Santiago du Chili
10/06/2013
Basilique (et musée) de La Merced, 1763
Le Théatre municipal de Santiago
(Santiago du Chili, mars 2013)
Eglise, Couvent et Musée "colonial" San Francisco (1575)
La grande halle du "Mercado central" date de 1872.
Ce quadrilatère, de 100 mètres de côté, abrite principalement des poissonneries, mais également de nombreux restaurants propices à la dégustation des produits frais !
1,50 euros le kilo de moules, et 7,30 celui de saumon !
L'Université catholique pontificale de Santiago
Je n'aurais pas la prétention de vous brosser en un seul article la réalité de Santiago.
Mais comme j'y ai passé quelques jours (en me rendant sur l'Ile de Pâques), je tenais à vous en faire découvrir, modestement, quelques aspects.
La fondation de la capitale du Chili (1541) est peu ou prou contemporaine de celles de Lima (1535) ou de Buenos Aires (1536). Il ne reste pourtant pas beaucoup de trace aujourd'hui de ce lointain passé...
Il faut dire (pour faire court) que le Chili fut longtemps dépendant de la Vice-royauté du Pérou (dont Lima était la capitale), et donc une région de "moindre importance".
A l'aube de son indépendance, le pays a dû alors batailler ferme face à ses puissants voisins pour se faire à son tour une place au soleil. Les frontières (presque) définitives du Chili ne datent d'ailleurs que de la fin du 19ème siècle !
Donc, comme je le disais, on ne trouve à Santiago que peu de vestige antérieurs au 19ème siècle, si ce n'est bien entendu des églises et des couvents, maintes fois reconstruits conséquemment aux violents séismes qui touchent régulièrement le pays (celui de février 2010 a fait plus de 700 victimes).
La capitale, qui accueille plus d'un tiers des 17 millions de Chiliens, est une ville moderne, propre, bien organisée, plutôt sûre et donc agréable à vivre, ou tout au moins, en ce qui me concerne, à visiter...
Elle doit sans doute aussi une grande partie de son charme à la Cordillière des Andes dont on découvre les sommets à l'est (enneigés une bonne partie de l'année), ainsi qu'à ses nombreuses collines (les cerros) du centre ville, dont le plus haut, celui de San Cristobal, culmine à 280 mètres.
La "Torre Telefonica", est de par sa hauteur (143m), son design particulier, et sa situation centrale, un bon point de repère pour le promeneur...
(Santiago du Chili, mars 2013)
Sur la Plaza de Armas, il ne reste peu que de traces de la cathédrale Métropolitaine originelle, malmenée par de nombreux tremblements de terre.
Celle que nous découvrons aujourd'hui date essentiellement du 19ème.
On trouve de nombreuses et larges avenues piétonnes au centre-ville...
A cent cinquante mètres de la Plaza de Armas, l'Egise et le Couvent des Dominicains (fin du 18ème siècle)
Il ne subsiste à Santiago que de très rares bâtiments de l'époque "coloniale" du type de la "Casa Colorada" (1769) qui accueille aujourd'hui le Musée de la Ville.
Ce Palais "neo-classique" à longtemps abrité le Congrès du Chili
L'ex-pharmacie Bentjerodt, dont les éléments furent réalisés en France avant d'être assemblés sur place.
Le Palais de la Moneda (inauguré en 1805), siège de la Présidence, est sans aucun doute le bâtiment le plus emblématique de la capitale.
Il fut en partie détruit lors du coup d'état dirigé par Pinochet en 1973, durant lequel le Président Salvador Allende trouva la mort...
Le Place de la Constitution (face à la Moneda) fait partie d'un vaste programme de réhabilitation qui courre tout au long de l'année 2013, et prive le visiteur d'autant de perspectives...
Une des entrées du Cerro Santa Lucia, colline sur laquelle fut fondée la première "Santiago"...
C'est aujourd'hui un agréable parc d'où l'on a de jolis points de vue sur la ville.
(Santiago du Chili, mars 2013)
Au loin, dans le quartier de Providencia, la "Gran Torre Santiago", un gratte-ciel en cours d'achèvement qui mesurera 300 mètres de haut...
Le Musée des Beaux-Arts
En ce dimanche du mois de mars, le "Parque Forestal" s'était transformé en une gigantesque friperie, tendance "hippie", ou fleurait bon les effluves de produits généralement prohibés...
Un sympathique "Botero", juste derrière le Musée des Beaux-Arts
Le métro de Santiago, celui dont on rêverait à Buenos Aires : 108 stations et un réseau de 110 km, soit le double de celui de la capitale argentine !
Bellavista est un quartier branché, assurément plus bohème pour le moment que bourgeois ! On y trouve de nombreuses galeries, des bars et des restaurants, et plein de murs taggés !
Le funiculaire qui monte au sommet du Cerro San Cristobal, date de 1925.
(Santiago du Chili, mars 2013)
La vierge, 280 mètres au dessus de la ville, "veille" sur les 5 millions de Santaguinos
La Torre Telefonica (au premier plan), depuis le Cerro San Cristobal
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