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22/03/2015

La base ukrainienne Vernadsky

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(Février 2015)

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Un léopard de mer sur son glaçon.

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Un phoque de Wedell.

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En cet après-midi de notre troisième jour en Antarctique, nous allons atteindre la limite sud de notre périple, à exactement 66°15' Sud. Nous ne sommes alors plus qu'à 145 km du cercle polaire antarctique (66°30') mais encore à 2 760 km du pôle !

La station ukrainienne Akademik Vernadsky, est située dans l'archipel Argentine. C'est l'une des 70 bases (environ) qu'abrite le continent et que se partagent une trentaine de pays. Certains en entretiennent plusieurs, dont en premier lieu ceux qui ont des revendications territoriales - à savoir le Chili, L'argentine, la Norvège, le Royaume-Uni, la France, l'Australie et la Nouvelle Zélande - mais également d'autres comme les USA, la Russie, Le Japon, l’Allemagne ou l'Italie.

Si l'Inde ou le Brésil participent de cette aventure, il est plus surprenant d'apprendre que la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne, le Pérou, l’Équateur ou même l'Uruguay ont également une base scientifique en Antarctique ! 

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La station originelle fut établie par les britanniques dès 1947 ; il en subsiste l'abri principal, la "Wordie House", aujourd'hui transformé en un petit musée. Les nouveaux bâtiment furent construit en 1954 à quelques centaines de mètres de là.

C'est en 1996 que l'Ukraine reprit en charge la base pour une Livre symbolique en échange de la continuité du programme scientifique (météorologie, glaciologie, sismologie et plein d'autres matière en "gie") engagé jusque là par les britanniques. La station "Faraday" devint "Vernadsky"...

La base, construite sur des fondations de roche, est composée de neuf bâtiments. elle accueille 24 personnes en été mais seulement 12 durant l'hivernage. On trouve, en plus des chambrées et des lieux collectifs (cuisine, salle à manger, bar, bibliothèque, etc...), une salle médicalisée, des laboratoires et autres lieux de travail ou de stockage...

A l'attention des touristes qui passent par là (et afin d'arrondir les fins de mois), les ukrainiens proposent également quelques souvenirs à emporter, un service postal (délai de réception estimé de 2 à 3 mois !), ou même un petit remontant au bar...

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Probablement l'une des chapelles orthodoxes les plus australes du monde...

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Le ponton d'accueil...

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(Base Akademik Vernadsky, février 2015)

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Le bar (notez les soutiens-gorge sur la droite !!!)

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Stade de foot ou bassin de water polo pour manchot ?

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A quelques centaines de la base actuelle se trouve celle d'origine (1947), maintenant transformée en un petit musée...

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La "Wordie" house...

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(Février 2015)

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20/03/2015

Le Canal Lemaire et Port Charcot

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Un Cormoran royal

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 Le Canal Lemaire, long de 11km (et parfois large de seulement de 1,6km), est entouré de montagnes hautes de plus de 1000 mètres. Il ne fut franchi la première fois qu'en décembre 1898 par le "Belgica", le navire de la célèbre expédition du Belge Adrien de Gerlache. Ils seront cette année là (le trois-mâts et son équipage), les premiers à effectuer un hivernage complet en Antarctique  !

C'est De Gerlache qui nomma le canal en l'honneur d'un autre célèbre explorateur belge, Charles Lemaire (qui lui, soit dit en passant, n'explora principalement que le Congo !).

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(Canal Lemaire, février 2015)

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Avant (et après) chaque débarquement, nous passons nos bottes dans un bain aseptisant afin de les débarrasser de tout risque de contamination...

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Dix zodiacs nous permettent d'effectuer rapidement les aller-retour jusqu'au rivage.

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(Baie de la Salpêtrière, février 2015)

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En ce matin de notre troisième jour dans les terres australes, après avoir emprunté le Canal Lemaire, nous jetons l'ancre à Port Charcot, le lieu du premier hivernage français en Antarctique en 1904.

Cette année là, le capitaine à bord de la goélette " Le Français" (construite pour l'occasion à Saint-Malo) n'est autre que Jean-Baptiste Charcot, docteur en médecine, champion de France de rugby, médaillé olympique en voile, mais aussi explorateur et aventurier dans l'âme.

Il va devenir pour la postérité le père des missions polaires françaises en Antarctique.

Il donnera le nom de Port Charcot et de Baie de la Salpêtrière à cette partie de l'Ile Booth en l'honneur de son père, Jean-Martin Charcot, célèbre neurologue à l'origine de l'Ecole de la Salpêtrière.

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Un papou et ses deux poussins...

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Le fameux "caïrn", dressé par l'équipage du "Français" en 1904, est encore vaillant...

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Manchot à jugulaire

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Skua (ou grand labbe)

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(Baie de la Salpêtrière, février 2015)

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18/03/2015

La Baie Paradis et la base argentine Brown

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(Baie Paradis, février 2015)

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Baleines à bosse

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En cet après-midi du 2e jour, le bateau a jeté l'ancre dans la bien nommée baie Paradis.

Nous allons, à tour de rôle, faire un tour en zodiac (et pouvoir admirer moult baleines à bosse qui s'approchent vraiment très très près de nous, mais également de très nombreux léopards de mer se prélassant sur leur glaçon), ou bien mettre de nouveau le pied sur le continent, à la hauteur de la base argentine Brown en ce moment en "rénovation".

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Base scientifique Almirante Brown

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Et encore de paisibles (je ne m'approcherais pas trop tout de même !) léopards de mer...

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Ces manchots sont à eux seuls un vrai spectacle : qu'il marchent, plongent ou nagent, c'est le bonheur garanti...

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Une énergique élégance !

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Quoi de mieux qu'un asado sur le pont arrière du bateau pour parfaitement terminer notre journée !

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17/03/2015

L'otarie à fourrure antarctique (ou otarie de Kerguelen)

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(Péninsule Antarctique, février 2015)

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On trouve généralement l'otarie à fourrure antarctique beaucoup plus au nord (à plus de 2000km de là!), depuis l'archipel de la Géorgie du Sud (où se reproduit plus de 90% de l'espèce!) jusqu'à celui des Kerguelen.

Chassée pour sa fourrure tout au long des 18e et 19e siècles, l'espèce avait bien failli disparaitre : seule une colonie subsistait sur l'île Bird au début du 20e siècle. Grâce, dans un premier temps, au fait qu'on croyait qu'elle avait disparue, puis dans un second temps aux conventions multiples qui protègent depuis plus de 50 ans l'ensemble de ces territoires, le cheptel s'est depuis très largement reconstitué. On évolue aujourd'hui sa population entre 2 et  4 millions d'individus, au point que certains se demandent si il ne faudrait pas freiner un peu son expansion...

Avec un poids entre 60 et 120 kg pour les mâles et entre 30 et 50 kg pour les femelles, c'est peu dire que le dimorphisme de cette espèce est évident. L’otarie de Kerguelen se nourrit exclusivement de krill et de poisson qu'elle va généralement chercher entre 40 et 80 mètres de profondeur. Son espérance de vie se situe entre 15 et 25 ans.

L'otarie se distingue principalement de son cousin le phoque, à la fois par ses "oreilles" apparentes, mais également par ses membres antérieurs plus développés qui lui permettent de "marcher" alors que le phoque se contente de ramper !

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(Péninsule Antarctique, février 2015)

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16/03/2015

Un Français cache sa femme russe dans sa valise pour passer la frontière : coup de gueule !

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J'ai été interpellé aujourd'hui par cette rocambolesque histoire relatée, excusez du peu, par l'AFP, Le Figaro et de très nombreux autres titres en ligne :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/16/97001-20150316FILWWW00157-il-cache-sa-femme-russe-dans-sa-valise.php

http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/03/16/un-francais-cache-sa-femme-russe-dans-une-valise-pour-entrer-en-pologne

http://www.lanouvelletribune.info/insolite/23162-pologne-un-francais-cache-sa-femme-dans-une-valise-pour-passer-la-frontiere

http://sixactualites.fr/son-epouse-russe-dans-une-valise-un-francais-veut-passer-la-frontiere/11125/

http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/16/2067871-pologne-francais-cache-femme-russe-valise-passer-frontiere.html

etc, etc...

Où il est dit et redit que ce couple était bien stupide de voyager dans une si inconfortable position (enfin, surtout elle !) car si "son épouse avait voyagé assise à côté de lui", elle aurait pu entrer sans formalité dans l'espace Schengen.

Mais ça, c'est seulement un ramassis de conneries bêtises, répétée à l'envie !

ALORS PRÉCISION : OUI, sa femme russe avait bien besoin d'un visa "Schengen", et NON, elle ne l'avait pas obtenu. D'où ce stratagème ridicule...

La preuve par ce formulaire en ligne du Consulat Français en Russie : court séjour :_conjoint_de_francais_fr-2.pdf

Je n'ai trouvé malheureusement trouver qu'un seul site à relayer la "vraie" vérité :

http://fr.rbth.com/en_bref/2015/03/16/un_francais_qui_avait_cache_son_epouse_russe_dans_une_valise_arrete_e_33117.html

Alors faites gaffe, le Net est parfois affligeant.... même si c'est seulement pour rire un bon coup...

22:49 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)