Le Pain de Sucre (Pão de Açúcar) de Rio de Janeiro
23/09/2014
Le Pain de Sucre, depuis la plage de Botafogo
Un premier téléphérique vous transporte au sommet du Morro da Urca, à 217 mètres de hauteur ; il est possible de faire cette ascension à pied, depuis un sentier qui part de la petite plage de Vermelha.
La baie et la plage de Botafogo depuis le "morro"(colline) de Urca
(Rio de Janeiro, septembre 2014)
La plage de Vermelha
Au premier plan, le quartier et la petite plage d'Urca.
Au fond, les plages de Botafogo (à gauche) et de Flamengo (à droite)
Les avions en approche de l'aéroport Santos Dumont passent bien en-dessous du Pain de Sucre...
Quand on évoque Rio de Janeiro à quelqu'un qui n'y a jamais mis les pieds, seul généralement quatre noms viennent à l'esprit : le Pain de Sucre, le Corcovado (sur lequel est perchée la statue du Christ Rédempteur) et les plages d'Ipanema et de Copacabana !
Ce sera donc une grande partie de mon programme pour ces 3, 4 jours passés chez les Cariocas, nom que l'on donne au habitants de cette ville qui fut la capitale du pays jusqu'en 1960, date à laquelle le pouvoir fut transféré à Brasília...
Le Mont du Pain de Sucre, ou tout simplement Pain de Sucre ("Pão de Açúcar" en portugais) est un bloc monolithique de granit qui s’élève à 396 mètres de hauteur à l'entrée de la Baie de Guanabara.
L'origine de son nom n'est pas arrêtée, même si sa forme ressemble évidemment au pains de sucre que l'on a obtenu durant des siècle grâce à des moules en bois (photo ci-contre). Les indigènes le nommait en langue tupi-guarani "Pau-nh-acuqua", que nous pourrions traduire par "grande colline". Enfin, au 16e siècle, come le prouve cette carte, cette peninsule qui était alors une île proche du rivage porte le nom de "pot de beurre" ! A chacun maintenant de faire son choix...
Le premier téléphérique fut achevé en 1912 ; c'est alors le premier du pays et le troisième au monde! Les premières cabines, construite partiellement en bois resteront en service jusqu'en 1972. La troisième génération de cabines sera mise en place en 2009...
Si l'on a qu'une seule occasion de monter au Pain de sucre, je pense que tôt le matin reste la meilleure solution (on a le soleil dans le dos, peu de touriste, et donc pas trop d'attente) et les vues sur la ville sont magnifiques.
Il reste aussi bien sûr aussi la solution de s'y rendre en fin de journée, quand Rio commence à s'illuminer...
Un second téléphérique mène du Morro d'Urca au Pain de Sucre.
Au loin, la plage de Copacabana
A six kilomètres (à vol d'oiseau!) de là, du haut de son piton de 710 mètres de haut, le fameux "Christ Rédempteur" nous surveille !
(Rio de Janeiro, septembre 2014)
Cinq kilomètres toujours, mais cette fois plus au nord, on découvre les buildings du "Centro".
Étrangement, depuis le Pain de Sucre, les immeubles de bureaux se trouvant derrière la Cathédrale Saint-Sébastien (l'espèce de cheminée conique !) forment comme une croix !!!
Le ouistiti commun est un habitué des lieux. Il ne faut évidemment pas le nourrir, ce dont les guides se fichent bien, le pourboire des touristes passant avant tout...
Ce sont ces ouistitis espiègles, aux faux airs de gremlins et spécialistes de Capoeira (un art martial afro-brésilien), qui apparaissent dans les dessins animés "Rio" et "Rio 2"...
Au loin, une favela à flanc de colline...
Et toujours Copacabana !
(Rio de Janeiro, septembre 2014)
Le Musée des Sciences de la Terre sur l'Avenue Pasteur qui mène vers le quartier de Botafogo.
Le petit port de pêche d'Urca
Le Corcovado s'élève derrière la plage de Botafogo
Comme un peu partout en bord de mer, des agrès sont à la disposition (gratuite) des plus sportifs !
Le téléphérique entre le "Morro da Urca" et le "Pão de Açúcar".
(Rio de Janeiro, septembre 2014)
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