10 minutes chrono !
08/11/2012
Eh oui ! J'ai la chance de faire partie de ce nombre (vraiment) infime de Porteños qui ont le privilège de se rendre à pied au travail le matin.
Et de plus, dans mon cas, c'est à peine en 10 minutes chrono.
Bon ! je sais, vous me direz qu'il y en a qui ont encore plus de veine que moi ... car ils n'ont même pas besoin d'aller travailler !
Je tenais à vous faire partager ce bref parcours, car il sera mon quotidien pendant au moins trois ans. Le soir, je varie quelque peu le chemin du retour, en fonction par exemple des courses à faire pour remplir le frigidaire...
Après un petit café pris sur le balcon (d'où je profite en ce moment des merveilleux jacarandas en fleur), je me prépare à aller au travail !
A peine sorti de mon immeuble, j'ai déjà en ligne de mire, au bout de la rue (à moins de 300m), le Palais Ortiz, qui abrite l'Ambassade de France. Juste avant, sur une petite place, trône un monument à la gloire de Carlos Pellegrini, Président de la Nation Argentine à la fin du 19ème siècle.
Là, c'est l'entrée principale de l'Ambassade de France.
Au fond, on aperçoit (à environ 1,4 km), l'Obélisque.
Je longe donc l'Ambassade de France, côté sud ; en face se trouve un joli petit square...
La seule "épreuve" de la matinée consistera pour moi à traverser l'Avenida 9 de Julio ! Une épreuve plutôt facile, car les feux (les semáforos) fonctionnent très bien...et sont surtout respectés !
Les voitures, déjà nombreuses, se dirigent vers le centre ville ; dans l'autre sens, c'est plutôt désert !
Je m'engage alors dans la très calme et ombragée Calle Arroyo.
A ma droite une placette dédiée aux victimes (29 tués et 259 blessés) d'un attentat dirigé en mars 1992 contre l'ambassade d'Israël. Le bâtiment, aujourd'hui rasé, a laissé place à quelques arbres et à ce lieu de mémoire...
Le Sofitel (cocorico !) est cerné par les dizaines de galeries d'art ou d'antiquaires que l'on trouve dans cette rue. A cette heure, tout les rideaux sont bien sûr encore baissés...
Avant de rencontrer, sur quelques mètres, la Calle Esmeralda, une petite fontaine "offerte" par le Sofitel...
Je suis presque arrivé ! Il ne me reste plus qu'à descendre Juncal sur 100 mètres et de tourner à droite...
Un bel exemple, sur Juncal, de l'architecture de la fin du 19ème.
Me voici enfin sur Basavilbaso. Je travaille un peu plus haut, sur le trottoir de gauche, dans l'immeuble blanc pavoisé !
J'aurais mis à peine 10 minutes pour parcourir les 970 mètres (merci Google Earth !) qui me sépare de la maison... C'est cool, non !!!
1 commentaire
Et voila Pat!!! Si toi tu mets 10 minutes pour aller au boulot, moi en 5 minutes chrono tu m'a donné très envie d'aller à Buenos Aires!!! :-)))
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