier...
Je n'avais plus alors qu'à longer le creux de la vallée sur une vingtaine de kilomètres (sans compter les disgressions ponctuelles !), pour rejoindre le village ; tout cela sur un terrain assez plat, sauf la montée vers le Lago de Las Tres, un brin plus sportive..
Une très belle journée donc, au cours de laquelle j'ai découvert tout les types de paysages qu'il est possible de trouver dans la région ; des plaines où coulent de calmes rios, jusqu'aux sommets surplomblants des lacs glaciaires enneigés (ou d'autres d'un blanc/bleu laiteux), en passant par de plus sages marécages.
Si je n'ai pas vu de puma (faut tout de même pas rêver !), je me suis régalé de centaines d'oiseaux.... ainsi que de quelques lièvres de Patagonie (ou marras), dont la vélocité vous prive de photos !
(27 novembre 2012)
"El Chalten"
El Lago Sucia
El Lago de La Mujer
Eh oui ! On ne trouve pas des perroquets qu'à Buenos Aires, il y en a aussi dans les forêts de Patagonie ! Ici, ce sont plus exactement des "conures magellaniques" !
Des ouettes à tête grise...
(27 novembre 2012)
El Lago Capri
Aux abords d'El Chaltén, je découvre en contrebas la piste que j'avais emprunté quelques heures plus tôt.
Pour clore cette riche journée, une rencontre avec cette moufette de Patagonie, qui remontait tranquillement le long du sentier, et qui semble au moins autant curieuse que moi...
03:32 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2012
Le Glacier Viedma
(26 novembre 2012)
Plus de quarante glaciers descendent du "Champ de glace Sud de Patagonie", et un grand nombre d'entre eux se situent bien évidemment dans le Parc National des Glaciers.
Je ne vais pas ergoter sur les dimensions respectives de chacun d'entre eux (on trouve parfois sur le Net des chiffres un peu farfelus), mais ce qui est certain, c'est qu'ils sont nombreux (comme le Viedma) à avoir une façade s'étendant sur plusieurs kilomètres. Quant à leur longueur, c'est en dizaines de kilomètres qu'il faut compter !
D'aileurs, si je m'en tiens à Wikipédia, avec ses 575 km², le Glacier Viedma est (au minimum) au moins cinq fois plus grand que Paris !
La hauteur (au-dessus de l'eau) de ces glaciers avoisine les 50/60 mètres et rares sont ceux qui dépassent les 100 mètres ; par contre, à l'intérieur de ces masses impressionnantes, il est assez courant de mesurer des épaisseurs de plus de 500 mètres de glace !
Cette excursion (qui comprenait un treking "sur la glace") avait plutôt mal commencé, avec un ciel gris et couvert (somme toute assez courant par ici) accompagné d'un vent violent qui souflait sur le lac. Notre capitaine eut toutes les peines du monde pour accoster aux abords du glacier, et cela étant fait, nous ne sommes jamais descendus du bateau...
Nous nous sommes contentés d'attendre afin d'accueillir d'autres touristes dont l'excursion (tout comme la notre) tombait à l'eau !
Puis ce fut un retour direct au port, sous les bourrasques de vent....
Une sortie un peu ratée, donc ; mais en Patagonie, cela fait un peu parti du jeu et il faut savoir être patient.
D'ailleurs le lendemain fut la journée la plus ensoleillée de mon voyage !
(26 novembre 2012)
09:29 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (1)
07/12/2012
Le trek de la "Laguna Torre"
(Trek de la Laguna Torre, 25 novembre 2012)
Le pic de Magellan...
... les preuves de son passage...
et puis "madame" pic de Magellan...
Le nothofagus est un arbre (proche de la famille du hêtre) qui a littéralement phagocité l'ensemble de l'écosystème : on le trouve sous forme d'arbuste ou bien en arbre de bonne taille dont les troncs, bien souvent à moitié morts, tapissent les sous-bois et les landes...
En ce premier jour de découverte, j'avais choisi un trek d'une gentille difficulté : environ six heures de marche en comptant l'aller et le retour.
Il nous mène depuis El Chalten jusqu'au lac glaciaire que surplomble le Cerro torre, cette aiguille pratiquement infranchissable qui culmine à 3102 métres !
Ce fut un émerveillement de chaque minute....
Le majestueux Cerro Torre...
Le Lago Torre, au pied du cerro éponyme...
Un couple d'aigles dont j'ignore l'espèce...
Et toujours le Cerro Torre ; le Chili commence juste derrière lui...
(Trek de la Laguna Torre, 25 novembre 2012)
00:48 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (2)
06/12/2012
Le village d'El Chalten
D'où que l'on soit dans le village, difficile d'échapper à l'omniprésente silhouette du Fitz Roy
(El Chaltén, Patagonie, fin novembre 2012)
Panneau signalétique à l'arrivée de l'aéroport d'El Calafate
L'Eglise Nore-Dame de la Patagonie
Comme je vous l'expliquais dans le post précédent, c'est donc dans le Parc National de los Glaciares que j'ai passé cette semaine de vacances. Ce parc de 5400 km² représente environ 1/3 de l'immense Campo de Hielo Sur (le Champ de Glace Sud) qui s'étend, lui, sur près de 350 km de long.
Au Sud du parc, on trouve la localité d'El Calafate, passage obligé pour aller découvrir le fameux glacier Perito Moreno. Au Nord, c'est El Chaltén, un village encore un peu oublié des tour-operator (il y a malheureusement un projet d'aéroport !), et où les marcheurs du monde entier viennent profiter de treks inoubliables.
Le village d'El Chaltén est aussi le point de départ pour les andinistes plus chevronnés, prêts à tenter l'ascension d'un sommet voisin, dont le célèbre Cerro Fitz Roy.
Cette montagne, avec ces 3405 mètres, est loin d'être la plus haute de la Cordilière des Andes (l'Aconcagua, 2000 km plus au nord -et toujours en territoire argentin-, culmine à 6962m !, ce qui en fait le plus haut sommet des "Amériques") mais son aspect, tel un rocher posé là, ainsi que les aiguilles voisines du Poincenot et du Cerro Torre font qu'il est bien difficile de le quitter des yeux...
Bien qu'El Chaltén soit passé d'une cinquantaine d'habitants dans les années 1980 à près de 500 aujourd'hui, sa situation à plus de 200 kilomètres d'un aéroport lui confère encore aujourd'hui un charme vraiment "authentique" et tellement paisible.
Pour partir en ballade, il suffit de choisir son chemin à la sortie du village. Pas besoin de guide et chose étonnante, l'entrée du parc est (encore) ici gratuite alors qu'il vous en coûtera plus de 15 euros à El Calafate ... à l'occasion de chaque excursion !
Des infrastructures encore bien modestes !
(El Chaltén, Patagonie, fin novembre 2012)
La vue depuis mon B&B tout de bleu que je vous recommande : Nothofagus, du nom de l'arbre qui couvre ici toutes les forêts...
00:07 Publié dans La Patagonie, Périples argentins | Tags : patagonie, el chalten | Lien permanent | Commentaires (1)
04/12/2012
De retour de Patagonie, ... et quelques notes de tango pour vous faire patienter...
Bar La Zaina, El Calafate, 30 novembre 2012
Me voici de retour.
Une semaine dans le Parc National des Glaciers et des images plein la tête ! Qui dit images dit bien évidemment photos, et il me faudra un peu de temps pour venir à bout de cette profusion de sommets, de lacs, d'animaux et de glace...
En attendant, voici quatre morceaux d'un groupe de musiciens et chanteurs argentins qui se produisaient la semaine passée au bar La Zaina d'El Calafate ; personnellement, j'adore !!!
Bar La Zaina, El Calafate, 30 novembre 2012
10:14 Publié dans Culture et tradition, La Patagonie, Musique, Périples argentins | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (1)
24/11/2012
En route pour la Patagonie...
Vous ne lirez pas de nouveaux posts pendant les 10 prochains jours pour la bonne raison que l'heure des congés a sonné ; l'occasion pour moi de sortir pour la première fois de Buenos aires où je suis arrivé il y a maintenant bientôt trois mois.
Oublié le boulot, la connexion WiFi et le brouhaha quotidien. : je m'en vais aller respirer l'air pur de Patagonie, et comme je ne fais pas les choses à moitié, j'ai décidé d'attaquer trés au sud, dans la région des glaciers, vers Calafate et El Chalten (le petit cercle en noir sur la carte!).
La Patagonie englobe tout le cône sud du continent américain, et se partage entre l'Argentine et le Chili ; entre ces deux pays s'étend la majestueuse Cordillière des Andes.
La limite nord, elle, serpente le long du cours du Rio Colorado.
Cette immense région, côté argentin, représente plus d'un quart de la superficie du pays, pour seulement un dixième de sa population (c'est 20% plus grand que la France, avec seulement 4 millions d'habitants !).
La patagonie s'étend en longueur sur plus de 2000 km et présente des paysages pour le moins très contrastés : on trouve à l'est la Cordillière Andine et ses sommets enneigés et à l'ouest les rives de l'Océan Atlantique ; au nord c'est plutôt la pampa, alors que le sud nous offre ses lacs glaciaires et les étendues sauvages de la Terre de Feu...
Cette région est donc tellement vaste qu'il faut faire des choix si l'on veut bien en profiter : j'ai donc jeté mon dévolu, pour cette première fois, sur le Parc National des Glaciers, aux abords du Campo de Hielo Sur, la troisième plus grande calotte glacière du monde, après l'Antartique et le Groenland.
Si le beau temps est de la partie, je devrais donc vous rapporter quelques jolies photos....
11:42 Publié dans Histoire géo, La Patagonie, Périples argentins, Perso | Tags : patagonie | Lien permanent | Commentaires (4)