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21/05/2015

Le Musée Ethnographique Juan B. Ambrosetti

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(Musée Ethnographique, Buenos Aires, mai 2015)

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Le Musée a acquit en 1908 ces deux rares exemplaires de costume de danse couvert de plaque d'argent. Ils proviennent de la région de Sucre en Bolivie, et étaient utilisés lors de procession religieuses à la période coloniale.

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Le corridor qui mène à la cour centrale désert une réserve qui abrite une impressionnante collection de 2 500 pièce de textile, d'art plumaire, d'armes, d’instruments, mais aussi de sculptures en bois et de céramiques provenant d'Asie, d'Afrique ou d'Océanie. Cette réserve ne se visite malheureusement que le mardi, entre 14 et 17 heures !

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C'est au sous-sol de la Faculté des Lettres et de Philosophie, Viamonte 430, que  prit place en 1904 le premier musée ethnographique de Buenos Aires. Le lieu, à vocation essentiellement universitaire à son origine ne fut ouvert (en partie) au public qu'en 1918.

En 1927, dans un souci d'offrir aux chercheurs un lieu plus adapté mais aussi un bel écrin aux collections qui commençaient à s'étoffer, on déménagea le musée à son emplacement actuel, Moreno 350 (quartier de Montserrat), dans un joli immeuble italianisant construit dans les années 1870 pour la Faculté de droit. Le musée porte aujourd'hui le nom de Juan Bautista Ambrosetti, pionnier argentin de l’anthropologie et premier directeur de l’institution, dont les cendres furent dispersée en 1917 au pied du pukara de Tilcara.

J'ai vite déchanté, lors de ma visite, croyant un instant qu'il n'y avait que les trois salles du rez-de-chaussée à visiter, et que la "réserve", probablement très riche, était fermée (elle n'est ouverte en fait que deux heures par semaine , le mardi, c'est ballot!).

C'était sans compter sur la très interessante salle du premier étage (fermée elle aussi mais qui allait ouvrir quelques minutes plus tard), qui abrite l'exposition "de la Puna au Chaco". Cette dernière vaut à elle seule le détour si tant est que vous vous interressiez de près ou de loin à l'histoire pré-inca.

-Site officiel du musée-

 

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Une salle présente des objets variés venant des quatre coins du monde...

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Cette autre salle est consacrée exclusivement au quatre peuples de la Terre de feu (les Yamanas, Alakuf, Selkman et Haush) et aux conséquence de l'arrivée des premiers "hommes blancs" au 19e siècle.

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(Musée Ethnographique, Buenos Aires, mai 2015)

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La salle la plus intéressante et la plus "muséifiée" se trouve au premier étage du bâtiment. Elle se présente sous la forme d'une mini-exposition qui s'intitule "de la Puna au Chaco, une histoire précolombienne", et est divisée en quatre thèmes : les débuts de la vie agraire, la complexité sociale, la concentration du pouvoir et la naissance de "l'Etat"... 

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Céramique Nazca

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Céramiques Mochicas

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(Musée Ethnographique, Buenos Aires, mai 2015)

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Superbes cuchimilcos de la Culture Chancay

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Depuis la cour ombragée, on accède par un magnifique portique à la bibliothèque qui conserve environ 70 000 ouvrages, réservés malheureusement aux seuls chercheurs...

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(Musée Ethnographique, Buenos Aires, mai 2015)

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18/05/2015

La Liberté éclairant Buenos Aires

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(Barrancas de Belgrano, mai 2015)

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La Fonderie, sise en Haute-Marne près de Saint-Dizier, avait son siège à Paris.

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On trouve au quatre coins du Monde des centaines de répliques, copies ou "interprétations" de la Statue de la Liberté qui fut érigée, non sans mal, au sud de Manhattan et inaugurée en octobre 1886. Elle aurait due en fait, dans l'idéal, être prête dix ans plus tôt, à l'occasion du centenaire de l'Indépendance de 1776 !

On en trouve deux "d'époque" en Argentine : une dans la banlieue de San Juan (personne ne sait d'ailleurs aujourd'hui avec certitude comment elle est arrivée là) et celle de Buenos Aires, à Belgrano, à environ 400m de l'entrée du quartier chinois...

On ne sait rien de cette réplique en fonte de petite taille  (à peine plus de deux mètres), ni la raison pour laquelle elle fut livrée, ni par qui, ni vraiment quand, même si l'on s'accorde à reconnaître que c'est avant 1910.

Si elle à souvent été repeinte (dans des tons différents) et qu'il manque une pointe à sa couronnes (les sept à l'origine représente les 7 continents -ou bien encore les 7 océans-), on est au moins absolument certain de son origine, puisqu'elle est inscrite sur le piédestal : Le Val d'Osne, en Haute-Marne, dont la fonderie d'art fut l'une des plus importante et célèbre (avec Durenne) de France.

C'est de ses ateliers que sortiront, entre autres, les ensembles en bronze doré du Pont Alexandre III, les fontaines Wallace ou bien encore les entourages Art Nouveau du métro parisien conçues par Hector Guimard.

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Aie ! Une des pointes du diadème manque à l'appel !

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Les inscriptions sur les tablettes varient : à New-York, c'est celle de l'Indépendance (4 juillet 1776) ; sur celle de l'Ile aux Cygnes (qui fut en fait le modèle de la "grande"), on trouve aussi le 4 juillet 1776, mais également le 14 juillet 1789.

A Buenos Aires, les dates de 1789 et 1889 laisse à penser qu'elle fut fondue à l'occasion du centenaire de la Révolution Française...

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