Le Parque Lezama
30/08/2015
Monument à Pedro de Mendoza, "premier" fondateur de Buenos Aires
(Parque Lezama, août 2015)
Ce samedi 29 août, il y avait une "manifestation" du mouvement social Tupac Amaru...
La gloriette du parc Lezama
On dû s'y reprendre à deux fois pour fonder la ville de Buenos Aires.
Le premier à s'y atteler fut Pedro de Mendoza, en 1536, probablement ici, aux abords de l'actuel "Parque Lezama", même si les historiens ne partagent pas tous cette hypothèse.
De toute façon, les indiens du coin ne voyant pas cette nouvelle petite colonie d'un si bon œil, Mendoza doit plier armes et bagages en 1541.
Ce n'est qu'en 1580 que Juan de Garay tente l'aventure à son tour, en implantant ses colons sur l'actuelle Plaza de Mayo, deux kilomètres plus au nord. La suite démontrera que cette colonisation était la bonne...
Au 19e siècle ce terrain, agrandi au fil du temps, tombe dans l'escarcelle d'un sieur Lezama, féru de botanique. En 1894, sa veuve cède la propriété à la ville de Buenos Aires avec pour exigence qu'il devienne un parc public. Il en sera donc ainsi et c'est dans la demeure des Lezama qu'est installé, dès 1894, le Musée historique national.
En bas du parc, au milieu des étals colorés de la feria hebdomadaire, le monument à "l'entente cordiale argentino-uruguayenne" est plutôt en piteux état...
(Parque Lezama, août 2015)
Le Musée historique national, sans doute la seule raison qui vous poussera jusque par ici...
Aux abords du parc, l’Église russe orthodoxe de Buenos aires, de style moscovite du 17e siècle...
On doit cette église, inaugurée en 1901, au norvégien Alejandro Christophersen, architecte entre autre du Palacio Anchorena (actuel Palacio San Martin).
Il l'a toutefois "re-construite" à partir de plans russes, avec des fonds russes, et grâce à toute la "matière" provenant directement de Russie...
Il serait dommage qu'a l'issue de votre visite au Musée historique national vous ne profitiez pas de l'occasion pour aller vous restaurer ou boire un verre, Calle Defensa, dans l’un des deux cafés notables du coin parmi les 72 que compte Buenos Aires : L'hipopótamo à gauche, ou le Británico à droite...
(Parque Lezama, août 2015)
Une petite douceur ?
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