Lipez (jour 1) : Lagunas Verde et Blanca, Desierto Dali, Polques et Sol de Mañana
10/06/2014
Après avoir passé le poste frontière chilien (juste à la sortie de San Pedro), nous nous rendons à bord d'un van vers le poste bolivien qui se trouve lui à une cinquantaine de kilomètres de là, au pied du Licancabur, et à 4 480 mètres d'altitude !
Les formalités effectuées, je découvre mon 4X4... ainsi mes nouveaux compagnons de route : je voyagerai avec deux jeunes australiens, un couple de non moins jeunes allemands et une française d’à peu près mon âge... (jeune aussi, donc :)
(Mai 2014)
La Laguna Blanca
Dix kilomètres après la frontière, nous faisons notre premier arrêt afin de découvrir nos deux premières "lagunas" ; nous ne sommes évidemment pas les seuls !
Bien que les lacs salés "Blanca" et "Verde" ne soient séparées que par un détroit large de quelques dizaines de mètres, elles sont pourtant totalement différentes : la "Blanca" est la plus grande (environ 5 km de long) et la moins profonde, avec 50 cm d'eau en moyenne ; la "Verde" est plus petite (3,5 km de long) mais avec une profondeur de plusieurs mètres.
Ce qui caractérise surtout cette dernière (et qui lui a donné son nom), c'est sa couleur due à une étonnante concentration de minéraux qui ne donne pas vraiment envie de s'y baigner : carbonate de plomb, cuivre, souffre, arsenic et autre magnésium !
Le moment idéal pour admirer les reflets verts de l'eau semble être à la mi-journée, mais notre guide nous apprend que c'est aussi en fonction du vent (ni trop, ni trop peu).
Ce sera pour nous aujourd'hui plutôt bleu-turquoise !
Flottant sur l'eau peu profonde de la Laguna Blanca, du sel, mais aussi de la glace...
Les deux lagunes, le détroit et quelques touristes !
Nous sommes à 4 300 mètres d'altitude.
La Laguna Verde
La majesté du Licancabur (5 960 mètres) apporte sa touche à la composition...
Nous sommes entrés, depuis la frontière, dans la Réserve Nationale Eduardo Avaroa qui s'étend sur 7 000 km², soit la taille d'un grand département français !
Nous traversons le Désert de Dali (4 750 mètres) du nom de ses nombreux rochers qui semblent posés ici et là.
Un Lycalopex culpaeus (ou Pseudalopex culpaeus) plus communément appelé renard de Magellan ou renard des Andes. On le trouve uniquement dans la Cordillère, de l’Équateur jusqu'à la Terre de Feu...
(Mai 2014)
Il n'y a bien souvent aucune piste "marquée", et chaque 4x4 prend le chemin qui lui plait !
Les Thermes de Polques se trouvent au bord de la Laguna Chalviri, mais également (quel étrange hasard !) au bord de la piste : eh hop, c'est parti pour un petit bain à 28-30°...
(Mai 2014)
Si si, je suis dans l'eau !
Environ trente kilomètres plus loin, nous nous sommes de nouveau témoins de l'intense activité volcanique de la région ; mais la puissance est cette fois montée d'un cran ! Le bruit des geysers est impressionnant, tout autant que le sont ces mares de boues bouillonnantes !
Vous ne serez peut-être pas très surpris d'apprendre que Sol de Mañana se trouve à l'est du complexe volcanique "Cerros Tocorpuri" (qui marque la frontière entre la Bolivie et le Chili), et qu'à seulement 30km de là, en bas du versant ouest, se trouvent les fameux Geysers del Tatio, dont je vous parlais il y a de ça quelques jours !
J'avais d'ailleurs dans mon post cautionné que les Geysers del Tatio étaient les plus hauts du monde (ce dont se targuent les Chiliens), alors que nous sommes ici à 4 850 mètres d'altitude, soit 570 mètres plus haut ! Comme quoi il ne faut vraiment ne faire confiance à personne...
Je post cette vidéo pas très géniale (je le sais, c'est moi qui l'ai faite !) mais heureusement très courte, juste pour vous donner une idée du vacarme ambiant !
(Sol de Mañana, mai 2014)
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