La Péninsule Valdés
22/10/2013
Nageoire caudale d'une baleine franche australe
(Péninsule Valdès, octobre 2013)
Des éléphants de mer
Un manchot de Magellan
La Péninsule Valdès se trouve sur la côte atlantique de l'Argentine, à environ mille kilomètres (à vol de goéland) au sud de Buenos Aires.
La présence de milliers de baleines et autres mammifères marins fait ce cette aire protégée d'environ 4000 km² (inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1999), l'une des destination incontournable du pays, à l'instar du Parc des Glaciers (et de son fameux Perito Moreno) ou des Chutes d'Iguazu.
Dans les posts qui vont suivre, je vous invite à découvrir les espèces qui peuplent les côtes et l'intérieur des terres, dont principalement :
- les baleines franches australes
- les lions et les éléphants de mer
- les guanacos, les nandous et les tatous
Un lion de mer... et un guanaco
Quand débarquèrent les premiers Espagnols, cette partie de la Patagonie était peuplée par les Tehuelches (ou Patagons) depuis près de 10 000 ans.
Comme partout ailleurs, cette arrivée eut des conséquences désastreuses et les amérindiens furent très vite décimés, moins par les guerres que par des maladies inconnues ici jusqu'alors (variole, rougeole, etc...), apportée par les colons.
Dans la seconde partie du 19ème siècle, le gouvernement argentin, de peur que le Chili voisin ne s’intéresse de trop près à ces immensités patagonnes guère peuplées, choisit d'offrir des terres à 153 colons Gallois, qui débarquèrent en juillet (?) 1865 ; ils fondèrent Puerto Madryn et Rawson, puis, un peu plus tard, Gaiman (1874) et Trelew (1886).
Au tournant du 20ème siècle, il étaient près de 5 000 à vivre dans la région !
Si les touristes sont attirés principalement par les kitschissimes "casa de té" (où l'on peut déguster de traditionnels scones et autres galettes galloises arrosés de thé noir), il n'en demeure pas moins que les traditions ne sont pas uniquement réservées au folklore : la majeure partie des descendants de ces premiers colons parle d'ailleurs encore aujourd'hui le gallois...
Un nandou... et un tatou
(Péninsule Valdès, octobre 2013)
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