Le Palais des Eaux courantes, sous un ciel d'hiver...
25/07/2013
(Buenos Aires, Juillet 2013)
Sur les façades aux fenêtres aveugles, brillent de nombreux motifs en céramique vitrifiée, commes les contours des fenêtres ou bien les blasons des différentes provinces argentines...
Les posts se font à présent un peu plus rares. Saison basse...
C'est l'hiver à Buenos Aires, et le thermomètre n'hésite plus à descendre (la nuit) en dessous des cinq degrés !
C'est l'occasion rêvée de douillettement recevoir à la maison, ou bien de parcourir de nombreuses et passionnantes expositions.
On prend aussi parfois un peu l'air comme pour, par exemple, découvrir ce monument emblématique de la ville : le Palais des eaux courantes.
Il doit son nom à l'usage qui lui fût à l'origine affecté : cette construction de style "éclectique", bâtie entre 1887 et 1894, n'est en effet rien de moins qu'une immense citerne qui alimentait en eau la capitale dès la fin du 19ème siècle.
Dans ce quadrilatère d'environ 100 mètres de côté et plus de 20 mètres de hauteur (avec des murs de près de 2 mètres d'épaisseur) était stocké jusqu'à 72 000 m3 d'eau, soit l'équivalent d'environ 30 piscines olympiques.
Une gageure technique pour l'époque !
Le blason (ou bien l'écu) officiel de la république argentine date de 1813 (ci-dessus)
Il reprend les codes d'un modèle Jacobin de l'époque de la Révolution Française, avec pique et bonnet phrygien (ci-dessous)
(Buenos Aires, Juillet 2013)
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