A Areco, les gauchos craignent l'eau !
16/11/2013
(San Antonio de Areco, novembre 2013)
Sur la place principale, autour du très joli parc, le bâtiment de la "banco ce la Nación", l'hôtel de ville et l'église Saint Antoine de Padoue.
(San Antonio de Areco, novembre 2013)
Je ne vous cacherais pas que je l'ai encore un peu en travers de la gorge !
A l'occasion de la "Fiesta de la tradición", je me suis rendu le week-end dernier à San Antonio de Areco. Dans cette charmante petite ville, à deux heures de Buenos Aires, se déroule tous les ans depuis 1939 l'une des plus importantes manifestations "criolla" d'Argentine, ou des centaines de "gauchos" (et leurs chevaux) viennent nous faire partager leurs mœurs et leurs coutumes.
Les festivités sont étalées sur une dizaine de jours, avec en point d'orgue le dernier dimanche qui tombait cette année le 10 novembre.
Comme des centaines d'autres curieux (dont bien évidemment beaucoup de touristes), c'est depuis bien longtemps que j'avais réservé, transport, hôtel et tutti quanti.
Résultat des courses : redoutant des trombes d'eau, les organisateurs ont purement et simplement déprogrammé la totalité du dernier WE !
Tous les visiteurs (dont certains avaient inclus ce détour dans leur visite du pays) l'avaient dans le baba... alors qu'en fin de compte, il ne sera tombé que quelques gouttes de pluie dimanche en fin de journée...
Je peux comprendre que, mal informé par les services météo, on ait pu craindre le déluge, mais j'ai plus de mal à accepter que la municipalité n'ait pas, au cas où, prévu un plan B ; cela afin d'offrir une petite compensation (spectacles folkloriques de danse et de musique, quelques chevaux, que sais-je...) à tous ces pigeons venus remplir les hôtels de la ville !
Les (rares) commerçants ouverts ne savaient d'ailleurs que répondre à leur clients et se contentaient de prendre un air dépité.
Je viens d'aller sur le site officiel qui annonce fièrement la fameuse "fiesta" pour le dimanche 17 (demain, donc) sans même un mot sur la déprogrammation de la semaine dernière.
Manque de classe...
Ce qu'il y a d'assez extraordinaire à Areco, c'est l'unicité de l'architecture : les bâtiments à deux étages sont pratiquement inexistants dans la petite ville (les seuls éléments un peu haut restent les mâts d'antennes de télévision !).
Beaucoup de constructions datent de la seconde moitié du 19ème ; celles plus récentes, mais relativement sobres, ne gâchent pas vraiment cette jolie harmonie.
Le "Puente viejo (vieux)" est un peu le symbole d'Areco. Personellement, je ne lui trouve pas beaucoup de charme...
Ceux qui désiraient se rattraper après tant de désillusions pouvait toujours louer un cheval !
J'ai quant à moi opté pour un asado, avec en prime un peu de musique traditionnelle sur laquelle les clients ravis n'ont pas hésité (comme c'est souvent le cas en Argentine) à esquisser un petit pas de deux...
(San Antonio de Areco, novembre 2013)
1 commentaire
Vous y étiez ! nous y étions! Nous étions impatient de voir cette fête traditionnelle. Grande déception donc. Nous sommes arrivés le vendredi, l'hôtel nous a tout de suite informé de l'annulation du programme du dimanche et nous a proposé en remplacement, une visite dans une estancia. Nous avons donc passé la journée du samedi à quelques kilomètres de San Antonio dans une estancia, programme libre le matin, puis déjeuner asado en plein air (pas une goutte de pluie), ensuite nous sommes allés en calèche au village voisin ou il y avait une fête locale. Bonne journée, cela ne remplaçait pas la fête du dimanche, mais cela nous a permis de partager un week end gaucho !!
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