Córdoba, virtual tour
20/04/2015
Capture d'écran Google Earth où l'on découvre, tracés à même les pavés de l'incontournable Plaza San Martin, les silhouettes du cabildo et de la cathédrale...
La construction de la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Córdoba a débuté dès 1580. Son style indéfinissable s'explique en partie par les 180 années qu'ont duré les travaux !
L'intérieur de la cathédrale.
Ci-dessous le Cabildo, construit en dur dés 1610, mais remanié maintes fois jusqu'au 18e siècle.
Si ce n'est, je vous l'assure, qu'une simple histoire de location de voiture qui m'a fait renoncer à mon petit voyage à Córdoba, cela ne m'a pourtant pas empêché d'y penser tout le week-end. J'avais réellement préparé ce voyage et je tenais tant à vous en faire partager la découverte.
A défaut d'y être finalement allé, rien ne m'empêche malgré tout de vous faire découvrir cette région, d'une façon totalement virtuelle puisque je n'y ai jamais mis les pieds !
Je m'autorise exceptionnellement donc à vous présenter ce non-voyage en quelques posts, illustrés bien évidemment de photos que je n'ai jamais prise. La méthode pourra sembler barbare à quelques-uns que je prie à l'avance de bien vouloir m'excuser...
La vieille-ville est délimité au nord par le Rio Suquia et à l'est par le canal de la Cañada.
La "Manzana de Las Luces" de Córdoba jouxte la Plaza San Martin et la cathédrale.
La "manzana" correspond en fait à une parcelle "originelle" de 120 mètres de côté (ce que nous appellerions plus communément un "pâté de maison"). "Las Luces" (les lumières) se réfère tout simplement, tout comme à Buenos Aires, à l'importante concentration d'édifices dédiés au Savoir.
C'est de là que les Jésuites marqueront leur empreinte dans la région pendant près de 170 ans...
L’Église du Sacré-Coeur, plus communément appelée "de los Capuchinos" (des Capucins), a été construite entre 1926 et 1934. D'un style à-priori néogothique, elle ne manque ni de couleurs ni d'originalité !
Córdoba "de la Nouvelle Andalousie" est fondée en 1573, soit sept années avant la "re-fondation" de Buenos Aires. Si de nombreux ordres religieux sont déjà présents dans le sud de l'Amérique (Franciscains et Dominicains notamment), ce sont bien les jésuites qui, arrivés a peine plus tardivement, vont marquer toute cette région de leur empreinte.
En 1599, la Compagnie de Jésus prend possession de la parcelle qui lui à été, à l'instar des autres ordres, attribuée. Dès 1610, elle jette les bases du Colégio Máximo, rien de moins que la première université du pays. S'ensuivront, entre 1616 et 1678, la construction (ou parfois le rachat) des fameuses "estancias", ces fermes qui vont consolider un système organisationnel unique et tellement efficace qu'il mènera l'Ordre à sa perte : en 1767, les Jésuites sont chassés d'Amérique et leur ordre dissout par le Pape en 1773...
Córdoba "la Docta" (la docte) à conservé de ce passé d'être aujourd'hui la ville d'Amérique latine qui compte le plus d'étudiants universitaires, soit 12% de la population !
La capitale provinciale est également l'une des trois seules villes d'Argentine à compter plus d'un million d'habitants, après Buenos Aires et Rosario.
On doit le Parque Sarmiento, le plus grand parc de la ville, à l'incontournable Carlos Thays : 17 hectares, où sont réunis plans d'eau, roseraie, zoo, musées divers, et même une impressionnante piscine de 100 mètres de long !
Le "shopping" Patio Olmos.
La ville compte un nombre impressionnant d'églises. Ici la Basilique de la Merced, datant de 1807 mais construite à l’emplacement d'un couvent existant depuis le tout début du 17e.
Deux autres symboles de Córdoba : ci-dessus "l'Arco", assez moche il est vrai. Situé à 6 km du centre historique, il a été construit en 1942 par un intendant qui semble t-il voulait laisser une trace (sic!) dans l'Histoire. L'arche de 19 mètres de haut marquait l'entrée sud-est de la cité.
Ci-dessous, l'audacieux et impressionnant "Centro Civico", haut de 45m,, nouveau siège du Gouvernement provincial, qui se trouve juste à un kilomètres du Cabildo...
Je tiens à rappeler que je n'ai pris aucune des photos qui illustrent le présent post pour la bonne raison que je n'ai jamais mis les pieds à Córdoba. Et je m'excuse également par avance de n'en pouvoir citer les divers auteurs...
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