19/01/2013
La colonne de Persépolis
En rentrant l'autre jour à pied du Barrio Chino, j'ai découvert à Palermo (dans un coin ou les touristes se font rares) cette réplique d'une colonne de l'Apadana (la "salle d'audience") que Darius Ier avait fait construire pour sa capitale Persépolis.
Cette réplique est semble-t'il un cadeau fait par le Shah d'Iran à l'occasion d'un voyage officiel.
Des 72 colonnes originelles de près de 20 mètres de hauteur qui soutenaient le toit de l'Apadana, peu ont survécu à la destruction de la capitale achéménide par Alexandre le Grand en 331 av.JC.
Le Louvre conserve un de ces rares et merveilleux chapiteaux de marbre gris qui m'avait tant impresionné il y a quelques années...
L'Apadana était, avec le Palais des 100 colonnes (la salle du trône), l'une des deux constructions monumentales de Persépolis ; elle pouvait abriter jusqu'à 10000 personnes !
(Buenos Aires, Janvier 2013)
(Où l'on remarque que la réplique est "approximative"...)
Un de ces sublimes chapiteaux se trouve au Louvre.
Ci-dessous, la version colorée, car on oublie trop souvent que les édifices de l'antiquité étaient généralement entièrement peints (à l'instar des temples égyptiens) de couleurs très vives !
15:29 Publié dans Au détour d'une rue..., Buenos Aires, Histoire géo | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Très belles photos, je te suis maintenant sur ton blog.
Gros bisous.
Maryse
Écrit par : Maryse | 19/01/2013
Intéressant article pour plusieurs raisons : d'abord parce que vous rappelez fort judicieusement que les monuments antiques, fussent-ils grecs ou égyptiens, étaient peints de couleurs vives qui éclataient au soleil méditerranéen. Quelques exemples sont encore visibles de nos jours en des endroits très protégés des intempéries : je songe par exemple à certaines architraves qui supportèrent jadis le toit disparu du temple de Karnak sur lesquelles, vu du bas, l'on peut encore parfaitement distinguer des ocres et de splendides bleus au niveau des cartouches royaux.
Ensuite parce qu'en nous proposant votre dernier document iconographique, vous permettez à vos lecteurs de visualiser vos propos de belle manière.
Enfin parce que nous sommes beaucoup, je pense, à ignorer qu'une "réplique" de ce chapiteau de l'Apadana - effectivement fort approximative, notamment au niveau des oreilles ! -, orne un parc de Buenos Aires.
Écrit par : Richard LEJEUNE | 19/01/2013
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