Le Musée d'Art Espagnol Enrique Laretta
15/04/2015
(Musée Laretta, avril 2015)
La facade du musée, au 2291 Juramento
Le salon principal de la maison...
Détail du dessus de la cheminée
A l'occasion de ma petite virée avec le bus touristique "jaune" (voir ICI et LA), j'avais programmé un seul arrêt : le Musée d'Art Espagnol Enrique Laretta à Belgrano. Il faut dire qu'à 10 pesos l'entrée (environ 1 euro), je ne prenais aucun risque inconsidéré !
Enrique Laretta, écrivain et diplomate (il fut ambassadeur à Paris entre 1910 et 1919), s'était marié en 1903 à Josefina Anchorena, issue d'une des familles les plus riches et en vue de Buenos Aires (le splendide Palacio San Martin, qui se trouve sur la place éponyme, fut d'ailleurs commandité par sa mère, Mercedes Castellanos de Anchorena).
Construit en 1886 pour Francisco Chas (un neveu du Général Belgrano), l'actuel musée n'était au départ qu'une agréable maison de campagne. Mercedes Anchorena l'acquit dix ans plus tard avant de l’offrir en 1916 au jeune couple en cadeau de mariage . La maison et les jardins furent alors remaniés jusqu'à occupé la totalité de la manzana (le pâté de maison), soit un rectangle de 120m sur 100m.
L'architecte en charge du projet n'était autre que Martin Noël, à qui l'on doit également la maison d'Isaac Fernandez Blanco, à Retiro, l'autre musée d'Art hispano-américain de Buenos Aires...
Quatre générations vécurent ici jusqu'à la mort d'Enrique Laretta en 1961 ; il avait alors 86 ans...
Il avait constitué durant toutes ces années une impressionnante collection d’œuvres d'art des 16e et 17e siècle qui fut léguée à la ville (tout comme la maison) par ses enfants.
En 1962, le musée ouvrait ses portes...
(Museo de Arte Español Enrique Laretta, avril 2015)
Ce sont certainement les œuvres religieuses en bois polychrome (retables, autels et autre triptyque) qui sont les plus remarquables.
Le jardin, de style andalou, quadrillé par des allées de buis, offre une grande variété d'essences : ginkgos, glycines et autres palmiers...
(Museo de Arte Español Enrique Laretta, avril 2015)
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