Retour à San Pedro (jour 4)
25/06/2014
(Sud Lipez, mai 2014)
Nous nous arrêtons près d'un 4X4 en difficulté. Enfin, le mot est faible : le chauffeur a carrément démonté son essieu et attend une aide plus "conséquente" !
Nous croisons également pas mal de poids lourds qui remontent, sur ces pistes sablonneuses, vers le nord...
(Sud Lipez, mai 2014)
Ce dernier post va vous paraitre un peu tristounet après la débauche de lagunas et de salars des jours précédents ! Mais je me devais de l'écrire...
Il faut dire qu'il s'agit uniquement, en cette dernière demi-journée, de rallier le plus rapidement possible la frontière boliviano-chilienne (ce qui est bien évidemment le souhait des agences et pas nécessairement le notre !).
Les haltes seront donc ad minima !
Quand nous quittons Villa Mar, il fait aussi nuit que quand nous y sommes arrivés. La nuit à été courte et fraîche, mais supportable. Après le réveil, à cinq heures du matin, et un frugal petit déjeuner, nous attaquons les pistes qui, après un peu plus de 200 kilomètres, nous ramèneront à notre point de départ, San Pedro de Atacama.
Nous ne savons plus vraiment à quelle altitude nous voyageons ; 3 700, 4 400, 4 900 ?, peu nous importe en fait : après trois jours de voyage, nous sommes maintenant "dedans" ; rien ne nous gêne ni ne nous étonne plus...
Après une centaine de kilomètres, nous retrouvons les "thermes" de Polques, croisés le premier jour ; pas le temps de se baigner cette fois, c'est juste un arrêt "technique" !
A peine cinq cents mètres après les thermes, un nouvel arrêt technique ; celui-ci n'est pas vraiment prévu : nous venons juste de déjanter ! Nous repartirons trente minutes plus tard...
(Sud Lipez, mai 2014)
Nous apercevons, au détour de la piste, le Licancabur ; nous savons que derrière lui nous attends le Salar d'Atacama et donc la fin, cette fois "concrète", de ce merveilleux voyage...
(Sud Lipez, mai 2014)
2 commentaires
Dis donc, c'est "lunaire" comme environnement...
On peut le dire :)
Et c'est justement ce qui me fascine dans ces paysages.
Entre l'aridité, le froid et l'altitude, rien ne pousse !
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