L'Ile de Pâques : prologue
14/04/2013
Voilà une semaine que je suis rentré de ce petit voyage au Chili.
Il y avait au programme (pour faire court) : 3 jours à Santiago, 3 jours à Valparaiso et 6 jours sur l'Ile de Pâques ; ce qui, avec les transferts, nous fait une petite quinzaine...
(Ile de Pâques, avril 2013)
Bien que les photos soient maintenant à peu près en ordre, je vous avoue que j'ai pourtant du mal à commencer cette "présentation" : j'ai comme qui dirait un problème avec l'Ile de Pâques !
Pour ne pas voyager totalement ignorant, j'avais pourtant consulté avant de partir quelques sites sur Internet : mais je me suis très vite aperçu que les diverses interprétations concernant (de près ou de loin) les moaï ainsi que la civilisation pascuane sont inversement proportionnelles à la taille de ce confetti perdu au milieu du Pacifique.
(Ile de Pâques, avril 2013)
Faisant donc le choix, une fois sur place, de n'avoir pas affaire à un guide (qui m'aurait sans doute vendu une soupe de son cru), je préférais me balader là ou le vent me porterait, bien décidé à me plonger dès mon retour dans les dizaines de sites qu'offre le web (qu'ils soient en français, en anglais ou en espagnol) afin de mettre en perspective tout ce que j'avais eu l'occasion de découvrir.
Eh bien rien ; mafish ; nada !
Que ce soit à propos du peuplement, des dates, des techniques, des poids ou des mesures, des rites, chacun y va de son affirmation, parfois péremptoire, quelle soit souflée par son voisin ou bien par son guide ; née d'une imagination fertile ou de l'exaltation que procure la découverte de l'île !
Et toutes ces bétises de se répèter à l'infini...
Pourtant, si l'on s'en tient aux grandes lignes de l'histoire du peuple Rapanui, c'est globalement assez simple ; mais si l'on rentre un tant soit peu dans le détail, on s'aperçoit alors bien vite que l'on ne sait (et qu'on ne saura sans doute jamais) vraiment pas grand chose.
C'est ce que l'on nomme "les mystères de l'Ile de Pâques"...
(Ile de Pâques, avril 2013)
Ce qui est plus étonnant en fait, c'est qu'il soit si difficile de trouver sur le web des données précises qui ne devraient normalement pas prêter à discussion, comme par exemple la taille (et le poids approximatif) de chacun des moaï qui sont aujourd'hui relevés ; qu'il soit aussi presque impossible de retrouver des photos ou des récits "avant-après" concernant ces sites qui ont tous été réhabilités entre 1956 et 1996 ; une époque où la photo, me semble t'il, existait !
Et puis quand sur wikipédia, on trouve dés le début de l'article (ici) un encart qui nous annonce qu'en 2010-2011, on a découvert que les moaï (*) avait un corps, on tombe vraiment des nues : les centaines de moaï (*) disséminés autour de l'île ont tous un "corps" et en ont toujours eu un ; il suffit juste de regarder !
Dans les posts qui suivront, imprégnez-vous donc en priorité de l'atmosphère et admirez les photos qui, elles, ne mentent pas trop.
Quand aux explications, aux noms propres (il y a parfois plusieurs homophonies) et aux chiffres que je vous donnerais (et même si vous assure d'y faire particulièrement attention), considerez-les toujours avec la plus grande circonspection...
Bien, cela étant dit, on peut commencer le voyage :)
(*) Le mot rapanui "moaï" (comme "ahu" ou "pukao") est invariable en genre et en nombre
2 commentaires
Quelles belles photos et quel beau voyage !!!!
Tout cela me laisse rêveuse, le Maroc, c'est rien à côté de tout cela.
Bisous.
Eh bien non ! Je ne peux pas laisser dire que le Maroc, ce n'est rien à côté de tout cela ;)
On est juste dans deux mondes tellement différent...
Et puis si l'Ile de Pâques était à 50 km des côtes normandes, on verrait les choses d'une autre façon !
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