Mendoza (jour 10 et fin !)
29/04/2014
Les "Chevaux de Marly" du Parc San Martin.
(Mendoza, 17 mars 2014)
Le Paseo Sarmiento est piétonnier sur trois cuadras, soit environ 400 mètres.
Voilà, le récit de mon petit voyage de dix jours touche à sa fin !
Je serais bien resté perché dans la montagne plus longtemps, mais il était temps de rentrer. Je passais donc une nuit à Mendoza, d’où je devais prendre mon vol pour Buenos Aires.
Une fois de plus, je n'ai pas été vraiment emballé par la ville, même si j’admets que c'est la plus agréable des cinq "Capitales" de province que j'ai visité au cours de cette semaine.
La ville est verte et "aérée" et les avenues, à l'instar du Paseo Sarmiento, sont généreusement plantées de platanes. La place centrale est inhabituellement grande, puisque qu'elle couvre quatre "manzana" (paté de maison), soit un carré d'environ 250m de côté.
On trouve aussi quatre autres places (d'Espagne, d'Italie, du Chili et... San Martin) cette fois de taille "normale" et situées à un "cuadra" de chaque angle de la place centrale ; ce qui est également assez inhabituel...
Côté verdure, il y a encore le très joli Parc San martin, dessiné par l'incontournable Charles Thays, le créateur des principaux jardins de Buenos Aires. Ce parc est doté d'une imprésionnante grille d'entrée toute dorée, d'une réplique des Chevaux de Marly et d'un lac de près d'un kilomètre de long...
Mendoza a été victime en 1861 d'un tragique tremblement de terre qui a rasé la ville et tué 10 000 personnes. A partir de 1863, un Français, Jules Balofret,, a redessiné cette capitale régionale dont la population métropolitaine, forte d' 1 350 000 habitants, la hisse en quatrième position des centres urbains argentins, après Buenos Aires, Córdoba et Rosario...
L'hôtel Hyatt, place Independencia
La Plaza Pedro del Castillo doit son nom au conquistador qui fonda la ville (en 1561) en l'honneur de son maître Garcia Hurtado de Mendoza, gouverneur du Chili et vice-roi du Pérou.
Cette place, qui accueille un musée (fermé le lundi, jours de ma visite !) consacré à l'histoire de la ville ainsi que les ruines de l'église jésuite San Francisco, nous rappelle qu'ici battait le cœur de la cité avant le terrible tremblement de terre de mars 1861.
Suite à ce séisme, au cours duquel péri la moitié de la population, on transféra la place principale à deux kilomètres de là...
Ruines de l’Église San Francisco
A gauche, l'incontournable monument en l'honneur du Général San Martin, qui se trouve vous l'aurez deviné... Place San Martin !
La Maison du Gouvernement
La superbe grille d'entrée du Parc San Martin.
On aperçoit juste derrière une reproduction des Chevaux de Marly.
(Mendoza, 17 mars 2014)
On trouve en Argentine de nombreuses "Avenues Boulogne-sur-Mer". C'est en hommage au Général San Martin (eh oui! encore lui) qui décéda dans le Nord-Pas-de-Calais en 1850, après une vingtaine d'années d’exil (volontaire) en France.
J'ai visité la plupart des régions viticoles françaises et il y en a certaines dont les paysages m'ont réellement marqués. Ce ne fut pas vraiment le cas ici, autour de Mendoza, où tout est désespérément plat et plutôt fade ; en fait, seule parfois la vision de la Cordillère tout au fond relève un peu le tableau...
La bodéga Ruca Malen, au bord de la Ruta 7
(Mendoza, 17 mars 2014)
2 commentaires
Que vous ne fûtes pas emballé par les villes que vous avez visitées est une chose, que ce voyage ait plu à ceux qui, comme moi, ne l'ont jamais entrepris, en est une autre.
Quoi qu'il en soit, merci pour le compte rendu de ce périple qu'ont toujours accompagné de très belles photos.
Bonjour,
Merci d'avoir pris en photo les sculptures des chevaux de Marly du parc San Martin
D'après l'histoire il sont dans ce lieu depuis 100 ans .
Je suis fière qu'une copie existe a Mendoza il parait qu'il y a aussi 2 sculptures en bronze devant l'hippodrome de Buenos Aires et une petite dans un autre établissement.
Cordialement
Les commentaires sont fermés.