Les lagunas Cejar et Tebinquiche
05/06/2014
(Laguna Cejar, mai 2014)
La Laguna Cejar a donné son nom à l'ensemble du site, mais c'est bien souvent dans la Laguna Piedras, très concentrée en sel, que les baigneurs vont barboter.
Ces différents points d'eau se trouvent à environ 18 km au sud de de San Pedro de Atacama, et, comme le village, à environ 2400 mètres d'altitude.
La salinité diffère dans chacun des lacs, en fonction du type d'apport d'eau (ruisseau souterrain ou capillarité). J'ai lu tant de bêtises sur ce niveau de salinité que m'en tiendrais là !
Cependant, comme dans de nombreux lac salés (comme ICI à Siwa en 2007) j'ai pu jouer sans problème à "fluctuat nec mergitur" !
Quant à la profondeur de ces bassins, c'est un peu comme pour la salinité, on trouve de tout sur le Net, de quelques mètres à ... 1500 mètres (si, si , ICI, à la 14e ligne), ce qui tout simplement absurde...
La teinte de l'eau, toujours transparente, évolue en fonction des heures du jour, de la saison et de la météo, mais toujours dans une incroyable palette de tons bleus qui tournent parfois au vert profond...
C'est là une une des plus sympathiques des excursions de l'après midi, qui plus est assez courte : on part de San Pedro à 15 heures et l'on y revient juste après le coucher du soleil.
Il n'y a pas beaucoup de route (de pistes salées, devrais-je dire) à faire car les sites se trouvent au maximum à 30 kilomètres du village. Il n'est cependant pas facile de s'orienter car le salar, de 80 km de long sur 30 km de large, est désespérément plat et que les panneaux indicateurs sont totalement inexistants. Les plus malins, en voitures particulières, prennent généralement "en chasse" les tours-opérateurs pour ne pas trop se perdre...
Cette excursion reste la seule occasion de nager ailleurs que dans une source à 30° ou 40°, ou dans une lagunes colorée et souvent chargée d'éléments naturels mais toxiques.
L'endroit dégage une atmosphère "bord de mer" très agréable, due sans doute au fait que les gens viennent ici plus pour s'amuser et se détendre que pour "découvrir et contempler"...
On découvre du salar ce que les guides veulent bien nous en laisser découvrir.
Les touristes pensent par exemple que les fameux "Ojos del Salar" qu'ils visitent sont uniques, alors qu'il y en a beaucoup d'autres, dont deux d’ailleurs à moins de 500 mètres...
On peut également se baigner dans l'un des deux "Ojos del Salar" (les yeux du salar), où l'eau est cette fois bien plus douce.
(Ojos del Salar, mai 2014)
(Salar de Tebinquiche, mai 2014)
Le Salar de Tebinquiche a la particularité d'être recouvert (en grande partie) par seulement quelques centimètres d'eau ; l'occasion idéale de se prendre le temps d'une photo pour le Messie...
Une fois n'est pas coutume : une petite photo de moi :)
Tel un amer familier surgit le cône du volcan Licancabur dont le cratère culmine à 5 920 mètres d'altitude. (Pour démystifier un peu, il faut savoir que son versant chilien recèle encore des milliers de mines anti-personnel héritées de conflits avec la Bolivie dans les années 70 !)
On termine l'après-midi avec un délicieux "pisco sour" (dont le Chili et le Pérou se conteste la paternité), face au soleil couchant.
(Salar de Tebinquiche, mai 2014)
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